30/11/2019

[Vidéo] Bottle Next : "o.c.d." (Paroles / Lyrics)

Nouveau morceau et nouveau clip pour Bottle Next : la promotion du deuxième album du duo de Hard-Folk bat son plein !

Si "o.c.d." ouvre l'album Drift qui sortira le 24 janvier 2020, ce n'est qu'en tant que second extrait que le groupe a choisi de le présenter. En effet, il y a moins de deux mois, Bottle Next avait présenté l'entraînant et sombre "Romance" qui proposait un groove et des riffs puisant leur essence dans le Métal. Pour "o.c.d.", changement léger de ton avec un rythme plus lent et une touche Rock alternatif et progressif davantage marquée. Même si les ingrédients sont sensiblement les mêmes, il est toujours assez bluffant de voir et d'entendre ce qui peut être fait avec seulement une voix, une guitare et une batterie. En ce qui concerne le clip, toujours pas de scénarisation mais un changement de décor radical : d'un intérieur boisé, on passe aux toits et à l'air libre, le tout dans un décor d'armatures en métal et au milieu d'un environnement urbain.

Plus que deux mois à peine à attendre pour pouvoir écouter l'album en entier. En attendant, Bad Horses, le premier effort du duo, est toujours en écoute intégrale sur BandCamp.

Oh hell, it’s coming back again / This is a torture I cannot explain
I’m tryin to control myself but there’s no way to win against my obsession my brain is trapped within
Should I go back or one step further ? Should I wash my hands just 10 times harder ?
Should I look back or 10 yards further ? Should I turn off, turn on the light 'till I go blind ?

This is the force of the obsession / Testing the limit of my frustration

I don’t know why I do this / No one can deal with my habits
No, it’s not a sickness I just need to spit it out / Is my future gonna be better ?
One step, two steps, walking back, counting lines / Those are my tools.
Symmetry, mess, craziness / Look ahead / Look behind

Light on, light off / Clean hands, obsession, dirty mind

Do you see what’s putting my mind in pain / Would you please dissect
 some of my brain ?
Confusion, obsession, compulsion
Feel myself / I can feel it comin'

28/11/2019

[Vidéo] DJ Shadow : "Rocket Fuel" feat. De La Soul

Il y a dans le monde du DJing des noms qui marquent les esprits. Si certains préfèrent conserver leurs vrais noms et prénoms ou se choisir un pseudonyme pour la scène, il y en a d'autres qui ont choisi la seconde option en conservant toutefois les deux lettres "D" et "J" relatives à leur métier, à leur savoir-faire. Et ils sont relativement rares. Si, par chez nous, on se sent fiers comme des paons (ou des coqs) avec nos DJ Snake, DJ Abdel ou feu DJ Mehdi, aux États-Unis, ils se tapent des DJ Sneak, DJ Head, DJ Khaled ou même DJ Hoppa (le compère de Gavlyn). Et un certain DJ Shadow.

Ce dernier, bien connu pour avoir pondu des morceaux et emprunté des mélodies et samples reconnaissables au bout de quelques notes (difficile d'oublier "Organ Donor", par-exemple), a sorti le 15 novembre 2019 un (imposant) sixième album studio baptisé Our Pathetic Age, un nom trompeur car le bonhomme assure qu'il s'agit d'un disque vibrant et plein d'espoir.

Si "Rocket Fuel" a été présenté comme premier extrait de ce nouveau disque dès le mois de juillet 2019, il aura fallu attendre presque quatre mois pour avoir droit à un clip vidéo. Et quel clip ! Il faut le dire : ça valait le coup d'attendre ! DJ Shadow nous propose de nous replonger en 1969 et de revivre les premiers pas de l'Homme sur la Lune... à sa façon. Une version où rien ne se passe comme sur les images que nous connaissons tous et pour cause : le tournage de ce fameux premier pas posé sur la Lune s'effectue en studio et le clip s'amuse de toutes les théories du complot qui voudraient que ce soit le grand Stanley Kubrick qui ait tourné ces images en compagnie d'acteurs, sur Terre. Le clip propose même un long plan sur le visage du réalisateur qui, dans cette vidéo, est joué par un acteur ressemblant très fortement à Stanley Kubrick. En plus de cela, la photographie, le montage et la réalisation sont au petits oignons, tout comme pour le clip de "Nobody Speak", un titre en collaboration avec Run The Jewels paru en 2016 sur The Mountain Will Fall, le précédent album. De l'excellent boulot, une nouvelle fois signé Sam Pilling, sauf que cette fois, c'est au légendaire groupe De La Soul de poser des textes sur l'instru de DJ Shadow.

L'album Our Pathetic Age est en écoute intégrale sur Youtube. Retrouvez les textes de "Rocket Fuel" en cliquant sur ce lien.

27/11/2019

[Vidéo] Lionheart : "Born Feet First" + "When I Get Out" (Paroles / Lyrics)

Le Hardcore, c'est une grande famille : les potes, les fans et amateurs du genre, tout ça tout ça. Mais on peut quand même souligner la différence qu'il y a entre les groupes qui font dans l'engagement politique et social, ceux qui font plutôt dans l'introspection et l'expression de troubles personnels et enfin, ceux qui mettent en avant leur bande de potes, qui montrent les muscles et expriment une envie assez étrange de vouloir en découdre. Un peu comme chez certains combos de Rap, finalement. Et c'est justement tout ce qui fait la caractéristique du Hardcore Beatdown, avec ses riffs lourds et lents, son manque de technicité assumé et ses rapprochements avec le Hip-Hop, même s'ils sont lointains. Et en deux clips, Lionheart met tout ça en relief pour "Born Feet First" et "When I Get Out".

Présentés comme les troisième et quatrième extraits de l'album Valley Of Death paru le 15 novembre 2019 via Arising Empire, ces morceaux sont tout simplement une démonstration de force du combo californien qui use de tous les artifices possibles pour en imposer, tant musicalement qu'à l'image. Et pourtant, on découvre les gaillards en train de se faire tailler la barbe dans le salon au sein duquel ils ont tourné l'une des deux vidéos, ce qui permet d'apprécier leurs sourires de gamins et leurs voix "normales" qui en imposent tout de suite beaucoup moins. Un détail qui n'aura pas manqué de faire sourire les fans qui n'avaient peut-être jamais entendu parler les membres du groupe et de rappeler que la musique, parfois, c'est un bon gros jeu de rôle.

Bref, ces deux vidéos ont été publiées moins d'un mois après celle pour "Burn" (et la premièer pour "Valley Of Death") et seulement deux semaines séparent leurs publications respectives. Autant dire que la promo pour assurer les ventes de ce nouvel effort a été rondement menée, ce qui peut s'expliquer par la volonté de faire un retour fracassant après plus d'une année de séparation, le groupe ayant été dissout à la fin de l'année 2016. L'album Valley Of Death est en écoute intégrale sur Youtube (et ne dure que vingt-quatre minutes).

God damn can I get a witness ? Try and talk to god but he don’t listen Pain marches to its own rhythm so if you listen closer you can hear what I’m feelin' Oh god I’m losing control / Fire in my eyes & my skin too tight The pain is callin' I’m coming home... STILL Got this chip on my shoulder STILL Right on the edge and getting closer STILL Searching for some type of closure Not there yet and I’m only getting older STILL Bitter and cold for no reason STILL Going to war with my demons STILL The son of my father Born feet first baptized in vodka Paranoid and I don’t wanna show it / Got the shakes and I can’t control it Hit the brakes I don’t know where I’m going and man in the mirror ? Man, I don’t even know him Oh god I’m losing control, haven’t eaten in 10 days You can feel my rib cage / Trust me we are not the same

At 17 I was kicking in doors, smokin' hella ports Smash and grab, Imma take what I can’t afford Get rich or die young and poor / Get rich or die young and poor 17 years old : knowing I’m forever cursed 17 charges : you can check the paperwork 17 minus 6, 11 charges dismissed Almost lost 10 years on a mother fucking snitch America’s most wanted / Box Chevy with expired tags on it Attempted murder they flashing arrest warrants Now where’d you get that info from ? It ain’t current Now my mama gotta see me in handcuffs and shackles Chains round my waist from my wrists to my ankles And all just cause.... Had to run his fucking mouth I’ll see you when I got out / I’ll see you when I get out Smoking Newport’s outside of court / I was born feet first Couple hundred in my pocket Fuck the judge, the DA, and everybody watching I’m gone

25/11/2019

[Vidéo] Blood Youth : "Playing The Victim" (Paroles / Lyrics)

Surprise, surprise ! Cela ne fait même pas un an que les britanniques de Blood Youth ont sorti leur second album et on a (déjà !) droit à un nouveau morceau, bien évidemment accompagné d'une vidéo. Autant dire que la productivité est au plus haut !

Starve a été présenté le 22 février 2019 via Rude Records et malgré les trois vidéos déjà proposées pour cet album (respectivement pour les titres "Starve", "Spineless" et "Keep You Alive"), il y avait encore de la matière pour inspirer quelques autres clips parmi les treize pistes que compte Starve. Mais voilà, "Playing The Victim" avait été écrit pendant la préparation de ce deuxième album, sauf que sa touche (relativement) positive ne devait pas vraiment coller avec l'ensemble du disque qui est quand même bien sombre et torturé. Retravailler ce morceau n'a donc pas du prendre énormément de temps au groupe qui a pu se permettre de le présenter en ce mois de novembre 2019, moins de neuf mois après la sortie du dernier recueil.

Concernant ce morceau, le frontman Kaya Tarsus livre ces mots que vous pourrez aller traduire sur Internet si besoin : “Playing The Victim” is a song we actually wrote last year when we were writing Starve. At the time we didn’t feel like it was quite ready for release, so we decided to take a step back from it. We revisited it this year and it turned into one of our favourite Blood Youth tracks. Lyrically, it’s about not letting the bullshit in life define and shape you. I really didn’t like the idea of constantly using bad moments in life as an excuse for being really distant and cold towards other people. It’s something I was really working on when I was putting together the lyrics. In many ways, “Playing The Victim” is one of the most positive songs we have ever written”.

Musicalement, le groupe semble avoir véritablement trouvé son terrain de jeu depuis Starve et on ne sait plus très bien si on est face à du Métalcore, du Néo-Métal ou du Hardcore poisseux... Peut-être est-ce tout simplement là quelque chose d'unique : le son de Blood Youth. L'album Starve est en écoute intégrale sur Youtube.

This time I won't refuse, so abusive / I'm right here motherfucker This time, I won't refuse, so abusive / Pages never change, they are blurring And that's the reason I'm still hurting and that's the reason I still Throw my ashes to the hollow abyss / I'm falling With the scars that are running down my neck  All I want is to walk the earth alone I'm right here motherfucker I won't accept happiness until I'm down in the dirt / I'm falling These drugs that will lead to a heart attack / This time I won't refuse So cynical, running back for more So insecure, watch my kingdom fall into pieces Watch my kingdom fall into pieces Watch my kingdom fall I'm stood on the edge of my existence / My inner system This time I won't refuse, so abusive / Fuck playing the victim Fuck playing the victim / Falling through your hands I'm always the one to blame Falling through your hands / I'm always the one to blame I'm someone who can't be saved

20/11/2019

[Vidéo] Al'Tarba : "More Pressure" feat. Senbeï (extended version)

Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, il paraît. Et, parfois, quand une chose de qualité - autre qu'une plaisanterie - est courte, cela crée une forme de frustration : on en aurait bien voulu davantage. C'est exactement ce qu'il s'est produit en février 2019 avec le titre "More Pressure" présent sur l'album d'Al'Tarba et Senbeï baptisé Rogue Monsters. Ce morceau ne dure en effet qu'un tout petit peu plus de deux minutes mais il avait tout de même fait son petit effet sur les auditeurs lors de la sortie de l'album. Et ceux qui auraient voulu le voir durer plus longtemps ont tout simplement vu leur vœu exaucé en découvrant cette version étendue de presque quatre minutes servie avec un clip animé. La cerise sur le gâteau !

L'album Rogue Monsters proposé par les deux beatmakers est paru le 8 février 2019 via Banzaï Lab Records mais en cette fin d'année, le duo annonce pour le 12 décembre 2019 un vinyle 45 tours en tirage limité à 300 copies pour cette fameuse version étendue de "More Pressure" en plus d'un nouveau titre exclusif, "Bloodlet". Pour l'occasion, on a droit à cette vidéo animée en 3D et réalisée par Jean Delaunay où deux cosmonautes sont envoyés dans l'espace pour mettre une raclée à ce qui semble bien être les fameux rogue monsters. Mais tout ne va pas se passer exactement comme prévu...

L'album Rogue Monsters est en écoute intégrale sur Youtube, mais aussi sur BandCamp.

19/11/2019

[Vidéo] Novelists FR : "Somebody Else" (Paroles / Lyrics)

Il n'aura pas fallu attendre bien longtemps pour qu'après avoir présenté son nouveau titre "Somebody Else" en version audio, le groupe français Novelists livre une vidéo pour accompagner ce dernier. Cette fois, c'est via le label Sharptone Records qu'on a droit à des images prises en tournée pour habiller le second extrait de l'album C'est La Vie prévu pour le 24 janvier 2020.

Ce troisième effort s'est quelque peu dévoilé avec le titre "Head Rush" dès le mois d'octobre (pour rappel, "Eyes Wide Shut" présenté il y a un an ne figurera pas sur ce nouvel album) et on y voit un peu plus clair - en rouge toutefois - sur le contenu de l'album. Mattéo Gelsomino reste fidèle à ses sujets d'écriture habituels, à savoir une introspection et une sensibilité qui s'expriment à travers son ressenti face au monde dans lequel nous vivons tous. Ainsi, "Somebody Else" fait référence à la société de consommation, aux écrans et à la publicité, tant d'éléments qui nous font (parfois) perdre notre véritable identité. La vidéo propose les textes à l'image, façon karaoké, ce qui facilite grandement la tâche quant à la compréhension du titre, bien évidemment en anglais. Il y a fort à parier que le groupe ou les labels Sharptone et Arising Empire propose(nt) un troisième extrait de l'album d'ici sa sortie. Affaire à suivre, donc.

Drifting on the airwaves, stuck with earphones on, Can't feel no connection with the world around you. Like overwhelmed by signals, caught in a million wires, I keep on trying to believe it's not too late to change, no... It's like everyone needs to share and wanna be adopted. How many likes just to feel alive ? Are we all disconnected ? Can't get no reception yet every streets are crowded, And all is too intense, but nothing is ever made to last here. Plasticize these feelings, a dozen filters on the face, And tell me how you're feeling. How can we find ourselves in their world if we're all dreaming to be somebody else... ...And only suffer the difference ? Drifting on the airwaves, like trynna forget what's wrong, Can't feel no connection with the world around you. Like seeing the world expire, caught in a million wires, I keep on trynna believe it's not too late to change. I'm sick of seeing ads, sick of being forced to watch, so sick of being told who I am. I'm sick of hearing lies. so sick of hearing lies, so tired of trying. How can we find ourselves in their world if we're all dreaming to be somebody else... ...And only suffer the difference ? Can't get no reception.

16/11/2019

[Vidéo] Halflives : "Rockstar Everyday" (Paroles / Lyrics)

Dire que Halflives a opéré un tournant musical avec "Rockstar Everyday" est un doux euphémisme.

La dernière fois qu'on a parlé du groupe parisien emmené par la chanteuse italienne Linda Battilani, c'était à l'occasion de la publication d'une vidéo pour le titre "Fugitive", un morceau qui n'était pas passé inaperçu chez les fans de Pvris et Paramore et qui avait valu à Halflives une énième comparaison aux groupes de Lynn Gunn et Hayley Williams. Il faut dire que la voix angélique de Linda, le combo basse/guitare/batterie et les arrangements Electro accompagnant le son Rock alternatif du groupe ont de quoi séduire. Un an après la présentation de ce titre, pourtant, le retour de Halflives avec "Rockstar Everyday" est quelque peu surprenant.

En effet, cette nouvelle composition est beaucoup plus orientée Electro-Pop que la majorité des précédentes productions du groupe. Pourtant, il y est question de la vie supposément déjantée des rockstars (américaines) faisant la fête toute la nuit, notamment dans des villes comme Los Angeles (dont il est fait allusion ici). Si ce thème a déjà été abordé par un bon nombre d'autres formations musicales (dont les "incontournables" Nickelback avec leur "Rockstar" sorti en 2006), il semblerait que tous les grands groupes internationaux ne vivent pas pour autant la vie de château. C'est ce qu'expliquait Chino Moreno en 2016 dans une interview où il expliquait que la vie de rockstar était un mythe et que Deftones devait tourner un bon tiers de l'année afin de rentrer dans les frais des musiciens pour qu'ils puissent s'assurer un certain train de vie. En somme, pour faire la fête, il faudrait quand même bosser un minimum à côté. Quelle découverte !

Pourtant, avec "Rockstar Everyday", Halflives ne fait pas que fantasmer cette fameuse vie de rockstar : il y est aussi (et surtout) question de la réalité des faits et de la platitude du quotidien de la vie d'un groupe de musique qui revient bien souvent au galop. Pour rappel, Halflives a sorti un EP en 2017, baptisé Empty Rooms, qui est en écoute intégrale sur BandCamp.

Out in the night for too long, I don’t even feel the cold, I’m better off alone Let me rewind just one song and cover up your bullshit with the scent of my cologne Inside my soul there’s a riot poisoning my veins I wish I could be someone else and take a break Outside the city’s so quiet but I’m a hurricane Tonight as I’m dancing I wish, I wish... I wish I was a rockstar living in L.A. driving in my fast car far away Monday in a dive bar, Tuesday with my bae, I wish I was a rockstar right away Everyday [Monday, Tuesday, Wednesday, Thursday Rockstar everyday Thursday, Friday, Saturday, Sunday Rockstar everyday] Out of my mind too far gone, I raise another glass, this fantasy’s all I’ve got Let me rewind what I’ve done and give another shot at being everything I’m not Every day of the week, it all feels like a curse to me Let me have one more drink so I feel even worse, oui And I don’t know how I got this far / All I know, all I wish...

15/11/2019

[Vidéo] Northlane : "4D" (Paroles / Lyrics)

"4D" est donc le premier morceau de Northlane à recevoir une vidéo depuis le jour de la sortie de l'album Alien par le groupe australien le 2 août 2019.

On pourra sans doute dire avec le temps que ce cinquième album est une pierre angulaire de la carrière du groupe de Sydney. Le quintet s'est en effet autorisé une bonne dose d'Electronicore avec ce disque, quitte à s'éloigner quelque peu de ses racines Métalcore. Après "Eclipse" qui proposait un beat électronique et une touche de Métal Indus, c'est une dose de Drum and Bass à laquelle on a droit avec "4D".

Ceux qui ont écouté l'album Alien dans son intégralité ont pu le remarquer : ce nouvel effort, pourtant très varié, est d'une homogénéité impressionnante de par son identité sonore. La bande emmenée par Marcus Bridge n'a clairement pas été avare en synthés sur cette galette et a fait passer sa musique à un niveau supérieur en y amenant un peu de changement. Ainsi, après "Vultures", "Bloodline", "Eclipse" et "Talking Heads", c'est peu dire si le choix de "4D" pour une nouvelle vidéo n'est pas anodin et aussi une bonne idée. Northlane a d'ailleurs récemment joué ce morceau lors d'une session Live entre les murs du studio Triple J et celle-ci permet de profiter pleinement des impressionnantes capacités vocales de Marcus.

Avec son rythme entraînant, "4D" est l'un des morceaux les plus marquants de l'album Alien. Toutefois, on n'aura pas droit à un clip scénarisé cette fois, mais une vidéo colorée et dynamique montée à partir d'images du groupe sur scène. On s'en contentera. L'album Alien est en écoute intégrale sur la page Youtube du label UNFD.

I know what it was like to lose someone who raised you Did they still love you when they lost their grip in overdose Facing doors I’d never hold a key to, searching for gold in a broken home I know what it was like to have a gift to give away I know what it was like to prove to them you had something But someone just like me took the world away from you Just like me / Took the world away from you Someone just like me took the world away from you Away from you Searching for gold in a broken home / I’m drawing blood, blood from a stone I have nothing, no silver lining / Just the guilt of surviving I have nothing but the guilt (Left in me) (I’m still trying, your will dying, I’m still trying, your will dying)

14/11/2019

[Vidéo] Raised Fist : "Venomous" (Paroles / Lyrics)

Raised Fist n'a jamais été très généreux en terme de clips musicaux. Par contre, sur scène, c'est peu dire si le groupe suédois donne beaucoup à son public. "Venomous" est le troisième extrait de l'album Anthems qui paraît le 15 novembre 2019 et c'est l'occasion pour la formation originaire de Luleå de proposer une vidéo montée à partir de récentes images tournées en Live.

Ainsi donc, après "Anthems" et "Into This World", Raised Fist nous propose une nouvelle fois un titre aux propos acides et où la critique envers certains détracteurs fuse au rythme de rimes dont seul Alexander Hagman a le secret. Clairement, Anthems s'annonce tout simplement comme une suite directe à From The North, tant dans l'identité sonore que dans le style d'écriture et de composition, ce morceau pouvant aisément rappeler des titres comme "Ready To Defy" ou "Until The End".


Top of the morning to you all / Today we feel steady like a stone wall standing tall
Why are they wishing for us to fall ? As long as I can recall, discreet like a cannonball
If you are big, they want you small / Constant negative waterfall, fuck them all
Sick of them judging me, sick of how they swing at me
Envy, jealousy, I'm not their fucking enemy

You and me, we are last in line / They are counting imaginary enemies
One at the time (one at the time, yes)
You and me, my friend, we are last in line
We are getting all the thumbs down from the serpentines
We know you are... Venomous, all of us
A touch of us making you jealous of us
Venomous, we know you are... Venomous, all of us
A touch of us making you jealous of us
Venomous


Smartphone addict, you looking for the perfect conflict that can render clicks
It looks like a fucking circus, running round in circles, throwing shit on random cliques
Let me place this last brick while you looking for shelter in a house of twig
It's just comic, the way you are cynic and just because I'm Slavic, puši kurac
This is Armageddon

You and me, we are last in line / They are counting imaginary enemies
One at the time (one at the time, yes)
You and me, my friend, we are last in line
We are getting all the thumbs down from the serpentines (serpentines)
We know you are... Venomous, all of us
A touch of us making you jealous of us
Venomous, we know you are... Venomous, all of us
A touch of us making you jealous of us
Venomous

12/11/2019

[Vidéo] Ultra Vomit : "Le Train Fantôme"

Le dernier album d'Ultra Vomit, Panzer Surprise !, est sorti le 28 avril 2017. Mais cet album fait encore (et toujours) parler de lui alors que nous sommes presque arrivés au terme de l'année 2019.

Si le groupe de Métal parodique français a déjà proposé plusieurs clips pour cet album, respectivement pour les titres "Kammthaar", "Évier Métal" et "Takoyaki", cette nouvelle vidéo pour "Le Train Fantôme" a la particularité d'être animée en 2D... et d'avoir été publiée le 31 octobre 2019 pour la fête d'Halloween. Une belle opération de communication pour un titre à l'intérêt plutôt limité en comparaison de toutes les autres parodies présentes sur l'album Panzer Surprise !. Notons tout de même que c'est Manard, le batteur du groupe, qui s'y colle en ce qui concerne le chant. Enfin, le style cartoonesque de la vidéo fait référence à la pochette de l'album, elle-même faisant un clin d’œil non dissimulé à l'univers des Looney Tunes et l'incontournable "Thats' All Folks !". Ce clip a été réalisé par Nicolas Leroy (à qui doit la pochette du disque, justement) et, bien évidemment, l'album Panzer Surprise ! s'écoute en intégralité sur Youtube.

11/11/2019

[Vidéo] Bring Me The Horizon : "Ludens" (Paroles / Lyrics)

On pourra dire que Death Stranding (le dernier jeu vidéo concocté par Hideo Kojima et paru le 8 novembre 2019) aura fait couler beaucoup d'encre. Annoncé depuis l'E3 de l'année 2016 après le départ de son créateur de chez Konami pour fonder son propre studio indépendant suite à l'annulation du projet Silent Hills, de nombreuses vidéos ont été semées au fil des années pour faire patienter les fans de l'homme à qui on doit la série Metal Gear. Plus de trois ans après son annonce, donc, son nouveau rejeton vidéo-ludique est enfin disponible.

En plus d'un casting cinq étoiles réunissant - entre autres - Norman Reedus, Mads Mikkelsen, Léa Seydoux ou encore Guillermo Del Toro (qui était déjà crédité en 2014 dans le trailer du projet Silent Hills avec Norman Reedus), l'équipe responsable du développement du jeu s'est offert les services d'artistes à la renommée mondiale pour composer un habillage musical. On retrouve parmi ces noms des groupes comme CHVRCHES ou Bring Me The Horizon avec ce "Ludens", ou encore Major Lazer. L'intégralité de ces titres est compilée sous la forme d'un album baptisé Timefall paru le 7 novembre 2019. De quoi faire vibrer les joueurs, mais aussi les fans de ces groupes et artistes ayant composé pour le jeu.

"Ludens" fait donc partie de cette bande originale et quelques jours seulement après sa publication avec une lyrics video par Bring Me The Horizon, on a finalement droit à son clip. Ce dernier, réalisé par Oliver Sykes lui-même (voir le making of du morceau et son behind the scenes), accompagne le morceau de plus de quatre minutes dans lequel les britanniques semblent avoir incorporé toutes les facettes de leur musique produite depuis la sortie de Sempiternal en 2013, à savoir de l'Electronique, de la Pop, du Hard Rock et quelques passages Post-Hardcore. Un véritable pot-pourri qui s'avère très digeste et qui a même su réconcilier certains fans déçus par l'album Amo paru en début d'année 2019.

Soulignons aussi qu'Oliver Sykes a précisé que Bring Me The Horizon ne sortirait peut-être plus d'album mais seulement des EPs (peut-être plusieurs EPs rien que pour l'année 2020) présentant les diverses expérimentations musicales du groupe sous la forme de recueils plus courts. Peut-être que cela permettra à la bande de faire un bref retour vers ses racines Métalcore sur une poignée de morceaux dans le futur (ou peut-être pas), histoire de combler les attentes de fans de la première heure qui se sont sentis lésés depuis plusieurs albums. Wait and see : 2020 s'annonce chargée pour les britanniques.

Some resist the future, some refuse the past, Either way it’s messed up if we can’t unplug the fact That a world covered in cables was never wired to last So don’t act so surprised when the program starts to crash
How do I form a connection when we can’t even shake hands ? You’re like a phantom greeting me We plot in the shadows, hang out in the gallows stuck in a loop for eternity ///
Do you know why the flowers never bloom ? Will you retry, or let the pain resume ? I need a new leader, we need a new Luden So come outside it’s time to see the tide It’s out of sight but never out of mind I need a new leader, we need a new luden
Sticks and stones may break my bones but soon the sting will pass But names can dig so many graves you won’t know where to stand And I don’t feel secure no more unless I’m being followed And the only way to hide myself is to give em a hell of a show.
You call this a connection ? Give me a break

10/11/2019

[Vidéo] Dream State : "Twenty Letters" (Paroles / Lyrics)

Il aura fallu moins d'un an à Dream State pour pondre un premier album suite à sa signature avec le label UNFD et la sortie d'un deuxième EP baptisé Recovery sorti le 18 mai 2018 (en écoute intégrale sur Youtube) : un tour de force auquel sont habitués les nouveaux membres de l'écurie du label indépendant australien.

UNFD a toujours eu du flair pour dénicher avant tout le monde certains groupes montants, surtout dans le Métalcore, mais aussi dans d'autres genres alternatifs de la musique Métal/Rock. Si le label basé à Melbourne a toujours un temps d'avance en ce qui concerne la scène australienne, son champ d'action ne se limite pas qu'à l'île-continent. Dream State est en effet un groupe du Pays de Galles, au Royaume-Uni. La bande, emmenée par sa chanteuse CG Gilpin, est en pleine ascension depuis quelques années et semble actuellement voler la vedette à d'autres formations du même genre, que ce soit Paramore ou Flyleaf, des groupes eux aussi emmenés par des femmes. Ce n'est de toute façon pas Pvris qui marchera sur les plate-bandes de ce genre de formations, le groupe de Lynn Gunn ayant radicalement changé de direction musicale en s'éloignant de ses racines Rock et Post-Hardcore depuis plusieurs années. Dream State a donc le champ libre et peut s'enorgueillir de pondre des textes forts, bien écrits, servis par des compositions efficaces et des refrains entêtants. Pour certains fans ou autres amateurs, le groupe a même sorti l'un des meilleurs (si ce n'est LE meilleur) album du genre cette année : c'est dire !

"Twenty Letters" est le troisième extrait de l'album Primrose Path à recevoir un clip vidéo après "Primrose" et "Open Windows" (le titre "Hand In Hand" profite quant à lui d'une lyrics video). L'album est en écoute intégrale sur Youtube.

One night, I'm sat in the dark sitting in the coldest empty spaces of my heart This life is like a riddle we're not meant to know I used to want to run, but now I never want to let it go I'm not letting go / Yeah I'm done I soaked my skin, made some space in my mind / Wrote it all in twenty letters I learnt to walk alone and hold my own And I've been feeling better in a new direction No they're never gonna pull me apart, I'm already undone (Holding hope) I'm done / (Don't let go) I'm done No they're never gonna break me / No they're never gonna bring me down (Holding hope) I'm done / Yeah I'm done Done, yeah I'm done No I can't lose hope and I won't let you go / No I can't lose hope and I won't let you go I'm undone, already won. No I can't lose hope and I won't let you go / No I can't lose hope and I won't let you go I was sat on the fence looking for a sign, I feel the world in my hands As long as you are mine / As long as you are mine... I can't lose hope and I won't let you go No I can't lose hope and I won't let you go as long as you are mine. No they're never gonna pull me apart, I'm already undone I'm done, I'm done / No they're never gonna break me No they're never gonna bring me down / I'm done, I'm done No they're never gonna pull me apart, I'm already undone, I'm done No they're never gonna break me / No they're never gonna pull me down MY GOD I'm holding onto hope and I can't just let it go

08/11/2019

[Vidéo] Polaris : "Masochist" (Paroles / Lyrics)

Cela fait maintenant deux ans que Polaris a sorti son premier album, The Mortal Coil. Le groupe australien a, grâce à cet album, connu le succès avec plusieurs tournées en Europe, aux États-Unis, et à guichets fermés en Australie en supportant des groupes mondialement connus comme Architects. Un énorme changement dans la vie des membres du groupe originaire de Sydney qui, d'après certains d'entre eux, se ressentira fortement dans la musique présentée sur le second album, The Death Of Me, prévu pour le 21 février 2020.

"Masochist" est donc le premier extrait de ce prochain recueil qui s'annonce assez différent du précédent, tant par les thèmes abordés que par ses expérimentations musicales. Les gros riffs techniques ont ici été délaissés pour faire de "Masochist" un titre de Métalcore profondément mélodique et aux propos très personnels qui font références à ce que le groupe a vécu ces dernières années, notamment les changements du quotidiens et la vie de tournée à travers le monde. Tant de nouvelles expériences déclenchant des sentiments inconnus jusque là. En d'autres termes, Polaris exprime la difficulté pouvant résulter de changements radicaux, ici dus à un choix de vie relatif à la musique. On risque d'être surpris, le groupe admettant que cet album ne sera pas joyeux et présentera les hauts et les bas par lesquels il est passé au cours de ces deux dernières années. D'autres morceaux ont déjà été annoncés pour assurer la promo du disque : "Hypermania" qui durera moins de trois minutes et risque de botter quelques culs, mais aussi "Martyr (Waves)" qui proposera des sonorités Rock des années 1980's. Affaire à suivre, donc.

This is a place I know too well, been down here a while, if you can't tell And I have analysed and tried my best to justify the sorrow I have brought upon myself Am I addicted to the misery, is this how I’ll always be ? Grinding the salt into every wound Am I in love with all my ailments, glutton for punishment ? You can’t trust me to be there for you I thought I had this, I thought I had this all figured out You’d think I’d learned from all the shit I fucking screamed about When there was sun I couldn’t see for the clouds, Still climbing the walls of this well just to dive back down until I reached my rock bottom Down to the marrow, bringing up the bad blood I’d forgotten Is it me that’s making me sick ? Been burning both ends of the wick ...I’ve got this cold black silhouette hanging like a marionette, Casting a shadow, a shade over me Just a sick, sad, sorry mess, living like a masochist Your worst impressions were right about me. I could ask you to stay, if you’re feeling forgiving / I could live with the guilt, if you call this living I could try to memorise each grain of sand as it slips through my fingers, and falls from my hands It took me longer than I’d care to admit this life is only what I choose to make of it And the only thing standing in-between happiness and myself Was this depression I held so close to my chest I’ve got this cold black silhouette hanging like a marionette, Casting a shadow, a shade over me Just a sick, sad, sorry mess, living like a masochist Your worst impressions were right about me. Wasting a waning youth / Waiting for something to help me pull through I never saw the sun through the clouds / I lost faith when the skies were falling down

05/11/2019

[Vidéo] Lightning Bolt : "Blow To The Head" (réal. Caleb Wood)

Comment faire passer dans les oreilles du plus grand nombre une musique pratiquement inaudible pour la majorité des mortels ? En proposant un clip animé bien évidemment !

Lightning Bolt sévi dans le Rock-Noise depuis le milieu des années 1990's et le duo composé de Brian Gibson à la basse et de Brian Chippendale à la batterie et au chant a sorti un nouvel album baptisé Sonic Citadel le 11 octobre 2019 via Thrill Jockey. Cet album est bien sûr en écoute intégrale (pour votre plus grand plaisir ou pas) via la page BandCamp du groupe.

Pour le morceau qui ouvre ce septième album ("Blow To The Head") le duo originaire de Providence - comme Daughters ou Verse et Death Of A Nation - a fait appel à un certain Caleb Wood pour réaliser un clip qui n'aura certes pas pour effet de ralentir le rythme effréné de la musique mais captivera les yeux de n'importe quel amateur d'animation 2D.

Si le graphisme du bonhomme est assez reconnaissable une fois qu'on a jeté un œil au reste de son travail présenté sur son site internet, il va sans dire que l'animation est particulièrement épileptique : du fond noir aux couleurs vives en passant par les explosions à l'écran et une technique qui donne au rendu final un style saccadé, l'ensemble est en accord parfait avec la musique organique et sauvage du duo. Pourtant, ce clip réalisé en trois mois (quand même !) donne à ce morceau de Lightning Bolt une dimension tout à fait nouvelle et unique qui a de quoi captiver le spectateur qui se transforme en auditeur, et inversement. C'est violent, aussi bien pour les yeux que pour les oreilles, mais il y a dans tous ça quelque chose de fascinant (le morphing entre les éléments animés sans doute), un peu comme dans le travail d'Andreas Hykade sur "Love And Theft" ou certains passages des animations Megalizer par-exemple. Attention les yeux !


One blow to the head and they are lying on the floor
One blow to the head and we are running out the door
Did you hear the sound it made ? Do you think the world has changed ?
One blow to the head could cause a damage to the core

Who's in the head office, mission control please advise
Who's in the head office, seems abandoned and destroyed
Can we turn this ship around ? Reverse course before we drown ?
Who the hell's in charge in here, we're staring at the void