31/03/2017

[Album] Monuments : "The Amanuensis"

Artiste : Monuments
Album : The Amanuensis
Deuxième Album
Sortie : 2014
Genre : Métal Progressif, Djent
Label : Century Media Records
Morceaux à écouter : Quasimodo, Saga City, Jinn
♥♥♥♥
> Ecouter l'album sur Youtube <

Du changement, encore. S'il y a des troupes de musiciens pour qui tout se passe bien et pour qui la cohésion est une évidence, ce n'est pas vraiment le cas de Monuments qui, en l'espace d'un EP et d'un premier album (tous deux réussis), a subi de nombreux changements en ce qui concerne le poste de vocaliste. Depuis la création du projet en 2007, ce sont pas moins de quatre personnes qui se sont succédé derrière le micro si on compte Chris Barreto arrivé au sein du groupe en 2013 et qui chante sur cet album. Ce nombre s'élève même à cinq si on considère que ce projet musical n'est rien d'autre que le prolongement de Fellsilent, le groupe s'étant dissout en 2010 pour donner naissance à Monuments. Bref, tout ça pour dire que Chris Barretto intègre la bande juste avant l'enregistrement de ce second effort et que malgré la lourde tâche qui l'attendait à l'époque, le résultat est plus que convaincant en plus d'offrir un nouveau souffle au groupe.

Multitude de textures. Si la voix de Barretto marque par son impressionnante performance dès la premier écoute du disque, c'est aussi du côté des instruments qu'il faut aller chercher l'intérêt de cet Amanuensis. La signature du groupe et plus particulièrement la patte de John Browne (composition/production/mixage/mastering/guitare) sont ici facilement identifiables et le bonhomme, qui s'impose comme l'élément central du projet depuis ses débuts, ne manque pas d'inspiration, c'est le moins qu'on puisse dire ! Fidèle à la direction musicale prise avec le premier album Gnosis, Monuments déballe ici un album encore plus fouillé, technique et au groove certain. Le résultat est difficilement discutable : l'écoute est agréable mais il va falloir se passer le disque un bon nombre de fois avant de pouvoir tout identifier et digérer. Et tant mieux, car un album sur lequel on revient (avec plaisir) est souvent un album qui a bien plus à offrir que sa simple musique. L'alchimie d'un Métal technique à la fois bourrin et mélodique frappe ici par sa complexité mais aussi par ses secrets et petits moments de pur plaisir pour les oreilles, à l'image du titre "The Alchimist" justement (ou encore "Quasimodo") dont le bridge contraste énormément avec le riff principal. Sur une bonne dizaine de titres, le combo britannique délivre donc une vraie leçon de Djent en multipliant les riffs complexes mais inspirés, avec un juste équilibre entre énergie et poésie qui, surtout, reste quelques chose d'agréable à écouter. Le tout est évidemment porté par un Chris Barretto en super forme qui étale ses talents de chanteur aux multiples facettes et à la voix aux surprenantes capacités.

Une voix mutante. Les rumeurs ont été nombreuses sur les raisons qui ont entraîné le départ de Matt Rose de Monuments en 2013. Qu'il s'agisse d'un différent financier suite la sortie du premier album ou de son incapacité à tenir la cadence et à assurer vocalement sur scène, peu importe au final car Chris Barretto a tout simplement repris le flambeau comme il se doit. Le gaillard ne sort pas de nulle part, cela dit. Après un passage (remarqué) au sein du groupe Periphery, il enregistre quelques titres pour une brève collaboration avec Haunted Shores (un projet studio de Misha Mansoor avec Mark Holcomb) sur un splitt avec Cyclamen sorti en 2010. On notera aussi que Chris Barretto, en plus de chanter, joue du saxophone. Il a d'ailleurs collaboré avec Tesseract sur deux titres de l'album Altered State sorti en 2013, notamment sur le joli "Calabi Yau". Mais c'est bien pour ses talents vocaux que le bonhomme peut être salué. En effet, la palette présentée sur The Amanuensis est tellement large qu'on a parfois l'impression que le groupe possède deux chanteurs. Les alternances entre les types de chant et sa capacité à changer de régime au sein d'un même morceau sont souvent bluffantes et surtout maîtrisées. Chris Barretto s'avère être un véritable atout, surtout lors des prestations scéniques du groupe (l'album est présenté avec trois morceaux bonus enregistrés en Live lors du Festival Euroblast 2013). Qu'il s'agisse de hurler, monter dans les aigus, apporter une touche atmosphérique et douce ou au contraire pousser sa voix en puissance et taper dans le growl bien gras, on a parfois l'impression que Barretto peut simplement tout faire, la preuve avec des titres comme "I, The Creator" ou "Saga City".

Raconter des histoires. Souvenez-vous, Gnosis, en grec ancien, faisait référence au concept philosophico-religieux selon lequel le salut de l'âme passait par la connaissance de soi. The Amanuensis, qui est un terme latin désignant un "employé de copie", s'attache davantage à la notion du rapporteur de faits, du conteur d'histoires. On regrettera toutefois la présence d'un livret avec les textes dans certaines versions du packaging de l'album mais heureusement, ceux-ci sont disponibles sur Internet. Une fois de plus, on constate que Monuments développe ses thèmes sous la forme de textes parfois compliqués, sous une forme proche de celles de paraboles ou même de courtes nouvelles où la philosophie et les sciences ne semblent jamais très loin et où l'incarnation de personnages souvent mystiques apporte une touche théâtrale à l'ensemble ("Jinn"). Cette approche rappelle d'ailleurs le travail de Tesseract, en plus violent. Il y a aussi une dimension spirituelle assez évidente, tant dans le visuel de l'album que dans le cycle de création puis de destruction mis en relief par "I, The Creator" en ouverture de l'album et "I, The Destroyer" en fermeture du recueil, "Samsara" faisant davantage office d'épilogue que de véritable morceau à part entière. On a parfois l'impression d'entendre s'exprimer des forces qui nous dépassent, comme si les faits racontés étaient bien trop grands et importants pour que nos misérables carcasses et simples esprits d'humains ne puissent en saisir tout le sens. Ce processus assez alambiqué dans l'écriture ne permet pas une lecture très claire des sujets qui paraissent chers à Monuments, en tout cas pour des non-anglophones. Dommages, car il semble y avoir pas mal de boulot et on aurait sans doute aimé pouvoir s'y plonger plus en profondeur et cerner la visée et toute la portée de cet album.

Un bel album. Le Djent a le vent en poupe depuis le début des années 2010 mais il faut bien admettre que les groupes qui pratiquent ce genre de façon pertinente et avec une certaine habilité sont rares. Monuments a su tirer son épingle du jeu malgré quelques difficultés pour se constituer un line-up stable et solide et l'arrivée de Chris Barretto en 2013 a véritablement été un bonus qui a donné naissance à un album très appréciable en tous points. La richesse des ingrédients en fait un objet difficile à cerner dans son intégralité mais ce disque reste d'une grande qualité, tant musicalement que vocalement, qu'on aime ou qu'on n'aime pas.

25/03/2017

[Vidéo] Spectateur : "Pyromaniacs"

Clip en noir et blanc, violence latente mais jamais montrée, beat lourd : Spectateur est de retour avec un nouvel album (voir la discographie de Spectateur sur BandCamp), Their Dreams, qui sortira le 10 avril 2017.

Avec "Pyromaniacs", le beatmaker originaire d'Angers présente une vidéo tournée avec les moyens du bord, entre potes, mais lourde de sens. Avec un premier plan qui marque par le ton engagé que prend le morceau et sa ligne de guitare aux influences Rock, le Hip-Hop de Spectateur s'affuble d'un esprit Punk et d'une portée contestataire. Les trois compères auraient-ils des rêves inaccessibles par les moyens habituels ? Le feu ne semble pas être la solution au problème mais que reste-t-il lorsque l'espoir a disparu ? La réponse, peut-être, avec le reste de l'album...

23/03/2017

[Vidéo] Pethrol : "Le Dernier Grand Voyage" (Paroles / Lyrics)

Le duo Pethrol a sorti son premier album Figures en octobre 2016 et après avoir présenté plusieurs titres en les accompagnant de clips, le projet Electro-Pop lunaire au style si particulier emmené par Héloïse Derly et Cédric Sanjuan nous propose cette fois une vidéo pour "Le Dernier Grand Voyage", seul titre en français et chanté à deux voix de ce premier effort.

Pethrol a su présenter son univers dans des clips à l'esthétique soignée et après le plan séquence de "Railroad Dream" et le match de squash de "As Far As I Know", tous deux en slo-motion, c'est dans une piscine remplie d'une eau rose pastel que le duo se présente à nous cette fois. Et c'est toujours aussi délectablement étrange.


Dans le fond du verre
La lie vire au noir
Quand sur les récifs voluptueux
Les atomes se brisent
Frappés de folie
Tels des espoirs en sueur
Pour se donner en rêve
Beaucoup de bonheur

Je me ballade, du côté de Las Vegas
Pourtant, je n'y suis jamais allé
Je me ballade, du côté de Las Vegas
Etrange - le soleil semble irisé


Dans le soir qui tombe
Je cherche un chemin
A travers des terres 
Je me blesse les pieds
Au Mistral réinventé
Je chante à l'est
Mais mon rêve vient s'accorder
aux naufrages de l'ouest

22/03/2017

[Vidéo] Northlane : "Citizen" (Paroles / Lyrics)

Il fallait s'y attendre : la sortie d'un nouvel album de la part de Northlane était à prévoir. Avec la sortie d'un nouveau titre et d'une vidéo en janvier 2017 avec "Intuition" puis ce "Citizen" le 19 mars, le quatrième album du groupe australien ne pouvait que pointer le bout de son nez à l'horizon. C'est pourtant sans aucune annonce officielle que l'album Mesmer est sorti comme d'une pochette surprise du label UNFD le 24 mars 2017. L'album a d'ailleurs été directement mis en écoute intégrale sur Youtube.

Avec cet effort, Northlane s'éloigne un peu plus de ses racines Métalcore pour davantage s'orienter vers un côté alternatif et progressif qui n'est évidemment pas du goût de tout le monde. Mais comme on dit, chacun ses goûts...


Save us
If you thought You knew it all • Don’t shift your view, 
You might slip and fall • A long way down and down this
rabbit hole • If the tunnel runs any deeper • You might come
out the other side of the world • Maybe upside down you’ll be
able see This isn’t what it seems • We are far from free

We’re caught in the undertow • Deeper and deeper Into the
unknown • We’re caught in the undertow • Follow the leader
Down with the undertow


Action floats in limbo Like driftwood in the sea • Under CCTV, so dig
down deep • The more you uncover, The more you disbelieve • The more
you will discover • We are far from free
Heroes exposing • Corruption in who we obey
Blow the whistle from a burning stake
The whistle blows from a burning stake
Corruption won’t keep revolution at bay

We’re caught in the undertow • Deeper and deeper Into the
unknown • We’re caught in the undertow • Follow the leader 
Down with the undertow


Spied on, Lifelong, Collection 24/7 • Archives of all we’ve done
Satellites track our lives beyond the skies • Not even your mind
can hide From big brother’s eyes
It’s time to take back our home • Thank you Mr. Snow

21/03/2017

[EP] Spectateur : "Souvenir"

Artiste : Spectateur
EP : Souvenir
Sortie : 2012
Genre : Electro, Abstract Hip-Hop, Sampling
Label : Musica Vermella
♥♥♥(♥)
> Ecouter et Télécharger gratuitement l'EP via BandCamp <

De qui on parle ? Ahhh ! Qu'elle est riche, cette scène Electro française indépendante ! Cette fameuse scène qu'on peut découvrir grâce aux compilations Beats And Sounds disponibles via BandCamp pour se plonger dans des univers musicaux aussi divers et variés que les artistes présentés. Spectateur était d'ailleurs sur la tracklist du premier volume de cette compilation créée en 2015. Originaire d'Angers et actif depuis pas mal d'années déjà, le beatmaker français propose un Trip-Hop fortement marqué par la scène Hip-Hop et l'intégralité de sa discographie est à découvrir sur sa page BandCamp.

Les frontières brisées. Si la musique Hip-Hop était à ses origines fortement influencée par le Funk et la Soul et que le Rap lui sert bien souvent d'accompagnement vocal, Spectateur prend le parti d'y injecter beaucoup d'électronique avec ce premier EP. Vibrant et électrique et surtout muet, son Hip-Hop croise le Trip-Hop pour un résultat "instrumental" au charme tout particulier. On notera tout de même que certaines pièces sont agrémentées de samples de voix - souvent incompréhensibles - pour humaniser l'ensemble et coller avec la thématique traitée. Car si la frontière entre le Hip-Hop d'une part et l'Electro à l'apparente froideur créée par la machine d'autre part est ici effacée, ce n'est pas la seule. L'Homme et la Machine se retrouvent et se marient ici, non sans une certaine violence, comme dans l'électrisant "Alors Elle Ferma Les Yeux" en ouverture de cet EP. Mais il y a aussi et surtout cette frontière entre l'espace lugubre et sombre créé par la touche Electronique et l'instrument de bois ou d'ivoire, organique et bien vivant, matérialisé par le piano, la guitare ou le xylophone qu'on semble reconnaître au fil des titres de l'EP. Même s'il s'agit probablement de samples ou de lignes composées au synthé (ou pas ?), il y a une véritable volonté de faire coexister ces deux mondes et peut-être même de véritablement les confronter. Une confrontation entre deux univers, deux époques différentes même, pourrait-on dire, la machine symbolisant tout ce qu'elle a de plus technologiquement abouti et donc de récent en comparaison des instruments cités plus haut et qui furent créés plusieurs siècles (voire millénaires) plus tôt. Et c'est là que se situe sans doute toute la force et l'identité de cet EP Souvenirs où l'objectif serait de combiner ces deux univers musicaux, les faire interagir et lutter ensemble pour exprimer un combat plus intime qui nous anime tous, celui de l'âge, du choc entre le présent à la réalité souvent sévère et les faux espoirs qu'on se faisait dans le passé.

Grandir... et vieillir. Le sens des mots possède une force qui peut évoquer (et provoquer !) beaucoup de choses à leur seule énonciation. Et ce sont beaucoup de sensations qui peuvent être évoquées avec le mot "souvenir". Il y a quelque chose de nostalgique, tant dans le titre de cet EP que dans les touches scintillantes et légères qui viennent briller par ci et par là au fil des morceaux. Il y a aussi quelque chose de naïf, d'enfantin, de juvénile dans ces mélodies, qu'elles soient au piano sur "Alors Elle Ferma Les Yeux" ou à cordes grattées et pincées sur "Souvenir" et "Gris". Il y a aussi ces perles lumineuses bien audibles au début de "Bouillonement" qui disparaissent ensuite derrière la déflagration hurlante d'Electro qui clôture le titre. C'est dans ce surprenant mélange de deux ingrédients bien distincts que Spectateur fait naître une dualité qui pourtant s'avère être l'essence même de sa musique. On n'est pas vraiment habitué à ce genre de production, en tout cas pas sous cette forme, et même s'il est difficile de dire s'il y a bel et bien de véritables instruments qui viennent nourrir la musique ici, il semble évident que le beatmaker a l'intention de s'y référer. Quant à la signification de tout ça, l'interprétation apparaît relativement libre. Toutefois, on peut sans doute y voir comme une sorte de métaphore de la vie avec le passage de l'enfance à l'âge adulte et toutes les difficultés qui l'accompagnent. Comme si peu à peu l’insouciance et le rêve qlaissaient place à la résignation face à la rudesse du monde représenté par cet univers industriel et déshumanisé qui est matérialisé par des synthés presque violents et qui viennent voler la vedette à la légèreté. Difficile de ne pas être saisi par ces transitions et ces changements de rythme et d'intensité dans chacun des titres, sauf peut-être dans "Souvenir", justement.

Un premier opus prometteur. Avec ce premier EP, Spectateur met en valeur sa capacité à développer un univers personnel où s'expriment différents styles musicaux, avec notamment un attachement certain aux instruments acoustiques, et pas seulement aux machines. Il n'y a pas que de l'Electro dans Souvenirs, et ça fait plutôt du bien. Cinq titres aux ambiances distinctes à écouter et à télécharger gratuitement via la page BandCamp de Spectateur.

20/03/2017

[Vidéo] Employed To Serve : "I Spend My Days (Whishing Them Away)" (Paroles / Lyrics)

La dernière fois qu'on a parlé d'Employed To Serve ici, c'était pour la sortie du clip très réussi pour "Greyer Than You Remember" en juillet 2016, titre qui donnait d'ailleurs son nom à l'album paru en mai 2015.

En cette année 2017, le groupe originaire de Woking, petite veille proche de Londres, et signé chez Holy Roar Records annonce un nouvel album qui répondra au nom de The Warmth Of A Dying Sun. Et ce qu'on peut dire, c'est que ça ne s'annonce pas plus joyeux et léger que l'opus précédent ! "I Spend My Days" est un titre qui nous parle de notre zone de confort, de notre capacité à nous enfermer dans la routine jusqu'à l'ennui et la lassitude. Qu'il s'agisse ici de traiter le thème de la dépression ou tout simplement de notre manque de prise d'initiative en ce qui concerne notre propre vie, on a une fois de plus droit à quelque chose de sérieux et pas très réconfortant. Affaire à suivre.


When I look to the future it’s no good because it’s out of focus
Taking comfort from the past, is what I do when I’m feeling helpless
I’m all for staying positive but there’s something standing in the way
Repetition of the dullest form, I can feel my life eroding
Tunnel vision / This sick paranoia
I spend my days wishing them away
Strangest feeling, my life has turned to grey
I spend my days wishing them away

When I sleep I don’t really sleep
I just lay there staring at my eye lids
I don't know what I want to do today or for the rest of my life
Today / Today is just a reflection
Of yesterday
Mirrored Reflection

18/03/2017

[Vidéo] Stupid Karate : "The Devil Rides Out" (Paroles / Lyrics)

C'est le groupe le plus 2.0, le plus branché par internet et l'un des plus WTF de la scène Punk Hardcore française : les Stupid Karate ont remis le couvert en ce début d'année 2017 avec la sortie d'un nouvel EP baptisé Punk Is A Free Pricing Corpse (en téléchargement libre sur BandCamp) dont est extrait ce "The Devil Rides Out" présenté avec un clip, évidemment.

Le Diable nous habite tous et s'exprime plus ou moins selon les individus. Il faut croire qu'en ce qui concerne les lillois, le gardien de l'Enfer a choisi de s'exprimer avec une bonne grosse dose de "LOL" et de tout ce qu'internet a de plus croustillant. Un clip aux images de (mauvaise) qualité pour un résultat qui vous fournira la base des références de memes internet pour briller en société. Le minimum vital, en somme.


You read my eyes like an open book
And see my soul at every look
My tears, my fears, that no one can see
You made them yours then they disappeared

But I can see the rictus you try to hide
Behind the awful mask of the perfect bride
I know that your inner voice deals with cyanide
One day you will lead me to my last ride

I wanna see the devil inside you (x4)

17/03/2017

[Album] Lòdz : "Something In Us Died"

Artiste : Lòdz
Album : Something In Us Died
Premier Album
Sortie : 2013
Genre : Post-Métal, Post-Rock lourd, Post-Core
Label : Klonosphere, Season Of Mist
Morceaux à écouter : Follow The Crowd, Leading The Rats (clip), Close To The Flames
♥♥♥
> Ecouter l'album sur BandCamp <

De qui on parle, déjà ? Les lyonnais de Lòdz n'avaient présenté qu'un EP en 2012 mais il n'en avait pas fallu davantage pour attirer l'attention des amateurs de Métal sur la jeune formation. Le quatuor avait proposé un solide projet musical qui s'attaquait à un genre assez peu facile à appréhender, à savoir un Post-Métal alternant entre passages mélancoliques, parfois aériens et d'autres beaucoup plus lourds et sombres pour un résultat qui tenait fort bien la route. C'est un an plus tard que le groupe a enchaîné sur ce premier effort au format long pour véritablement mettre les deux pieds dans le plat et enchaîner sur une tournée pour promouvoir le disque.

Changement de régime. Difficile de noter de grosses différences avec l'EP And Then Emptiness après la première écoute, le cocktail instrumental et le chant étant sensiblement les mêmes. Il faut dire que les deux recueils n'ont qu'un peu plus d'un an d'écart. Pourtant, le groupe a changé de line-up (remplacement d'un guitariste) et ça se sent un tantinet. Il se trouve que le gaillard ayant quitté la bande serait à l'origine des fameux arrangements au piano qui donnaient toute cette élégance à l'EP. Une élégance qui, disons le, a disparu sur ce premier album. Ici, Lòdz va droit au but de façon plus brute et rude, sans pour autant oublier sa petite touche de poésie emplie de tristesse distillée dans des lignes de guitares pleurantes et un chant à réveiller les morts par moments, le tout avec la patte finale d'un Magnus Lindberg au mastering.

Rouleau compresseur. Il ne faut pas longtemps pour plonger au cœur de l'univers sombre et parfois pesant de cet album, "Detachment" se privant carrément d'une intro en propulsant l'auditeur dans un riff lourd et la voix hurlée d'Éric dès l'ouverture du disque. La suite repose sur un habile équilibre entre la base rythmique batterie/basse et une guitare solo qui balance quelques notes étincelantes au compte-goutte. Les fondations sont posées et cette architecture musicale ne changera (presque) pas sur l'intégralité du disque. Il en découle rapidement une ligne directrice et un parti pris, tous deux clairs : chaque titre jouera sur cette alternance entre, d'une part, de gros riffs musclés à l'épaisseur assez imposante et, d'autre part, des passages beaucoup plus aériens, calmes, voire même oniriques agrémentés par des arrangements discrets mais existants. Quoiqu'il en soit, l'ensemble apparaît régulier et conserve une constance dans la façon de découper les titres. On a droit à des refrains dégageant une énergie positive certaine ("Follow The Crowd", "Leading The Rats", "Sulfur") qui retombent rapidement sur des couplets à l'approche plus intimiste et où un aspect plus mélodique est développé pour nous rappeler que malgré la tristesse et la noirceur qui se dégagent de ce recueil, il n'y a pas de réelle raison d'en finir avec la vie. Les passages instrumentaux (dont les solos) ou autres bridges sont donc les seuls véritables éléments à donner un second souffle aux morceaux : que ce soit le Post-Rock qui pointe le bout de son nez lors de courts instants ou une très légère touche de Post-Hardcore ("Sulfur"), Lòdz ne dévoile que trop peu ses capacités à s'aventurer en dehors du chemin que le groupe s'est lui-même tracé. Dommage, car l'album souffre de ce fait d'une sorte d'uniformisation qui le rend lourd à digérer sur la longueur.

Mélancolie constante. Niveau thématique, il n'est pas difficile de voir ce que Lòdz a envie de transmettre avec sa musique : que ce soit le titre de l'album, les titres de certains morceaux ou l'approche musicale dans son ensemble, le but est ici de nous retourner l'estomac en allant chercher nos blessures enfouies et, si possible, provoquer un petit frisson au passage. L'objectif est rempli après quelques morceaux seulement mais la répétition de la formule tend à lui faire perdre son efficacité sur la durée. En ce qui concerne les textes, il semblerait qu'on veuille nous parler d'un état passager, d'une transition, voire même d'une transformation. Cet instant délicat entre l'avant et l'après d'un événement, d'un élément venu perturber le fragile équilibre de nos existences, comme une prise de conscience et le changement de cap qui en résulte. Quelque chose peut mourir en nous, mais il y a toujours une raison de vouloir se redresser et reprendre le cours de nos vies : telle serait la maxime de ce Something In Us Died.

Grosse densité. Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier ce premier album qui profite d'une production de qualité et de gros atouts dans l'approche musicale : fort, sensible, mâture mais ô combien épais - voire même redondant parfois - dans le travail de composition. Cet album est un bloc qui, heureusement, compte une pause avec un morceau étonnamment calme, sans batterie, de deux courtes minutes ("Walking Like Shades"), coincé au milieu de monstres de six minutes en moyenne. Il faut s'accrocher pour enchaîner l'ensemble d'une seul traite mais il serait dommage de ne pas profiter d'un magistral "Close To The Flames" en clôture, sans aucun doute le titre le plus intéressant de l'album. Avec Something In Us Died, Lòdz a fait son trou et trouvé sa voie mais le style déjà si particulier des lyonnais semble avoir atteint ses limites au bout de huit titres. En écoutant ce premier effort, on a l'impression que sortir du sentier que le groupe a lui-même battu ne sera pas facile et risque d'être un vrai challenge. Et il faudra attendre quatre ans pour enfin profiter d'une suite à cet opus, le second album Time Doesn't Heal Anything étant sorti en 2017.

15/03/2017

[Vidéo] Jabberwocky : "Late Nights" feat. Elisa Jo (Paroles / Lyrics)

Le trio français Jabberwocky a sorti son premier album en octobre 2015 et c'est presque un an et demi plus tard que la bande originaire de Poitiers présente un nouveau recueil, de quatre titres cette fois. Un EP baptisé Make, sorti le 4 mars 2017, et dont ce "Late Nights" en collaboration avec Elisa Jo est extrait.

Afin de mettre des images sur ce titre très orienté dancefloor et assez éloigné de l'univers musical planant et onirique de l'album Lunar Lane, le groupe a fait appel à l'équipe de production Tokyo Act II pour shooter un clip aux images magnifiques dans un Tokyo nocturne électrique et envoûtant. Un clip avec d'importants moyens qui montre bien que Jabberwocky voit et fait désormais les choses en grand.


Teach me how to forget the things I've done
Killing time ruling to the L stars
I've been running places at the endless sky
Dancing with the devil hanging out all night
I stumble in stay with flashing lights
I stumble in stay lay down my guard
Loaded and lethal well you should know
Because the shots now
'cuz any kind of crush is like loaded gun
I'm dancing take a look at my so head deeper
Any kind of us is a summer cry hoo-oo-oo-hoo-oo-oo-oo
You said it all  / You shed no tears
Get higher where I'm airless
You said it all  / You shed no tears
Dancing 'til the sun up  / Dancing 'til the sun up
What can we say now ?  / Why should we melt down ?
Why is it I screwed up in the morning sun ?
Where have you been ?
Tonight is the answer
I'm looking for space but there's nothing on display
I'm looking for space but there's nothing on this place
I'm looking for space but there's nothing on display
I'm on my own now I'm running wild
Faces I've crossed remind me of you all time
Living on sorrow 'cause you're out of sight
I'm trouble alone surrounded by the crowd
Who pulled up these lost late nights in the city
Can't get enough get drunk 'til the morning
I dance on the floor and cry silently
Pulled of this ... I am higher
You said enough  / You said no tears
Get higher where I'm airless / Higher where I'm airless
I've said enough / You said no tears
Dancing 'til the sun up / Dancing 'til the sun up
What can we say now ? / Why should we melt out ?
Why is it I screwed up in the morning sun ?
Where have you been ?
Tonight is no answer
I'm looking for space but there's nothing on this lay
I'm looking for space but there's nothing on this lay

13/03/2017

[Vidéo] Ocean Grove : "Thunderdome" feat. Running Touch (Paroles / Lyrics)

Ocean Grove a sorti son premier album The Rhapsody Tapes le 3 février 2017 chez UNFD. La promo pour le lancement de l'album est donc terminée mais le groupe continue de livrer des vidéos pour les titres de ce premier recueil. Après "Intimate Alien", c'est maintenant au tour de 'Thunderdome" de se faire "habiller".

Rien de bien fou concernant ce clip si ce n'est cet étrange personnage récurrent dans les vidéos d'Ocean Grove et qui exécute encore une chorégraphie dont lui seul a le secret. Serait-ce la même personne qui se cache derrière le personnage du clip de "Intimate Alien" ? S'agit-il en fait de Running Touch ? Tout semble lié et en effet, il s'avère en fait que le musicien derrière le projet solo Running Touch est bel et bien un membre d'Ocean Grove. Voilà pour l'anecdote. Avec "Thunderdome", le groupe rappelle qu'il n'y a pas que du bourrin dans ce premier album et que Luke Holmes possède un large registre en terme de styles de chant. L'album est en écoute intégrale sur Youtube et c'est une vraie pépite d'expérimentations dans le genre Néo-Métal.


Be all too sure with precaution
While the weather's right you have to stay inside
No I won't play up with you
Oh I remember 9:30 craft & glue
Now I measure sanity by the piss in a bottle
Was it nice to meet you ?
Be much too rough, like I know you can
Be much too rough, so I know you care
All I ever wanted was to be like a country whore,
trade the three showers, controllers and late car calls.
I'm all too excess for you
I only know my highs, I've only known my highs
I only know my highs, I've only known my highs
Be much too rough, like I know you can
Be much too rough, so I know you care
I said it's me all three all three while dying
It's me all three all three while dying
I said it's me all three all three while dying
It's me all three all three while dying
Be much too rough, like I know you can
Be much too rough, so I know you care
It's me all three while dying
I said it's me all three all three

10/03/2017

[Vidéo] Dance Gavin Dance : "Inspire The Liars" (Paroles / Lyrics)

Si Dance Gavin Dance a rapidement signé chez Rise Records après avoir sorti un premier EP en 2006, il ne faut pas oublier que le guitariste Will Swan est aussi le créateur du label Blue Swan chez qui on peut retrouver des groupes tels que Sianvar (au sein duquel Will Swan est aussi guitariste). Musicalement, il est assez difficile de décrire le style de Dance Gavin Dance qui se situe entre le Math-Rock, le Post-Hardcore psychédélique et un Screamo-Punk très particulier. Le groupe a pourtant su imposer son style et affiche une imposante discographie qui a eu le succès qu'on lui connaît désormais.

Avec "Inspire The Liars" qui est extrait de l'album Mothership paru en 2016, le groupe affiche clairement ses penchants Punk, notamment dans le clip qui nous parle d'un étrange culte et où prise de vue réelle et animation cohabitent. Qu'il s'agisse de politique, d'économie ou de religion, la prise de position est assez claire et si nous ne sommes pas des moutons ici, ce sont bien les jolis petits lapins blancs auxquels nous devrions sans doute nous identifier... Un clip bizarre mais qui tient très bien la route, réalisé par Samuel Halleen.


Say you want to know the truth, well you can ask me a question
I'll tell you something that you may want to hear
But I'll lie

I dont really wanna be the bitch that gets it shit and bottles it
Deliberantly swallows it, one less contestant, life
They'll provide the documents to make believe you're gonna fit
Spend your time as militant self help perfection hype 

We can make this real
Already tried to go for the gold
Let's go for the stories that remain untold
Aliens have spoke to me and shown me how to see
the parable is terrible but i dont give a sheet 
A penis wide that towers high is cumming at your feet 
the stories old, the butthole full, of cancer spreading meat
Say you want to know the truth, well you can ask me a question
I'll tell you something that you may want to hear
But I'll lie

And I will never let this go
So open wide
Because I know you'll always know when you lie
I can hear a smacking from the corner of the world
A flap then another flap that there bird has shat a pearl
Oil commerce tipped the scale and soaked up all the dung
And flung it back for us to catch and eat out of their bums
I won't stop til my head stop til my head stop til my head blows
I'm in the middle of a midnight mass and everybody on my dick like preacher, preacher
I won't stop til my head stop til my head stop til my head blows
I'm in the middle of a midnight mass and everybody on my dick like preacher, preach to me 
Tell me what you see
Tell me what I need to do and who to be
Cause I won't stop til my head stop til my head stop til my head blows
I'm in the middle of a midnight mass
So let's start a religion - They'll believe in what we say
Let's start a religion - We can blind their eyes with faith
A new religion  - We'll tell them where our spirits go
Start a religion - I need my ego to explode
A new religion (so impressionable)
We can make some widows cry (attend the festival)
Start a religion - Can even plan our own demise
So let's start a religion - We can save some souls tonight
Start a religion - Without me their souls will die

( You thought that it mattered
you thought they were flattered
I'm convinced you're an actor 
You can take off the wrapper
Yeah I'll whip up the batter 
But there's nothing you can bake
If your face ain't light
Them crackers act fake tonight )

09/03/2017

[EP] Casablanca Drivers : "¿Donde Estoy?"

Artiste : Casablanca Drivers
EP : ¿Donde Estoy?
Sortie : 2016
Genre : Rock, Surf Rock, Rock Psychédélique
Label : Sons Of Beaches
♥♥♥♥
> Ecouter l'EP sur SoundCloud <

De qui on parle ? Ils sont corses et se sont rassemblés en 2011 pour former Casablanca Drivers. Ces gars-là sont amis et même s'il vaut mieux bien s'entendre pour jouer dans un groupe, ça se voit dans certains de leurs clips (voir le bêtisier de "The Shores Of Danger"). Avec un amour certain pour la rigolade et le Rock'n Roll, ils prennent le titre du film sorti en 2004 et réalisé par Maurice Barthélemy  pour nom de bande. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas Casablanca Driver, il faut reconnaître le ton décalé et le discours totalement perché du film, ce qui en fait un objet (presque) unique, un peu comme ce groupe français finalement. Après un premier EP sorti en 2014 et répondant au nom énigmatique de 2002PIZZA (en écoute sur BandCamp), les corses désormais installés à Paris ont pondu en 2016 ce second effort au visuel qui communique finalement peu. On notera toutefois l'emploi de beaucoup de langues différentes, ¿Donde Estoy? signifiant "Où suis-je ?" tout en étant accompagné d'un texte en japonais. Ce recueil comprenant en plus des morceaux aux titres en espagnol avec "La Ola" et en allemand avec "Das Autobahn", le tout chanté en anglais. Perturbant.

Chaleur chaleur ! ¿Donde Estoy? a beau débuter par un "Red Man" qui nous parle du Père Noël en faisant ainsi un rappel à l'hiver, ce sont davantage le soleil et l'air chaud de l'été qui traversent nos oreilles à l'écoute de cette basse si ronde et ces guitares ruisselantes. Casablanca Drivers manipule ici le Rock comme un cache-misère qui nous emmène très loin du thème abordé. On pourrait croire que ce subterfuge musical n'est qu'un parti pris pour ce premier titre mais c'est en fait toute la direction musicale de ¿Donde Estoy? qui s'expose avec ce premier morceau. Les Casablanca Drivers nous plongent dans un univers à part, entre plages américaines avec palmiers et Rock psychédélique des années 60 et 70. Véritable coup de rétro dans les oreilles, on se laisse emmener par cette batterie faussement naïve et qui se fait discrète pour laisser des nappes de guitares s'écouler avec amour dans les airs. Tout est fait pour nous plonger dans cette dimension à la fois oldschool et délectable : c'est lumineux, chaleureux et diablement bien orchestré, chaque instrument semblant traité avec un soin tout particulier. Et que dire de ces voix suaves et langoureuses qui semblent vouloir faire l'amour à nos tympans ? Vraiment, il n'y a pas grand chose à dire tant la qualité est remarquable et la direction musicale claire et limpide comme l'eau d'un lagon, ce même lagon dans lequel on se verrait aisément faire trempette en sirotant un bon cocktail sous le soleil.

La classe américaine. Tout y est : un anglais dégoulinant avec un naturel déconcertant ainsi que des guitares hurlantes et pourtant liquides qui font passer le moindre solo pour une déclaration d'amour (et d'humour ?) au Rock d'une époque pourtant réservée aux gens assez vieux pour l'avoir traversée. Mais c'est aussi (et surtout) ce ton et cet univers tout autant décalés qu'assumés qui font toute la différence. En résulte une identité singulière que les Casablanca Drivers distillent aussi dans des vidéos qui illustrent parfaitement leur musique. Que ce soit "La Ola" et son clip tourné sur fond vert dont le synthé est tout aussi psychédélique que les animations balancées derrière les membres du groupe, la thématique faussement sociale de "Red Man" et son clip un poil subversif ou plus récemment cet échange avec Jean-Claude Van Damme dans le clip de "The Shores Of Danger" (nouveau clin d’œil, aux années 80 cette fois), on est face à des mecs qui ont compris comment captiver l'audimat tant musicalement que visuellement. La grande classe !

Dans le mille ! Faites le test : passez cet EP dans n'importe quelle soirée et il y aura forcément un moment où quelqu'un vous dira "Hey c'est pas mal, ça. C'est qui ?". Peu importe ce qu'on aime habituellement écouter, la musique des Casablanca Drivers a cet étrange pouvoir de plaire à tout le monde, ce côté passe-partout entre chill et déconnade qui lui permet de faire mouche à tous les coups. Les corses maîtrisent leur sujet et nous en font profiter au maximum. Et on ne va pas s'en plaindre ! Un EP à écouter dans toutes les conditions et peu importe avec qui : ça sera de toute façon un bon moment.

07/03/2017

[Vidéo] Telepathy : "Smoke From Distant Fires"

Le Sludge n'a jamais été un genre réputé pour communiquer la joie de vivre ou son esprit festif. Avec des accords lourds et un tempo lent, ce dérivé du Métal se veut plutôt mental et même parfois carrément dépressif. Ajoutez-y quelques lumineuses lignes de guitares en toile de fond et vous obtiendrez un curieux mélange de Post-Rock et Sludge que Telepathy s'est mis en tête de pratiquer à quatre et de façon instrumentale (discographie à découvrir via BandCamp).

Le groupe originaire de Colchester (Grande-Bretagne) présentera son nouvel album Tempest le 31 mars 2017 et ce "Smoke From Distant Fires" en est extrait. Le clip semble avoir été tourné avec les moyens du bord sur la plage bordant la côte où la Manche et la Mer du Nord se retrouvent, d'où ce temps gris et ce paysage marin des plus désolant. Un titre froid et lourd mais pas désagréable à l'oreille.