30/11/2017

[Vidéo] The Amsterdam Red Light District : "Need" (Lyrics Video)

L'obsolescence programmée, la société de consommation, le marketing, la publicité... elles ne manquent pas, les raisons de se mettre en colère en ce qui concerne les moyens mis en oeuvre par bon nombre de grandes marques pour nous faire acheter, encore et toujours plus... Et c'est ce dont nous parle TARLD (The Amsterdam Red Light District) dans cette vidéo pour "Need".

Cela faisait quelques temps qu'on savait que le groupe lyonnais avait un nouvel album dans les tuyaux : c'est désormais officiel puisque "Need" est extrait de Sapere Aude qui devrait sortir le 1er mars 2018. Grosse production, gros son : le Rock n'a pas fini de sonner !

28/11/2017

[Vidéo] Gavlyn & DJ Hoppa : "Thankful"

Tout comme Blimes Brixton, Gavlyn continue de tracer sa route mais sans pour autant oublier d'où elle vient. La rappeuse qui a débuté au sein du collectif Broken Complex avait d'ailleurs sorti son premier véritable album From The Art en 2012 sur le label du même nom.

DJ Hoppa et Gavlyn ont maintes fois collaboré et après l'album Why Wait paru en 2016, voilà que les deux artistes se retrouvent pour un titre où Gavlyn remercie tout le monde pour l'avoir suivie et supportée depuis ses débuts : son public, ses fans, mais aussi le collectif Broken Complex. Une reconnaissance totale pour tous les gens lui ayant permis d'arriver là où elle est aujourd'hui.

27/11/2017

[Vidéo] Tiny Moving Parts : "Caution" (Paroles / Lyrics)

Pour ceux qui se demandaient comment se passait le job de concierge et d'agent d'entretien dans nos bahuts quand on allait encore à l'école, Tiny Moving Parts vient de publier une vidéo sur le sujet pour un morceau aux accents Emo et Math Rock délicieux. Le clip est réussi et fait tout autant sourire qu'il est touchant.

Le groupe américain originaire de Benson, dans le Minnesota, a annoncé avoir terminé l'enregistrement de son prochain album en septembre 2017 et "Caution" est un nouveau morceau sans aucun doute extrait de cette galette. Le disque ne semble pas avoir encore été annoncé. Affaire à suivre, donc.

The caution tape that you’ve wrapped around my brain has continued to stay as I’m waiting for a break. Constantly connecting dots. Trying my best, consuming facts. All I’ve learned is what’s done is done, and you can not change the past. Helping or hurting ? I am numb. I haven’t felt anything in days. Confusion is key as I am locked inside, or am I just really gone ? A constant strain right behind my face. I’m still waiting for a slight break. I know we’re just different. Keep drinking from the same cup, it’ll fill you up. It’ll keep you numb. Simplify the motions. Counteract the movements. Don’t think twice because this is love. You are caffeine in my bloodstream. You are the energy hidden in between two muscles sleeping. Please don’t wake me up. I miss myself too much. All I have is patience. We all lose strength someday. I’ve been waiting for a slight break.

23/11/2017

[Vidéo] OK Go : "Obsession" (Paroles / Lyrics)

Il a fallu beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup, mais alors beaucoup de papier pour le nouveau clip-performance de OK Go.

Comme à son habitude, le quatuor américain a mis le paquet pour son dernier clip en utilisant cette fois 567 imprimantes, des dizaines (voire centaines) de ramettes de papier et un sacré paquet de cartouches d'encre. Le tout a évidemment été recyclé avec le soutien de Greenpeace. Concernant ce qu'il se passe à l'écran, le mélange de vidéo et d'animation en stop motion réalisé à l'aide des différentes scénettes imprimées n'est pas sans rappeler le travail réalisé par Virgil Widrich en 2003 avec "Fast Film" (dont le making of est à visionner sur Youtube).

A look so quick, a movement so slight
You could almost imagine it didn't just happen
But everything will change, in just one look, one little glance
It's not passing fascination now, it's obsession

Uh huh, it's obsession / It's obsession
Uh huh, it's obsession / It's obsession


And it's physical
It's like standing at the edge:
Your blood starts to pump, 'cause you're worried you might jump

And your head throbbing like a heart
And your heart throbbing like a drum
And the drums throbbing like the point is just go ahead and jump
It's obsession

There's only one way out [x4]

A look so quick, a movement so slight
Oh it's not passing fascination now, it's obsession

22/11/2017

[Vidéo] Origins Of Nebulae : "Happy" (Paroles / Lyrics)

Il suffit de mater quelques clips tournés dans le Sud de la France pour réaliser qu'ils ont quand même de la belle lumière et de jolies couleurs là-bas !

Origins Of Nebulae est un quatuor originaire de Marseille qui se revendique comme faisant de l'Indie Rock. Et comme beaucoup de groupes émergeant du Sud de la France, c'est aux services de Florent et Homeless Records qu'ils ont évidemment fait appel pour l'enregistrement et le mix du morceau que voilà. Le premier album du groupe, Keep Breathing, devrait sorti prochainement. Affaire à suivre.

Bury me with all the roses that I’ve left. Build me a tomb I see you down there in your hole. I’ll join you soon Because I’m so happy I’m so comforting my friends with all of this Happy I’m so much breaking all of my friends with all of this Way to go Jack If I could have control then my brain is probably hearing you again If I could have been with you all you’d probably think I’m mad again I hear voices are back in my head I feel someone is staring at me I hear voices are back in my head I feel someone is taking away But I don’t know Happy / I’m so comforting my friends with all of this Happy / I’m so much breaking all of my friends with all of this Way to go Jack

21/11/2017

[Vidéo] The Omnific : "Kismet"

The Omnific sortira bientôt son prochain EP intitulé Kismet et le trio originaire de Melbourne, en Australie, a décidé de publier une vidéo pour le titre éponyme de ce recueil après celle réalisée pour "Objets de Vertu".

Rien de bien fou dans cette vidéo puisqu'on n'y voit que les musiciens jouant leur musique. Reste que les deux basses et la batterie livrent une fois de plus quelques chose d'assez hypnotisant et qu'on découvre dans ces images que Matthew Fackrell n'est pas seulement bassiste, mais aussi pianiste. Le reste de l'EP est à découvrir dès le 24 novembre 2017 via la page BandCamp du groupe.

20/11/2017

[EP] While She Sleeps : "The North Stands For Nothing"

Artiste : While She Sleeps
EP : The North Stands For Nothing
Sortie : 2010
Genre : Métalcore mélodique
Label : Autoproduction, Small Town, Doom Patrol, Good Fight, Shock Records
♥♥♥(♥)
Écouter l'EP sur Youtube <

De qui on parle ? Ils sont cinq et sont britanniques : While She Sleeps se retrouve avec son line-up définitif dès 2009, trois années après ses débuts. Comme tout groupe britannique qui se respecte, les gaillards décident rapidement de vouer leurs existences à la musique et cela paiera quand on voit ce qu'est devenu la bande par la suite avec tout le mérite qui lui revient. Parlons peu mais parlons bien : si les quatre musiciens sont tous des membres fondateurs de While She Sleeps, Loz (au chant) s'avère être une pièce rapportée puisque ce dernier intègre la bande de Sheffield suite au départ du chanteur fondateur Jordan Widdowson en 2009. Ensemble, les bonshommes passent à la composition et entament leur prolifique carrière avec cet EP - ou mini-album - paru en 2010 et produit de façon totalement indépendante (pour l'anecdote, il aurait d'ailleurs été enregistré dans une grange).

Identité. L'identité d'un groupe se forge généralement dès le nom qu'il choisit pour se désigner. Concernant While She Sleeps (comprenez "pendant qu'elle dort" en français), il s'agirait d'une erreur de jeunesse ayant eu lieu suite à la lecture d'un article dans un magasine bien avant l'arrivée de Loz au sein de la formation. Les membres fondateurs ont d'ailleurs reconnu ne plus se souvenir de l'histoire en question et admettre en interview que "cela semblait être une bonne idée à l'époque, comme nom de groupe, mais qu'avec le temps, il était devenu impossible d'en changer". Ce qu'il faut retenir ? C'est que le nom du groupe ne veut finalement pas dire grand chose et qu'on a juste là une bande de potes assez drôles qui font de la musique, tout simplement.

Basique et brut. Le Métalcore n'est évidemment pas le genre le moins pratiqué du monde depuis le milieu des années 2000's, surtout de l'autre côté de l'atlantique. Difficile, donc, de tirer son épingle du jeu. Pourtant, à ce petit jeu justement, le quintet va plutôt bien s'en sortir et réussir à se faire un nom sans user d'artifice et autres arrangements électroniques surfaits très en vogue à cette période. La musique sera donc brute et les instruments mis à profit dans l'objectif de pondre quelque chose qui puise sa force dans l'essence même du Métalcore (dans les genres Métal et Hardcore, de fait), le tout appuyé par la voix écorchée de Loz.  Là où While She Sleeps arrive véritablement à faire la différence, c'est en s'accordant des libertés assez surprenantes sur ce premier EP : qu'il s'agisse d'une guitare solo ciselée et ultra-présente déversant des flopées de lignes pour enrichir l'ensemble (intro de "Crows", l'intégralité de "My Conscience, Your Freedom", le solo en fin de "The North Stands For Nothing"),  ou des interludes instrumentaux ("Lost Above The Arches") et même un air de piano ("Trophies"), While She Sleeps livre avec cet EP sa vision du Métalcore, sans restriction et avec une force et une sensibilité qui touchent directement l'auditeur, notamment grâce à de puissants gang vocals parfois.

Sincérité. De cette identité affirmée par la production et le mixage "faits maison" de Mat Welsh (guitariste du groupe) découle une forme de sincérité et de justesse dans l'intention qui sont appuyées par Loz dans sa façon de chanter/crier. Ce dernier pose d'ailleurs des textes parfois très personnels, notamment lorsqu'il remercie sa mère dans "The Truth" (sujet abordé dans une interview). Le reste se veut plutôt engagé et contestataire en prenant position face à la plupart des décisions politiques et gouvernementales ou en critiquant ouvertement le manque de réflexion et de prise de recul de personnes suivant des mouvements sans se poser de questions. L'esprit Hardcore est donc bien présent et le Métal s'exprime à travers les instruments : la recette est bonne, donc le produit fini aussi.

Nouvelle référence. Il n'aura fallu que ce premier recueil à While She Sleeps pour faire une entrée fracassante sur la scène internationale et emmener le groupe directement vers le succès et la carrière qu'on lui connaît désormais. Reste que la production do it yourself manque ici d'un peu de pêche pour rivaliser avec les productions suivantes du groupe. On a donc évidemment un peu de mal à se repasser ce premier effort, même si les puristes diront qu'il s'agit bien là d'une petite pépite de Métalcore britannique qui a gardé sa saveur des premières écoutes. The North Stands For Nothing est donc un véritable pilier qui ne fait pas office d'essai mais lance directement While She Sleeps dans la course en démontrant toutes les potentialités du groupe, ces dernières ayant été rapidement mises à contribution sur les recueils parus ensuite.

19/11/2017

[Vidéo] A Perfect Circle : "The Doomed" (Paroles / Lyrics)

C'est toujours un événement dans le monde de la musique lorsque A Perfect Circle (ou Tool, par le passé) fait une apparition, un concert ou annonce un nouvel album.

Pour le moment, la bande de Maynard James Keenan, Billy Howerdel et leurs collègues n'ont pas clairement annoncé d'album pour 2018 mais on compte bien là-dessus ! Pour "The Doomed", le groupe propose une vidéo étrangement sobre avec chacun de ses membres en gros plan. Comme s'il y avait encore besoin de les présenter... Affaire à suivre, surtout que le groupe tournera et sera visible à peu près "partout" en 2018.

Behold a new Christ / Behold the same old horde
Gather at the altering / New beginning, new word
And the word was death / And the word was without light
The new beatitude / "Good luck, you're on your own"

Blessed are the fornicates / May we bend down to be their whores
Blessed are the rich / May we labour, deliver them more
Blessed are the envious / Bless the slothful, the wrathful, the vain
Blessed are the gluttonous / May they feast us to famine and war

What of the pious, the pure of heart, the peaceful ?
What of the meek, the mourning, and the merciful ?
All doomed / All doomed

Behold a new Christ / Behold the same old horde
Gather at the altering / New beginning, new word
And the word was death / And the word was without light
The new beatitude / "Good luck..."

What of the pious, the pure of heart, the peaceful ?
What of the meek, the mourning, and the merciful ?
What of the righteous ? / What of the charitable ?
What of the truthful, the dutiful, the decent ?

Doomed are the poor / Doomed are the peaceful
Doomed are the meek / Doomed are the merciful
For the word is now death / And the word is now without light
The new beatitude / "Fuck the doomed, you're on your own"

18/11/2017

[Vidéo] Deluxe : "Ear" (Paroles / Lyrics)

Y a pas à dire : Charlotte Sumian (danseuse notamment au Cirque du Soleil) crève littéralement l'écran dans le dernier clip de Deluxe pour "Ear", dernier morceau extrait de l'album Stachelight sorti en janvier 2016 chez Chinese Man Records.

C'est relativement rare de voir un clip aux allures de performance artistique (à base de danse contemporaine notamment) mais généralement, ceux-ci sont plutôt réussis et cette vidéo ne fait pas exception. Notons aussi que l'ajout d'éléments graphiques animés par Jérémie Balais et Jeff Le Bars apporte sa dose d'onirisme et de fantastique à une chorégraphie centrée autour de l'eau : joli !

Soaking in my bubble boat / Ocean buried a load of folks
So did this city on the coast / News ain't pretty open throats
I'm a dried up lemon / A naked tangerine
Ships I'm seeing / They're bringing bodies home

We could have burned each other down
So many wild times
We could have burned, we could have burned
We could have burned each other down
So many wild times
We could have burned, we could have burned


Jaybird, what's with sad sad songs / Digging up old aching bombs
That were there sleeping all along / When all you want to do is move on
I'm a sorry chicken / A shaken butter bean
What's this feeling / Melancholia

17/11/2017

[Album] Wasaru : "Sadtimes"

Artiste : Wasaru
Album : Sadtimes
Premier Album
Sortie : 2016
Genre : Hip-Hop, Rap, Electro
Label : Autoproduction
Morceaux à écouter : Fantasy Drop, All Across The Sun, Two Thousand Thirteen
♥♥♥
> Ecouter l'album sur BandCamp ou Youtube <
> Wasaru, site officiel <

De qui on parle ? D'une seule et même personne. Wasaru n'en est pas à ses premiers pas en matière de production musicale puisqu'il a tout d'abord été bassiste dans un groupe de Punk Rock et il n'est pas impossible que vous connaissiez le bonhomme sans le savoir. En effet, l'artiste pluridisciplinaire qui a déjà travaillé au sein du studio Ankama est aussi réalisateur de productions animées, qu'il s'agisse de courts métrages ou de clips musicaux tels que ceux pour "Parler Le Fracas" du Peuple de l'Herbe en 2012 (ce clip figurait d'ailleurs dans la programmation du Festival International du Film d'Animation d'Annecy en 2013), "Allaxis" de Kaly Live Dub en 2013 (projeté à Annecy en 2014), ou encore "Yini Bo" - toujours du Peuple de l'Herbe - en 2015. On pourra aussi noter le clip de "Make Em Purr" de Sage Francis, parmi d'autres. Wasaru aime donc mêler les arts graphiques à la musique et ne s'arrête pas à "habiller" les productions musicales d'autres artistes puisqu'il publie son premier recueil en 2006 sous la forme d'un EP de cinq titres répondant au nom de Prisoner Of State (en écoute sur BandCamp). Ont suivi divers EPs ou Mixtapes, le bonhomme considérant lui-même que Sadtimes est son premier véritable album.

Un financement participatif. Plutôt occupé et surtout décidé à mettre le "paquet" pour ce premier opus en version physique (le reste de sa discographie est à retrouver sur BandCamp) en y incluant un livret avec les textes de chaque titre dans le packaging, Wasaru compte faire appel aux bons services de R3myBoy pour le mixage et le mastering. Lui aussi, son nom ne vous parle peut-être pas mais la liste d'artistes pour lesquels il a travaillé est longue comme le bras. C'est donc pour financer ce projet et le travail de R3myBoy qu'une campagne via Kiss Kiss Bank Bank est mise en place avec diverses contre-parties, parfois atypiques (comme la fameuse cartouche de Game Boy qu'on peut voir dans le clip de "Sociophobe Within").

Un projet sans frontière. Là où le projet est vraiment intéressant, c'est dans la volonté qu'a Wasaru de travailler avec divers MCs des quatre coins du monde, ces derniers étant souvent peu connus et ne s'exprimant pas nécessairement en anglais. Ainsi, on retrouve au fil des quatorze pistes de l'album des représentants du Hip-Hop mondial originaires des USA (211 Joe, Ben Duff, Bwritten, D. Rose & T. Jordan, Cory Bugz, Kaejo, Kuga, Slawth), du Japon (JayCee, Katagi), de Corée (C.Cle), d'Allemagne (Cedric Till) et même de France (Nÿme). Une voix féminine est d'ailleurs présente sur l'album en la personne de Danielle Rose, en couple et désormais mariée à Tommy Jordan, le duo appartenant au collectif Urban Fantasy et ayant enregistré les textes de "Fantasy Drop" quelques jours seulement après la naissance de leur fils. Toutes ces personnalités d'origines et influences diverses participent donc à un album au caractère singulier en posant des textes inspirés de leurs expériences et vies personnelles. Ainsi, leurs identités respectives sont mises en valeur par des façons de rapper parfois très éloignées les unes des autres. On passe donc d'un type de flow à un autre au même rythme qu'on enchaîne les morceaux, ce qui permet de voyager et alterner les personnalités sans tomber dans la redondance. Il y a donc tout un monde entre les univers respectifs de Slawth, Kaejo ou encore Nÿme. De ce fait, la première écoute de l'album peut déstabiliser, chaque MC ayant une voix et un flow qui lui sont propres. Toutefois, il ne faut pas s'y tromper, Sadtimes a beau être un album patchwork sur la forme, il reste d'une cohérence bien réelle sur le fond, Wasaru conservant un fil directeur instrumental au fil de ses compositions.

Tranches de vies. L'anecdote concernant l'enregistrement des textes de Danielle Rose et Tommy Jordan n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan d'histoires qui pourraient être contées par cet album suite à son enregistrement. Il paraît évident qu'avec de telles distances géographiques séparant les différents protagonistes de ce projet (qui justifient d'ailleurs l'emploi de l'expression "à l'autre bout du monde"), il y aurait matière à raconter des méthodes de travail et des relations humaines tout à fait singulières. Ces dernières auraient pu être à elles-seules un sujet d'écriture et le propos tout entier du produit fini. Toutefois, Wasaru semble avoir préféré mettre ces artistes en lumière et leur donner de la visibilité plutôt que de les employer à servir le projet en lui-même. La sensibilité de chacun a donc été mise en avant à travers une liberté évidente dans l'écriture, ce qui témoigne tout simplement de l'affection personnelle qu'a Wasaru pour ces artistes. Une méthode de travail qui pourrait être décriée mais qui tient finalement ses promesses avec à l'arrivée un disque à l'identité propre et aux multiples facettes. Bien qu'un "Blurred Foam" en guise d'ouverture (après une courte introduction) pourrait sembler relativement joyeux, les textes dénotent une volonté de chacun des MCs mis à contribution à vouloir s'exprimer - parfois gravement - à propos de sa vie personnelle, de sa vision du monde et de son approche du Rap et du Hip-Hop. Le tout est accompagné de la palette instrumentale élaborée par Wasaru à base de sonorités graves et mélancoliques allant du violon au piano en passant par le nostalgique 8 bits, le tout étant résolument électronique avec une approche étrangement organique parfois. Avec Sadtimes, on voyage, on est surpris et on découvre parfois un Rap qu'on n'aurait pas soupçonné (notamment grâce aux MCs japonais et coréens). Dommage que tout cela ne sonne pas plus festif et joyeux à l'arrivée.

Peu joyeux mais cohérent. Alors, c'est sûr, Sadtimes n'est pas le plus joyeux des albums de Rap ou de Hip-Hop. De toute façon, il ne fallait pas s'attendre à autre chose si on se fiait à son titre. Toutefois, sa conception unique et les nombreuses collaborations qu'il renferme en font un objet à part mettant en relief les nouvelles possibilités de productions offerts par les outils informatiques et Internet. Il n'y a désormais plus rien qui puisse empêcher les artistes de collaborer, même à plusieurs milliers de kilomètres de distance, et ainsi se retrouver sur des sujets d'écriture et une musique qui les rapproche. S'il fallait ne retenir qu'une chose, c'est que les frontières et les langues ne sont que des excuses pour diviser l'unicité de l'être humain. Et ce disque en est la preuve.

16/11/2017

[Vidéo] Good Tiger : "Grip Shoes"

On connaît désormais le nom du prochain album de Good Tiger ainsi que la date de sortie de celui-ci : We Will All Be Gone est prévu pour le 9 février 2018 chez Metal Blade Records.

Ce deuxième effort du super-groupe britannique emmené par Elliot Coleman (qui avait fait un bref passage au sein de Tesseract en 2012) a déjà livré bon nombre de secrets puisqu'on connaît désormais pas moins de trois morceaux de sa tracklist. "Grip Shoes" est présenté après "Blue Shift" et "The Devil Thinks I'm Sinking", ce qui laisse songeur quant aux deux mois à venir : le groupe va-t-il en rester là ou continuer de présenter des morceaux jusqu'à la sortie de l'album pour assurer la promo, quitte à tuer tout effet de surprise ? Affaire à suivre.

15/11/2017

[Vidéo] Orelsan : "Tout Va Bien" (Paroles / Lyrics)

Voilà quelques semaines que le nouvel album d'Orelsan est (enfin !) sorti. La Fête Est Finie est disponible depuis le 20 octobre 2017 et après le clip de "Basique", le rappeur originaire de Caen a choisi de mettre des images sur "Tout Va Bien".

Contrairement au cynique et violent "Suicide Social", Orelsan tourne ici à l'absurde et de façon poétique un portrait de notre société. Il a aussi fait appel à Stromae pour la production musicale et ça se ressent ! Le résultat est envoûtant et les images du clip apportent leur part d'onirisme au discours, ce qui n'est pas sans rappeler tout le stratagème mis en place par le personnage de Guido (joué par Roberto Benigni) pour dédramatiser la situation vécue par son fils et lui dans le film La Vie Est Belle sorti en 1997. Parce que dans le fond, on le sait, tout ne va pas si bien...


Dors / Dors (ou Da Da)
Si le monsieur dort dehors, c'est qu'il aime le bruit des voitures
S'il s'amuse à faire le mort, c'est qu'il joue avec les statues
Et si, un jour, il a disparu, c'est qu'il est devenu millionnaire
C'est qu'il est sûrement sur une île avec un palmier dans sa bière


Tout va bien, tout va bien
Petit, tout va bien, tout va bien
Tout va bien, petit, tout va bien
Tout va bien, tout va bien


Si la voisine crie très fort, c'est qu'elle a pas bien entendu
Si elle a du bleu sur le corps, c'est qu'elle a joué dans la peinture
Et si, un jour, elle a disparu, c'est qu'elle est partie en lune de miel
En attendant les jours de pluie, elle met ses lunettes de soleil


Si les Hommes se tirent dessus, c'est qu'y'a des vaccins dans les balles
Et, si les bâtiments explosent, c'est pour fabriquer des étoiles
Et si, un jour, ils ont disparu, c'est qu'ils s'amusaient tellement bien
Qu'ils sont partis loin faire une ronde, tous en treillis, main dans la main
Dors / Dors (ou Da Da)

14/11/2017

[Vidéo] Hail The Sun : "1109" (Paroles / Lyrics)

Hail The Sun a sorti un tout nouvel EP répondant au nom de Secret Wars chez Equal Vision Records le 10 novembre 2017.

Alors, évidemment, le voix si particulière de Donovan Melero est tout de suite reconnaissable et rappelle Sianvar, le super-groupe où il officie aussi au poste de chanteur. Sauf que pour Hail The Sun - pour ceux qui ne sauraient pas -, il est aussi batteur. Et ce n'est pas un morceau comme ce "1109" qui fera dire que le bonhomme compose des lignes faciles pour accompagner sa voix ! Une fois de plus, Hail The Sun impressionne par sa technique et par cette légèreté toute particulière véhiculée par la voix de Donovan. Un EP à découvrir dans son intégralité sur Youtube.

I lived in a house whose porch collected cigarettes And every one I’d smoke held conversations from the night before We all connected / Lovers invested Here Now we’re all gone ! But still… I drive by it for no reason but can’t tell how it makes me feel Did I not savor it ? / Memory reel Is it all accurate ? In that house on the corner There’s part of me stuck in the dry wall We’re all connected / Lovers invested here No one would think of where we’d all end up years from then To old friends and those I’ve loved and lost: I still think of you I remember what I’ve learned Hazy nights seen through a twisted plight Did I do it right ? / Did I do it right ? 1-1-0-9 / Two years of mine I’ll flash back 96 months in a dream I had this last week We’re disconnected Drug-filled bedrooms plagued part of that home Tear-eyed partners' remnants haunt the halls Now we’re gone I drive by but I can’t tell how it makes me feel Did I not savor it ? / Memory reel. Would I still treasure it ? But I do Here in the dry wall

13/11/2017

[Vidéo] DVSR : "Slave To The Beat" (Paroles / Lyrics)

Les quatre australiens de DVSR sont de retour et ils sont toujours autant en grogne contre l'industrie musicale !

C'est donc deux années après un premier album éponyme percutant que le quatuor de Rap-Djent australien DVSR fait son retour avec un nouvel EP de sept titres entièrement composé, enregistré et mixé en totale indépendance et avec les moyens mis en oeuvre par chaque membre du groupe. Selon le combo, cet EP présentera quelques "expérimentations" et on est bien curieux d'entendre ça. Réponse avec la sortie de l'EP Therapy le 20 novembre 2017.

Come now, look at the twist in their promise and the way they just lock us in fees, It ain’t about the artist, it’s about the margin of the motherfucking profit seen, (please), (yeah), Stop it, rock it, drop it, Lock us in contracts so they profit, That’s the strategy that they try to encourage Let their business flourish cause “artists are rubbish” above us I can feel the friction fracture their fingers the way they’re devising, Temperature rising as they rub their hands and smile, yo, could you give me the reason to by it ? Creativity a lie, blood sucking leeches with fucking suit and ties, Hunt down a prosperous enterprise and lie, Fuck all them contacts, tell us otherwise So what do want from me? You’ve been bleeding us dry The reason we won’t / The reason we don’t The reason we’re never ever gonna die What more do you want from us? We’re just trying to get by The reason we won’t / The reason we don’t The reason we’re never ever gonna die Just give us a second to breathe You’re bringing us down to the knees Just give us a second to breathe Still a slave to the beat I feel excluded, heavily used it’s brutal lucrative serpent with movements, / What you doing ? Tell me you all the same / Could you prove it ? Yo, who’s this coming through the back door ? Serving the city up with the rap raw, Stuck in the middle, terms and conditions becoming riddles I might sign with the devil (hahahaha) Supply the content and they winning, Laughing over gin and tonic while the artist vomits trying to finish, sick of it. Let me pick apart this rigorous trickery up in this bitch, shit. It’s ugly how they all get rich explicitly making us useless, They’re looting off us now and yo, we’re trying to make movements I see them looking and laughing / Think I’m a rookie with action ? I see them looking and laughing / Break and enter to the label and trash it Just looking to trespass, get my last laugh, for that track stash, I’m ‘bout to tell ‘em words, they ain’t never heard, hit em in every nerve Fuck all that bullshit, for the money and fame you could lose it, Cook up a storm and they cut it like crack and they serve it like who’s this ?

12/11/2017

[Vidéo] Shaka Ponk : "Wrong Side"

Voilà qui est bien surprenant de la part de Shaka Ponk : un clip sans animation 3D ou autres incrustations avec images de synthèse, un clip en noir et blanc, le tout abordant un thème plutôt dur avec un discours engagé. Il fallait oser !

Quelques semaines seulement après la sortie d'une vidéo plutôt poétique et légère pour le titre "Mysterious Ways", les français de Shaka Ponk continuent de promouvoir leur futur album The Evol qui paraîtra le 17 novembre 2017 avec un nouveau clip, cette fois pour le titre "Wrong Side" qui, à la vue de telles images, laisse peu de doute sur la signification des textes. Il y a comme un air d'American History X dans l'air et les vieux démons du chômage et du fascisme - contre lesquels bon nombre de groupes français ont déjà tenté de nous interpeller - semblent loin d'avoir été vaincus...

11/11/2017

[Vidéo] Of Mice & Men : "Warzone" (Paroles / Lyrics)

Soyons francs, Of Mice & Men n'est sans doute pas le groupe qui aura marqué la décennie ou l'année 2017.

Malgré tout, force est de constater que le combo américain originaire de Californie a très bien su encaisser le départ (ou l'éviction, ça dépendrait du point de vue) d'Austin Carlile (pour raisons de santé ?). Après avoir tourné et montré qu'Aaron Pauley - à la basse - pouvait très bien assurer toutes les parties de chant d'Austin sur scène, le groupe a d'abord proposé "Unbreakable" en avril 2017 avec beaucoup de chant clair. Ce nouveau titre qu'est "Warzone" est au contraire bâti autour du chant hurlé d'Aaron qui s'en sort, une fois de plus, plutôt pas mal. Loin d'être un chef d'oeuvre, ce nouveau morceau permet de consolider la nouvelle direction artistique du groupe et la place de Pauley en tant que leader.

The silence brings a panic. / It fills the empty space. To feed this paranoia, / Trapped a mental cage. The rough & jagged edges, / That line this feeble state, Prevent my hands from gripping. / Oh, how they shake. This is a warzone. A hurricane of anger. / The howling winds of rage. An ocean of confusion. / The storm inside of me. Slowly losing control. / Desperate for a glimpse of hope. This is a warzone. The seconds feel like hours. The minutes pass like days. Begin to count down from ten, & don't forget to Breathe in tranquility. / Breathe in serenity. Breathe in a sense of relief. / Before it escapes. This is a warzone. But, I am fighting. / I am fighting back.

10/11/2017

[Vidéo] Blabbermouf : "On Da Rise"

Blabbermouf est de retour avec un nouvel album en cette fin d'année 2017. Le MC hollandais sortira Da Flowin' Dutchman via le label Da Shogunz le 15 décembre 2017.

Pour présenter ce troisième album, Blabbermouf a choisi de publier un clip pour "On Da Rise", titre évidemment Boom Bap où Truffel (à la production) incorpore des accents jazzy grâce à de légères notes de claviers. Le producteur avait déjà collaboré sur plusieurs morceaux de Blabbermouf, notamment "StepInDaJam" en 2015 qui résumait à lui seul toute l'ambiance de l'album Da Blabbermouf LP paru la même année (en écoute intégrale sur Youtube). La recette est la même et la sauce prend toujours : on attend d'écouter les treize autres morceaux de l'album qui sortira dans quelques jours.

09/11/2017

[Vidéo] Enter Shikari : "The Sights" (Paroles / Lyrics)

The Spark, le cinquième album d'Enter Shikari, est sorti il y a maintenant un peu plus d'un mois et le quatuor britannique a choisi de mettre des images sur "The Sights", le premier morceau de l'album après l'ouverture "The Spark" qui fait office d'introduction.

Toujours avec cet humour décalé et cette volonté de nous interpeller sur le fond comme sur la forme de ses productions, Enter Shikari propose un clip présentant l'envers du décor de son propre tournage. Bien évidemment, ce n'est pas un vrai making of, mais ça en dit long sur les intentions de la bande à vouloir nous montrer ça, la scène étant censée se passer sur la Lune... ce qui n'est pas sans rappeler la supposée mise en scène du premier pas posé par l'Homme sur le seul et unique satellite de la Terre.

Ce clip est le troisième réalisé pour l'album The Spark après ceux pour "Rabble Rouser" et "Live Outside".

Are you staying awake for the liftoff, tonight?
You'll never believe the sights tonight
The sights tonight, the sights
Are you staying awake for the liftoff, tonight?
You'll never believe the sights tonight
The sights tonight


Mr. Magpie
You got distracted by the gleam of the diamonds, as you flew by
But their dull glint does not impress
When there's a billion stars in the sky
I sit gripping my pen like a breadknife
As I write, I'm leaving this Earth for the stars tonight
And now I'm running to board the flight

Now I'll boldly go / Into the great unknown

Unless I'm Jacques Rousseau / I give you my mind to be blown
Now I'll boldly go / Into the great unknown

Like Marcus Cicero / Well this life is whole
I'm searching far and wide to find a planet to orbit
Far and wide, I wanna scan and explore it
Far and wide, you're my new planet to orbit
So fire up the rockets


It's over now and I'm a little bit petrified
Of what's to come, yeah my head's a bit stir-fried
It's over now and I'm a little unqualified
But fire up the rockets

08/11/2017

[Vidéo] Ghost Atlas : "NightDrive" (Paroles / Lyrics)

Ghost Atlas, c'est le side project de Jesse Cash, le chanteur et guitariste du groupe Erra (qu'on a récemment pu entendre en featuring sur le nouvel album de Novelists), reconnaissable à sa voix douce et envoûtante.

L'américain sortira bientôt un nouvel album répondant au nom de All Is Sync And There's Nothing Left To Sing About prévu pour le 17 novembre 2017 et dont d'autres titres sont déjà en écoute : "Legs" et "Mirror Room" sont en effet disponibles via BandCamp. Et c'est bien sympa à écouter.

Drive too fast to give you a scare / Because I am sick
And I hate myself for letting you panic
Runaways at our own pace / Set to make some great escape
But this is where we turn and walk away (away)
Headed west / toward sweet delusion
The pieces don't quite fit / Vanity is nibbling at your ear
Like the many before you / You're gonna burn burn burn
I'll leave you here to kick / To kick and scream
Before you were hungry / Then the city chewed you up
And now you feel sick / sick to your shrunken stomach

(We are) Runaways at our own pace / set to make some great escape
But this is where we turn and walk away
(We are) Opened up the world and saw its hate / the ways in which we can't relate
But this is where we turn and walk away

Run on home / Running free just to run and hide
Running free together / Running free to find each other
But we only found ourselves after all
Like the many before you / You're gonna burn

Running free / These walls don't remember
Running free to find each other / But we only found ourselves after all !

07/11/2017

[Vidéo] PORN : "You Will Be The Death Of Me"

Dans le (petit) monde du Rock Indus, les lyonnais de PORN se sont fait un nom et ont sorti un troisième album intitulé The Ogre Inside au mois d'octobre de cette année 2017. Emmené par Philippe Deschemin (qui a d'ailleurs sorti un album cette même année avec son side project An Erotic End Of Time), le groupe développe un Rock aux influences diverses, notamment gothiques ou sur fond de Cold Wave, qui n'est pas sans rappeler The Cure ou toute autre formation du même style comme Type O Negative.

C'est donc pour "You Will Be The Death Of Me" que PORN propose un clip où Philippe Deschemin se mets lui-même en scène en compagnie de Sabrina Carlino avec les suisses de VDPictures à la réalisation. Une vidéo qui n'est pas "porn", mais presque...

06/11/2017

[Vidéo] Novelists : "L'Appel du Vide" (Paroles / Lyrics)

Les français de Novelists ont sorti leur second album Noir il y a tout juste deux mois - début septembre 2017 - et après deux vidéos pour les titres "The Light, The Fire" et "A Bitter End", voilà qu'Arising Empire publie en ce début de mois de novembre un clip pour "L'Appel Du Vide", le titre qui ouvre ce nouvel album.

Malgré un titre en français, ce morceau d'ouverture est intégralement chanté en anglais et est aussi un bel exemple de l'approche introspective que développe Novelists depuis sa formation. Une fois de plus, le groupe propose un clip monté à partir d'images des musiciens entrecoupées de plans plus contemplatifs mettant en scène un personnage face à la nature. Et ça n'est pas sans rappeler les clips de "Voyager" ou "Souvenirs".

I cannot explain this feeling I'm having
When I'm looking at these pictures
Yellowed by the sun
This weird emotion is sticking at my soul
It numbs me to the bones
These moments are battles I can't win

Everything that I love is killing me
And these lies won't save me any longer (can't save me anymore)
I've destroyed one by one every beloved thing
Right before my own eyes
Slowly but surely


One day I'll be part of the ghosts on your photographs
And you'll forget about me when other ones come
You will replace one by one every memories
They will fall away and merge in the afterglow
I cannot explain this feeling I'm having
When I'm hearing these hearts singing
Burdened by their dirge
This weird emotion that's echoing with my soul is all I ever feared

These moments are battles I can't win

I'll never get used to this acrid venom
That's shooting through my veins
I'll never get used to this ice that stands beneath my skin