30/09/2016

[Vidéo] Prophets Of Rage : "Prophets Of Rage" (Paroles / Lyrics)

Le geste est symbolique et pourtant il est lourd de sens : c'est toujours le point levé ("Raise your fist up !" dans les textes) que les ex-membres de Rage Against The Machine se présentent sur scène, cette fois accompagnés de B-Real de Cypress Hill et Chuck D ainsi que DJ Lord de chez Public Enemy pour former les Prophets Of Rage.

Le super-groupe avait commencé à faire parler de lui dès mai 2016 mais ce n'est que quelque temps plus tard que son line-up a été dévoilé. S'en est suivi une large communication sur Internet, un EP et quelques concerts donnés ça et là où les images pour ce clip ont été tournées. Les Prophets Of Rage ont en effet joué devant les détenus du CRC de Norco (en Californie), mais aussi dans le quartier de Skid Row à Los Angeles connu pour être la "capitale américaine des sans-abris", ainsi que devant les manifestants présents lors de la convention nationale républicaine de l'été 2016.


With vice I hold the mic device / With force I keep it away of course

And I'm keeping (keeping) / You from sleeping (sleeping)

And on stage I rage / And I'm rolling (rolling)

To the poor I pour in on in metaphors / I ain't bluffin', it's nothin'
That we ain't did before / We played you stayed
The points made / You consider it done
By the prophets of rage : Can you kick it like

Clear the way (x3)
Clear the way for the prophets of rage

Can you kick it like
Clear the way (x3)
Clear the way for the prophets of rage

When choice became the people's voice / Shout loud
Put your hands up in the crowd

Raise your fist up (fist up) / While I lift up (lift up)

Fucking everything wrong with the system (system)
People hungry and dyin' / They ain't got a home
This is the nature created / From the terrordome (terrordome)
Let's turn the page / Shaman burn the sage
Clear the way for the prophets of rage
Can you kick it like

I roll with the punches so I survive
Try to rock cause it keeps the crowd alive

I'm not ballin' (ballin') / I'm just callin' (callin')

But I'm past the days of yes y'allin' (y'allin')
Wa wiggle round and round / I pump, you jump up
Hear my words my verbs / And get juiced up
I been around a while / You can't describe my sound
Get down for the prophets of rage
Can you kick it like

Clear the way for the prophets of rage
(Power of the people say)

28/09/2016

[Vidéo] 7 Years Back : "Set You Free" (Paroles / Lyrics)

Depuis son arrivée au sein de Our Theory courant 2015, Alex Vincent-Rey a gagné en expérience et pris du galon : le voilà désormais frontman pour un nouveau projet baptisé 7 Years Back qui se présente avec une première vidéo pour ce morceau qu'est "Set You Free".

Les références sont évidentes à l'oreille : des airs de Néo-Métal rappelant la bonne vieille époque des débuts de Linkin Park, et quelques passages beaucoup plus orientés Post-Hardcore ou Métalcore avec notamment des screams qui font penser à Austin Carlile de chez Of Mice & Men. Quant à l'ambiance générale et aux arrangements sonores, Bring Me The Horizon ne semble pas très loin, surtout lorsqu'on écoute un autre extrait de l'EP Heartdust prévu pour le 4 novembre 2016, à savoir "Bring Us Down"...

Et ce sont finalement des bonnes nouvelles, le cocktail passant plutôt bien et annonçant peut-être un nouveau représentant du genre, mais made in France cette fois ! Affaire à suivre.


I should have known better / You were torn apart
I will make up my failure / Cross my heart 
Everything seems like it’s set in stone
But I don’t want to remain alone so
I will set you free / If you give me a chance
I will set you free / I will go the distance
Love is slowly dying
Keep your heart free from any hate
Everything seems like it’s set in stone
But I don’t want to remain alone so
I will set you free / If you give me a chance
I will set you free / I will go the distance
You were my anchor in the rough sea
And now I’m sinking / I’m sinking 
With no lighthouse to guide me
I will set you free / If you give me a chance
I will set you free / I will go the distance

27/09/2016

[Live Report] Landmvrks + Crawl To The Past + Oceans Asleep (Le Blogg - Lyon)

Bordel, ça y est : c'est la rentrée. Enfin, pour les scolaires en tout cas. Car pour tous les autres, c'est même tarif toute l'année: métro / boulot / dodo. Mais cette période de l'année annonce aussi un bon paquet de concerts pour la saison automne/hiver. Afin de ne pas rouiller à cause de la pluie qui va bientôt faire partie du quotidien, décision a été prise d'aller faire un peu de sport au Blogg à l'occasion d'une petite soirée Métalcore/Deathcore. C'était le 20 septembre 2016 à Lyon et l'agenda indiquait le passage de Landmvrks dans le cadre de son Hollow Tour de seconde moitié de l'année. Avec une bande de coachs sportifs pareils en fin de soirée, c'est la suée assurée ! Et si en plus c'est annoncé gratuit, on ne va pas cracher dessus ! Le reste de la programmation proposait FRCTRD et Crawl To The Past pour accompagner les sudistes et même si ces deux formations évoluent davantage dans un genre proche du Deathcore qui est loin d'être ma tasse de thé, débourser zéro pour une bonne session de sport et directement découvrir sur scène deux groupes que je ne connais pas sont des arguments de poids pour ne pas rester enfermé chez moi. (Rappelons que FRCTRD a été remplacé à la dernière minute par Oceans Asleep pour raison technique)

Direction Jean Jaurès (Lyon 7ème) pour les festivités. Comme "faire du sport" ne rime pas nécessairement avec masochisme, c'est en métro ou en voiture qu'on y va. Oui, on peut y aller en voiture (désolé, chère planète) car le Blogg est l'un de ces rares bars qui profitent d'un parking immense pour se garer et d'une situation géographique offrant un calme appréciable loin de la circulation et autres zones urbaines bondées de passants.

Arrivée à la salle relativement tôt. Pas encore beaucoup de monde mais une bonne surprise : Bastien, qui anime l'émission Le Rock à Kiki (Kiki Rockenfolie), est déjà au bar à s'échauffer au lever de coude, une pinte à la main. L'occasion de faire connaissance et surtout de se faire payer une bière promise par l'animateur pourtant moins connu que sa propre mascotte. Il s'est en effet engagé à offrir un verre à quiconque le reconnaîtrait lors d'un concert. Une bien belle initiative qui risque de lui coûter cher tant l'émission gagne en popularité. Ce soir-là, il est présent pour une entrevue avec les gars de Landmvrks (émission du 17 octobre 2016).

Oceans Asleep © Samouraï Pro
Puis le temps passe. La mise en place d'Oceans Asleep mettra un peu de temps mais les premiers coachs de la soirée monteront sur scène avec un retard qui aura au moins permis de s'échauffer un peu (à la bière, hein). Le groupe se présente sur la scène du Blogg avec un membre en moins. Pas de basse pour cette représentation, donc, mais vu la musique pratiquée par la formation lyonnaise, c'est un euphémisme que de dire que les guitares prennent le relais et font oublier cette absence. Bien que peu friand du Deathcore en général, ça sonne davantage Hardcore à grosse influence Métal dans mes oreilles. En d'autres termes, ça passe pas mal. Le chant, qui apparaît sombre et violent sur la version studio de l'EP Underneath, est beaucoup plus agréable lors de ce set et s'avère être pas trop mal envoyé (est-ce un chanteur différent ? je ne sais pas). Les riffs sont efficaces, on a droit à du solo en tapping par moments, et ça envoie sec derrière les fûts. C'est même un gros point fort, les lignes de batterie s'avérant être suffisamment riches pour étoffer l'ensemble et offrant à Oceans Asleep un cachet supplémentaire. Il faut dire que c'est aussi et surtout pas mal exécuté du tout ! Alors, évidemment, assurer une première partie est toujours un peu délicat : les sportifs dans la fosse ne sont pas encore vraiment chauds et malgré une bonne performance, le groupe aura du mal à réveiller le Blogg pourtant déjà bien rempli. Toutefois, les lyonnais ont déjà quelques fans dans le public et pour ceux qui comme moi n'avaient jamais entendu le groupe, cela aura au moins permis à Oceans Asleep de se faire connaître. (Pour en savoir plus : la page Facebook du groupe / Voir le clip pour le titre "Underneath")



Avec le retard pris lors de la mise en place des festivités, il faut enchaîner assez rapidement et ne pas refroidir. Juste le temps de boire un verre et c'est au tour de Crawl To The Past de monter sur scène. Là, par contre, changement de ton : c'est très lourd, très sombre, et le rythme est beaucoup moins soutenu que pour Oceans Asleep. Un rythme plus faible compensé par une voix à réveiller les morts. On y est : j'y connais pas grand chose en Deathcore mais là, ça sonne exactement comme l'image que je me fais du genre. Le quatuor possède lui aussi quelques fans présents ce soir-là et quelques passages dans sa musique invitent à de violentes mosh-parts que certaines personnes exploiteront au mieux. Les sportifs sont désormais échauffés et ça commence à remuer dans la salle, ce qui n'est évidemment pas pour déplaire aux artistes. Il faut cependant admettre que seul Thomas - au chant - se démène sur scène, ses deux compères à la basse et à la guitare restant plutôt statiques sur la première moitié du set. Malgré tout, la prestation est de qualité et vocalement, ça assure. C'est pas du tout une musique qui me donne envie de me démener mais il faut admettre que ça a l'air de bien plaire aux amateurs du genre présents ce soir-là. Dans tous les cas, Crawl To The Past arrive à faire monter la température d'un cran et certains sont chauds à la fin du set bien exécuté de ces mecs originaires de Génissieux. (Pour en savoir plus : la page Facebook du groupe / Le titre "Mary Is A Liar" en téléchargement gratuit via BandCamp)


On ne va pas se mentir : c'est évidemment pour Landmvrks que je me suis déplacé ce soir-là. Même si j'ai eu le plaisir de les voir sur scène quelques mois plus tôt lors de leur passage à Nevers pour la première partie de Rise Of The Northstar, la venue des sudistes à Lyon pour une soirée gratuite était quelque chose que je ne voulais pas rater. Et comme le groupe évolue dans un Métalcore au style qui lui est propre, un genre que j'apprécie tout particulièrement en Live, c'était aussi l'occasion d'aller se démener et faire la fête avec cette joyeuse bande en pleine tournée à travers l'Europe. La séance n'a pas encore débuté que Niko - à la batterie - a déjà fait tomber le t-shirt. Ce n'est pas qu'il fasse si chaud que ça dans la salle mais on suppose que la température n'a pas fini de grimper. Comme convenu, le groupe balance toutes les pépites de son album Hollow avec l'intro du même nom en ouverture, histoire de se mettre dans l'ambiance. Tout y passe : l'incontournable "Winter", les très bons "Wrong Generation", "Empty Place" ou encore "Outside And In" (parmi d'autres) et une clôture sur "World Of Pain".


Mais ce qui fait la nouveauté du set du groupe sur cette tournée, c'est la reprise de "Fat Lip" de Sum41, histoire de mettre tout le monde dans le même bateau. Un classique indémodable qui, avec la touche très personnelle de Landmvrks, gagne en puissance et passe comme une lettre à la poste en plus de mettre une ambiance de fous dans la salle. Niveau sport, pas de déception : c'était ni plus ni moins qu'une succession d'exercices physiques des plus élémentaires. Entre le soulevé de corpulents sportifs désireux de slammer comme s'ils pensaient faire la moitié de leur propre poids, une pyramide humaine improvisée face à la scène ou les incontournables mosh-parts, on en sort chaud bouillant et en sueur, comme prévu. Au top !

Flo (Landmvrks) en pleine action © Jérémy Girard
Et c'est finalement tout ce qu'on attendait de Landmvrks : mettre le feu au Blogg pour terminer la soirée en beauté. C'était tout simplement festif et la bonne humeur régnait dans la salle. Niveau exécution, le groupe a gagné en assurance depuis le mois de mai, c'est incontestable. Et sa notoriété n'a fait que grandir depuis le mois de mai, la tournée passant par un grand nombres de pays européens différents où Flo en a perdu son français, remerciant le public du Blogg... en anglais. Enfin, le fait qu'il y ait davantage de monde qui connaisse désormais le groupe pour reprendre ses textes lors de ses représentations scéniques est aussi la preuve que la promo de l'album Hollow a bien fonctionné et que Landmvrks s'est désormais fait un nom et une place sur la scène Hardcore/Métalcore. Niko n'échappe plus ses baguettes (enfin pas cette fois en tout cas), l'autre Nico - à la guitare - assure les back vocals du mieux qu'il peut et cela fait gagner de la profondeur à l'ensemble avec une deuxième voix prenant le relais de Flo. Pendant tout ce temps, un autre Nico se promène avec une caméra au bout du poignet et ne rate pas une miette du set : c'est le bassiste de Novelists qui se charge de tourner des images de Landmvrks sur la tournée. Mais si, vous voyez qui c'est : le mec à poil derrière sa basse sur le clip de "Echoes", extrait de l'album Souvenirs ! Bref, c'était bien sympa comme soirée et en ce qui me concerne, j'ai trouvé exactement ce que j'étais venu chercher. Et même un peu plus encore.


Merci au Blogg et à l'asso Urgences Sonores pour l'organisation de cette soirée (et sa gratuité !). Bravo aux groupes pour leurs prestations. Un grand merci à Bastien pour sa bière offerte, ainsi qu'aux membres de Landmvrks et à Nico pour les quelques mots échangés en fin de soirée.

24/09/2016

[Vidéo] Pethrol : "As Far As I Know" (Paroles / Lyrics)

C'est sans aucun doute le début d'une grande et belle aventure pour le duo lyonnais Pethrol. Un nouveau départ, voire même carrément une renaissance. Après avoir sorti plusieurs EPs au cours de ces dernières années, Héloïse et son batteur multitâche Cédric sortent cet automne leur premier album répondant au nom de Figures sur le label La Ruche.

Le clip réalisé par Thibaut Ras met en scène le duo disputant un match de squash tout en slow motion pour un résultat planant qui - comme le soulignent les Inrocks - sonne comme un doux règlement de compte entre amis... ou en famille.

Prévu pour le 21 octobre 2016, cet album compte aussi dans sa tracklist le titre "Railroad Dream" dont le clip est sorti en première moitié d'année 2016. Avec une Pop lunaire parfois sombre et minimaliste ou au contraire claire et enrichie de sonorités presque tribales, ce premier album risque d'être fort intéressant. La release party de Figures se tiendra au Transbordeur de Lyon le 26 novembre pour une soirée dont l'entrée sera gratuite (réservation en ligne via la page du Transbordeur).


I went to the funeral of the man
Who was supposed to be a traitor.
I've remembered the good old days
When we were like brothers and sisters.

I don't even know why he died,
I don't even know how he smiled.
But I know that the death wind
Is whispering only about virtues.

All the speeches were damn boring,
Full of hidden anger and hatred.
But the family still stood with pride
Like crows on fresh corpses.

I don't even know why he died,
I don't even know how he smiled.
But I know that the death wind
Is whispering only about virtues.

So long, so long dirty ol' friend of mine,
Near the bush I gather memories
Of when you were mean and funny.
Emotions shake me up, but I feel fine.

I don't even know why he died,
I don't even know how he smiled.
But I know that the death wind
Is whispering only about virtues.

23/09/2016

[Vidéo] Eths : "Nihil Sine Causa" (Paroles / Lyrics)

Cela fait maintenant plus de 15 ans qu'Eths occupe la scène Métal française avec un certain panache et après de nombreux changements de line-up, seul le guitariste Stéphane "Staif" Bihl apparaît comme encore présent en tant que membre fondateur. Il porte le projet en endossant les rôles de musicien, chanteur, arrangeur et même producteur, notamment sur ce clip pour "Nihil Sine Causa", un titre extrait de l'album Ankaa paru le 22 avril 2016 chez Season Of Mist.

Eths a toujours fait attention à l'esthétique de ses vidéos et cette dernière ne laisse pas penser le contraire : de belles images, de beaux décors... et des belles femmes. Un clip de Métal qui a tout pour plaire, avec du chant en anglais interprété par Rachel Aspe - qui officie au poste de chanteuse depuis le départ de Candice Clot en 2012 - et Jon Howard (de chez Threat Signal) avec des passages chantés en arabe par Sarah Layssac (anciennement chanteuse pour le groupe Arkan). Le morceau se veut assez libre d'interprétation mais les textes font surtout référence à divers bouleversements qui ont changé et changent encore la face du monde...



Bones are too thin...  You're the cross. 
Face failed, this silent day, an angel says : 
Your pain is sharped by your own muddled mind, 
Try to trap the Devil inside. 
Then thousand dead black kidneys leave my hands, it's raining flesh. 
En arabe : [Why are you hiding the moon ? 
Why are you hiding the brigthness of the light of peace ?]

Silence... Fights, on Canaan's plain ; 
Iced Coffins, Psychotic Plague, 
Drowned virgins. Gods died here yesterday. 
Origins of signs, Falling gravity purloins the time, 
Last tries. 
My angel, I promise, You will fly someway. 
Resurrection, God particle, Masse's missing, awake ! 
Billions of years, lost matter. 
Dawn of Celerity, Chaos theory, 
Light's aggression, Our catharsis in dust. 
[Why are you hiding the moon ? 
Why is the darkness of the night hiding the brightness of peace?]

Violence... Night, on Canaan's plain ; 
Eyes on skins, Hypnotic place, 
Ruled by sin. Gods died here yesterday. Gods died... 
Origin of signs, Falling gravity cracks holy Phi, 
Late cries. 
My angel, I promise, you will fly but sadly miss the sky. 
Don't swallow, the last shadow, I promise, we'll supply for last days. 
Iced virgins now are fallin', Eyes on skin made them too thin, 
Night's virgins, throat filled by sin, Eyes on skin made them too thin, 
Iced virgins, flee my skin. Fights on Canaan's plain ; 
Iced coffins, Psychotic plague, 
Drowned virgins. Gods died here yesterday. 
Gods died.. 
Origin of signs, Falling Gravity purloins the time, 
Last try.

22/09/2016

[Vidéo] Guillaume Perret : "Pilgrim" (Live)

Guillaume Perret sort son album Free le 23 septembre 2016 et après un clip pour "Inside Song", un titre tout en douceur, c'est une vidéo pour le morceau "Pilgrim" que le saxophoniste propose cette fois.

Un très bon choix puisque ce titre joué sur scène lors du passage de l'artiste à Nantes pour l'ouverture du concert d'Ibrahim Maalouf met en relief tout le travail de Guillaume Perret pour la mise en place et l'interprétation de ses compositions. Armé d'un nombre impressionnant de pédales à effets, loopers et autres machines, son instrument est mis à contribution pour produire des sons surprenants et même ajouter quelques percussions à l'ensemble. Un travail remarquable pour une vidéo de neuf minutes (le morceau durant moins de six minutes dans sa version studio).

20/09/2016

[Vidéo] Whist : "Wasted Time" (Paroles / Lyrics)

Whist vient de Lyon. Whist pratique un Pop-Punk teinté de Rock accrocheur avec une fille au micro. Pour finir, Whist sort un nouvel EP répondant au nom de Square One et pour accompagner cet événement (et plus ou moins se présenter), le groupe a proposé une vidéo pour le titre "Wasted Time".

Tout comme Apache, Whist a décidé de bosser avec Homeless Records pour ce nouvel EP et Florent (de chez Landmvrks) pose même sa voix sur le titre "Save Your Breath" en écoute sur Youtube. Fort sympa !

Pour rappel, le groupe a notamment fait la première partie de Silverstein en juillet 2016 lors du passage des canadiens à Lyon. Enfin, la musique de Whist est en écoute sur BandCamp.


For a minute, I'm letting you in  smelling marshmallows and promises
But darling nothing's what it seems I'll close the door the moment you'll step in 
I fought it a lot, but I'm hot and I'm cold, I thought it a lot, don't tell me I ought to :
Try harder, be better, dig deeper and act like someone else
Same old story, does it really matter ?

Never thought it'd be easy but I've wasted my time,
Don't think it's so easy you've wasted your time,
It's inside of my head / It's on my mind / The story ends


What you give is what you get / I gave you nothing, I get you're upset
But you can trust me when I say / I wasn't yours from the very first day
I fought it a lot, but I'm hot and I'm cold, / I thought it a lot, don't tell me I ought to :
Try harder, be better, dig deeper and act like someone else
Same old story, does it really matter ?

Don't waste your time / Don't think it's so easy
Don't cross the line / Step back, get away from me

19/09/2016

[Album] Long Distance Calling : "Trips"

Artiste : Long Distance Calling
Album : Trips
Cinquième Album
Sortie : 2016
Genre : Rock Progressif, Post Rock
Label : Inside Out Music
Morceaux à écouter : Reconnect, Trauma, Plans
♥♥♥♥♥
> Ecouter l'album sur Youtube <

On en est où ? Trois ans ont passé depuis l'excellent album The Flood Inside qui avait fait rentrer Long Distance Calling dans une nouvelle ère avec une bonne moitié des titres de l'effort qui étaient accompagnés de chant. Le public, qui avait manifesté quelques contrariétés face à la présence d'une voix sur des pièces qui auraient pu n'exister qu'en version instrumentale, s'était vu "récompensé" par un EP entièrement instrumental avec Nighthawk l'année suivante. Mais il faut croire que les allemands ont définitivement décidé de continuer de produire autant de morceaux instrumentaux que de morceaux chantés, la promo de ce cinquième album que voilà se basant sur une lyrics video pour "Lines" - un titre où on découvrait la voix de Petter Carlsen - et un clip pour "Getaway". Le chanteur d'origine norvégienne est d'ailleurs le seul à poser sa voix sur l'album.  On notera que Marsen Fischer - qui officiait au poste de vocaliste sur The Flood Inside - est crédité sur l'album comme s'occupant des synthés et autres arrangements sonores. En bref, pas de changements majeurs mais une nouvelle collaboration, le groupe ayant toujours invité des chanteurs sur ses albums.

Un très bel objet. Il apparaît légitime de se poser la question aujourd'hui quant à l'intérêt d'acheter de la musique en format physique. L'argument premier est évidemment le fait de permettre aux groupes d'exister (ou de survivre, pour certains) mais également d'écouter de la musique avec une plus grande qualité sonore que n'importe quel fichier compressé téléchargé sur Internet. La vente de vinyles a d'ailleurs explosé ces dernières années. Phénomène de mode grâce au pressage de disques de plus en plus beaux grâce à des mélanges de couleurs parfois magnifiques ou réel intérêt pour la musique gravée sur microsillons ? Difficile de trancher mais il faut admettre que cela a au moins l'avantage d'alimenter un marché relativement important et de faire vivre toutes les personnes impliquées dans ce processus. Mais qu'en est-il des CDs, alors ? Long Distance Calling trouve avec Trips un élément de réponse qui pèse dans la balance. Parce que le packaging de cet album est magnifique, classe, élégant. Les adjectifs ne manquent pas tant l'objet est singulier : un boîtier sous forme de petit livre broché à la couverture cartonnée avec de très belles photographies en noir et blanc à l'intérieur, les textes pour les morceaux concernés et un disque intégralement noir imitant un vinyle au format CD (qui rappelle évidemment l'EP Nukem d'Absded publié selon le même procédé). C'est beau et cela donne incontestablement du cachet à cet album dont le design est travaillé.

Raffinement. Au fil de leur discographie, les allemands n'ont commis aucune erreur notable, devenant en quelques années une référence incontournable de la scène Post-Rock mondiale. Le groupe a exploré beaucoup de choses sur le plan musical avec toujours une influence floydienne marquée (l'impressionnant "Flux" et ses douze minutes au compteur en est la preuve parfaite) et un penchant pour le Rock pêchu mais jamais violent (voir "Momentum" et sa batterie joueuse). Long Distance Calling est une de ces rares formations qui a su évoluer sans jamais se perdre, essayant, expérimentant en proposant un titre chanté sur ses trois premiers albums avec à chaque fois un chanteur différent, preuve que le groupe n'a jamais vraiment fait que de l'instrumental. Avec le temps, ce goût s'est précisé jusqu'à The Flood Inside et le clou est maintenant enfoncé avec ce Trips jouant la carte de l'équilibre parfait entre les instruments et une voix en la personne de Petter Carlsen. Ce cinquième album est un recueil où tout le savoir-faire des allemands se retrouve, que ce soit dans un Post-Rock aux reflets de Synth-Wave ("Getaway" qui rappelle la musique d'un groupe comme Toucan), l'art d'un Rock Progressif aux improvisations toujours excellentes ("Flux") ou des riffs plus nerveux et davantage orientés Métal (le refrain de "Lines" et sa touche très particulière de Speed/Power-Métal). Trips est un album raffiné et au contenu varié mettant en relief tout le savoir-faire des allemands pour un résultat des plus appréciables et surtout réussi.

Davantage de chant. C'est le sujet qui fâche. Et qui divise les fans du groupe. Les amoureux du Post-Rock viennent bien souvent chercher dans ce genre de la musique purement instrumentale pour le seul plaisir d'entendre les instruments. Ce sont d'ailleurs les premiers à manifester leur mécontentement lorsqu'un groupe qu'ils ont l'habitude d'écouter décide d'employer un chanteur pour poser des textes sur une de ses compositions. Long Distance Calling ne souffrait pas trop de cela avec seulement trois morceaux chantés sur les trois premiers albums, ces titres faisant davantage office d'expérimentations. Mais The Flood Inside a largement divisé, certains reprochant la présence d'une voix sur un trop grand nombre de titres de l'albums, d'autres préférant critiquer la prestation vocale de Marsen Fischer qui s'en sortait pourtant pas si mal. Avec Trips, on a le droit au même son de cloche (il suffit de lire certains commentaires sur Youtube) mais il faut croire que les membres du groupe n'en ont que faire. Et c'est tant mieux ! Surtout qu'il faut bien admettre que le choix de Petter Carlsen en tant que vocaliste est une bonne idée tant sa prestation vocale sur l'album est réussie. Les qualités de son chant permettent d'apporter une touche de poésie ("Rewind") et en même temps de puissance ("Reconnect") qui est un véritable plus pour porter l'ensemble vers des sphères rarement atteintes par Long Distance Calling. Ces morceaux chantés donnent donc du relief à l'album et la combinaison entre son timbre presque efféminé et les compositions du groupe est tout agréable à l'oreille et donc une franche réussite.

L'instrumental au second plan ? Dire que Long Distance Calling s'éloigne peu à peu de ses racines instrumentales est une erreur. Des morceaux tels que "Trauma", "Momentum" ou "Flux" restent des pièces maîtresses de cet album et rappellent que les allemands ont un talent certain pour la production de musique sans chant. L'écoute de ces titres fait véritablement de l'effet sur le corps, partagé entre le frisson de plaisir et le hochement de tête violent provoqué par l'énergie épique parfois libérée. Ainsi, Trips s'avère n'être rien d'autre qu'un album complet duquel transpire tout le savoir-faire et le talent de la bande qui offre là un condensé de tout ce qu'on a pu entendre sur ses efforts précédents. Notons une petite ressemblance entre le riff d'intro de "Trauma" - un titre qui aurait très bien pu figurer sur l'album éponyme du groupe - et "Mein Teil" de Rammstein. Savoureux !

Encore un grand album. Une fois de plus, Long Distance Calling délivre une pépite de Post-Rock et de Rock Progressif. Un recueil qui se déguste et s'apprécie sur la durée, avec toujours des subtilités qui viennent chatouiller les oreilles, tant dans les arrangements sonores que dans ces fameuses notes de guitare en toile de fond qui rappellent que Pink Floyd est sans aucun doute l'une des références majeures du groupe. Un grand et bel album qui est sans doute l'une des sorties les plus appréciables de l'année 2016.

17/09/2016

[Vidéo] Hacktivist : "No Way Back" (Paroles / Lyrics)

Les anglais d'Hacktivist sont de retour avec une nouvelle vidéo pour le titre "No Way Back" extrait de l'album Outside The Box sorti en 2016 chez UNFD. Sans doute l'un des morceaux les plus remarquables de ce premier effort où le groupe mélange le Rap et le Djent avec une recette bien à lui et où le cocktail des voix de Ben Marvin, J. Hurley et Timfy James est des plus efficaces. Une petite tuerie !

Le clip est basé sur un concept de réalité virtuelle qui n'est pas sans rappeler le clip de The Algorithm pour "Userspace" sorti plus tôt dans l'année.


There’s no way back

Our days are numbered
Thought that it was gonna be plain sailing but it’s all rain and thunder
So we strike like lightning settling scores
As we rape this world for consumption
Another country’s family’s dying through hunger
It don’t make no sense that’s why we gotta push back not just sit on the fence
Infected by a scene gotta stay focused as we get hit with waves from the ocean
A lot of weight on our shoulders
Britain is broken
Another generation is evolving while the opposition are still controlling
More money more problems no-one’s solving and the ozone’s still got a hole in
There’s not much longer to live
Turn around look what you did
You created a demon
Watch this unfold
With every breath days become old

We can see things change but it’s mainly the climate
Yeah we know most wouldn’t bat an eyelid
The future is dying
The pressure is rising
Hate is spreading like a virus
The end is near but the past is behind us
We’re breaking the silence
Get behind us as the coastline decreases on this concrete island
We’re against everything you believe in
We’re just spitting the truth we’re not preaching
You wanna tell me how the fuck it ever came to this?
We gotta rise up let a better world exist
The outcome’ll always cause a twist
We bite the hand that feeds us shit
So is there gonna be a way back?
Let’s counteract the attack

I will wait for you to look me in the eye
Feed me your bullshit
Feed me your lies
Yeah the view’s so sick from the top
You just can’t get enough
When you’re flying this high
There’s a higher drop
Torn from the sky
There’s no way back up
There’s no way back

There’s not much longer to live
Turn around look what you did
You created a demon
Watch this unfold
With every breathe days become old