30/03/2012

[Infos / Vidéos]

Avec un peu de retard, soulignons plusieurs vidéos : celle de Tenacious D pour "To Be The Best" qui annonce la sortie du prochain album pour le 15 mai 2012 avec toujours autant d'humour et la participation de Val Kilmer. Ensuite, pour ceux qui ne l'auraient pas déjà vu, le dernier clip de Caravan Palace pour le premier extrait de leur nouvel album sorti ce mois-ci : "Rock It For Me" qui profite d'un clip animé bien frais. Enfin, pour s'arrêter là, une vidéo live d'Enter Shikari pour l'excellent mais surtout décalé "Gandhi Mate, Gandhi" (à voir ici) où on apprécie, comme toujours, le partage avec le public.

27/03/2012

[Album] Incubus : "Fungus Amongus"

Artiste : Incubus
Album : Fungus Amongus
Premier Album
Sortie : 1995
Genres : Rock Alternatif, Métal Alternatif, Funk Métal
Label : Stopuglynailfungus Music On Chillum
Morceaux à écouter : Hilikus, Sink Beneath the Line, Take Me To Your Leader
♥♥♥
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Ah ! Voilà un truc déterré de derrière les fagots ! Un album des "débuts" d'un groupe passe souvent aux oubliettes lorsque ce qui sort ensuite est de meilleure qualité. "Fungus Amongus" fait partie de ces galettes un peu oubliées car témoignant d'une époque révolue pour certains groupes : une typo décalée qui faisait "à la mode" à l'époque, une forte allusion à toute substance pouvant être hallucinogène, musique et thèmes abordés subversifs de préférence (voir les textes faisant référence à la fête ou à la consommation de certaines drogues). Incubus proposait donc ce premier album avec pour "emblème" une amanite tue-mouches (ou Amanita Muscaria pour les érudits) et un titre des plus perchés qui soit, comme tout droit sorti d'un livre de recettes bien suspectes.

Le groupe s'étant formé au début des années 90 (1990 ou 1991), il a fallu environ 4 ans (voire plus) pour pondre ce premier album. Ce petit détail s'explique pour une bonne raison qui vient à mon sens ajouter du panache à la bande : Jose Pasillas, batteur, débute la batterie en autodidacte à la création du groupe. On comprendra donc, à l'écoute de l'album, qu'il aura fallu un peu de temps au gaillard pour maîtriser aussi bien son instrument.

Car musicalement, bien que l'ensemble reste un peu "foutoir", chacun des membres démontre un talent indéniable : des lignes de basse riches et funky à souhait ("The Answer"), une guitare qui alterne aisément entre riffs Funk (sans oublier pédales à effet et tout le matos qui va avec) et riffs plus gras davantage tournés vers un esprit Métal sans oublier les solos qui vont avec ("Psychopsilocybin"). La batterie n'a rien à envier au reste et Brandon Boyd (voix) encore moins. Ce dernier pratique différents types de chants qui laissent parfois pantois : on ne sait plus vraiment si on est en train d'écouter du Rap Métal ou quelque chose de bien plus léger ("Speak Free"). Il y a par ci par là des petits "trucs" ou de courts passages qui rappellent sans aucune hésitation des groupes comme Primus ou les débuts des Red Hot Chili Peppers. Un rapprochement est aussi possible avec ce que fera Guano Apes deux ans plus tard avec leur premier album.

Musicalement, il y a du boulot remarquable mais c'est en se penchant sur la question qu'on découvre ce point fort. Car malgré un travail technique surprenant, l'ensemble reste trop brouillon et surtout trop condensé pour être apprécié à sa juste valeur. L'énergie déployée reste encore trop mal maîtrisée mais tous les ingrédients sont là pour assurer le succès que le groupe a connu ensuite. Il reste donc de ce premier effort une sorte de démonstration des capacités qu'a chaque membre du groupe à produire une musique efficace et au niveau technique élevé. Cependant, l'auditeur lambda aura du mal à écouter l'album d'une traite.

Un truc à réserver aux curieux, amoureux du groupe ou de la musique alternative que produisait un groupe aujourd'hui très bien établi. Une curiosité réservée à un public averti qui saura apprécier les lignes de basse, les solos inspirés, les riffs décalés et la puissance adolescente d'un groupe à part.

20/03/2012

[Album] Flobots : "Survival Story"

Artiste : Flobots
Album : Survival Story
Deuxième Album
Sortie : 2010
Genres : Hip Hop Alternatif, Rock Alternatif
Labels : Universal Republic, Island Def Jam
Morceaux à écouter : Cracks In The Surface, White Flag Warrior, Infatuation
♥♥♥
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C'est tout de même trois ans après le très bon "Fight With Tools" que la bande Flobots offre cet opus à la pochette plus "poétique" et abstraite que l'album précédent : une vague sur le point de se briser sur des récifs. Une métaphore qui pourrait très bien illustrer ce que le combo représente à lui seul. Une sorte de mur contestataire et surtout engagé politiquement que cet album vient encore renforcer. Même si le contexte politique qui suivit la sortie de "Fight With Tools" (à savoir l'élection de Barack Obama comme président des Etats-Unis fin 2008) a quelque peu réjouit le groupe, le "combat" (comme la chanson qui portait d'ailleurs ce nom) se poursuit avec un opus davantage axé sur des compositions Rock.

Dès l'ouverture, on note une variation dans l'approche musicale et une attaque plus marquée, plus lourde et franche : davantage Rock finalement. Le duo Jonny 5/Brer Rabbit pratique toujours ce flow Hip Hop en se complètant et se répondant mais la guitare et surtout la batterie se font davantage insistantes. L'alto de Mackenzie Gault est toujours présent lui aussi. "Cracks In The Surface" ouvre donc l'album avec fracas.

Les riffs sont plus incisifs mais le groupe ne perd pas son côté funky, ses passages plus aériens et le chant parfois plus léger. Le second morceau "The Effect" en est d'ailleurs la preuve, distillant tous ces ingrédients sur fond de batterie où la double pédale ne vient pas entacher l'ensemble. Une sorte de point de rencontre entre des genres qui n'auraient rien à faire ensemble mais que la bande arrange à sa sauce et de façon efficace.

Chantant parfois d'un seul élan, le groupe a cette force caractéristique pour entraîner l'auditeur sur ses textes engagés. Entre les featurings ("White Flag Warrior", "Infatuation") et la voix de Mackenzie Gault, on se laisse transporter par cette vague qui sonnerait presque comme une chorale parfois ("Infatuation").

On se demande cependant où sont passées la légèreté et la poésie qu'on trouvait dans la plupart des compositions du premier opus mais celles-ci ont laissé place à une certaine forme de nostalgie dans des morceaux plus posés et mélancoliques ("Airplane Mode", "Panacea For The Poison").

Flobots livrait là un deuxième album fort sympathique mais un peu moins intéressant que le premier. Un son Rock plus affirmé qui passe très bien sur certaines pièces mais qui laisse peu de place au charme d'un "Handlebars" par-exemple. Différent donc, mais avec tout même la même maîtrise, le groupe communique toujours ses textes avec une chaleur indéniable et la capacité de pratiquer des genres parfois diamétralement opposés (il suffit d'écouter "Whip$ & Chain$" puis "Good Soldier" pour comprendre le fossé existant parfois entre deux morceaux de cet album). Le tout reste sympathique et plaisant à écouter.

11/03/2012

[Album] Pendulum : "In Silico"

Artiste : Pendulum
Album : In Silico
Deuxième Album
Sortie : 2008
Genres : Drum and Bass, Electro Rock, Electro et Rock Alternatifs
Labels : Warner Music, Ear Storm, Atlantic Records
Morceaux à écouter :  Different, Propane Nightmares, The Tempest
♥♥♥
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Assez étrange de se replonger dans cet album sorti trois ans après l'excellent "Hold Your Colour". Peut-être parce que (beaucoup) trop écouté dès sa sortie. Passé et repassé en boucle, cette galette avait ce petit truc de surprenant et à la fois agréable qui fait qu'on l'écoute sans problème maintes et maintes fois. "Surprenant" car la fracture avec le premier album est évidente : un son beaucoup moins bourrin, plus accessible, un nouveau penchant pour des morceaux beaucoup plus chantés et un attrait assumé pour le Rock. Bref, un véritable tournant musical.

Dès les premières secondes on comprend qu'il ne sera plus question de lourds synthés et de basses écrasantes : "Showdown" envoie pourtant la sauce, mais d'une façon différente. Le beat sonne plus acoustique et la guitare prend une place déterminante dans la composition. Rob Swire chante clairement et ne se limite plus à quelques samples de sa propre voix. Malgré tout, presque l'intégralité du morceau reste instrumentale mais les instruments clairement audibles offrent un côté davantage Rock (qui n'est pas sans rappeler ce que fera The Qemists dès l'année suivante avec leur premier album), même si quelques synthés restent fidèles à des productions du premier opus comme "Slam" par-exemple.

Bref, le ton est donné dès le premier morceau et le reste garde cette ligne directrice. On retrouve tout de même un petit clin d'oeil à "Hold Your Colour" avec un sample vocal modifié de "The Terminal" exploité sur "Mutiny" tandis que "Showdown" comporte un sample de "Jungle Boogie" par Kool & The Gang. Malgré un côté moins synthétique dans le travail du son, les morceaux chantés tels que "Propane Nightmares" ou encore "Different" s'arment de voix modifiées qui repoussent le penchant organique apporté par de véritables instruments comme la basse, la guitare ou la batterie. La palme revient à "The Other Side", panoplie de samples de voix ultra modifiées apportant une touche davantage robotique (deux opposés qui se côtoient régulièrement dans les pièces de cette galette, comme un rappel à la pochette présentant un fœtus au centre d'un labyrinthe énigmatique sur fond de circuits imprimés : l'homme au milieu de la machine).

On a d'ailleurs droit à un solo de guitare torturée sur "Mutiny" ouvrant une séquence très Rock où la double pédale vient égayer une guitare bien audible sur fond de synthés stridents et aériens. Malgré quelques rares samples de voix, ce morceau instrumental apparaît comme une pièce maîtresse de cet album. On retrouve la guitare acoustique sur "9000 Miles", un point fort de Pendulum qui a cette capacité d'offrir des productions à la fois puissantes et aériennes (petite ressemblance avec "Out Here" du premier opus). Enfin, "The Tempest" vient clôturer l'ensemble avec une introduction de presque deux minutes, ce même morceau où Swire passe du simple murmure au chant pratiquement crié. Comme la plupart des autres pistes de cette galette, une ambiance particulière sans pour autant s'éloigner de la ligne directrice initialement prise, mais avec un tempo étrangement plus lent que ce qui est servi sur le reste des productions de l'album.

Un travail étonnant donc, où le groupe prend le parti de modifier radicalement sa façon de concevoir et composer. Le résultat est beaucoup moins bourrin et rapide que ce qu'offrait "Hold Your Colour" mais le tout reste charmant et, de ce fait, beaucoup plus accessible. Une certaine forme de prise de risque qui, paradoxalement, a cette capacité à toucher un public beaucoup moins friand de ce que pouvait faire le groupe précédemment (un atout commercial sans aucun doute). Un disque qui s'écoute donc facilement mais qui a déçu pas mal de fans de la première heure. Comme tous les groupes évoluant dans leur façon de produire, il y a ceux qui aiment, et ceux qui n'aiment pas (ou moins).

07/03/2012

[Album] Lana Del Rey : "Born To Die"

Artiste : Lana Del Rey
Album : Born To Die
Deuxième Album
Sortie : 2012
Genres : Pop, Pop Alternative, Sadcore, Hip Hop Alternatif
Labels : Interscope, Polydor, Stranger
Morceaux à écouter : Off To The Races, Diet Mountain Dew, Dark Paradise
♥♥♥
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Autant le dire tout de suite, je n'ai que moyennement apprécié cet album. Même si toute la toile s'est empressée de faire tourner le clip de "Video Games" dès sa sortie, que le morceau a envahi les ondes radiophoniques, je n'ai trouvé que peu de points positifs à cette galette. Pourtant, c'est avec curiosité que j'ai tendu l'oreille vers Lana Del Rey. Tout le monde en parlait comme d'un album prometteur mais surtout comme un rite de passage sur le devant de la scène pour la jeune chanteuse. Tiendrait-elle le pari de faire mouche dès sa sortie et surtout sur la durée ?

La réponse est probablement oui mais reste contrastée. J'avoue qu'avant que le clip de "Video Games" ne tombe devant mes yeux, je n'avais jamais entendu parler de cette demoiselle qui avait pourtant sorti un premier album en 2010. Il y a évidemment bon nombre de groupes ou artistes qui se révèlent vraiment au public ou bout du second voire troisième album mais il faut avouer que dans le cas de miss Del Rey, la presse a beaucoup plus fait parler du phénomène ces derniers temps.

Le premier extrait cité ci-dessus a ce petit truc rétro qui plaît à une certaine catégorie d'auditeurs. Et il n'est pas si surprenant que ce titre soit devenu si populaire rapidement. Calme, accessible, charmant : tout pour convenir à une large palette d'auditeurs soucieux d'écouter autre chose que le dernier tube R'n B/Electro Pop de Rihanna ou le dernier morceaux de Rap à la mode... Mais c'est surtout le personnage qui envoûte : une jolie demoiselle d'à peine vingts-cinq ans, aux yeux "revolver" (comme dit la chanson), qui chante devant la caméra sans sourciller avec cet air mystérieux (voir le clip de "Video Games") et une voix languissante et pourtant très suave et claire. Bref, un truc qui fait carton dès le premier couplet et c'est facilement compréhensible.

Oui mais voilà, ce n'est pas tant sur les capacités vocales de la miss que cette galette est critiquable mais sur d'autres points touchant davantage au fond qu'à la forme. Car sa voix est appréciable et semble maîtrisée dans ses changements de tonalités au cours d'un même morceau parfois ("Blue Jeans"). On a même droit à quelques textes en français ("Carmen"). Le hic, c'est qu'il ne faut pas chercher bien loin pour trouver des failles à tout ça : lors de certains live, Lana Del Rey ne parvient plus à maîtriser sa voix et son malaise est plus que palpable. Un manque de maturité flagrant qui démontre que tout est allé bien vite pour la d'moiselle.

Mais c'est surtout la réalisation de l'album qui laisse à désirer. J'éviterai de m'éterniser là-dessus mais il suffit de compter le nombre de producteurs qui ont chaperonné cette galette pour voir qu'il y a eu de l'argent de misé sur les frêles épaules de cette chanteuse au talent certain. Tristesse aussi au niveau des compositions même si Lana écrit (en partie) l'intégralité de ses textes. Mais tout ça sent l'affaire bien huilée car la production abuse en habillages sonores (des synthés, sons de violons et autres fioritures présents sur toutes les pistes de l'album). Alors que certains titres proposant un Hip Hop Alternatif sympathique ("Off To The Races") - comme peut le faire Jem - pourrait sortir du lot par leur originalité, le trop plein d'arrangements vient gâcher la qualité de beats bien trouvés et de basses agréables ("Lolita"). Trop de bruit donc pour quelque chose qui aurait eu davantage de charme en préférant la simplicité...

Alors, certes, l'album est sympathique, les mélodies restent en tête et les textes charment mais cette galette sent l'investissement bien pensé et l'usine à gaz que les majors ont de plus en plus l'habitude de faire lorsqu'un artiste aussi modestement connu soit-il explose littéralement sur la toile. La preuve en est une promo fracassante mondiale (promo d'ailleurs annulée en France). Un album qui aurait mérité d'être plus simple et qui aurait gagné en originalité. Malgré cela, il est facile de comprendre pourquoi il marche autant de par son accessibilité et sa douceur. Certains y trouveront tout de suite leur compte mais quand on imagine ce qui aurait pu être fait, il n'est pas difficile de voir le gâchis du potentiel qu'offrait (et offrira ?) Lana Del Rey...

Toutefois, oui, il faut admettre que l'ensemble est plutôt agréable à écouter.

03/03/2012

[Album] Comeback Kid : "Wake The Dead"

Artiste : Comeback Kid
Album : Wake The Dead
Deuxième Album
Sortie : 2005
Genres : Punk, Hardcore Mélodique
Label : Smallman Records, Victory Records
Morceaux à écouter : Tous, mais Wake The Dead, Our Distance et Falling Appart valent leur pesant de cacahuètes.
♥♥♥♥♥
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Ceux qui auront écouté et surtout aimé "Turn It Around", premier album du groupe, ne se seront sans doute pas privés d'écouter ce second album pondu par le combo canadien deux ans plus tard. Après des débuts déjà très convaincants, le groupe met la barre très haute avec ce deuxième album d'une puissance surprenante.

La bande, toujours emmenée par Scott Wade au chant, offre cette fois onze titres qui restent dans la ligne directrice du premier opus, à savoir une énergie débordante, des riffs efficaces et surtout un condensé de son qui tient en vingt-six minutes, pas plus. Autant dire que l'approche est franche, directe et ne s'éternise pas en passages instrumentaux interminables. Avant même d'écouter, on sait que ça va frapper fort et qu'on va en prendre plein la gueule.

Musicalement, pas de reproches à faire : ce qui faisait la force de "Turn It Around" est ici employé au mieux et on ne "tourne pas autour du pot" bien longtemps. Dès l'intro de "False Idols Fall" en ouverture de cette galette, on remarque cependant que quelque chose a changé. Le son est plus profond, plus épais. Un mixage sans doute mieux réussi que sur le premier opus (qui était son petit point faible d'ailleurs). La batterie est claire, les deux guitares clairement distinctes et la basse bien lourde. Cependant, on regrettera une fois de plus de ne pas l'entendre davantage comme sur l'intro jouissive de "Talk Is Cheap" par-exemple (ou le bridge de "Losing Patience"). Ce même morceau où on retrouve aussi le jeu de dialogue entre les deux voix de Wade et Neufeld (guitare), preuve que le groupe n'a rien renié de son premier album.

Dans l'ensemble, tout ici est calibré pour faire mouche dès les premières notes. En résulte des lignes de guitare toujours aussi riches et mélodiques ("Partners In Crime") qui se complètent efficacement. "Bright Lights Keep Shining" présente sans doute les riffs les plus gras et épais de cette galette, ce qui donne une nouvelle puissance au groupe, le rapprochant d'un son Métalcore sans pour autant dépasser la limite ("Falling Appart"). Cette tendance offre une richesse sonore qui décuple les facultés du groupe à entraîner les foules, notamment grâce aux choeurs toujours aussi bien placés (même si, compte tenu de leur efficacité, il aurait pu y en avoir davantage, mais ce détail est loin de faire défaut).

En somme, une galette ultra efficace à l'image du morceau qui porte son nom : "Wake The Dead". Une sorte de tuerie qui s'écoute avec plaisir et qui ne peut qu'encourager à pouvoir profiter des compositions en live. Si le but était ici de "réveiller les morts", pas de doute qu'on est tout proche du résultat escompté. C'est fort, et on en redemande une fois les onze titres passés.