Steven Wilson fait partie de ces artistes un peu à part. Talentueux, multi-instrumentiste et touche à tout, il est surtout connu pour être à la tête de Porcupine Tree. Depuis pas mal d'années déjà, il se permet une carrière solo et ce "Perfect Life" est justement extrait de son nouvel album Hand. Cannot. Erase. qui sortira le 2 mars 2015. Un morceau envoûtant, atmosphérique, presque dérangeant car porté par une voix féminine au ton monocorde (Katherine Jenkins) et des images en slow motion pour presque l'intégralité du clip. Un morceau qui narre la perte d'un être cher, mais aussi la relation entre deux personnages qui sont apparemment fictifs. Toutefois, Wilson semble s'imprégner de faits réels (selon ses dires), dont la mort de Joyce Carol Vincent, retrouvée seule chez elle, un peu plus de deux ans après la date présumée de son décès (voir l'article Wikipedia anglais sur le sujet) et le parc de Blackbirds Moor où, enfant, il allait "observer avec ses amis les barges rejoindre le canal". Ces souvenirs personnels, Wilson les délivre ici à son personnage. "Perfect Life" est donc un morceau énigmatique qui reste libre d'interprétation même si une part de réel et une part de Steven Wilson lui-même habitent le personnage féminin. Pour mieux comprendre, voici les textes :
"When I was 13, I had a sister for 6 months.
She arrived one Fevruary morning, pale and shellshocked, from past lives I could not imagine.
She was 3 years older than me, but in no time we became friends.
We'd listen to her mix tapes : Dead Can Dance, Felt, This Mortal Coil...
She introduced me to her favourite books, gave me clothes, and my first cigarette.
Sometimes, we would head down to Blackbirds Moor to watch the barges on Grand Union in the twilight.
She said : "The water has no memory".
For a few months everything about our lives was perfect.
It was only us, we were inseparable.
But gradually she passed into another dustant part of my memory.
Until I could no longer remember her face, her voice, even her name.
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