31/05/2019

[Vidéo] Epic Beard Men : "Pistol Dave" feat. Slug of Atmosphere & Blue Raspberry

Non, le real Hip-Hop n'est pas mort et il n'y pas que les mumblers ou autres rappeurs aux instrus gavées à la Trap music en 2019. Et les barbus de Epic Beard Men sont là pour nous le rappeler !

Le super duo formé par Sage Francis et B. Dolan depuis une paire d'années a déjà proposé un premier EP sobrement intitulé Season 1 en mars 2018. Un an après, en 2019, c'est au tour d'un premier album de voir le jour. Baptisé This Was Supposed To Be Fun, ce dernier est disponible en écoute intégrale depuis le 29 mars 2019 via la page BandCamp du groupe et le label indépendant Strange Famous.

Et du fun (grinçant parfois), il y en a dans ce recueil, à l'image de ce clip vidéo pour "Pistol Dave", un morceau en collaboration avec Slug et Blue Raspberry, connue pour son affiliation avec le Wu-Tang Clan. On y découvre l'histoire d'un certain Dave, sorte d'anti-héros et petite ordure des temps modernes qui doit régler ses comptes avec la Justice. Concernant le clip entièrement réalisé en animation 2D au style cartoonesque, certains auront peut-être reconnu le style graphique de Wasaru qu'on avait pu apprécier dans le clip du Peuple de l'Herbe pour "Yini Bo" en 2015 mais surtout pour son autre collaboration avec Sage Francis en 2014 pour le clip de "Make 'Em Purr".

L'album This Was Supposed To Be Fun est en écoute intégrale sur BandCamp.

30/05/2019

[Album] Glasslands : "Pariah"

Artiste : Glasslands
Album : Pariah
Premier Album
Sortie : 2016
Genre : Métalcore atmosphérique, Ambient
Label : Autoproduction
Morceaux à écouter : Fame, Soul Without A Home, Meaningless
♥♥♥♥
Écouter l'album sur BandCamp <
Écouter l'album sur Youtube <

De qui on parle ? Si Glasslands est considéré comme un trio depuis 2017, le groupe n'en a pas toujours été un. D'abord commencé en tant que projet solo par Josh Kincheloe qui propose quelques morceaux entre 2013 et 2014, le gaillard qui a été bassiste et chanteur pour le groupe Icon For Hire entre 2011 et 2016 est rejoint par Brandon Mullins dès 2016, ce dernier ayant quitté Beartooth après trois années de bons et loyaux services. Les deux compères sont finalement rejoints en 2017 par Jordan DiSorbo, guitariste chez Before Their Eyes. Ce premier album de Glasslands qu'est Pariah a donc été produit alors que le projet existait sous la forme d'un duo, Josh et Brandon étant néanmoins épaulés par Brian "Bone" Thornburn et Nick Reed à l'époque. On est donc face à un recueil qui a pu voir le jour grâce à pas mal de personnes, même si ces dernières ne font pas officiellement partie du groupe. Les joies et avantages, mais aussi les aléas, de la musique indépendante, en somme.

Premiers pas. Pour bien prendre les choses dans l'ordre et comprendre l'aboutissement que représente ce premier disque, il faut revenir au commencement, c'est-à-dire aux premières compositions de Kincheloe alors qu'il était encore seul aux manettes. C'est sur sa chaîne Youtube personnelle qu'on peut retrouver des morceaux datant de 2013, sortes de premiers jets et prémices de ce que cette aventure musicale allait devenir ensuite. Ces deux morceaux, respectivement baptisés "Resolution" et "Lost Times", apparaissent comme une forme d'exutoire musical, quelque chose de tellement personnel qu'il semble naturel qu'une seule personne puisse en être à l'origine et s'en emparer. Cela permettra à Kincheloe de ne s'imposer aucune limite et de n'avoir de compte à rendre à personne, mais aussi et surtout d'extérioriser des sentiments profonds à travers un Métal aérien au tempo lent, presque traînant, où sa voix est largement mise en avant. Ces deux titres sont en fait l'expression d'une émotion magnifiée par des textes simples mais forts, comme si les premiers mots qui venaient à l'esprit pour retranscrire une sensation étaient aussi les plus efficaces pour la communiquer. Alors, certes, le travail de composition et de production est loin d'être excellent mais le but est atteint : les rares personnes à avoir jeté une oreille sur le projet à l'époque ont pour la plupart été touchées par ce nouveau projet baptisé Glasslands.

Planant. Dès 2013, Kincheloe savait déjà très bien quelle musique il voulait produire étant donné que l'ambiance générale et les ingrédients de ses compositions sont restés sensiblement les mêmes au fil des années. Cela donne à Pariah une cohérence générale qui témoigne de la maturité du projet, chose assez rare pour un premier recueil. Le ton est d'ailleurs donné dès l'ouverture de l'album avec "Birth" qui nous plonge dans cet univers à la fois sombre, vaporeux et lumineux, les premières notes de guitares du morceau suivant, "Back And Forth", étant soulignées par des arrangements électroniques scintillants. La voix évolue dans ce décor musical qui fait écho à la grandeur, la fragilité et la beauté de la nature présentée sur le visuel de Pariah. Alternant entre chant doux presque murmuré par moment et scream égosillé (qui ne plaira sans aucun doute pas à tout le monde), Kincheloe laisse transpirer ses émotions, son chant clair étant sans conteste le plus efficace pour les transmettre à l'auditeur (le meilleur exemple étant "Fame" où le scream est exclusivement réservé à Ryan Kirby, frontman de Fit For A King, qui apporte une touche de couleur toute particulière à ce morceau). Derrière des ingrédients plutôt conventionnels pour du Métalcore américain - où l'Electro tient une place relativement importante - et des riffs simples, se cache un Métal atmosphérique qui développe un univers qui lui est propre, l'intérêt se trouvant ici dans les ambiances qui sont créées pour nous transporter au plus profond des textes de Kincheloe magnifiés par son chant caractéristique.

Émotionnel. On l'a déjà souligné, l'intérêt de ce projet pour Kincheloe est de mettre en musique ses émotions et sentiments les plus profonds, comme une confession intime où l'habillage sonore ne servirait qu'à renforcer la portée de ces derniers. Torturé, parfois mélancolique ou tout simplement touchant de par sa sensibilité et sa faiblesse face à des sentiments comme l'amour ("Deadman"), le bonhomme se livre sans concession en mettant un point d'honneur à produire une musique progressive parfois, toute en douceur par moments, organique et ô combien envoûtante, la production enrobant l'oreille pour créer une spatialité immense, toujours en rappel aux grands espaces sauvages soulignés par le visuel du recueil. Si certains trouveront la démarche ridicule ou caricaturale, on ne peut que reconnaître à Kincheloe une vraie sincérité dans son travail tant il met ici à mal sa pudeur et la prétention qui aurait pu découler de sa volonté d'évoluer en solo ("Soul Without A Home"). Au contraire, Glasslands lui permet justement de s'affranchir des choix ou goûts d'autres membres qui auraient participé à la création du projet, les musiciens qui l'accompagnent aujourd'hui ayant sans doute accepté de servir les intérêts du frontman par qui tout a commencé. En d'autres termes, Kincheloe se permet ce qu'il veut, créant à sa guise et se libérant de toute contrainte extérieure, chose qu'il revendique d'ailleurs au détour de certains textes ("Demons"). L'ensemble est donc fort en émotions et on se laisse percer par la voix et porter par le mélange tout en puissance de l'Electro et des instruments, à condition toutefois d'adhérer au propos et à la voix de Kincheloe.

Intense. Si la grande majorité de ce recueil apparaît comme plutôt mou en comparaison de ce qui se fait habituellement dans le Métalcore, on pourra tout de même se consoler avec certains passages plus "nerveux" (comme sur "Meaningless" par-exemple). Mais l'intérêt de Glasslands n'est clairement pas dans la violence pure et dure. La portée du projet est ailleurs et on le comprend assez rapidement si on accepte les codes imposés par le style musical (voix et instruments) de Kincheloe. Une fois pénétré dans l'univers de Glasslands, l'auditeur se laisse tout simplement porté par l'ensemble, traversant des zones mystérieuses ("Dark") ou arpentant des sentiers plus calmes menant vers de grands ensembles où la peur, l'amour et la violence se côtoient, à l'image du final magistral que représente "Go For Broke". Pariah est comme un parcours initiatique dans la tête de Kincheloe, un dédale à l'architecture pourtant cohérente et riche pour un résultat d'un peu plus de trente-sept minutes qui n'a finalement qu'un seul gros point faible : sa relative courte durée.

29/05/2019

[Vidéo] Oh Hiroshima : "Darkroom Aesthetics"

Les amoureux du Post-Rock le savent : ce n'est pas un genre musical très joyeux. Et les clips vidéos sont rarement colorés, lumineux ou scénarisés (il y a tout de même de rares exceptions), cette musique se présentant souvent comme instrumentale et invitant davantage à la contemplation et à la libre expression de l'imaginaire et des émotions.

Pour la sortie de son troisième album baptisé Oscillation prévu pour le 26 juillet 2019 via Napalm Records, le groupe suédois Oh Hiroshima originaire de la petite ville de Kristinehamn a décidé de présenter ce "Darkroom Aesthetics" en guise de premier extrait. Si les ingrédients musicaux sont sensiblement les mêmes que chez beaucoup de groupes de Post-Rock, on notera toutefois le fait que ce titre est intégralement instrumental, ce qui dénote avec l'album précédent, In Silence We Yearn paru en 2015 (en écoute sur BandCamp), où chaque titre présentait du chant, et donc des textes. Dernière anecdote à propos de cette vidéo : il s'agit du tout premier clip proposé par Oh Hiroshima depuis sa formation en 2009.

28/05/2019

[Vidéo] Rammstein : "Ausländer" (Paroles / Lyrics)

On aurait pu croire qu'après les deux impressionnants clips proposés pour les deux premiers extraits du dernier album de Rammstein paru le 17 mai 2019, à savoir "Deutschland" et "Radio", le groupe allemand se permettrait un peu de sobriété pour le troisième clips de ce septième album studio. Mais c'était sans compter sur la bande de Till Lindemann et son inconditionnelle volonté à toujours proposer des clips vidéo travaillés et à la réalisation soignée.

Pour "Ausländer" ("étrangers" en français), on a donc droit à un clip tout aussi dingue que les deux précédents, cette fois dans un décor de savane où le groupe se met en scène en tant que colons venus piller les trésors du continent africain qui a longtemps été sous la tutelle d'une Europe impériale et coloniale. Si le clip nous plonge dans un contexte historique considéré comme révolu, on peut tout de même y voir une critique du monde occidental qui continue encore aujourd'hui de profiter des richesses de l'Afrique sous couvert d'échanges commerciaux.

Toutefois, l'intelligence de Rammstein - si on met de côté la portée subversive et provocatrice de ce nouveau clip - est (une fois de plus) de jouer sur le double sens. En effet, en traduisant les paroles et en tenant compte de la touche Electro-Dancefloor de ce titre, on se rend compte qu'il y a aussi possibilité de faire un lien avec le monde de la nuit, le tourisme de masse et les soirées en boîte où les rencontres d'une nuit sont chose courante, notamment entre clubbeurs de différentes nationalités (des lieux comme Ibiza ou Berlin viennent rapidement à l'esprit). Cependant, le lien avec l'Afrique est ici plus difficile à faire, ce continent n'était pas réputé pour avoir des boîtes de nuit au rayonnement international... Bref.

Rammstein signe une fois de plus un clip marquant et au ton toujours aussi décalé. Plus d'infos dans la vidéo officielle du Making Of du clip, avec des sous-titres disponibles en français.

Textes en allemand

Ich reise viel, ich reise gern / Fern und nah und nah und fern 
Ich bin zuhause überall / Meine Sprache : International 
Ich mache es gern jedem recht / Ja, mein Sprachschatz ist nicht schlecht 
Ein scharfes Schwert im Wortgefecht mit dem anderen Geschlecht 

Ich bin kein Mann für eine Nacht / Ich bleibe höchstens ein, zwei Stunden 
Bevor die Sonne wieder lacht, bin ich doch schon längst verschwunden 
Und ziehe weiter meine Runden 
Ich bin Ausländer (Ausländer) / Mi amore, mon chéri 
Ausländer (Ausländer) / Ciao, ragazza, take a chance on me 
Ich bin Ausländer (Ausländer) / Mon amour, Я люблю тебя 
Ein Ausländer (Ausländer) / Come on, baby, c'est, c'est, c'est la vie 


Andere Länder, andere Zungen / So hab' ich mich schon früh gezwungen 
Dem Missverständnis zum Verdruss / Dass man Sprachen lernen muss 
Und wenn die Sonne untergeht / Und man vor Ausländerinnen steht 
Ist es von Vorteil, wenn man dann / Sich verständlich machen kann 

Du kommen mit, iche machen gut / Du kommen mit, iche machen gut 

Textes traduits en français

Je voyage beaucoup, j'aime voyager / Loin et près ; près et loin 
Je me sens partout chez moi / Ma langue : internationale 
J'aime bien plaire à tout le monde / Oui, mon vocabulaire n'est pas mal 
Une épée tranchante dans une joute verbale avec le sexe opposé 

Je ne suis pas l'homme d'une nuit / Au maximum, je reste une ou deux heures 
Avant que le soleil, à nouveau, ne sourie / J'ai déjà disparu depuis longtemps 
Quant à mes rondes, je les poursuis 
Je suis un étranger (Étranger) / Mon amour, mon chéri 
Étranger (Étranger) / Salut, ma jolie, tente ta chance avec moi 
Je suis un étranger (Étranger) / Mon amour, je t'aime 
Un étranger (Étranger) / Allez, bébé, c'est, c'est, c'est la vie 


Autres pays, autres langues (dans les deux sens du terme)
Je me suis donc obligé à me lever tôt / Entre incompréhension et frustration 
On doit apprendre les langues 
Et quand le soleil se couche, qu'on se trouve devant des étrangères 
C'est un atout de pouvoir se faire comprendre 

"Toi m'accompagner ; moi, bien t'aimer "

27/05/2019

[Vidéo] Imminence : "Saturated Soul" (Paroles / Lyrics)

Format quatre tiers et vidéos en noir et blanc : Imminence se la joue Pvris pour l'imagerie de son dernier album Turn The Light On paru le 3 mai 2019 via Arising Empire.

Les suédois emmenés par leur chanteur-violoniste Eddie Berg ont assuré la sortie de ce troisième effort à grands coups de vidéos avec la publication de quatre extraits servis par des images. Si "Paralyzed" et "Infectious" ont été présentés avec des vidéos en couleur, changement de ton pour "Satured Soul" et "Lighthouse" où l'emploi du noir et blanc marque un changement d'univers et d'ambiance pour des clips qui semblent pourtant tous liés par la scénarisation (apparition des mêmes personnages, mêmes vêtements pour Eddie dans la peau du premier protagoniste).

Si le groupe est de plus en plus comparé à Architects, notamment pour le traitement sonore des instruments mais aussi pour les passages les plus heavy, il faut reconnaître à Imminence une identité qui lui est propre. Le timbre de voix de son chanteur, les compositions incorporant le violon, des arrangements et du chant clair aux accents Pop justifiant l'étiquette de Métalcore alternatif : il y a suffisamment d'ingrédients pour se démarquer et on reconnaît là une "réappropriation nordique du genre" qui rapproche le groupe d'autres formations ayant elles aussi sorti un album cette année (Siamese avec Super Human ou encore Aviana et son Epicenter).

Avec ce troisième album, le groupe originaire de Trelleborg conforte donc sa place grandissante sur la scène européenne et internationale. On soulignera d'ailleurs la générosité du disque qui présente plus de cinquante minutes de musique en boîte. L'album s'écoute dans son intégralité sur Youtube.

Won’t you integrate my saturated soul Make my heart beat again / Make my heart beat again
Something’s pulling on my heartstrings / The way it makes me feel Like everyone’s against me / I don’t know what is real
Won’t you integrate my saturated soul Make my heart beat again Something’s weighing on my shoulders / The weight is all I feel Like everything’s about me / I don’t know what is real

I can’t separate the pain from the blood inside my veins I can’t find the cure to silence all the questions in my brain I can’t separate the pain from the blood inside my veins I can’t find the cure to silence all the questions in my brain I can’t separate the pain from the blood inside my veins

26/05/2019

[Vidéo] Resolve : "Of Silk And Straw" (Paroles / Lyrics)

Resolve n'est désormais plus qu'un trio : le groupe a en effet annoncé le départ de son guitariste en début d'année 2019, celui-ci ayant rejoint les rangs de Modern Error au poste de bassiste. Cela n'empêche toutefois pas le groupe lyonnais de continuer sa route... et de proposer une musique toujours aussi puissante et développant de plus en plus ses ambiances et son identité !

Après avoir présenté un (très bon) nouveau single baptisé "Pendulum" en mars 2019 qui a lancé un tout nouveau cycle pour Resolve, le trio lyonnais avec à sa tête Anthony Diliberto (ex-frontman de Happening) a récidivé à la fin du mois de mai 2019 avec cet impressionnant "Of Silk And Straw" servi par une vidéo sobre néanmoins marquée par un code couleur déjà présent pour "Pendulum" et qu'on retrouve beaucoup dans les blockbusters du cinéma américain (voir un film comme Pacific Rim par-exemple).

Avec ces deux couleurs, Resolve semble plutôt jouer sur la dualité et paradoxalement sur la combinaison décapante de deux forces que tout opposerait mais qui auraient la particularité d'avoir le même objectif (et d'engendrer la création musicale dans le cas présent). Avec ce nouveau titre, Resolve continue de s'imposer en tant que formation à suivre et possédant un gigantesque potentiel. On attend avec impatience ce que le groupe proposera par la suite, peut-être avec l'annonce d'un prochain EP ou d'un premier album ?

For a change, take a look at yourself 'Cause I see the way you look at me Living on the same land, breathing the same air We were born in the same place but raised in a different way In the end you and I we’re made of the same flesh So keep your fucking disdain Wealth is not what you seem to think I’ve never seen a hearse followed by a safe Wealth is so much more than this but you don’t seem to understand Overflowing pockets but you’re so fucking empty Drowning in your arrogance, I swear you’ll never fool me Born in silk / Born in straw / Everyone has a path to draw Heir to the throne / Farmer’s son / We’ll all end up at the same point Silk or straw / Yet the soil beneath is stronger than us all Pulling the strings in the shadow we can see through your disguise And when the final judgement starts well trust me, you will face the facts A divided structure led by men with no face, no heart From the top of their silver tower, watching us all fall apart The day will come the shelter will turn to mausoleum Man is a wolf to man You can’t run, you can’t hide / For the reaper picks no side Made of silk / Made of straw / Everyone has a path to draw Heir to the throne / Farmer’s son / We’ll all end up at the same point Silk or straw Doomed, crushed, plagued under the pressure to succeed Worship the breach in social classes united only by a common fear

24/05/2019

[Vidéo] Oakman : "Plastic World" (Paroles / Lyrics)

Grosse année 2019 pour le trio lyonnais Oakman : après la sortie d'un nouvel EP au mois d'octobre 2018 et l'enchaînement de plusieurs dates en Italie, le groupe emmené par Marine, sa chanteuse-guitariste, s'est ensuite envolé pour une mini-tournée aux États-Unis. Ont alors suivi plusieurs concerts en France avec notamment la première partie d'Enter Shikari (rien que ça !).

Le dernier EP du groupe, Plastic World, propose 5 titres aux tonalités Pop-Punk et Rock alternatif (qui peuvent difficilement nous empêcher de penser à Paramore, évidemment). Mais c'est pour le morceau éponyme planant qu'il a été décidé en mai 2019 de présenter une vidéo au format quatre tiers et aux couleurs électriques. Des arrangements sobres et une guitare vaporeuse pour porter une voix qui pourrait presque se suffire à elle-même : c'est tout simplement beau. Et si vous aimez le genre, allez faire un tour du côté de Bliss Sigh, le side-project de Nicolas Exposito, guitariste de Landmvrks.

L'EP Plastic World est en écoute intégrale sur BandCamp.

If you pray tonight I will be sitting by your side
If you cry tonight I will show you all the stars 

But you have to know there’s a place where we used to laugh
We can still find a light but you have to look for it carefully 
Because…
I want you to know / In a plastic world 
They do what they want with their plastic faith
I want you to see / In a plastic world
They take you away with their plastic truth

But if you go outside you can see all the tears of this planet
But If you walk outside you can watch all the fears we create

23/05/2019

[Vidéo] Aviana : "My Worst Enemy" (Paroles / Lyrics)

Casquette bien enfoncée sur la tête, voix épaisse et écorchée : voici Joel Holmqvist, frontman du groupe suédois Aviana. Si vous n'êtes pas familier de cette formation originaire du berceau du Métal local, Göteborg, sur la côte Ouest suédoise, ça risque de changer en 2019 depuis que le groupe a signé chez Arising Empire Records afin de sortir un deuxième album prévu pour le 23 août et baptisé Epicenter.

Le premier album d'Aviana, Polarize, est sorti en 2017 et est en écoute intégrale sur Youtube. Pour ce second effort, à moins de deux semaines de sa sortie, le groupe comptabilise déjà trois morceaux accompagnés d'un clip, celui présenté ici, le très bon "Heavy Feather" et "Red Sky" qui propose des images du groupe en tournée et sur scène. Difficile de ne pas penser à des formations comme Crystal Lake, Architects ou encore Wage War à l'écoute de ce qu'est devenu Aviana cette année : le son est lourd, l'accordage bas, la production soignée et le contraste entre les deux voix impressionnant. Reste à savoir si la sortie de ce deuxième opus suffira à faire grimper Aviana au même niveau que ses aînés.

Erase the line between dream and reality as gravity redefines. Erase the line between a defenceless witness or it’s vicious counterpart. The only way out ; through the mouth of the beast. It swallows me whole. Skin and bones. Another layer of fear. Another layer of this dream.

None of this is real. None of this I can believe. Thousands of nights blur into one. I know what’s to come. A battle with two defeats, my own worst enemy. Erase the line between dream and reality as gravity redefines. These walls were built to keep them out but I’m the one imprisoned. The sentence without conviction. Where do I run to ? Out of control, always heading the wrong direction. Where do I run to, where do I run to ? In a place like this there’s no room for affection.
None of this real. None of this I can believe Thousands of nights blur into one. I know what’s to come. A battle with two defeats, my own worst enemy. I can not move. I can not scream. I can not breathe but I can see. I can not move. I can not scream. I can not breathe but my eyes they still can see ; my worst enemy. But my eyes they still can see; my worst enemy.

22/05/2019

[Vidéo] Björk : "Tabula Rasa" (Paroles / Lyrics)

Björk et le motion design, c'est une longue histoire d'amour. Il suffit de se replonger dans certaines de ses vidéos, notamment pour "All Is Full Of Love", "Hunter" ou plus récemment "The Gate" pour en avoir la preuve. Il faut croire que l'artiste islandaise a toujours été fascinée par le fait de pouvoir transformer son apparence au gré de ses envies et surtout de son univers musical. La chanteuse née en 1965 a toujours évolué dans un style à part, entre Pop et Electro, multipliant les expérimentations et les mélanges de genres.

Le 24 novembre 2017, Björk a sorti son dixième album, Utopia, et a entamé un nouveau cycle visuel en publiant un certain nombre de nouvelles vidéos pour coller des images sur ce disque. Pour "Tabula Rasa", titre maternel et féministe, la chanteuse a travaillé avec Tobias Gremmler, l'un des désormais nombreux sorciers du motion design international. Le résultat est là : captivant, bizarre, surréaliste. Un peu comme la musique de Björk, finalement.

We are all swollen from hiding his affairs
Let's put it all on the table / Let it all out, it is time
He mustn't steal our light

Clean plate : Tabula Rasa for my children
Clean plate : Not repeating the fuckups of the fathers


My deepest wish is that you're immersed in grace and dignity
But you will have to deal with shit soon enough
I hoped to give you the least amount of luggage
You got the right to make your own fresh mistakes
And not repeat other's failures

Clean plate : Tabula Rasa for my children
Let's clean up : Break the chain of the fuckups of the fathers

It is time : For us women to rise and not just take it lying down
It is time : The world is listening

Oh how I loved you, embarrassed to pass this mess over to you
But he led two lives thought ours was the only one
You are strong

20/05/2019

[Vidéo] Sidilarsen : "Zéro Un Zéro" (Paroles / Lyrics)

Les français de Sidilarsen se sont fait remarquer cette année avec la sortie d'un nouvel album et la publication de plusieurs clips qui ont offert au groupe originaire de Toulouse un rayonnement international (certains commentaires sous les vidéos ayant été publiés par de nouveaux fans anglophones et d'ailleurs touchés par la musique du quintet).

"Zéro Un Zéro" est le second extrait de l'album baptisé On Va Tous Crever - septième effort de Sidilarsen - à recevoir des images. Après "À Vif", c'est donc le titre faisant référence au système binaire et mis en images par Brice Hincker (le batteur de Smash Hit Combo) qui est ici mis en avant. Et c'était plutôt un bon choix tant le thème abordé par Sidilarsen dans ce morceau est contemporain et s'accorde parfaitement avec le style musical du groupe. On a droit à une vidéo aseptisée où les membres du combo sont grimés en androïdes dont les visages semblent sourire sans communiquer aucune émotion. Un poil flippant mais efficace, ce clip est un bel hommage aux robots de science-fiction et interpelle sur les dangers de la robotisation de nos sociétés et de l'essor de l'intelligence artificielle.

L'album On Va Tous Crever est disponible via Verycords et en écoute intégrale sur Youtube.

Révolution technologique / Nos âmes en numérique / Nos affects synthétiques Comme des robots : Zéro un zéro
L’avenir qui se dessine / Écrasé par la machine
L’avenir qui nous décime / Élevés par des machines Les faces des totems devant lesquels on s’abaisse / Souvent insaisissables Ceux qui disposent du cash et des armes / Bientôt immortels, moitié irréels Comme des robots : Se faire envie de profil Zéro un zéro : Marcher seul en ville Le poids du système, auquel on acquiesce / De quoi péter un câble Ceux qui proposent du drame et des larmes aux simples mortels, collés au réel Comme des robots : Comme du bonheur mais futile Zéro un zéro : Toujours si seul en ville Rendus seuls au point sans retour / This is the point of no return Il faut déconnecter / This is the point of no return Déconnectés.

19/05/2019

[Vidéo] Of Mice & Men : "Mushroom Cloud" (Paroles / Lyrics)

Les américains de Of Mice & Men s'apprêtent à sortir un nouvel album et il faut bien l'admettre, le groupe désormais emmené par son chanteur-bassiste Aaron Pauley n'a fait que se bonifier avec le temps, notamment depuis le départ d'Austin Carlile.

Ce sixième album, baptisé Hearthandsky (Terre et Ciel si vous préférez), paraîtra le 27 septembre via Rise Records et verra donc le jour un an et sept mois seulement après le précédent opus Defy présenté en janvier 2018. "Mushroom Cloud" est le second extrait de ce disque, présenté deux mois après "How To Survive" dont la vidéo faisait déjà référence à un cataclysme nucléaire.

Cette fois, même si la représentation d'une dystopie reste de mise, il est davantage question de santé mentale, de l'intérêt de ne pas trop se concentrer sur ses pensées ou de ne pas trop se parler à soi-même (se sont d'ailleurs bien souvent les premiers signes de troubles psychotiques ou de schizophrénie). Un sujet plutôt dur et compliqué mentionné par Aarone Pauley en interview : "I was pretty young when I became aware of the danger of spending too much time in my own head. My mind has never been a safe place for me to retreat to, and it's something I have to consciously deal with on a daily basis. 'Mushroom Cloud' is our visceral representation of how it feels to be trapped, how it feels to be cut down by your own inner voice, how it feels to have nowhere to hide, and how it feels to be someone with a mind that's as dangerous to themselves as the aftermath of an atomic weapon." Voilà qui justifie la puissance de ce morceau, sans doute l'un des plus violents du catalogue de Of Mice & Men.

Have you ever felt the chains of life around your wrist, When it shoves the grenade right in your mouth then pulls the pin, And do you really know just what it's like to never fucking sleep, Or what it's like to remind yourself that the voices don't pull the strings They're not real to you but they're real to me, I know I'm spiraling, I'm just waiting to detonate, 3, 2, 1, Boom. Countdown to insanity, Ignite the fuse and immolate, I've got a mind like a mushroom cloud, I'll either perish in the flames or be frozen in the fallout. Can someone sound the alarm ? This is not a test, I repeat this is not a test. Does anyone hear the screaming from the trojan horse burning inside of my head ? If hell is really empty, then maybe the demons found a home in there instead. They're not real to you, but they're real to me. They set my mind ablaze every time that I detonate. I am in control. But where do you hide when the thoughts running through your mind trip ? Where do you hide when the thoughts running through your head trip the landmine ? Boom. I've got a mind like a mushroom cloud.

18/05/2019

[Vidéo] Yoda Rising : "Empty Your Mind"

Il fut un temps où faire de la musique, c'était compliqué : il fallait se payer du matos, on ne faisait pas de musique assistée par ordinateur et il fallait se taper un boulot monstrueux pour mixer différents instruments enregistrés sur des bandes. Aujourd'hui, tout est plus simple et il y a donc beaucoup de groupes qui émergent ça et là. Sauf que monter un groupe, ça impose de se trouver un nom de groupe. Du coup, plein de groupes à travers le monde portent le même nom, ou presque. Ainsi, des allemands de Karlsruhe ont eu la bonne idée de s'appeler Yodas Rising (fin de la digression et du prétexte pour pondre un premier paragraphe).

Mais nous sommes ici pour parler brièvement des lyonnais de Yoda Rising (au singulier !) qui ont sorti un nouvel album en avril 2019 répondant au doux nom de Lies And Greed. Cet album est en écoute intégrale sur BandCamp et c'est pour le titre "Empty Your Mind" que la bande a choisi de filmer quelques images, le clip ayant ensuite été diffusé via la chaîne Youtube Hardcore Worldwide. Parce qu'un peu de harkor, ça fait jamais de mal. Voilà voilà.


16/05/2019

[Vidéo] Slipknot : "Unsainted" (Paroles / Lyrics)

"Unsainted" est le second extrait du sixième album des américains de Slipknot à avoir été dévoilé, presque sept mois après "All Out Life" et son clip. Sauf que voilà, "All Out Life", justement, ne figure pas sur la tracklist de la version "basique" de l'album et fait figure de standalone présenté au public alors que le disque, baptisé We Are Not Your Kind, n'était pas encore enregistré. Ce titre ne figure que sur la version japonaise de l'album et la publication de ce clip pour "Unsainted" marque donc le vrai début de la promotion de l'album paru presque trois mois plus tard, le 9 août 2019 via Roadrunner Records.

Enfin, si la vidéo de "All Out Life" ne présentait pas les masques portés pas les neuf de Des Moines, "Unsainted" rectifie le tir en faisant office de véritable galerie présentant chacun des nouveaux accessoires cachant les visages des membres de la bande. L'album We Are Not Your Kind est en écoute intégrale sur Youtube.

Oh, I’ll never kill myself to save my soul / I was gone but how was I to know ? I didn’t come this far to sink so low / I’m finally holding on to letting go I’m just weathering a rough patch… another villain with an itch to scratch Denial is the darkest when you live in a hole Why does the Hell make you feel so cold ? Make a move and you pay for it / Pick a Lord and you pray to it You’re so demanding when you want the truth, but your stories don’t read for me
Oh, I’ll never kill myself to save my soul / I was gone but how was I to know ? I didn’t come this far to sink so low / I’m finally holding on to letting go Indecision Overload/Keep a buckle on the Devil and your eyes on the road Reaching out for the hand of God, but did you Think- You’d- Shake- Your- Own ? This Killing Field is all grown over- the Motherfucker wants it wild Go sew your oats in alphabetical order / The Anti-Antagonist is back- in- style MYOPIC / Cannot See Straight / DYSTOPIC / One Sin Too Late You got to lie if you want to believe, but your Bibles don’t work on me Did you think you could win ? And fill me in ? / Did you think you could do it again ? I’m not your sin I was all that you wanted and more- but you didn’t want me / I was more than you thought I could be So I’m setting you free- I’m setting you free You’ve Killed The Saint In Me / How Dare You Martyr Me You’ve Killed The Saint In Me You’ve Killed The Saint In Me / How Dare You Martyr Me

15/05/2019

[Vidéo] Orelsan : "Dis Moi"

Orelsan et les femmes, c'est une longue histoire d'amour. Mais c'est aussi une source intarissable de problèmes. Si le gaillard chantait sa relation idyllique avec sa compagne dans "Paradis" sur le premier volet de son dernier album La Fête Est Finie, c'est un peu différent sur l'Épilogue de celui-ci présenté un an après. On peut tout simplement dire que "Dis Moi" est à "Paradis" ce que "La Famille, La Famille" est à "Défaite De Famille" : un titre miroir où les faits racontés sont comme inversés.

Pour "Dis Moi", Orelsan continue sur sa lignée de clips conceptuels où le travail de post-production s'avère être dantesque. Si son Épilogue (ne) présente (que) onze titres, ce recueil comptait déjà trois vidéos pour "Rêves Bizarres", "Discipline" et "Tout Ce Que Je Sais" où la barre avait été mise très haut avant ce quatrième clip qui rivalise d'idées et de volume de travail.

"Dis Moi", avec son instru aux sonorités orientales, se devait de rester dans les mémoires d'une façon ou d'une autre. Orelsan a donc décidé cette fois de se payer un trip à la touche bollywoodienne haute en couleurs. Teasé avec une "affiche" digne des plus grandes productions indiennes sur les réseaux sociaux, ce clip présente le rappeur qui se met en scène dans une tenue traditionnelle face à une Anitha Athma rayonnante. Mais ici, rien ne se passe bien et Orelsan renoue avec ses démons d'antan : relation houleuse, jalousie, fidélité douteuse. Un véritable cocktail qui fait habituellement exploser les couples et qui fait la joie des téléspectateurs de telenovelas ou de soap operas. Et ça tombe bien, c'est ainsi que commence ce clip !

On notera quelques secondes du titre "Excuses Ou Mensonges"en fin de clip avec des images d'Orelsan dans un décor virtuel en 2D sur une autre chaîne de la télévision : et la mise en abîme devient totale. Si d'un prime abord, ce clip peut paraître cheap, il s'avère être bien plus fin et réfléchi qu'on pourrait le penser. Du grand délire et du bon boulot une fois de plus signé Orelsan.

14/05/2019

[Vidéo] Bring Me The Horizon : "Mother Tongue" (Paroles / Lyrics)

Voir (et entendre) un jour Bring Me The Horizon faire de la Pop sucrée et balancer des chansons d'amour est sans doute une chose qui n'avait même pas traversé l'esprit des fans du groupe britannique à ses débuts. Pourtant, c'est bien ce qu'Oliver Sykes et sa bande a fait en ce début d'année 2019.

"Mother Tongue" est le cinquième titre de l'album Amo (sorti le 25 janvier 2019) à recevoir une vidéo après "Mantra", "Wonderful Life", "Medicine" et "Nihilist Blues". Pour ce morceau très (très très) Pop, le groupe a opté pour un clip relativement sobre qui, comme on pouvait s'y attendre, présente une relation amoureuse, Oli Sykes ayant expliqué qu'il faisait ici plus ou moins référence à sa rencontre et à son mariage avec sa (nouvelle) femme : le mannequin brésilien Alissa Salls avec qui il s'est marié en juillet 2017.

I didn’t see it coming but I never really had much faith In the universe’s magic, til’ it pulled us to that time & place & I’ll never forget
When the floodgates opened / We cried an ocean It still got me choking / It’s hard to explain I know you know me / You don’t have to show me I feel your lonely / No need to explain
So don’t say you love me fala amo. Just let your heart speak up & I’ll know. No amount of words can ever find a way to make sense of this, So I wanna hear your mother tongue.
And yeah I could be punching but I always tend to fluctuate I feel sick but I’m buzzing, oh love I’m in trouble,
I’m sorry, but you got me gushing all over the place And I don’t wanna get wet but I think were chosen Like our fates were woven and all of those bad choices Were left turns on the way
I think the best way to explain it is like Kinda like that, but more like Yeah that makes sense right, like, like, like

13/05/2019

[Vidéo] Whist : "Run Away" (Paroles / Lyrics)

Rappel des faits : Whist nous vient de Lyon et a pour habitude d'accompagner sa musique de clips vidéo. Ce travail est le fruit d'une collaboration étroite avec Florent Salfati et Homeless Records ainsi que Disclosure Productions, notamment depuis la réalisation du clip pour "Thinking Straight".

En février 2018, Whist a présenté un EP conséquent avec plus d'une demie-heure de musique en boîte s'étalant sur pas moins de huit morceaux. On pourrait presque parler de mini-album dans ce cas. Cet EP, baptisé The Lines, compte déjà pas mal de vidéos dont "Growing Stronger" ou encore "School Is Over" qu'il est possible de retrouver sur la page Youtube du groupe.

Si Whist est estampillé Rock alternatif et Pop-Punk, "Run Away" fait un peu figure d'intrus sur le recueil puisque ce titre est fortement influencé par la vague Trap qui sévit un peu partout depuis quelques années. Si musicalement, c'est assez surprenant et peut faire grincer des dents, le résultat se laisse écouter, notamment parce que le travail de Florent Salfati est à la hauteur de ce qui se fait sur les plus grandes productions du genre. L'EP The Lines s'écoute dans son intégralité sur BandCamp.

Cause I can't bear it anymore I gotta get away Get rid of this pain, i need to run away Imma set sails with my buddies Jack Jerry and captain Morgan No matter if I sink, as long as I ground on the right shore Watching my reflection overboard, bloody Mary's on my side I dive into her embrace, she’ll kill the pain inside I let my mind drift away, this blue lagoon turns dry I'll stay on the beach of this long island until the sunrise Tonight I need a break, to forget what keeps me awake I feel my thoughts collide, they strike inside my brain I'm turning in my sheets, can't find a way to sleep Tonight I need a break, and as the sun goes down, imma run away In the middle of the night, when I’m looking at the sky, I don’t see shooting stars anymore And I won’t feel joy anytime soon, ‘cause everytime I try they knock at my door All of my struggles, all of my pain They go ‘round in circles, they fuck with my brain Gotta grab my keys, gotta run away, gotta take the backdoor so they can’t follow me Find another street find another bar, bottles are tempting to empty Drink, dance, fight, fall on the pavement / Turn of the lights, follow the movement And I know real good that I won’t remember a thing except from this headache But I don’t give a fuck guess what, tonight I need a break

12/05/2019

[Vidéo] Stray From The Path : "First World Problem Child" feat. Sam Carter (Live)

Cela fait maintenant dix huit ans que Stray From The Path délivre son Hardcore en partageant la scène avec un nombre désormais incalculable d'autres groupes du même acabit.

Pour la sortie de leur dernier album So What? en mars 2019, les britanniques de While She Sleeps avaient invité sur leur tournée anglaise les américains de Stray From The Path, en plus des français de Landmvrks et d'autres britanniques : Trash Boat (voir le Live Report de metalnoise.net en anglais). Bien évidemment, Stray From The Path a retourné la salle.

Mais ce qui nous intéresse ici, c'est davantage la signature du groupe chez UNFD afin d'assurer la sortie d'un album Live, baptisé Smash 'Em Up: Live in Europe 2019 (sorti le 17 mai 2019). Cet album est, selon les dires du groupe, garanti sans montage ou post-production sur les morceaux, sans lignes enregistrées en fond : 100% Live, donc. Mais surtout, tous les profits récoltés avec la vente de ce disque iront dans les poches de la Hardcore Help Foundation, une ONG qui participe à divers projets humanitaires à travers le monde. Un engagement politique et social qui va donc bien au-delà des textes du groupe et une démarche qui n'est pas sans rappeler celle d'autres groupes, notamment Death Of A Nation dont on avait parlé à l'occasion de la sortie d'un EP en 2018.

Dans cette vidéo tournée entre les murs de la Roundhouse, à Londres, on a donc droit au morceau de clôture du set de Stray From The Path lors de cette release party de While She Sleeps. "First World Problem Child" est extrait de l'album Subliminal Criminals paru en 2015 (écoute intégrale sur Youtube), et l'apparition de Sam Carter sur scène n'est pas anodine puisque le leader d'Architects avait collaboré avec Stray From The Path sur la version album du morceau. Une bien belle surprise pour le public !

Notez que Stray From The Path a sorti un nouveau morceau courant juillet 2019 : "Fortune Teller".

Every rich white kid's got something to say / Shut the fuck up !

First world problem child / Yo, you lost your way / Born on easy street

Never step foot on MLK / Easy living in your position with a white last name
Pre-conditioned to be the villain / Another suburban day

Every rich white kid's got something to say / Shut the fuck up
(First world problem child)


Fortunate and favored you spit the same old flavor
You can use a taste of another race / What's it like to be your neighbor ?
Knock knock, coming in hot / We don't need the key, we can break the lock
To your gated house, show the sheltered the real shit
Bring the motherfucking truth out

First world problem child / Step in their shoes, and walk a mile

I'm a surgeon with a switchblade / I'll cut you, see if you still bleed
You wouldn't know a problem 'cause you got everything you need
I got iron in my arteries / You got a wall between yourself and reality

Show the sheltered the real shit / Bring the mother fucking truth out
Every rich white kid's got something to say / Shut the fuck up