Artiste : State Of Mind
Album : Live! 2012
Album Live
Sortie : 2012
Genres : Electro, Drum and Bass
Label : SOM Music
Morceaux à écouter : Back In The Deadzone, Sunking, Mindslicer
♥♥
> Ecouter l'album sur Youtube <
Après avoir été disponible pendant presque deux ans via le site officiel du duo néo-zélandais State Of Mind, cet album Live n'est désormais plus téléchargeable. Heureusement, pour ceux qui l'auraient loupé, celui-ci est en écoute sur Youtube (voir lien ci-dessus) et trouvable via quelques liens de téléchargement (si on cherche bien). Pas de précautions à prendre. En effet, ce mix était mis à disposition des fans de façon gratuite. Il était donc dommage de se priver de ce set de plus d'une heure et vingt minutes passant en revue presque l'intégralité de la discographie du groupe en 2012, à savoir les trois albums Take Control, Faster Than Light et Nil By Ear.
Enregistré à Wellington, la capitale néo-zélandaise, ce mix du duo Hawkins/Maxwell propose donc vingt-neuf morceaux (re)arrangés pour un set joué d'une traite (hors rappel). Et comme beaucoup de concerts enregistrés, difficile de se farcir les morceaux dans le désordre auquel cas cette continuité est inévitablement brisée. Après tout, écouter un live, c'est un peu comme regarder un film : ça se fait d'une traite, du début à la fin.
Les points faisant tout l'intérêt d'un live sont principalement son ouverture, le choix des morceaux après rappel (s'il y en a un), le rythme et l'énergie déployés sur la durée ainsi que l'ambiance générale. Et sur ces différents points, il faut admettre que ce concert aurait pu être bien meilleur qu'il ne l'est déjà. Passons déjà en revue les points forts qui sont évidents. Le premier, c'est qu'un album gratuit (Live ou pas), ça ne court pas les rues et là-dessus, on ne peut que remercier le duo. Le second, c'est la durée du set qui vaut évidemment le coup et sur ce point, les personnes s'étant déplacées pour assister à la prestation de State Of Mind lors du festival Homegrown 2012 à Wellington n'avaient pas de quoi se plaindre (même si le groupe passait en dernière partie de soirée après six autres formations). Enfin, difficile de nier le gros boulot de composition et de mixage pour lier tous ces morceaux ensemble. Le set fonctionne bien et les titres s'enchaînent sans réel problème musical. Un Live bien mené, en somme, surtout qu'avec "Back in The Deadzone" en ouverture et un final sur "Mindslicer", les choix s'avèrent ne pas avoir été fait au hasard.
Mais cela suffit-il pour faire de ce live quelque chose de vraiment mémorable ? Et je parle ici dans sa version audio car il n'y a pas vraiment de doute sur l'ambiance électrique qui régnait lors de cette soirée de février 2012. Personnellement, plusieurs détails ont un effet négatif sur l'écoute de ce live. Le premier et sans doute le plus important, c'est la présence d'un MC. En temps normal, difficile de cracher sur un chauffeur de salle, surtout si celui-ci se démène sur scène pour exciter le public. Il se trouve qu'ici les interventions orales du MC sont comme un rappel au fait que nous, pauvres misérables qui n'y étions pas, n'avons désormais que le son pour nous consoler (et quelques images postées par le groupe). Et entendre un mec demander à voir les lighters et cellphones de la foule pour éclairer la fosse (comprenez les briquets et téléphones portables), c'est un peu agaçant. Et ces interventions sont tellement ponctuelles qu'elles ne passent pas inaperçues (comprenez qu'il y a vraiment trop peu d'impro de sa part lors du set). La présence d'un MC pour une version audio est donc ici quasi-inutile, voire même fatigante. On est loin des improvisations dont certains sont capables (je pense notamment à MC Youthstar qui m'avait impressionné lors d'une soirée Drum and Bass il y a de ça plusieurs années, ou encore Ben Mount qui anima le live de Pendulum à la Brixton Academy en 2008).
Bref. Un album Live qui s'écoute bien, de préférence d'une traite, histoire de se repasser un joli florilège des titres les plus marquants de State Of Mind en 2012. On peut regretter un manque de puissance et le fait que certains titres emblématiques du duo soient tronqués de très longues minutes (comme "Sunking" par-exemple, qui ne dure ici que deux petites minutes). Un set qui rappelle finalement l'album Soundsystem de The Qemists.
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