30/10/2017

[Vidéo] Polaris : "Lucid" (Paroles / Lyrics)

Voilà un groupe qui, même s'il manque un peu d'originalité car exploitant au maximum les codes du Métalcore moderne qui cartonne à travers le monde, risque de faire quand même parler de lui : Polaris a sorti son premier album The Mortal Coil le 3 novembre 2017 et ce clip pour "Lucid" a été publié quelques jours avant cette sortie.

Après avoir proposé deux EPs respectivement en 2013 et 2016, la bande originaire de Sydney fait un saut dans le grand bain en cette fin d'année 2017 avec son premier format long duquel sont extraits "Consume" et "The Remedy" qu'on avait pu découvrir en vidéo. Reste à savoir si le groupe pourra désormais rivaliser avec les grands internationaux du genre.

All out of exits, all out of enemies You built this prison and buried the key I’ve given up on giving in / Temptation mocks me from a distance, but I won’t let it win This thin façade could never last / Like a snake that sheds its skin, illusions shatter like glass The sceptic inside me believes what he knows / Cynically silent but with nothing to show The devil beside me is whispering doubt in my ear / I’ll keep pretending not to hear So here I am for what it’s worth I spilled my blood against the earth Just to see the world in colour Dead; left for dead and left to rot / A tainted memory, an empty afterthought I’d lay my whole life on the line just to see this through / If it consumes me, let the script upon my tomb read : I found my love and let it kill me “Beg and plead, your own ambition brought you to your knees Beg and plead, you built this prison, and buried the key” A momentary lapse, the colours fade to grey / As if the world we knew was never meant to be I know I’ll pay for my mistakes, just promise me you’ll take my word and take my everything So give me all you came here for / Give me hell and give me war I’ll be waiting for an answer I found my love and let it kill me

26/10/2017

[Vidéo] The Omnific : "Objets de Vertu"

Prenez deux basses et une batterie, un peu de maîtrise et pas mal d'inspiration et vous obtenez un projet musical atypique, instrumental et à l'approche tout aussi poétique qu'onirique : c'est tout ce que The Omnific a à offrir et c'est vraiment sympa.

Le trio originaire de Melbourne, en Australie, sortira son second EP le 24 novembre 2017. Celui-ci sera baptisé Kismet et sera en écoute intégrale sur BandCample premier EP du groupe est toujours en écoute et en téléchargement à prix libre. Et après avoir écouté "Objets de Vertu", on a plutôt hâte d'entendre le reste de ce recueil tant le son de ces deux basses chatouille l'oreille !

23/10/2017

[Vidéo] Dope D.O.D. (Skits Vicious) : "Nightmares"

Dope D.O.D. n'a jamais autant mérité son appellation "horrorcore" pour désigner son Hip-Hop avec cette vidéo pour le titre "Nightmares".

C'est le premier morceau du collectif hollandais où Skits Vicious évolue seul derrière le micro, s'auto-proclamant grand prêtre des cauchemars dans une vidéo tout aussi dérangeante qu'elle est riche visuellement. Le flow est comme toujours maîtrisé et on reconnaîtra au combo une instru beaucoup moins orientée Dubstep que par le passé, ce qui est franchement agréable à l'oreille !

I got the see no evil steelo...Yet I speak it...And chuba tweak it for ya ear-hole
We lobe licking these women...Kiss em in the neck..Swimming in the linen, What I'm spitting is sex
The one to do it for the heads that know...You ain't with it then I guess that's so...
Show beginners how to stretch that flow...Let it go then...Zone into no mans land...
With a 100 mad nomads in Conan stance
Wicked and with chick's thicker than Pinky...Dipping the last bit...
Swipe through the bag then I'm licking my pinky, looking like a pimp from the 60's
Ya mother might know me as Skits V with Dick deep in her...Deuce Bigalow Male kill a ho quicker
Better check ya room before ya rest that head...Ya never know what's underneath that bed...
Get what I'm saying ?
We pick it up right where we take off...This is what nightmares are made of We double the price when it's payed off...This is what nightmares are made of And now they wanna see the story end...You know I'll always be the one to set a gory trend
They shouldn't worry why I'm winning,
They should worry when...You can tell I'm hella comfy in the skin I'm in
Switch to infrared vision when I skin a man...Cause when I get underneath it...Aint a figure of speech
And I don't cheat or choose a wife
I'm tryna be the first rapper with his own Fela Kuti tribe
So do or die I double dare ya, I don't need a clown suit to scare ya...I might even spare ya...
Who got the grey goose rocking with the grape juice
Who got a bad chick sucking with the braid look
It's the same crook just a little wiser
The bad man, Sad man behind blue eye's a...Super villain chilling with his cape off
Better switch the tape off...
This is what nightmares are made of

22/10/2017

[Live Report] Buy Jupiter + NonSense + Titans Fall Harder (Warmaudio - Décines)

C'était le feu au Warmaudio lors de cette soirée et on a tout simplement passé un putain de moment en compagnie de Buy Jupiter qui montait sur scène pour fêter la sortie de son second EP Crossworlds (voir chronique), le nouvel épisode de sa trilogie épique, suite directe du premier recueil Departure (voir chronique) sorti l'année précédente.

Une soirée où les lyonnais ont fait appel aux grenoblois de Titans Fall Harder pour ouvrir le bal et aux locaux de Nonsense pour préparer le terrain avant de jouer l'intégralité des deux EPs cités plus haut, dans l'ordre, pour un set de pratiquement une heure devant un Warmaudio bien plein. Un challenge qui s'avérait être un véritable cadeau pour le public présent ce soir-là : c'était en effet l'occasion pour certains de découvrir le groupe et ses premières compositions mais aussi, pour les autres, la possibilité d'écouter l'intégralité de la discographie de Buy Jupiter (ou presque) en live.

Titans Fall Harder © Lukas Guidet
Les grenoblois de Titans Fall Harder étaient donc les premiers à monter sur scène. Comme très (trop ?) souvent au Warmaudio, il y avait des retardataires : lieu trop éloigné du centre ville et difficile d'accès par les transports en commun ? Heure du dîner ? Pas facile de connaître les raisons qui poussent certains à n'arriver qu'après la première partie. Tout ça pour dire que le Warmaudio était loin d'être plein lorsque la jeune bande est montée sur les planches, mais on a connu bien pire il faut le souligner, heureusement pour eux ! Sur scène, Titans Fall Harder dégaine un gros son renforcé à l'Electro : ça joue fort, la basse à cinq cordes est de sortie et la double-pédale est souvent exploitée. On évolue dans un genre hybride avec un chant Deathcore où la voix claire est anecdotique (quelques rares passages sur la fin de "Ignite The Core" ou "The Omniscient" par-exemple) et de gros riffs lourds avec souvent des cordes à vide, marque de fabrique de certains groupes de Djent "génériques" dira-t-on, et des arrangements électroniques justifiant allègrement l'emploi du terme "Electronicore" dans un cas comme celui-ci. Bref, Titans Fall Harder est comme son nom l'indique un groupe qui se veut massif et balance une musique comme un combattant chétif en ferait des tonnes pour s'imposer. Malgré tout, ça tient la route et envoie parfois du lourd qui n'est pas dénué d'émotions. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, il faut reconnaître des qualités au quintet : toutes les parties électroniques sont jouées sur scène au clavier et les arrangements balancés manuellement, les trois larrons au premier plan occupant quant à eux très bien l'espace scénique et offrant un spectacle que beaucoup d'autres groupes ne prennent même pas la peine d'oser. Le tout est plutôt carré et bien exécuté et chacun des musiciens prend un plaisir certain à jouer de son instrument.


Malgré un public encore clairsemé, la température est nettement montée dans le Warmaudio et le set (plutôt long pour une première partie) s'achève sous les applaudissements. Même si le genre musical est loin de faire l'unanimité, Titans Fall Harder a clairement fait le taff en présentant ses qualités et a démontré ce soir-là qu'il y en avait sous le capot au sein de ce jeune groupe.
Note personnelle : Le début du set (les trois premiers morceaux) a clairement eu plus d'impact que le reste de la setlist dans mes oreilles, certains morceaux présentant peut-être trop d'arrangements au synthé, ce qui leur donne un aspect symphonique peut-être pas toujours justifié (même si cela fonctionne parfois assez bien sur un titre comme "Extinction Level Event").

Nonsense © Lukas Guidet
Le temps de l'entracte pour laisser les lyonnais de Nonsense s'installer et on est reparti pour une nouvelle décharge sonore. Cette fois, pas de clavier sur scène mais une guitare supplémentaire. Le combo a beau être composé de membres relativement jeunes, ils ne le sont plus tant que ça pour le milieu si on considère l'âge moyen des musiciens fleurissant ça et là, Titans Fall Harder faisant office de bon exemple. Il faut dire qu'en ce qui concerne la maîtrise instrumentale, Nonsense ne fait pas dans le posing et ses membres sont loin d'être des débutants juvéniles : il y a un solide niveau derrière chaque manche, mais aussi derrière les fûts où officie désormais Max, la pièce rapportée du groupe. On soulignera d'ailleurs sa prestation très remarquée - le gaillard est aussi batteur pour les groupes Apply For A Shore et BlackBirds - qui aura témoigné de la masse de boulot abattue pour celui qui a rejoint les rangs de Nonsense il y a environ six mois seulement. Ce dernier a montré lors de cette soirée une qualité d'exécution et un niveau qui sont impressionnants. Mais revenons à ce qui nous intéresse : la musique. Avec Nonsense, on change radicalement de paysage musical et le Deathcore/Djent bien fat de Titans Fall Harder semble déjà très loin. C'est davantage dans le Métal progressif que les lyonnais puisent leur force dont les influences sont extrêmement nombreuses. Difficile de rapprocher le groupe d'un autre plus connu pour illustrer le propos. Et tant mieux, finalement, car cela témoigne d'une forme de singularité de la part de Nonsense qui arrive à tirer son épingle du jeu dans un genre ayant le vent en poupe depuis pas mal d'années. Qu'il s'agisse de groupes de Djent ou Métal progressif de type Periphery, Textures ou même Tesseract pour les passages plus planants et au chant clair, la bande lyonnaise fricote parfois avec le Trash Métal ou le Métalcore, osant du solo où les deux guitares ont chacune une partie, que ce soit au tapping ou en mode "shred de compèt". Le tout est millimétré et parfaitement exécuté, les mecs arborant une banane jusqu'aux oreilles pour témoigner de leur plaisir à jouer leurs compos devant un public désormais bien plus dense dans le Warmaudio.


Il n'y a pas grand chose à dire concernant la performance de Nonsense, si ce n'est que la musique du groupe passe véritablement bien sur scène malgré des musiciens beaucoup plus statiques que lors de la précédente partie.
Note personnelle : Nonsense a véritablement été une révélation scénique et musicale pour moi lors de cette soirée, les quelques morceaux ou clips écoutés/visionnés avant le concert n'ayant que trop peu retenu mon attention. Désormais, force est d'admettre que Nonsense s'avère être un solide représentant du Métal progressif lyonnais et même français, capable de rivaliser avec des groupes de renommée mondiale. Ce n'est finalement pas un hasard si le combo s'est vu jouer au Sylak en 2016 ou a pu faire la première partie de groupes comme Textures ou Uneven Structure.

Buy Jupiter © Lukas Guidet
On ne va pas se mentir : on était quand même surtout venus à cette soirée pour (re)voir Buy Jupiter sur scène. Et accessoirement fêter avec eux la sortie de leur très bon nouvel EP Crossworlds. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'on n'a tout simplement pas été déçu du spectacle.

Les gaillards n'ont vraiment pas traîné pour monter sur scène après Nonsense, tant et si bien que ceux qui étaient partis se fumer une clope dehors ou boire un coup à la fraîcheur du soir pendant l'entracte se sont fait surprendre par le lancement du set. Cette fois, le Warmaudio est véritablement plein et tout le monde est chauffé et gonflé à bloc pour faire la fête, témoigner son amour pour le Rock et montrer aux locaux qu'on a aimé écouter leurs productions, que ce soit sur Youtube ou BandCamp (où les deux EPs sont en téléchargement libre). Le set s'ouvre comme convenu sur l'intro du premier EP Departure en enchaînant sur le redoutable "Goodbye Jupiter" qui lance véritablement le show. S'en suit un véritable bordel dans la fosse sur l'imposant riff d'introduction de ce morceau qui résume à lui seul toute l'aventure épique racontée au fil des textes : les joviens quittent Jupiter, contraints et forcés, et la colère qui transparaît à travers la voix monstrueuses de Py prend soudainement forme sous nos yeux, sur cette petite scène du Warmaudio. Les titres s'enchaînent avec très peu de temps morts, ces courtes pauses permettant à peine au hurleur de reprendre son souffle. Niveau instruments, tout est parfaitement exécuté, Manu se chargeant de jouer chaque ligne solo avec justesse pendant que Vinz, davantage occupé à jouer les riffs principaux, s'autorise quelques regards amusés sur la fosse qui s'en donne à cœur joie. Les gars sont tout simplement heureux d'avoir pu organiser cette soirée et de jouer toutes les compos sur scène dans le même set et ça se voit ! Toutes leurs compos ? Pas vraiment. Car plus de cinquante minute de set, c'est long, voire très long quand on hurle comme le fait Py. Voilà pourquoi il n'y aura pas de rappel à la fin et que "Rise" ne sera pas jouée. Pas grave : tout le reste était largement suffisant.


Et ça enchaîne. Y a pas à dire : c'est la putain de calotte et on en redemanderait presque tant c'est un délire de voir évoluer les bonhommes sur cette petite scène, à quelques centimètres de nous. Comme ça doit leur faire bizarre, à eux qui cet été encore ont eu l'occasion de jouer sur la grande scène du Sylak ! Martin, dernier arrivé au sein du groupe, fait le taff comme il faut pendant que Lucas - qui manquera d'ailleurs un break, sans nul doute déconcentré par Py venant reprendre son souffle devant ses fûts - s'affère à marteler sa double-pédale et torturer ses cymbales avec précision. "Drift" et "Uprising" s'enchaînent comme deux épreuves de biathlon : plus de treize minutes de sport intensif avant une pause bien méritée pour Py avec "Monolith" qui permettra au bonhomme de prendre une pause en quittant la scène pour laisser le champ libre à ses compagnons musiciens. Tout le gratin de la scène lyonnaise (ou presque) était présent ce soir-là et c'est après un "New Era" exprimant toutes ses qualités en Live et faisant l'unanimité que le set se termine sur un "Collide" où l'on verra le public porter le frontman de Buy Jupiter en slam et s'écarter pour permettre à ce dernier et ses compères de chez Dead Kiwis d'entamer une étrange danse de "sans chaise à quatre", comique et tout à fait dans le ton de la soirée. Buy Jupiter est définitivement un groupe à voir en live, faisant passer l'épreuve de la scène comme une simple formalité en plus d'en faire une expérience à la fois festive et ludique. Du solide !

En bref, c'était tout simplement top et les cinquante minutes ont défilé à une vitesse folle. Un public réceptif et jovial, des musiciens de qualité et heureux d'être sur scène, c'est un peu tout ce qu'on demande à un bon concert de Métal.

Un grand bravo aux groupes pour leurs prestations lors de cette soirée : y avait vraiment rien à jeter. Remerciements à Lukas Guidet pour ses photos que vous pouvez découvrir sur son site personnel et professionnel avec toutes les autres prises par ses soins lors de cette release party. Un grand merci aussi à la team du Warmaudio pour son accueil toujours aussi sympa, à Bastien du Rock à Kiki pour ses anecdotes et sa charmante compagnie (et ses cadeaux), ainsi qu'à Lucas pour l'hébergement du soir et les personnes croisées et rencontrées lors de cette soirée. C'était parfait.

21/10/2017

[Vidéo] Token : "Little Boy" (Paroles / Lyrics)

Token continue sur sa lancée, porté par un succès grandissant... et envahissant. Alors que le début de sa carrière tournait autour de la jeunesse, de ses relations à l'école et de sa vie simple de rappeur "presque" anonyme, son quotidien est désormais tout à fait différent et le gaillard enchaîne les dates, notamment hors des frontières des USA.

Après "Dirty Flesh" et "New Problems", Token nous parle maintenant du problème de grandir, tout simplement, et de l'évolution des relations avec son entourage. Entre "ce qu'il s'est passé à Amsterdam" et ce que pourrait penser sa mère de lui, le jeune rappeur continue d'expérimenter et s'éloigne toujours un peu plus de ses bases Hip-Hop davantage "oldschool".


Oh this outfit used to be a little big on me but now it’s fitting and I’m loving it.
I don’t hate on those who hate on me but secretly just hate themselves some undercover shit.
Youngin with a little bit of fame, I’m praying it don’t mess me up, I need to tone it down.
Fuck it, fucked around and did some shit in Amsterdam I’ll probably never tell a soul about.
Why get mad at what I’m doing like we’re dating? How many dates we been on huh?
How many women you kick it with on tour? How many dates I been on hmm?
Approximately that many, my momma she’d be so angry, telling me I be full of it.
But I ain’t changing for anyone, I’m adapted to my environment, homie come and look at this.
I kill everything, I kill everything, they look at me like I caught a body.
I was never focused on the fortune now I gotta be ‘cause they be trying to rob me.
Old and new friends, same with managers and agents, all these brand new girls and shady groupies -
I ain’t satisfied with how these people treat me; I don’t want no handshake, salute me, yeah.
Shut the door behind you, don’t say a word, let your hair down, I’ll be back in a minute.
I’m ‘bout to show you what this whole entire world’s fucking missing.
You popped up at the perfect time of my whole existence.
I will fly you out right the fuck now, just give me the word, I am so with it.

Shit changed, you ain’t no no little boy.
Car fast, life fast, don’t slow little boy.
She fast, cash fast, dope, dope. Little boy.
Stone cold, hot hot, tss tss little boy.
Oh shit. God damn. What? Little boy.
What’s that? Aw man. What? Little boy.
Stone cold, stone cold. What? Little boy.
Hot hot, tss tss. Little boy.

Little boy couldn’t walk on his own, talk on his own, yeah yeah now he can.
I got my hand on my belt, my chick come along, and it’s getting out of hand.
I don’t argue no more, homie shut the fuck up, I don’t argue no more.
I got biz to discuss, I got papers to sign, I got y’all to ignore.
Hold up, hold up, wait a little half a fucking second I’m confused.
I ain’t ever met you, why you talking like you’re in my fucking crew?
I hope that life will treat you better, I just don’t know what you’re going through.
And say my name again behind my back, I’m back, backing into you.
Why you talking like you got it?
Trigger burn, I can’t put a finger on it.
You fail and you fail and you fail and you fail.
I’ll give you the boot.
Take you to the roof.
Drop you out of school.
Looking at me like you know what I be thinking,

I’ll be looking back at you like what the fuck are you thinking?
I don’t believe in anything that ain’t in front of me.
You ain’t a friend of me, you ‘fraid of me, and fronting like you isn’t.
I ain’t going to college momma. They focused on tuition.
I was never into wishing ‘cause you gave me intuition.
I don’t wish for anything, I make it happen.
I know it’s hard to imagine, your little boy is a savage and a beast.

20/10/2017

[Vidéo] Chinese Man : "Golden Age"

Vous vous souvenez de l'astronaute qu'on avait découvert dans le clip de Chinese Man pour "Escape" en début d'année 2017 ? On le retrouve cette fois dans l'espace pour le morceau "Golden Age" extrait de l'album Shikantaza paru en février (en écoute intégrale sur Youtube).

Une fois là-haut, parmi les étoiles, que manque-t-il le plus à ce héros des temps modernes ? Est-ce le contact humain ou tous les vices de la société de consommation qui habitent notre quotidien lorsqu'on est au sol ? C'est à vous de vous faire une idée en regardant ce clip, toujours animé en 3D. (Attention toutefois pour les plus sensibles aux crises d'épilepsie : le clip comporte beaucoup de lumières stroboscopiques).

19/10/2017

[Vidéo] We Came As Romans : "Foreign Fire" (Paroles / Lyrics)

Cold Like War, le nouvel album des américains de We Came As Romans, est sorti le 20 octobre 2017 et a clairement remis le groupe "sur les rails". Après deux clips pour "Cold Like War" et "Lost In The Moment", la sortie de ce cinquième album a été accompagnée par la publication de cette vidéo pour "Foreign Fire", un morceau qui semble posséder deux niveaux de lecture tant les deux dernières années passées par le groupe semblent avoir été un véritable calvaire, aussi bien humainement que musicalement parlant.

Certes, Cold Like War n'est pas l'album de l'année mais s'avère être un très bon opus de la bande originaire du Michigan et un véritable come-back.

Every year goes by. Never ending change and I start to miss the ones I’ve kept the closest to me.
Their names spoken now in memory. I’ve always tried to carry my words without deceptive cause but clear objective. I’ve shed the youth I lived in.

My head feels so heavy my heart follows suit, is this what I wanted to turn into ?
You don’t have to stay, and wonder who I’ve become. I’m the story of the one you used to love.

Every time that I never seem to answer why I’m ignoring all the calls from home to be alone.
A foreign voice or dial tone ?
Your eyes look so heavy, I had to concede.
Is this what you wanted to prove to me ?
You don't have to stay and wonder who I've become. Who have I become ?

I spent the morning looking down at the baggage claim.
With yesterday, your hand in mine, sitting as you laid.
A world away and now the words soak into my head,
that your chest has stilled and I'll never see you again.
I'll never see you again.

I swear to god I tried to come back home, be by your side, to hold you close
while the sorrow spread to divide us both.
I swear to god i tried, I swear to god i tried.
I'm the story of the one you used to love.
I didn’t want this.

18/10/2017

[Vidéo] Sit Down Werner : "The List"

Timing presque parfait pour Sit Down Werner qui a sorti un clip pour le titre très engagé "The List" alors que le gouvernement français fait rentrer l'état d'urgence dans le droit commun le premier novembre 2017, mettant plus ou moins la France dans une situation d'état d'urgence permanent.

Cette loi, on en connaît plus ou moins les dérives depuis les assignations à résidence ou autres perquisitions à domicile depuis sa mise en place suite aux attentats de Paris en novembre 2015. Avec "The List", les (ex-)neversois de Sit Down Werner proposent une sorte d'exutoire et de mise en garde à destination de son public mais aussi des institutions qui désormais nous surveillent presque quotidiennement avec un clip bien réalisé et dénonciateur. "The List" est extrait de l'EP America Is Watching sorti le 17 octobre 2017. Comme disait Orwell dans 1984 : "Big Brother is watching you".

17/10/2017

[Vidéo] Deuce : "Here I Come" (Paroles / Lyrics)

Le "vilain petit canard" est de retour : Deuce a annoncé un nouvel album, plus de cinq ans après son premier effort en solo Nine Lives et son éviction du groupe californien Hollywood Undead.

Même si le bonhomme a conservé son masque, vestige de sa participation au projet Hollywood Undead, Deuce n'apparaît pas dans cette vidéo pour "Here I Come" où le rappeur explique plus ou moins qu'il est de retour, que son état psychologique ne lui a pas permis d'être très productif ces dernières années et qu'il est bien motivé pour se (re)faire une place sur la scène Rap-Rock US. Affaire à suivre, même si on peut émettre quelques doutes sur la qualité de tout ça...


Yeah...
Y'all ready for this?
Turn that shit up
Let's go

I hate what I became, so goddamn insane / A man without a brain that's trying to run away
By jumping off a plane, that's why I can't restrain / Myself from killing every motherfucker in this place
It's just a little late, wish I was Lil Wayne / Shit I'mma keep on killing motherfuckers in my way
You better be afraid 'cause I'm about to break / Prepare for war, yeah, this is Judgment Day
Nothing's getting in my way / Don't really care what you say
I ain't really ever gonna change / Told you that I'm here to stay
Nothing's getting in my way / Told you I ain't really ever gonna change

Here I come to have fun, better fucking run
Told you that I am never fucking done
Fear no one, here I come, better grab a gun
Until I die, I'm never fucking done


I can't make it, can't fake it / Wish that I could just break it
'Cause I hate it, did I make it? / Life's so short, it's too late, kid
To change it so stop hating / It's too late, shit, to make changes
I'm still famous, it's not changing / Big Deuce, that's what the name is
Nothing's getting in my way / Don't really care what you say
I ain't really ever gonna change / Told you that I'm here to stay
Nothing's getting in my way / Told you I ain't really ever gonna change

Gotta get away to another day
There's gotta be some way, I know it's too late
There's gotta be somewhere I can escape
You can't run and hide, there's nowhere safe

13/10/2017

[Vidéo] Part-Time Friends : "Streets And Stories" (Paroles / Lyrics)

Le duo parisien Part-Time Friends formé par Pauline Lopez De La Ayora et Florent Biolchini a sorti son premier album Fingers Crossed (album en écoute intégrale sur Youtube) en début d'année 2016. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et les deux artistes ont fait du chemin...

Et aller jusqu'au Japon, ça en fait, du chemin. C'est d'ailleurs là-bas que le duo a capté les images qui composent ce clip pour "Streets And Stories", morceau publié en août 2017 sous la forme d'un EP deux titres où la chanson figure à la fois en version anglaise et française. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le couple mélange anglais et français dans les textes d'une même chanson, car c'est un peu sa marque de fabrique, ni plus ni moins que sa fameuse touche faussement naïve et enfantine. Sucrée et légère, c'est clairement la Pop Folk des amoureux. Notez aussi que ce clip est apparemment le premier tourné intégralement en "stories Instagram", d'où la présence de textes et autres icônes animées.

Dans la ville des anges / Danse avec l’étrange Rouler jusqu’au jour / S’enfuir pour toujours Dans le film / De nos années rêveuses Sur les cimes / La cité radieuse Laisse l'abîme près du sublime pour glisser I’ll give you streets and stories I’ll give you fated glory I’ll give you movie memories I want to be your city L'ombre des pavés / Le long des palmiers Aller voir la mer / Que nos cœurs se serrent Dans le film / De nos années rêveuses Sur les cimes / La cité radieuse Laisse l'abîme près du sublime pour glisser

12/10/2017

[Vidéo] Code Orange : "The Mud" (Paroles / Lyrics)

Certains clips sont comme l'art contemporain : on n'y comprend pas toujours grand chose. Si les vidéos de Tool avaient parfois l'aspect d'énigmes visuelles, oniriques et psychédéliques, on retrouve cette étrange sensation d'incompréhension et d'hypnose après le visionnage de certains clips de Code Orange pour l'album Forever, que ce soit ici pour "The Mud" ou pour "Kill The Creator".

Forever est sorti le 13 janvier 2017 et a permis à Code Orange de se faire connaître d'un bien plus large public après des tournées et de nombreuses premières parties pour des grands noms du Métal. L'album est en écoute intégrale sur Youtube et compte déjà pas mal de clips à revoir, comme "Forever" et "Bleeding In The Blur".

I know that you don't wanna lie
It's just the demon in your mind
It's just the liar in your smile
It's just the pressure all the time
It's just so hard to fucking fight
When all you feel is pain inside
It's just so hard to fucking live
When all you wanna do is die

Lying in the mud
Dying in the mud


The chain never breaks
A servant to your broken brain
The cycle never gives in
The devil holds your head a slave

You're stuck

You've lost the only things you love
Living dying in the mud

11/10/2017

[Vidéo] Marmozets : "Habits" (Paroles / Lyrics)

Voilà qui est fait : Marmozets a finalement annoncé la sortie de son prochain album What You Know Now prévu pour le 26 janvier 2018 chez Roadrunner Records.

Après avoir présenté le pétillant "Play" courant août, le groupe de Rock britannique présente cette fois "Habits", aux accents beaucoup plus Pop. Le morceau - plus convenu et soft musicalement parlant que ce à quoi la bande nous avait habitués par le passé - présente quelques parties de chant assez surprenantes de la part de Becca. On a même parfois l'impression d'entre Emily Haines du groupe Metric. Quoiqu'il en soit, si on se base sur le nom de ce futur album et ce clip, les membres du groupe semblent avoir grandi et mûri et parlent désormais de relations humaines plus intimes, s'éloignant de la fougue qui les habitait à travers un Math Rock nerveux. Reste à savoir quelle direction musicale prendra le reste de l'album...

If I was poetic / Beaten regularly
Just to feed your habits / Beaten regularly

I get carried away / The day is gone
I want you to stay with me
Just stay with me
Get carried away / The day is gone
I want you to stay with me
Just stay with me


Imagine life when it been / Beaten regularly
A body shapes our planet / Beaten regularly

I tell her fact the grass is greener on the other side
Is she burning deeper on the inside
Fire fueled with lies, lies, lies, lies, lies
I tell her fact the grass is greener on the other side
Is she burning deeper on the inside
Fire fueled with lies, lies, lies, lies, lies

10/10/2017

[Vidéo] Gravity : "Le Porteur de Nuit"

Bon, on savait dès la fin de l'année 2016 que 2017 serait riche en sorties d'albums et autres EPs mais quelle était la probabilité pour que deux groupes de Métal progressif français sortent chacun un album intitulé Noir à moins d'un mois d'intervalle ? Pas sûr que beaucoup de monde aurait pu parier sur une telle affaire. Néanmoins, Gravity (qui nous vient de Montpellier) et Novelists (originaire de Paris) l'ont fait mais évoluent dans deux styles totalement différents, le premier groupe s'exprimant d'ailleurs en français et le second en anglais.

En ce qui concerne Gravity, précisons que les sudistes avaient apparemment annoncé leur album les premiers, même si ce dernier est paru le 6 octobre contre le 8 septembre pour celui de Novelists. Après avoir balancé un magnifique clip pour le titre éponyme de son album, Gravity n'a pas chaumé pour présenter cette vidéo pour "Le Porteur de Nuit", seconde partie du chapitre "Noctifer" composé de cinq morceaux sur ce même effort. Les images sont aussi belles que sur la précédente vidéo, avec une noirceur toujours bien présente et les musiciens font une fois encore preuve de maîtrise et d'inspiration sur ce morceau. Noir s'avère être un album dantesque, aux inspirations variées et aux qualités innombrables. Avec ce nouveau clip et ce troisième album, Gravity fait définitivement partie de tous ces groupes de la scène française qui mériteraient largement plus de visibilité et de reconnaissance.

Vous pouvez écouter l'album Noir de Gravity dans son intégralité sur BandCamp ou Youtube (et revoir le clip de "Noir"), ainsi que l'album Noir de Novelists sur Youtube.

09/10/2017

[Vidéo] All For Nothing : "Push Through" (Paroles / Lyrics)

Les hollandais de All For Nothing ont sorti leur dernier album Minds Awake / Hearts Alive en avril 2017. S'en est suivi une tournée pour promouvoir l'album et comme chacun sait, une tournée est souvent l'occasion de capturer des images lors des prestations scéniques des groupes. Certains en profitent pour ensuite monter des vidéos qui font office de clips pour habiller des morceaux.

C'est ce qui a été fait pour ce "Push Through" d'un peu plus de deux minutes, percutant et efficace même avec peu d'artifices instrumentaux. On retrouve la bande sur scène avec une Cindy en pleine forme sur les planches. C'est convivial, énergique et fédérateur : tout ce qu'on aime dans le Hardcore.

Don’t be afraid, all you want is on the other side of fear Don’t let it destroy you You are stronger than this Push through all that hurts Hold your breath, count to ten Pull yourself together again Take action. Deal with it Take that leap of faith Giving up is not an option Giving up is never an option Never quit or surrender You are stronger than this

08/10/2017

[Vidéo] Resolve : "Rêverie" (Paroles / Lyrics)

Premier recueil pour Resolve, le groupe né de la collaboration entre les musiciens de Above The North et Anthony Diliberto, chanteur-guitariste de chez Happening : Rêverie (en écoute intégrale sur BandCamp) sort le 13 octobre 2017 et présente six titres dont "Exposed", "Abyss" et "Rapture".

Le titre éponyme de cet EP est présenté quelques jours avant cette sortie avec un clip qui rassemble les quatre membres à l'image pour une balade planante et progressive au ton plus Rock, faisant passer le projet à un autre niveau que simple "combo de Métal". La scène lyonnaise n'a pas fini d'étaler ses richesses, et ça fait plaisir à entendre !

Watching, roaming No goals, no pressure Surrounded by nothing I feel like a ghost, invisible, unassailable Lying in the dark, my own creation Draining my heart, my absolution A peaceful space where you don’t exist It’s out of time, it feels like home, it’s mine Just me, myself and I Lost in the undefined There’s no darkness, there’s no light But still it’s kind of bright And I know everything is made Everything’s made to be broken In a breath, it starts to fade away I feel heavy like the lead, I’m scared, I’m falling What the hell is happening to me? I can feel them all around again This fall is unstoppable And I think I knew it ‘cause I’ve built these walls I’ve built these walls Is it ok to escape from yourself? When everything is tasteless I can feel them all around again I’ve built these walls I can feel them all around again I have to be brave and realize I just closed my eyes for a second.

07/10/2017

[Vidéo] Blimes Brixton : "Look At Me Now"

Blimes Brixton (anciennement connue sous le pseudonyme Oh Blimey) semble désormais vouloir attirer les projecteurs sur elle.

Après avoir évolué au sein du collectif et label indépendant Broken Complex aux côtés de Gavlyn et de beaucoup d'autres artistes, la MC américaine originaire de San Francisco vole désormais de ses propres ailes. C'est d'ailleurs en collaboration avec Gavlyn que la rappeuse a mis sur pied le label Peach House, les deux artistes travaillant souvent ensemble, notamment pour des featurings comme avec Scratch Bandits Crew en 2015. Maintenant, Blimes a pris de la bouteille, gagné en maturité et en expérience pour s'affirmer réellement, ce "Look At Me Now" sonnant comme une étape importante dans sa carrière. Affaire à suivre, sans aucun doute.

06/10/2017

[EP] Buy Jupiter : "Crossworlds"

Artiste : Buy Jupiter
EP : Crossworlds
Sortie : 2017
Genre : Métal moderne, Métal Progressif
Label : Autoproduction
♥♥♥♥
Écouter l'EP sur Youtube <
Écouter et télécharger l'EP sur BandCamp <

La suite. Enfin, la voilà, cette suite du premier EP Departure sorti en 2016 par Buy Jupiter. Un premier recueil qui avait posé les fondations d'un projet fort prometteur réalisé sous la forme d'un triptyque au concept basé sur l'oeuvre de science-fiction d'Isaac Asimov. Tout un programme qui pourrait sonner comme un truc complètement casse-gueule à l'oreille de n'importe quel non-initié. Oui mais voilà, les lyonnais de Buy Jupiter savent où ils vont et le passage à la réalisation n'a clairement pas déçu ! On retrouve donc le groupe - dont le line-up a subi un petit changement au poste de bassiste -, mais aussi l'équipage jovien qui avait subi de lourdes pertes suite à son départ de la station orbitale sur laquelle il œuvrait. Pour ceux qui ne connaîtraient pas déjà cette histoire épique, prenez quelques minutes pour en lire le résumé sur le Site Officiel du groupe. Bref, les rescapés ont réussi à prendre la fuite mais, comme on s'en doutait, ce n'était que le début de leurs aventures !

Vitesse supérieure. Si Departure en imposait par sa violence, tant dans les textes que dans la composition musicale, c'était pour servir le propos tenu par l'EP en lui-même. Désormais, les survivants joviens sont lancés à pleine vitesse dans l'espace - les batailles ayant permis leur émancipation n'appartenant plus qu'au passé - et il est temps de faire progresser l'aventure. C'est à ce petit jeu que la troupe de Buy Jupiter à voué tout son travail d'écriture et d'approche musicale. On passe de trois titres (plus un court morceau d'intro) sur Departure à cinq véritables morceaux sur ce second effort, faisant bondir le compteur d'un peu moins de vingt minutes à plus de trente minutes de musique en boîte cette fois. Autant dire qu'il y a eu du boulot d'abattu et que ce second recueil se veut plus généreux (cet EP est d'ailleurs lui aussi en téléchargement libre via BandCamp). Une progression nette, tant dans l'aventure concoctée par Buy Jupiter que dans la capacité du groupe à mettre en relief ses influences et sa capacité à composer. On retrouve évidemment un Métal qui se veut bourrin, servi par un chant aux forts accents Deathcore mais où on découvre aussi une touche progressive beaucoup plus marquée et surtout plus maîtrisée que sur l'EP précédent. C'est là tout l'intérêt de ce Crossworlds qui fait définitivement passer Buy Jupiter à un niveau supérieur !

Mutation. L'équipage jovien que l'on avait découvert avec Departure se retrouve donc livré à lui-même et ce sont désormais des conflits internes qui animent les personnages créés par le groupe qui s'appuie sur une storyline rédigée par ses membres. La tension générée par le massacre et la barbarie ne sont donc plus d'actualité et on a ici quelque chose de plus cérébral, de plus humain pourrait-on dire. C'est la faim qui tiraille désormais les héros de cette aventure et la confrontation entre certains personnages dont les motivations et l'ego diffèrent. Musicalement, toute cette trame narrative se voit transcrite par des riffs lourds et assassins au milieux desquels viennent se glisser des breaks aériens et lumineux qui apportent une touche de poésie, de réflexion et d'humanisme à l'oeuvre dès le premier morceau "Drift". Ce Crossworlds développe donc un tout autre univers que son prédécesseur et c'est un véritable régal pour les oreilles : la spatialité des instruments est travaillée, servie par une production de qualité, et où les lignes de guitare solo arrivent à briller avec élégance. On a aussi droit à une pause instrumentale des plus appréciables avec "Monolith" qui fait suite à un "Uprising" des plus violents. Buy Jupiter a donc changé, mais pour le mieux ! Une évolution qui se voit justifiée par le passage de l'équipage jovien à travers un trou noir pour être littéralement transformé... Le groupe a donc véritablement travaillé son approche progressive et développé un univers plus riche, en témoignent le break culotté et le final magistral de "New Era", un morceau s'étalant sur presque neuf minutes. Les lyonnais arrivent ainsi à s'éloigner de leurs influences rudes et brutes de type Meshuggah pour créer quelque chose de bien plus dosé et appréciable pour les oreilles, les variations et ajouts de lignes de guitare solo apportant une nouvelle dimension au projet. C'est beau, captivant et on prend un véritable plaisir à progresser dans l'aventure proposée par ce Crossworlds.

Gros calibre. C'est donc la claque, la tartine, la baffe. On savait que Buy Jupiter avait les capacités de faire mieux que Departure mais la sensibilité et la maturité injectées dans ce Crossworlds dépassent de loin les attentes que l'on pouvait avoir. Ce second effort propulse les lyonnais au niveau supérieur, leur assurant désormais une place de choix sur la scène Métal lyonnaise, française et qui sait, mondiale peut-être. Avec son concept unique, Buy Jupiter s'avère être bien plus qu'un simple projet musical, devenant presque la bande originale d'une nouvelle littéraire rédigée par ses propres soins. De la qualité, de la sincérité et du travail : bref, du lourd !