31/01/2017

[Vidéo] Touché Amoré : "Benediction" (Paroles / Lyrics)

Touché Amoré avait assuré la sortie de son album Stage Four en septembre 2016 sur deux clips qui décrivaient la fascination de la mère du chanteur Jeremy Bolm pour la ville de New York et ses gratte-ciels avec "Skycraper" ainsi que son départ de la campagne américaine pour aller s'installer sur la côté Ouest des USA avec "Palm Dreams".

Cette fois, avec "Benediction", Jeremy Bolm est accompagné de son frère et continue son périple à travers les Etats-Unis en partageant son deuil avec ce dernier. Afin de compléter le véritable chemin de croix entrepris avec cet album composé suite au décès de leur mère en 2014 à cause du cancer, les deux frangins ont décidé de revenir au Nebraska dans le village natale de cette dernière pour y enterrer ses cendres. Un titre émouvant et un clip tourné "à la main" sous forme d'un road trip aux magnifiques images malgré un ciel gris omniprésent. La boucle semble bouclée mais on sent que les deux frangins n'ont pas fini d'en baver, même deux ans après la disparition de leur mère.


It's a ugly day in Glendale
In a place that you once knew
Where you held that senile woman
That now has outlived you
I'm still taking it all in
I'm adapting to this loss
I wonder if she remembers you
How could she have forgotten

There's a crack in this shell
And some light is shining through
As I sorted through the pieces
They told the stories I never knew

You left a hole in this earth
And you paid for it up front
I had to fill it with dirt
While your friend sang the song
May the lord / Mighty God
Bless and keep you forever
Grant you peace / Perfect peace
Courage in every endeavor


It was a sunny day in Norfolk
Next to the tree that caught your eye
I walked the ground you grew on
With my brother at my side
I'm still taking it all in
I'm adapting to this loss
People say that with time it gets easier
But I just think that they are wrong

30/01/2017

[Vidéo] Dead Kiwis : "Cosmik Dementia Karate Karnage" (Paroles / Lyrics)

C'est toujours assez dingue de constater à quel point les films d'actions (et de karaté notamment) des années 80 et 90 ont pu marquer toute une génération. Une génération ET certains groupes de Punk Hardcore. Mais comme c'est souvent la bagarre lors des concerts, on peut aisément comprendre l'amour qu'ont certains musiciens pour les grosses mandales. Ou "tartines", comme on dit dans l'jargon.

Dead Kiwis, c'est du gros Punk/Hardcore/Chaos supplément torgnole qui vient de Lyon avec Pierre-Yves Bayet (encore lui ?!) derrière le micro. Pour le clip de "Cosmik Dementia Karate Karnage" extrait de l'EP Karate Karnage sorti en ce début d'année 2017, on a droit à un petit florilège de bonnes mandales issues de nombreux films aux castings plus que redoutables. Dead Kiwis rejoint donc la bande des Stupid Karate qui proposait sensiblement la même chose avec son clip pour "Série Noire". Et comment ne pas aussi penser aux Casablanca Drivers et leur clip pour "The Shores Of Danger" où on retrouve JCVD et le même extrait du film Kickboxer. Et si, finalement, tout était lié ?!

L'EP Karate Karnage est en écoute intégrale sur BandCamp.


SMASH YOUR FUCKING FACE The legend was born In outer Space Bad Guys will hide From his tiger kicks And his flamingos fists You Should fear JCVD's legacy Pay You will pay The master Destroyer Will show you the end SMASH YOUR FUCKING FACE Behold The Cosmik Dementia Karate Karnage !

29/01/2017

[Vidéo] Northlane : "Intuition" (Paroles / Lyrics)

Dans la catégorie "groupe australien qui envoie la purée", Northlane s'est fait un nom et une place de choix. Désormais connu (et reconnu) sur la scène internationale, le groupe originaire de Sydney et évoluant dans un style Métalcore aux sonorités Djent a sorti son troisième album Node en 2015.

Avec "Intuition" dont le clip est entièrement composé d'images tournées lors de la prestation Live du groupe au Unify Gathering 2017, Northlane commence son année 2017 en nous en mettant plein la vue !


Why do we subscribe to a universal thread
That weaves the fabric of our lives
Ask why
Without batting an eye we’re so accepting
Question everything, question everything you know
Fracture of doubt, crack to a chasm in an instant 
Swallowing whole the broken bones of our broken home 
Into an ocean of disorder
But my view through the water’s crystal clear, 
And I’ve got something that you need to hear.
We don’t know who we are, we wander never knowing
Feudal stone walls stop these oceans overflowing

Virtuosos wrote your thoughts in a symphony
Paradigms, transcribed 
Under the supervision of conductors 
To our dissonant chorus,
We orchestrate their composition they call it order
Wander / Question
Find your obsession
Knowledge / Beckons
Find your obsession

This script of reality where we become the casualty
Conditioned in an intellectual prison
Fuck this system
Follow your intuition
Question everything you know

27/01/2017

[Vidéo] Chinese Man : "Escape"

C'est vrai que l'année 2016 aura été un beau merdier. Et l'année 2017 ne commence pas vraiment fort, il faut l'avouer. Mais rien n'est perdu.

Pourtant, tout ce qu'il se passe sur notre belle planète pourrait bien donner l'envie de se casser, parfois. Chinese Man sortira son nouvel album Shikantaza le 3 février 2017 et après une vidéo pour le titre "Liar" en novembre 2016, c'est au tour du titre "Escape" de profiter d'un clip en animation 3D. Onirique et symbolique, ce clip semble faire référence au funeste destin de la planète Terre décrit dans Interstellar - le film de Christopher Nolan - notamment grâce à quelques effets visuels déjà vus dans le long métrage, mais aussi à cause des synthés faisant penser à un orgue et qu'on retrouve aussi dans la bande originale du film...

25/01/2017

[Vidéo] Wake The Dead : "The Light" (Paroles / Lyrics)

Non, ce n'est pas Colin Farrell qui a décidé de se mettre au Hardcore. Le groupe de Punk Hardcore marseillais Wake The Dead a présenté son second album Under The Mask en mai 2016 et "The Light" en est extrait.

Avec sa voix criarde, César est assez facilement identifiable. Concernant les textes, on est dans le Punk Hardcore pur et dur, qui nous parle d'amitié, de fraternité, avec du positif et invitant à se bouger le fion pour ne pas crouler sous les regrets, le tout étant évidemment appuyé par de chaleureux gang vocals. "The Light" transmet une bonne dose d'énergie, l'enregistrement et le mixage/mastering ayant été assurés par Nico et Florent de chez Landmvrks. Solide.


So hear this message, and forgive slowly, you smile again, forget this rule and try !
You never regret or you die.
Don't let your fucking heart down, open your mind now.
They said, we can't, we try !
Why is it always us, in the corner.
The light in your eyes, this light !
So you saw that, so you liked that, I think a little's enough.
Why you smile again, forget this rule and try!
You never regret or you die.
Don't let your fucking heart down. 
Friendship, bring me one more time.

24/01/2017

[Vidéo] Modestep : "Living For The Weekend"

Modestep a toujours présenté des clips inscrits dans des cadres sociaux bien précis. Avec "Another Day", on avait été plongés dans l'univers lycéen. Avec "Sunlight", on pénétrait dans le monde totalement dingue de retraités qui pétaient bien la santé. Plus récemment, c'était au tour d'un groupe de soutien et de soirées Rave d'être présentés dans le clip de "Rainbow". Cette fois, Modestep nous parle de tous ces gens lassés par le travail et qui chaque semaine n'attendent qu'un chose : le weekend pour faire la fête.

Mettant en scène des personnages aux physiques très particuliers, ce clip pose des images sur "Living For The Weekend", un titre qui n'a pas manqué de diviser les fans du groupe plutôt connu pour son Rock teinté de Dubstep. Cette fois, la formation londonienne a travaillé avec Zomboy pour livrer un morceau où le Rock semble avoir disparu pour laisser le champ libre à la musique Trap. Une direction musicale soudaine qui a surpris son monde !

23/01/2017

[EP] Ocean Grove : "Outsider"

Artiste : Ocean Grove
EP : Outsider
Sortie : 2013
Genre : Hardcore/Métalcore Expérimental
Label : Autoproduction
♥♥♥(♥)
> Écouter l'EP sur Youtube <

Musique australienne. Oui, il se passe des choses niveau musique à l'autre bout du monde, de l'autre côté de cette planète, en Australie. On n'y pense pas toujours, mais l'île-continent possède une scène internationale active et reconnue que l'on associe bien trop souvent à l'imposante scène américaine, sans doute à cause de la langue anglaise pratiquée dans ces deux contrées. Quoiqu'il en soit, s'il ne fallait citer que quelques formations pour illustrer la richesse de la scène Métal en ces terres connues pour avoir une faune et une flore hostiles, il suffirait de lâcher des noms comme Parkway Drive, Northlane, The Amity Affliction ou encore Twelve Foot Ninja sans oublier Karnivool. Depuis 2010, il faut désormais inclure Ocean Grove qui est en train de faire son petit bonhomme de chemin, sortant ce premier EP que voilà trois ans plus tard, enchaînant sur un second recueil Black Label qui fera énormément de bruit en 2015 et entraînera une signature chez UNFD et un premier album pour l'année 2017.

Le Rhapsody Manifesto. Ce qui fait tout l'intérêt d'un groupe comme Ocean Grove (et de beaucoup d'autres formations émergentes et peu connues), c'est la sincérité qui transparaît dans sa musique et surtout cette volonté de ne pas s'enfermer dans un genre particulier. Pas de demie-mesure, peu importe la direction prise. Mais ce qui fait toute la singularité de la formation originaire de Melbourne, c'est le "contrat" passé par les membres du groupe avec son public et la Musique (avec un grand "M") d'une façon générale. Dans ce texte intitulé Rhapsody Manifesto et lisible sur internet, les gars d'Ocean Grove avertissent leurs auditeurs : ils ne feront pas de la musique comme on attendrait d'eux qu'il en fassent et si tel est le cas, on risque d'être "fortement déçus". Voilà qui annonce la couleur. S'en suit alors une longue liste de commandements directement destinés aux membres eux-mêmes dont les plus intéressants sont sans nul doute ceux concernant la musique elle-même : "play every show you can play and play it hard" ; "never play for the paper" ; "never position youself beyond the music" et beaucoup d'autres, notamment des propos plus humanistes comme "we strongly believe in social connection and death of the ego". De quoi rendre ces mecs encore plus sympathiques. Avec cet engagement, le groupe se met lui-même en "danger" si jamais il ne respecte pas le manifesto. D'un autre côté, on ne peut attendre que le meilleur d'un groupe qui apporte tant d'importance à ce qui semble n'être plus que des détails pour beaucoup de formations devenues célèbres après de nombreuses années de carrière. On attend donc avec impatience de voir grandir Ocean Grove pour témoigner de la véracité de ces engagements.

L'expérimentation chronologique. Difficile de savoir si c'est le cas ici, mais en ce qui concerne l'EP Black Label sorti plus de deux ans après cet Outsider, le groupe a clairement expliqué que les titres étaient présentés dans l'ordre chronologique, du plus anciennement produit au plus récent. Ainsi, la marge de progression dans la façon de faire de musique est facile à entendre. Et il apparaît logique de prétendre la même chose pour ce premier EP tant les différences entre le premier et le dernier titre sont grandes. Cet EP se divise en effet en deux parties bien distinctes : les trois premiers titres aux tonalités Métalcore et Mathcore plutôt marquées, sans chant clair, où Luke Holmes fait étalage de ses capacités vocales assez monstrueuses, et les trois derniers titres introduits par un interlude instrumental mélodique et scintillant ("Intervention") qui rappelle quant à lui davantage des groupes de Post-Harcore ou Métalcore mélodique (voir du côté de While She Sleeps et un titre interlude comme "The Chapel" qui est du même acabit). On découvre d'ailleurs un surprenant chant clair dès les premières secondes de "Overshadow" où le bassiste Dale Tanner offre une toute nouvelle tonalité à la musique d'Ocean Grove. Ce dernier en vient même à s'imposer sur "Presence Of Mind", sans doute le titre le plus intéressant de cet EP, rappelant les belles premières heures de formations à deux voix comme Enter Shikari ou We Came As Romans. L'EP se clôture d'ailleurs sur une outro épique magnifiquement portée par la voix de Tanner qui délivre un potentiel énorme. De quoi laisser présager de belles choses pour la suite !

Des ingrédients alléchants. Deux voix, des morceaux qui recèlent chacun leur lot de surprises, tant dans les ambiances que les riffs, et une grande variété dans les compositions : Ocean Grove cumule les points forts en un seul premier EP qui ne peut que présager de belles choses pour la suite. On est rapidement conquis et si le groupe s'engage à respecter son maniphesto, alors on ne pourra qu'être surpris à chaque nouvelle production. Et c'est une idée bien sympathique !

Une carte de visite excitante. Ocean Grove a beau pratiquer un genre qu'on croyait déjà labouré, vu et revu, les australiens sont arrivés à livrer là un EP à la fois violent et franchement frais où le potentiel du groupe était loin d'être pleinement exploité. Six titres où la bande arrive à surprendre d'un morceau à l'autre, pratiquant des structures mathcoreuses maîtrisées, des riffs efficaces et des capacités vocales de qualité même si on reconnaîtra de grosses inégalités entre la première et la seconde moitié du recueil. La production est en plus de ça loin d'être dégueulasse et on enchaînera rapidement sur l'EP Black Label pour mieux apprendre à connaître la sympathique bande de Melbourne. Bien cool !

n.b. : Tous les textes de cet EP sont disponibles via un post sur la page Facebook du groupe.

22/01/2017

[Vidéo] IAM : "Monnaie de Singe"

IAM avait pourtant laissé entendre que l'album ...IAM sorti en novembre 2013 pouvait être le dernier du groupe mais c'était sans compter sur l'énergie des désormais plus-très-jeunes marseillais !

"Monnaie de Singe" est extrait de Rêvolution, le prochain album du groupe, qui sortira le 3 mars 2017. Clip en noir et blanc, instru étrange, flow posé et mots bien choisis : Shurik'n et Akhenaton sont en grande forme et ont encore des choses à dire à l'heure des réseaux sociaux et des problèmes soulevés par les databases. La liberté d'expression (et de pensée ?) est peut-être en danger et les rappeurs français tentent de nous le rappeler.

20/01/2017

[Vidéo] The Charm The Fury : "Down On The Ropes"

Il y a du changement du côté de The Charm The Fury, et pas des moindres ! Le groupe avait annoncé une signature avec Arising Empire (le label sur lequel Novelists a sorti son premier album) il y a de ça quelques mois et maintenant que le nouvel album The Sick, Dumb and Happy est annoncé pour le 17 mars 2017, la promo est véritablement lancée.

Et une promo, c'est souvent synonyme de clip vidéo. C'est donc "Down The Ropes" qui a été choisi et le moins qu'on puisse dire, c'est que le groupe a opéré un véritable tournant musical avec ce titre. On est loin de ce que avait été proposé sur l'EP The Social Meltdown et l'album A Shade Of My Former Self en 2013 ! Pas de chant clair ici et surtout un groove caractéristique qui a bien changé, le groupe hollandais préférant taper dans quelque chose de bien plus oldschool. Musicalement, on pense évidemment à du Pantera et vocalement, c'est plutôt chez Candace Kusculain de chez Walls Of Jericho qu'il faudrait aller chercher. Bref, ce "Down On The Ropes" en a surpris plus d'un et a surtout divisé les fans du groupe en deux clans : ceux qui ont tout de suite salué cette nouvelle direction musicale et ceux qui au contraire ont un peu de mal à la sentir passer, préférant attendre d'écouter le reste de l'album avant d'émettre un jugement. Wait and see, comme on dit.

19/01/2017

[Vidéo] Wood Cat (Life Project) : "New Raft" (Paroles / Lyrics)

David est guitariste pour Plèvre, formation lyonnaise dont on a plusieurs fois parlé à l'occasion de la sortie d'un EP éponyme et d'une soirée concert mémorable. C'est aussi à lui qu'on doit les soirées organisées par Decibels For Us sur Lyon. William, lui, fait de la batterie et est actuellement basé à Londres avant d'envisager partir au pays de l'Oncle Sam vivre le rêve américain. Il joue aussi pour d'autres artistes comme Freemoor notamment et a aussi participé à d'autres projets comme All These Animals, pour n'en citer qu'un.

Les deux compères étant séparés par la vie, les occasions de se retrouver pour composer et faire de la musique se font rares.

C'est donc lors d'une de ces rares entrevues que cette vidéo a été tournée pour présenter le projet et mettre des images sur le titre "New Raft", un morceau en collaboration avec Pierre-Yves Bayet, l'imposante voix de Buy Jupiter ou encore Dead Kiwis. Dans ce titre, on nous parle du fait de ne pas "se limiter à sa zone de confort", qu'il y a de fortes chances pour que "l'herbe soit plus verte ailleurs" et qu'il ne faut pas avoir peur d'aller de l'avant, de se lancer, d'expérimenter... En gros, qu'il est toujours temps d'aller continuer sa vie ailleurs. Le résultat est là (et le succès est déjà au rendez-vous) mais il faudra sans doute attendre l'été 2017 pour que l'aventure Wood Cat donne naissance à une nouvelle vidéo... Affaire à suivre.


Well Starting all over again trying to find a better way Both hands joined Hanging tight to this new raft Cut the rope To deliver us from that path The grass is always greener Elsewhere than here We will build this new dream On the ashes of the past Leaving this ancient world No regrets on our mind Seeking for the light of a new sun Across the sea A new land is waiting for us No dragons, no monsters, no storms Or no kings Will stop us on our race Starting all over again There's no fate but what we make for ourselves There's no fate but a path I draw myself Some Shadows will stand But some faces will fall right behind us New faces, new lives Fighting for our hive

17/01/2017

[Vidéo] Synapses : "L'Héritage" (Paroles / Lyrics)

Le clip pour "Le Poids Des Cartes", qui avait servi de promo au groupe grenoblois Synapses en juin 2016, est désormais une histoire (presque) ancienne. Depuis, le combo a sorti son premier EP intitulé À L'Aube D'Une Ère lors d'une release party un peu folle le 26 novembre 2016 en compagnie de Landmvrks, Lessen et Dive Your Head.

C'est lors de cette soirée qu'ont été tournées les images de cette vidéo pour le titre "L'Héritage" extrait de ce fameux EP en écoute intégrale sur BandCamp. Les textes sont en français et c'est bien violent !


La violence, présente dans tous nos sens 
Pas la peine de nous montrer du doigt 
Regarde bien tout le monde a ça en soi 
On répète les mauvais choix 
De si petits détails face aux conséquences 
La raison fait place à l'orgueil mal placé 

Faire parler le naturel inscrit dans nos gènes 
Sombres histoires, qui nous servent de phare 
Qui guident même l'agneau à devenir carnassier 

Regarde le résultat 
Toujours les mêmes gangrènes qui nous malmènent 
Et les graines qu'ils sèment germent de la haine 
Une culture héréditaire 
Quand viendra l'impact, vague de nos actes ? 

Mais pourquoi, l'essence de nos viscères, développe ses sens 
Et qui se voit, dans l'oeil vitreux de celui qui se noie 

L’évidence et l'abondance  / De toutes ces marques d'obsolescence 
Facilitent la traduction  / Du futur en composition 
Quoi faire pour tout stopper  / Quand on voit que l'horreur est humaine 
Le parasite insufflé  / Les âmes ce taisent depuis qu'il règne

16/01/2017

[EP] Lòdz : "And Then Emptiness"

Artiste : Lòdz
EP : And Then Emptiness
Sortie : 2012
Genre : Post-Métal, Post-Core
Label : Autoproduction / Send The Wood Music
♥♥♥(♥)
> Ecouter l'EP sur BandCamp <

De qui on parle ? Qu'Internet ou certaines connaissances en géographie puissent rappeler une ville de Pologne à l'annonce du nom de la formation lyonnaise que voilà, c'est un fait. Mais on parle bien ici de musique. Formé un peu plus d'un an avant la sortie de ce premier EP, Lòdz est un groupe qui se limite à seulement quatre musiciens avec pour porte-étendard un chanteur/guitariste en la personne d'Éric. Développant un univers musical sombre et mélancolique, Lòdz a su trouver sa place dans le paysage musical français, et notamment celui du Métal et tous ses dérivés dès la sortie de ce premier effort en 2011 et qui fut réédité un an plus tard chez Send The Wood Music.

Une écoute agréable. Magnifique et réussi, le visuel de ce premier recueil laisse transparaître l'aspect poétique et mélancolique de la musique du groupe. Si on se réfère au titre de l'EP, on imagine tout de suite que la musique que Lòdz va proposer ne sera pas de type festif. Toutefois, le choix de cette photographie révèle aussi une délicatesse et une sensibilité palpables, le tout enrobé dans un Métal aux influences Post-Core multiples. À l'écoute, Lòdz délivre une quantité impressionnante de références assumées mais remaniées avec une patte qui fait toute l'identité de la formation lyonnaise. Les Deftones, Cult Of Luna ou encore Thrice ne sont jamais bien loin et alimentent de près ou de loin la musique du quatuor qui propose ainsi un cocktail aux airs de "déjà entendu quelque part", certes, mais néanmoins fort intéressant. Toutefois, la force de Lòdz ne se trouve pas dans le son mais plutôt dans l'approche musicale. Comme dit plus haut, les émotions et sentiments sont véritablement transmis via la musique grâce à des instruments qui arrivent à captiver l'oreille sans en faire des tonnes, et ça c'est plutôt fort en plus d'être un régal. Si on ajoute à cela la voix d'Éric qui alterne entre chant clair presque murmuré parfois et cri sorti tout droit de ses entrailles, on a de beaux ingrédients pour varier les plaisirs. C'est violent diront certains, mais les oreilles ne subissent pas : au contraire, on savoure, notamment sur des couplets où les textes en anglais glissent dans nos oreilles et où la base rythmique basse/batterie accompagne une guitare solo bien souvent légère et lumineuse, comme une étincelle d'espoir à l'horizon. Le résultat est là : avec seulement cinq titres au compteur, ce And Then Emptiness s'avère proposer un univers suffisamment riche en développant des ambiances fortes et structurées, la preuve qu'il y a du talent, même pour une formation relativement jeune.

Maturité et élégance. Il y a des signes qui trompent rarement : lorsqu'un groupe décide de pondre des titres de cinq minutes en moyenne, il y a fort à parier qu'on est loin de la production musicale standard à portée commerciale de grande envergure. Et dès l'entame du premier couplet de "Song For Chaos", il n'y a plus de doute : Lòdz est là pour nous raconter des histoires, nous faire partager l'instant, l'émotion, la tristesse ou la rage. Sans se perdre dans des passages trop lourds à digérer ou d'autres qui, au contraire, auraient perdu en saveur, le groupe arrive à captiver sur la durée et à nous plonger dans son univers. Un pouvoir rendu possible grâce à quelques arrangements très discrets mais qui font toute la différence avec n'importe quel autre groupe lambda post-coreux ou de Métal. On n'y fait pas nécessairement attention à la première écoute, mais il y a quelques chose de magique dans les quelques notes de piano audibles sur "Song For Chaos", l'intro et l'outro de "Next To You" ou encore "Erase It All". C'est peu de chose mais cela suffit à apporter une certaine élégance à une musique rude et dure. Si on ajoute à cela des textes qui nous parlent de sentiments profondément humains, de relations qui ne sont plus que des tas de cendres ou d'émotions que tout un chacun est un jour amené à ressentir au cours de sa vie, on a un projet musical qui, sans être profondément ambitieux, dégouline de maturité. En clair, Lòdz est un groupe qui sait déjà ce qu'il fait et où il va.

Charmeur. Avec And Then Emptiness, Lòdz met les deux pieds dans le grand plat du Métal français (et international) en montrant qu'on peut faire de la belle musique sans étalage de technique ou à grand renforts d'arrangements en post-production. Une chose est sûre, c'est que ce premier EP donne très envie d'écouter la suite en laissant un grand "vide" après ces cinq titres. Un grand vide qu'il est désormais facile de combler puisque l'album Something In Us Died sorti deux ans plus tard est lui aussi en écoute intégrale via la page BandCamp du groupe.

15/01/2017

[Vidéo] Sleaford Mods : "B.H.S." (Paroles / Lyrics)

Sleaford Mods fait partie de ces groupes évoluant dans un style mélangeant les influences de façon minimaliste. Entre Punk, Hip-Hop, Electro et chanson anglaise, le duo originaire de Nottingham qu'on avait déjà pu voir dans le clip de The Prodigy pour "Ibiza" en 2015 continue de tracer sa route avec toujours une pointe d'humour grinçant et des textes engagés.

Cette fois, c'est British Home Stores, la chaîne de magasins et sa stupéfiante dégringolade économique qui ont inspiré le duo. Contrôlée par Sir Philip Green, grand patron du groupe Arcadia et propriétaire de Topshop, la chaîne a été liquidée en 2016 laissant 11000 employés sur le carreau et supprimant les 571 millions de livres de Sterling de fonds de pension de 22000 employés qui se sont donc retrouvés sans retraites. Lorsque les derniers magasins de B.H.S. ont fermé, Sir Philip Green venait de percevoir 400 millions de dividendes et naviguait sur son yacht au milieu de la Méditerranée...

Ce qu'en pense les mecs de Sleaford Mods ? C'est qu'on n'est pas au bout de ce genre de "surprise", notamment au Royaume-Uni après le Brexit. "B.H.S." est extrait de English Tapas et l'album sortira le 3 mars 2017.


It's at night when they come  / When I'm alone  / And not with anyone 
Through the shouts and music  / Of the crowd down the road boozin 
Near the free car park, the bins 
And the alley way of the Chinese restaurant 
No 3 for 2 / And No 4 for 1 
We're going down like BHS while the able bodied vultures monitor and pick at us 
We're going down and it's no stress i lay in hope for the knuckle draggin exodus
We're goin down like BHS while the able bodied vultures monitor and pick at us 
We're going down and it's no stress
We're going down like BHS 

I think about the heat as it lowers itself on me 
past the closing hour when the light in my Phone starts to lose power
Through the karaoke it screams it's name you can't blame the betrayed, in the snakes and ladders, we are the baldrick’s son, and black adders 
[Refrain]
But oh oh oh oh oh 
laying on a boat well what do you do
But oh oh oh oh oh
Laying on a boat mate look at you 
Look at you 
[Refrain]

12/01/2017

[Vidéo] Earthside : "A Dream In Static" (Paroles / Lyrics)

Earthside a sorti son album A Dream In Static en 2015 (en écoute intégrale sur BandCamp). Il aura fallu attendre le premier jour de l'année 2017 pour que le groupe de musiciens balance une vidéo pour le titre qui donne son nom à l'album : un morceau épique de plus de sept minutes avec la collaboration de Daniel Tompkins au chant, plus connu pour être la voix de Tesseract et avoir participé au projet Skyharbor.

Alors, évidemment, lorsqu'il s'agit de Rock ou Métal progressifs, on a bien souvent droit aux musiciens jouant leur musique dans les images d'un clip. Et ce "Dream In Static" ne fait bien sûr pas exception. Quoiqu'il en soit, les images sont belles, les décors sont sublimes et le clip est poétique. Joli.


Dreaming felt real  / Life, illusion 
I’ll always wish we’d become  / All that we were 
We mourn loss of control  / Instead of taking it back 
We stand idle and wonder  / All that could have been 
To lay this notion to peace 
Too late for this man’s too… 
Disheartened 
From fighting for no reward 
I want more, I see 

[Watch it float away] 
Living in fear of vanishing  / I will myself to overcome slow motion 
But something’s in the way  / To justify running out of time 
How I long to be remembered  / But this man’s too… 
Disheartened From fighting for no reward 
I want more than you’ve shown me 
[Watch it float, I want to float away]
Until it’s real 
Faith  / In all of this stalling this moment 
I face  / All of this solace, this omen 
Replaced  / All of this, all of this, stalling 
This solace is wreckage 
Tearing me open  / All my ambitions 
Painted in the distance  / But something’s in the way of my becoming 
[My final offering to you a ripple to resound forever 
But this man’s through]
[Done] 
Fighting for no reward 
I want more 

My fate, I fray these ends undone  / Torn away from all we’re tied to 
[Watch it float, I want to float away  / Until it’s real]

10/01/2017

[Vidéo] Nneka : "Nothing"

En 2015, Nneka a sorti My Fairy Tales, son tout premier album produit de façon indépendante via son propre label Bushqueen Music. En 2017, la chanteuse (et peintre) germano-nigériane de trente-cinq ans n'a pas fini de chanter et de nous envoûter avec sa voix.

C'est juste avant la fin de l'année 2016 que cette dernière a proposé une vidéo pour un titre relativement court (moins de deux minutes et trente secondes) et répondant au nom de "Nothing". Un morceau à l'instrumentale minimaliste portée par un piano et des textes forts, positifs et poussant à la persévérance qu'elle qualifie elle-même de "conscients". Engagée politiquement et sensible aux causes humanistes, Nneka n'a cependant pas annoncé d'album pour 2017. Pour le moment...

09/01/2017

[Vidéo] Ghost Iris : "Pinnacle" (Paroles / Lyrics)

Oui, il y a aussi du Djent qui nous vient d'ailleurs que du Royaume-Uni ou des Etats-Unis (parmi d'autres pays). Ghost Iris est un groupe originaire du Danemark et comme on parle rarement de cette contrée lorsqu'il s'agit de musique, relevons la sortie de ce clip pour le titre "Pinnacle" extrait du prochain album du groupe, baptisé Blind World, et qui sortira le 17 février 2017.

Le premier album de Ghost IrisAnecdotes Of Science & Soul, est en écoute intégrale via BandCamp ainsi que sur Youtube.


An apocalypse of life is setting in 
Thoughts start wearing thin
Never giving in to certainty 

A pinnacle of life has been reached
It’s been a gloomy saunter for years 
I’m longing for the fortune of life
I’m inside out, hungering for more 


Hungry for more
When all is said and done
What have I become

I would never know where to end this
To restart my wretched self
I would never know where to end this
To distort my shameful path

Conformity lacking entirely
When all is said and done
What have I become?

A fraction of what once was
Or something greater than life

[Refrain]

08/01/2017

[Vidéo] Madchild : "Write It Down"

Le flow et la voix nasillarde de Madchild sont reconnaissables dès les premières secondes, c'est un fait. Mais Madchild a pas mal changé depuis les débuts de sa carrière : après "Little Things" où il défendait sa récente sobriété, le rappeur canadien originaire de Vancouver sortira un nouvel album qui répondra au nom de Darkest Hour au mois de mars 2017, sans doute une référence à son ancienne vie et sa dépendance aux analgésiques pendant plusieurs années.

Avec le clip de "Write It Down" qui est un titre introspectif, Madchild fait face à lui-même et fume des cigarettes, apparemment la seule drogue qu'il s'autorise encore à prendre. Les images sont en tout cas de qualité.


(Make some motherfucking noise for Madchild)

You might not like the shit I do
I might not like the shit you do
I'm just glad that I'm not like you
And they’re just glad that I'm not quite through...
Don't even think about it, write it down (x4)


I'm dangerous like an angel with black wings and some gold horns
Lyrically the hulk, waking up with my clothes torn
Lyrically you suck like waking up with a coldsore
You got the other night from making out with a coke whore
Don't bother trying to make sense, your shit I'm imagining
I'm just bragging with above average savagery
Dark arts and imagery, drawn from my tragedy
Shane's brain's a dragon 'cause of Shane's pain and agony
Yeah, I'm breathing fire from a distance
Look at my persistence, firing on all pistons
You don't want fuck with me, I'm sickest with this pen, boy
Meticulously ill just to ridiculously enjoy
Young Mike Tyson in his prime
Schwarzenegger in Conan
A no man, De Niro in Ronin
Terrifying immigrant, pair of limbs from ligaments
Smoking cigarettes, I still rap like I'm young and ignorant

You might not like the shit I do
I might not like the shit you do
I'm just glad that I'm not like you
And they’re just glad that I'm not quite through...

Don't even think about it, write it down (x4)

These rappers suck
Other listeners as pissed as I am
Mystifying, twisted little giant with the fist of iron
Old school, never call me that, forever futuristic
I get it cracking, watch this cracker flip and go ballistic
I'm not ashamed to be the tyrant that I am
'Cause I can get as violent as The Silence of the Lambs
Mind is riotous, pirate of the land, quit your sniveling
You can't find a near equivalent deliverance
Making music for all my siblings
Trimming off the simplest, talking like I'm belligerent
Taking chances, fucking groupie bitches bareback
Silverback gorilla, I'm snapping like I'm a bear trap
Can't believe I'm far from it again like I'm the laughingstock
Problem is a pussy perfect sweeter than an apricot
Now I'm feeling trapped, chains wrapped around my ankle socks
Connected to a concrete block with bolts and shackles locked
(Fuck!)
Before I drown like I'm a sack of rocks
Back to ripping songs with killer hooks like I'm a tackle box
I'm an angry ox
Underground with all the fucking Fraggle Rocks

Hope you get the picture like a Magnavox


You might not like the shit I do
I might not like the shit you do
I'm just glad that I'm not like you
And they’re just glad that I'm not quite through...
Don't even think about it, write it down (x4)