Si vous n'avez encore jamais entendu parler de Bloodywood, vous vivez probablement dans une grotte : le groupe qui mélange Métal et musique traditionnelle indienne s'est fait connaître à travers le monde avec le "petit" buzz généré par la sortie de la vidéo pour le titre "Ari Ari" en mai 2018.
Au cours de l'année passée, la bande a passé la vitesse supérieure en proposant un certain nombre de nouveaux morceaux aux textes souvent engagés ou au message universel ("Endurant", "Jee Veerey"). Ces morceaux sont évidemment accompagnés de vidéos qui mettent en avant la culture indienne ainsi que les paysages variés du pays.
Si la guitare à sept cordes, la batterie et le chant hurlé sont des éléments plutôt conventionnels pour du Métal, Bloodywood met un point d'honneur à toujours faire intervenir des instruments plus folkloriques comme la flûte ou autres instruments à percussion ou à cordes. Et il faut croire que cette touche exotique qui donne toute sa personnalité au Néo-Métal de Bloodywood a suffisamment fait d'émules à travers le monde pour que le groupe se lance en 2019 dans une tournée européenne baptisée Raj Against The Machine Tour, ce nom faisant sans nul doute référence au groupe culte américain qui étaient emmené par Zack de la Rocha.
Pour la petite anecdote, "Machi Bhasad" a été composé pour le jeu Beyond Good And Evil 2 (voir trailer) de chez Ubisoft. Selon les membres du groupe, ce morceau possède "un message politique qui célèbre la puissance de la nouvelle génération et son potentiel pour être meilleure et faire mieux que la précédente". Et c'est sûr que là, il y a du boulot !
C'est toujours perturbant d'apprendre le décès d'un musicien et de voir un groupe être amputé d'un de ses membres. Personne n'est irremplaçable, certes, mais il faut bien reconnaître que la bande, dans ce genre de cas, en prend un sacré coup. Qu'il s'agisse d'un musicien ayant impacté le travail de composition ou d'une voix qui faisait toute l'identité d'une formation, l'avenir de cette dernière est toujours incertain après un tel événement. Ces dernières années, on a vu partir (parmi tant d'autres) Paul Gray de chez Slipknot en 2010, Chi Cheng de chez Deftones en 2013, Tom Searle d'Architects en 2016, Chris Cornell de Soundgarden et Audioslave en 2017 suivi par Chester Bennington de Linkin Park quelques mois plus tard, et Kyle Pavone en août 2018.
Il y a donc moins d'un an, et alors qu'il venait de sortir un cinquième album qui était synonyme de nouveau départ (Cold Like War en écoute intégrale sur Youtube), le groupe américain We Came As Romans a perdu l'un de ses deux chanteurs, Kyle Pavone, alors âgé de 28 ans. Le groupe s'est donc vu dépouillé de sa voix claire facilement reconnaissable et de l'un de ses compositeurs, notamment pour les parties électroniques et au clavier.
Le retour de We Came As Romans sur scène est donc rassurant mais il a fallu pouvoir assurer toutes les parties de Kyle sur scène et il faut bien admettre que David Stephens s'en sort tout simplement royalement de ce côté-là. Le gaillard, pourtant habitué à brailler, semble avoir énormément travaillé pour assurer le chant clair qu'il semble maîtriser sans réel problème. We Came As Romans est donc toujours débout et Kyle serait sans doute fier de ses compagnons de scène. Reste à voir ce que le groupe proposera par la suite : disparition du chant clair ? disparition des parties jouées au synthétiseur ? Affaire à suivre.
Quatrième vidéo pour l'album Broken Inside du duo français Loo & Monetti : après avoir proposé des clips pour les morceaux "No More", "Sorry" et "Saturday", les sudistes nous (re)plongent dans l'adolescence et ses premiers émois pour "Move On" avec un mini road-movie sur la côte méditerranéenne.
Si le grain de l'image vous semble si particulier, c'est parce que ce clip dont la réalisation a été confiée à La Menace (pseudonyme ?) a entièrement été tourné à l'aide de l'iPhone 8. On reste toutefois ici dans l'ambiance générale planante et mélancolique de l'album qui est a découvrir via la page Youtube de Loo & Monetti.
Non, ce n'est pas Poudlard. Ce n'est pas non plus une vue de la cité Anor Londo de la série de jeux vidéo Dark Souls. Le titre n'a pas non plus de rapport avec Le Château dans le Ciel du studio d'animation japonais Ghibli. C'est tout simplement le château dans le ciel de Our Last Night, l'un des morceaux de l'album Let Light Overcome paru le 8 mars 2019.
Si cet album à la maigre tracklist et aux courtes vingt-sept minutes de durée a davantage des allures d'EP, cela n'a pas empêché les américains d'Our Last Night de mettre le paquet pour assurer la promo de ce recueil. En effet, ce sont quatre vidéos qui ont été publiées, respectivement pour les titres "Demons", "The Leap", "Bury The Hatchet" et celui dont il est question ici, "Castle In The Sky". On peut d'ailleurs noter dans cette vidéo à la réalisation 3D un poil cheap la présence du loup découvert dans le clip de "Demons". Cela dit, précisons que si cet album peut paraître si court, c'est aussi parce qu'il s'agit-là de la première moitié d'un double recueil dont la seconde partie, baptisée Overcome The Darkness, paraîtra le 8 novembre 2019. Affaire à suivre, donc.
You whisper in my ear, "Dreams don't come true" / Poison in my mind, like a tattoo It's inked in my head, but I can't forget what I have to prove Oh, don't you believe anything is possible ? Don't you believe in miracles ? Hope isn't dead, get out of my head
I'll build my castle in the sky out floating on cloud nine Where dreams will never die / Nobody can overthrow me, I'm the king My castle in the sky / My castle in the sky Nobody can overthrow me, I'm the king
Wait for the light at the end of the tunnel, don't cave Searching through the dark, telling myself, "Have faith" Hope isn't dead, it's here in my head, I'll never forget Watch me move mountains I told you I'd never forget Watch me sit on the throne as I break every rule that you set
I'm up in the clouds taking in my new view of the ground Oh it feels good to be king from my new throne I can see everything Spread my wings and fly to my castle in the sky
Chaque nouvelle vidéo de Rammstein est un petit événement mais après l'incroyable clip de neuf minutes réalisé pour "Deutschland", il paraissait normal de se retrouver face à quelque chose de plus... sobre. Et pourtant !
"Radio" est le second extrait de l'album éponyme du groupe de Métal Indus allemand prévu pour le 17 mai 2019 et on ne pourra pas dire que visuellement, la bande emmenée par Till Lindemann se soit reposée sur ses lauriers. On a en effet droit à un clip en noir et blanc comme seul Rammstein peut se permettre de proposer : des allusions à la censure, notamment pendant la guerre, et une véritable déclaration d'amour au poste radiophonique permettant l'accès à une musique provenant bien souvent de l'étranger, au delà des frontières. Une déclaration d'amour à la musique, aussi, celle-ci permettant de voyager, de s'évader, d'imaginer d'autres mondes, tout ça sans bouger de chez soi (on pourrait citer beaucoup de références sur le sujet, notamment cinématographiques comme Virgin Suicides ou Good Morning England)
Pour l'anecdote et surtout pour encore souligner le manque d'ouverture d'esprit de la France sur le plan musical, ce morceau a été balancé sur les ondes radiophoniques de plus d'une douzaine de pays à travers le monde la veille de la sortie de son clip vidéo, mais aucune station de radio française ne l'a diffusé. Choix du groupe ? Ou simple choix des diffuseurs français ? Pour l'écouter, il fallait se brancher sur une station belge... Un comble !
(Retrouvez ci-dessous les textes en allemand, et en anglais)
Wir durften nicht dazugehören / Nicht sehen, reden oder hören Doch jede Nacht für ein, zwei Stunden / Bin ich dieser Welt entschwunden Jede Nacht ein bisschen froh / Mein Ohr ganz nah am Weltempfänger
Radio, mein Radio / Ich lass mich in den Äther saugen Meine Ohren werden Augen Radio, mein Radio / So höre ich, was ich nicht seh
Stille heimlich fernes Weh
Wir durften nicht dazugehören / Nicht sehen, reden oder stören Jenes Liedgut war verboten / So gefährlich fremde Noten Doch jede Nacht ein wenig froh / Mein Ohr ganz nah am Weltempfänger
Jede Nacht ich heimlich stieg / Auf den Rücken der Musik Leg die Ohren an die Schwingen / Leise in die Hände singen Jede Nacht und wieder flieg / Ich einfach fort mit der Musik Schwebe so durch helle Räume / Keine Grenzen, keine Zäune
------------
We were not allowed to belong / See, talk or hear nothing
But every night for an hour or two / Am I gone from this world
Every night a bit happy / My ear very close to the world receiver
Radio, my radio / I let myself suck into the ether
My ears become eyes
Radio, my radio / So I hear what I do not see
Silence secretly wanderlust
We were not allowed to belong / See, talk or disturb nothing
Every body of song was forbidden / So dangerous foreign notes
But every night a little happy / My ear very close to the world receiver
Every night I secretly climbed / On the back of the music
Put the ears to the wings / Sing quietly into the hands
Every night and again I fly / Just away with the music
Float through bright rooms / No borders, no fences
Sur la "planète guitare", Yvette Young est véritablement en train de se faire un nom (si ce n'est pas déjà fait ?). Avec ses deux acolytes musiciens, la jeune californienne a sorti en 2018 un EP répondant au nom de Effloresce dont on a déjà parlé dans les colonnes de ce blog à l'occasion de la sortie du clip pour "Howl" qui en est extrait.
Pour "Falkor", imposante composition de plus de sept minutes, le trio d'Adventure-Math-Post-Rock instrumental a tourné une vidéo qui s'apparente plus à une session de répétition qu'à un véritable clip. On y retrouve toutefois la même ambiance colorée qui habillait déjà la vidéo pour "Howl". Si la musique de Covet semble se nourrir d'une imagerie fantastique et extraordinaire déjà mise en images dans le clip de "Sea Dragon" paru fin 2015, il y a fort à parier qu'à la vue du talent dont fait preuve Yvette Young, que ce soit au piano ou sur six ou sept cordes (voire plus ?), cette dernière ait encore pas mal d'histoires à raconter ! L'EP Effloresce est en écoute intégrale sur BandCamp.
Si l'effet de communication (pour assurer une promotion) et la sincérité chez un groupe sont deux choses parfois difficiles à discerner (on pourra citer le dernier album d'Architects, Holy Hell, dont la promotion s'est beaucoup appuyée sur le deuil du groupe suite au décès de Tom Searle), on peut parfois laisser planer le doute pour simplement prendre la chose comme elle vient : la musique peut être considérée comme la meilleure des thérapies et il faut accepter le fait que certaines personnes ne puissent pas vivre sans elle.
C'est un peu ce que le groupe américain I Prevail s'est efforcé d'expliquer à travers les différents singles ayant permis d'assurer la promotion de son dernier album sorti le 29 mars 2019 via Fearless Records. Avec un nom comme Trauma et les vidéos pour "Breaking Down" ou "Paranoid", le contenu de ce recueil était suffisamment évident et il n'était peut-être pas nécessaire d'en rajouter une couche en précisant littéralement l'importance cathartique qu'a ce second effort pour les membres du groupes, et plus particulièrement Brian Burkheiser qui semble dépressif comme jamais. Pour "Hurricane", la bande enfonce pourtant un peu plus le clou avec une vidéo où du texte vient expliquer tout ça, mais en soulignant les bienfaits apportés par l'écriture de cet album, le retour à la scène et tout le travail de fond qui a été opéré par ses membres. Une façon de garder la tête hors de l'eau, en somme.
L'album Trauma est en écoute intégrale sur Youtube.
Tell me I was never good enough / Remind me of the demons that I've been running from
Tell me who the hell you thought I was or just blame it on the person, the person I've become
Lately, I don't give a fuck cuz' I can't be myself when I'm with anyone
Maybe, I'm already gone, I'll never be the same It hit me like a hurricane / It hit me like a tidal wave
And I don't know why I drown my mind in everything they say
It hit me like a hurricane / It hit me like a tidal wave
And I don't know why I drown my mind, it got the best of me
Tell me I've been lost inside my mind (I reach out but it's pullin me under)
Remind me I've been searching for something I won't find
Tell me I was never worth the time (I reach out but it's pullin me under)
Or just blame it on the person you think I left behind
With your life on the line / Ready to die for something
When you're at the divide and you're down to nothing
Look into my eyes / Believe me that the storm is coming
Down, down, down / Believe me that the storm is coming down
Lately, I don't give a fuck cuz' I can't be myself when I'm with anyone
Maybe, I'm already gone
S'ils sont relativement peu nombreux, les groupes de Métal français à avoir survécu plusieurs décennies, et ils sont encore plus rares ceux qui ont réussi à tenir le coup en chantant presque exclusivement dans la langue de Molière. On a pourtant eu droit à quelques dignes représentants du genre, certains étant encore en activité comme Lofofora ou AqME, Eths n'étant plus de la partie depuis 2017.
Si Sidilarsen a débuté sa carrière avec un Métal Industriel saupoudré de Techno en 2003 avec Biotop (un style encore pratiqué par le groupe au fil des années), force est de constater qu'un morceau comme "À Vif" présente une facette bien plus acérée de la musique du groupe, ici davantage orientée Métalcore. La production est elle aussi gonflée à bloc et offre au groupe originaire de Toulouse un son capable de rivaliser avec ce qui se fait de mieux sur la scène internationale. Et les faits parlent d'eux-mêmes : Sidilarsen a su fédérer des fans au-delà de nos frontières, de la Russie aux États-Unis.
"À Vif" a été le premier extrait du dernier album en date du groupe a avoir été publié. Ce septième album, baptisé On Va Tous Crever, est sorti le 26 avril 2019 via Verycords. Il est en écoute intégrale sur Youtube.
Chaussez vos plus belles bottes en peau de serpent : Blimes Brixton est de retour dans une nouvelle vidéo qui sent le bon le désert !
La rappeuse américaine a sorti son dernier album Castles le 27 mars 2019 et après avoir proposé une vidéo qui met Paris à l'honneur sous les flocons hivernaux pour "Woke Up In Paris" - en collaboration avec Reverie - on change clairement de registre et d'environnement avec ce nouveau clip. Si le morceau est relativement court, la production funky signée Redinho et enrichie de samples de cuivres apporte une touche chaude et festive des plus agréables à l'oreille. Ce n'est pas pour rien que ce titre ultra-catchy a été élu "Hottest Record in the World" par Annie Mac sur la BBC1 le jour de sa sortie.
Avec une capacité déconcertante à passer du Hip-Hop le plus cotonneux qui soit à un Rap beaucoup plus acéré tout en passant par la Soul, Blimes risque de clairement gagner en notoriété cette année avec son nouveau disque. L'album Castles est sorti via son label Peach House et on avait eu un aperçu de ce recueil dès septembre 2017 avec la sortie du clip pour "Look At Me Now".
Vous avez toujours trouvé ça marrant que le sang soit représenté en bleu dans les publicités pour serviettes hygiéniques ? Vous allez sans doute être servis par ce clip de Knocked Loose pour "Mistakes Like Fractures", le dernier single en date des américains (la dernière vidéo du groupe date d'octobre 2018 pour "The Rain").
Knocked Loose ne semble toujours pas avoir annoncé d'album pour succéder à Laugh Tracks paru en 2016 mais le groupe marque son retour en 2019 avec ce nouveau morceau présenté via Pure Noise Records. Les riffs sont toujours aussi lourds et violents, idem pour les breakdowns, et Knocked Loose n'a pas fini de se tirer la bourre avec des groupes comme Code Orange ou Alpha Wolf. Une chose est certaine, ce nouveau titre ne découragera pas le public du groupe de taper du crowd kill dans tous les sens lors de ses représentations scéniques...
The light is stopped by the tree line and I am chained to the ground
I see the horns in the tall grass / They still follow me around
Mistakes like fractures / Hiding underneath the skin
Mistakes like fractures / Buried underneath the weight of sin
I will atone for the things I’ve done here And God only knows that it’s all stuck in my head
God fell silent when I cried out
I cry out
I cry out for an ending, an escape that is over due
Faced with the final judgement, no hand to pull me through
Mistakes like fractures / Hiding underneath the skin
Mistakes like fractures / Buried under all my sin
I followed the rabbit / I found my ending
I see the horns, they follow me down
God fell silent when I cried out
C'est la troisième vidéo présentée par Zebrahead pour son dernier album baptisé Brain Invaders sorti le 8 mars 2019. Et afin d'illustrer le fait qu'il n'y a pas vraiment de "bon côté", c'est avec une caméra filmant à 360° que le groupe a choisi de tourner ce clip.
Brain Invaders est le treizième album des américain et compte déjà deux vidéos pour "All My Friends Are Nobodies" et "We're Not Alright". Avec une énergie qui a toujours été sa marque de fabrique, la bande se film un peu partout et nous retourne la tête avec une caméra qui nous fait perdre nos repères. Les deux chanteurs Ali Tabatabaee et Matty Lewis sont ici mis à l'honneur mais aussi face à face, les deux gaillards se répondant dans un refrain entêtant. Visuellement, cette vidéo n'est pas sans rappeler le clip interactif de The Amsterdam Red Light District pour "Carry On", lui aussi tourné avec une caméra filmant à 360°.
Woke up with a fat lip / Another head trip / Nothing goes my way
Flat lined on a back flip / Never had grip / Man, it’s all the same
Burning out I got no time / I’m crossing over a thin line
Take a shot like a lowlife, playing No Knife
I’ll take what’s mine
Whose side are you on ?
Yeah, you know before too long / You’ll be dead and gone
So tell me right or wrong / Whose side are you on ?
Drank in all the poison / Tame the voices / Shouting in my brain
Bad calls all my choices / Psycho noises
So I run and I run and I run and I run, that’s just what I do
You think you’re better than me, but who the fuck are you ?
Il y a tout juste un an (à quelques jours près), on avait parlé de Heart Of A Coward à l'occasion de la présentation par le groupe britannique d'un nouveau titre composé avec son nouveau frontman : Kaan Tasan. Ce morceau, baptisé "Collapse", est au menu de la tracklist du nouvel album du groupe répondant au nom de The Disconnect et prévu pour le 7 juin 2019 via Arising Empire.
Avec "Drown In Ruin", la bande marque donc son réel retour et lance officiellement la promotion de ce quatrième effort. Ce nouvel extrait est évidemment servi avec un clip vidéo qui, tout comme celui proposé pour "Collapse", est tourné en studio et sur fond noir. On y retrouve Kaan Tasan face à une créature qui semble rappeller le mythe du Golem...
The noose tightens as your world crumbles, your vile hatred destroys within.
Spineless words are all that compels you, soaked in your sorrow and sin.
You will suffer, Like the others, Kick the stool with the stories you spin.
Misinformation running rampant / We can no longer fucking pretend.
You will fall to your knees, Accept this defeat.
There is no going back, You can no longer pretend.
Fall to your knees, Accept this defeat.
There is no going back, You can no longer pretend.
Every single second you fight this, It’s clear that you are deceived.
Another absent-minded fool, These will be your last words.
You will suffer, Like the others, Kick the stool with the stories you spin.
Misinformation running rampant, we can no longer fucking pretend.
You will suffer like the others, Drown in ruin.
Si les quatre gaillards de Prey Drive ne sont relativement pas très connus pour le moment, il faut bien admettre que le quatuor originaire de Norwich a proposé un excellent album à la fin de l'année 2018.
Après avoir proposé des vidéos pour les titres "Pancakes" et "Foxes", c'est au tour de "Death Breath" de recevoir des images avec un clip plutôt sobre. Avec son mélange de Pop-Punk-Rock alternatif, le groupe fait une fois de plus mouche et démontre tout son talent avec une signature sonore résolument british. L'album Once More With Feeling est sorti le 9 novembre 2018 via Krod Records et est en écoute intégrale sur Youtube et BandCamp.
I started a fire but I couldn't put it out / Oh it's 3 a.m. and I'm still staring at the wall
My dick is too sharp and it doesn't taste so sweet / Oh and if these walls could talk, all we do is try
And we fail in search for another alibi With friends like these, who needs enemies at all ?
When they kick you in teeth as you fall
I'm now covered in my blood and it dries in the breeze
Well thanks for everything I started a fire but I couldn't put it out / Oh and if you only knew what it took to bury you
My tongue is too blunt and it thinks you're a cunt
But I'm sure the sun will come out and shine his weary face again
My blood is now laced with doubt
With friends like these, who needs enemies at all?
When they kick you in teeth as you fall
I'm now covered in my blood and it dries in the breeze
Well thanks for everything,
so get the fuck out of my life would you please
Things seem clearer upside down, I needed someone and no one was found
I didn't want to be here no more, wanna be here no more
I thought I was falling
You've got that Death Breath, got that wrecking touch
Well it's now 5 a.m., I'm still staring at the wall
Life is but s shipwreck of a thousand well made plans
All these regrets are keeping me up
Life is such a shipwreck of my awful unmade plans
Comme elle a été longue, cette attente pour enfin entendre quelque chose de neuf de la part de Hacktivist ! Il faut dire que le groupe anglais est passé par une période difficile : en l'espace de deux ans, il aura fallu trouver un nouveau frontman suite au départ de Ben Marvin en début d'année 2017 puis un nouveau guitariste. Le groupe avait annoncé le remplacement de l'un de ses chanteurs par Jot Maxi avec notamment la sortie d'une vidéo pour la nouvelle version du titre "2 Rotten" en mai 2017. C'est ensuite le guitariste Timfy James qui a décidé de quitté la bande en mars 2018, ce dernier ayant été remplacé dans la foulée par le gratteux et producteur James Hewitt (de chez Invocation et Exist Immortal).
Maintenant que le line-up semble stabilisé, il apparaît clair que le groupe prévoit un second album qui fera suite à Outside The Box, mais aucune date n'a cependant été annoncée. On soulignera toutefois que Hacktivist avait proposé une reprise de The Prodigy pour "Spitfire" en guise d'hommage suite au décès de Keith Flint en mars 2019. De plus, le riff principal de ce nouveau titre baptisé "Reprogram" n'aura pas manqué de faire réagir les fans du groupe Vildhjarta à cause des similitudes qu'on peut y trouver avec le titre "Dagger" lorsqu'on tend un peu l'oreille. "Reprogram" nous rappelle que les nouvelles technologies et Internet ne sont qu'une illusion en comparaison du monde réel qui nous entoure et que les multiples objets qui nous servent à surfer ne nous seraient d'aucune utilité si un jour le web venait à crasher. C'est avec un réel plaisir qu'on retrouve Hacktivist et on attend l'annonce d'un prochain album avec impatience.
When computers go down, remember this land is borrowed
Choppers in the sky bring pain and sorrow
Pollution leaves a bitter taste that's hard for us to swallow
We're hoping for a better day but will we see tomorrow ?
When the network gets ghosted you'll forget the words that were posted
Hosted on servers burned out now the cloud, has stopped floating
Your beloved device is becoming a brick, just chips with a plastic coating
I'm filled with sorrow - We've killed tomorrow but I'm programmed to keep hoping...
...Hoping our generation escapes atomic war and babies born into radiation
Hoping they don't keep building racist walls to divide our nations
I hope there's still enough love in the world to heal every heart that's broken
I hope we stop caring about stocks and shares and start living more open...
I WILL NOT BOW DOWN
We will never bow down, we will never bow down When satellites fall from the sky we'll realize that time stops for no man
Now is the time - Open up your third eye let's get that reliant mind-block reprogrammed
I WILL NOT BOW DOWN TO NO MAN/ MY MIND IS MINE TO REPROGRAM Lemme check my insta - oooh / Better check my twitter too
Haven't selfied in days / People must think I am melting away
Life online is the best / Everyone can find my flex
I cannot wait for whats next / Yes just plug me into the net !
When computers go down / Pull your head from out of the cloud
A virus infiltrates your tower / Crash ya servers are out
We're drawing mother earth's power / Heading for meteor showers
Minutes feel like hours / Whole forest landscapes devoured
Your screen freezes and shatters / Smoke and mirrors leaders are cowards
For the deceased we leave flowers / Another disaster will happen
In the meantime there's too much distraction / We stand we firm won’t move a fraction
Got hard drive don’t need expansion / When computers go down then its time for action !
Rien ne va en ce bas monde, mais on continue de faire comme si de rien n'était. Avec cette simple phrase, il est possible de résumer le postulat de My Propane pour "A Dog Is A Dog Is A Dog", dernier extrait du nouvel album du groupe paru en début d'année 2019 via Darkside Records et sobrement baptisé Antidote.
Si les images n'ont pour but que de pointer du doigt et critiquer notre incroyable niveau de narcissisme en tant qu'espèce, croyant et considérant que tout nous est dû, que nous avons atteint la possibilité et donc le droit de tout posséder ou consommer, cette vidéo reste accompagnée de chiffres et autres données toutes plus affolantes les unes que les autres pour montrer à quel niveau dramatique l'Humanité s'est abaissé. Il y a peu de chance que tout s'arrange dans les années à venir...
Concernant My Propane, le groupe composé d'un "chanteur italien originaire de Grande-Bretagne", d'un "guitariste Sud-américain originaire d'Inde", d'un bassiste hollandais et d'un batteur "à moitié allemand", est une formation assez difficile à cerner, tant par sa musique progressive et alternative mais aussi par les influences et origines multiples de ses membres. On notera la présence d'un second guitariste présent dans la vidéo de "The End" publiée dès janvier 2019 pour assurer la sortie de l'album Antidote. Quoiqu'il en soit, My Propane fait incontestablement partie de cette scène Rock/Métal plutôt marginale en Europe, à l'image de groupes comme Kingcrow par-exemple. L'album Antidote est paru le 25 janvier 2019 et fait suite à Modern Violent Gentleman présenté en 2013, il y a donc six ans de ça.
We can cure diseases now we can cure it all
We can stick it in your mouth democratic oath
We can drop a couple of things we can spread the love around
Again, we can feed every mouth, we can give you life We can sell you freedom yes or we can make you buy it One in hundred’s got it smooth 99 will suck it dry
Fucking hell we’ve got it goodWash it away all this suddenly washing your hands of this all Come and take a photograph when it’s time to fall
Masochistic ignorant laughing on your long way down
Warm and safe from harm Grab your shit and run now where I lay my hat is home
Pissing like a dog so you can claim your paradise
Everyone is wrong whenever everybody’s right
So pick a stone and break a skull waiting for the curtain call
Waiting for the man above to choose a side
but blind you’re born so you stay blind until it’s over
I swear it’s like, it’s like dealing with monkeys
I swear it’s like, it’s like dealing with pigsIt’s like dealing with pigs, so run, squeal
It’s like dealing with fucking pigsCome and take a photograph when it’s time to go
Come and take a photograph, squeal !
Come and play, come and blame, come and lose it all
Come and stay, come and go, come before you run away
Run away, run away
Grab your shit and run now where I lay my hat is home
Qu'y a-t-il de plus fort que le lien qui unit un parent à son enfant ? Que le lien qui unit une mère et son fils ? Rien. Et lorsqu'un clip vidéo commence avec le visage d'un enfant en guise de premier plan, il y a fort à parier que ça ne va pas rigoler fort dans les minutes qui suivent, la preuve avec cette vidéo pour "Beloved" de Mumford & Sons, un titre extrait de l'album Delta paru le 16 novembre 2018.
Si le deuil est un sujet récurrent dans la musique, il est assez rare de le voir traité avec une vision positive. Dans ce clip, les britanniques de Mumford & Sons ont choisi de mettre en relief le fait qu'il vaut mieux se rappeler les bons souvenirs partagés avec un proche disparu ou sur le point de mourir plutôt que se morfondre sur son absence. Et heureusement qu'on a droit à un petit sourire en conclusion pour apporter une touche de tendresse plutôt que de chagrin à la fin de ce clip !
L'album Delta est en écoute intégrale sur Youtube. (Notez qu'une vidéo pour le titre "Woman" a été présentée environ deux mois après ce clip).
Austere enthroned in white grandeur but tired A shift, a whisper of where you sailed aheadFrom your eyes I'd never seen you unkempt beforeAs you whispered "Darling close the door"Well how, have I not made a note of every word you ever saidTime, is not on our side but I pretend that it's alright Before you leave you must know you are belovedAnd before you leave remember I was with youAre you afraid ? How ever could you not be in this rosy lightThis is strange, I feel a hand come through the mirror pointing at the light Before you leave you must know you are belovedAnd before you leave remember I was with youAnd as you leave I won't hold you back beloved
You sit and talk the stars down from the sky, down thereForget the chaos in your eyes love
And as you leave you must know you are belovedAnd as you leave I can see the wild has come for youAnd as you leave I won't hold you back belovedAnd as you leave, see my children playing at your feet
Les britanniques de Bone Cult auraient-ils trop joué à Army Of Two, le jeu vidéo qui invite le joueur à contrôler deux gaillards surarmés et couverts de tatouages pour flinguer du truand à toutes les sauces ? En tout cas, la ressemblance entre le look du duo et les deux protagonistes du jeu est frappante : qu'il s'agisse des masques ou des tatouages justement, on a vraiment l'impression que le duo se la joue "cosplay" dans ses clips.
Bone Cult est originaire de Nottingham et se décrit comme un duo de Death-Electronica dont les prestations scéniques sont enrichies d'un light-show où même les masques sont "mis en lumière", un peu comme l'étaient ceux des gars de Hollywood Undead à l'époque de l'album Notes From The Underground. Musicalement, le mélange de guitare électrique et d'Electro ainsi que le style sonore que le duo produit apparaissent comme un curieux et lointain mélange de The Prodigy et de Daft Punk. Pour en avoir le cœur net, il faut revenir à certains titres plus anciens comme "Fortune And Sorrow" ou "Fever To Stay". Bone Cult est finalement aussi étrange et éclectique que peut l'être la scène britannique parfois.
Your sunken eyes see innocence
Unsex me here / You murderers
I am the serpent under / A bite a sharp as daggersYou shall be what you are promisedAnd you're so cruel and we all knew
Now you're trying to hide but you've blown your disguise
And you're so cruel and we all knew
Don't you try to pretend you're a liar to the end
Sick of the sight before my eyes
A world so foul / A life so unfair
Stars turn out your fires / See not my dark desiresYou shall be what you are promised
Forts de leur succès grandissant et suite à la sortie d'un impressionnant album en ce début d'année 2019, les japonais de Crystal Lake ont clairement le vent en poupe ces derniers temps !
Helix a été présenté le 15 février 2019 et profitait déjà de pas moins de trois vidéos pour les titres "Aeon", "Lost In Forever" et "Devilcry". Il n'aura fallu attendre qu'un tout petit mois pour recevoir en pleine face cette nouvelle vidéo pour "Hail To The Fire", cette dernière comportant (évidemment) pas mal d'images prises lors des prestations scéniques survoltées du groupe. "Hail To The Fire" apparaît comme un titre "coup de poing" dans la même veine que "Aeon", beaucoup moins porté sur les ambiances que certains autres singles présentés en amont. La "violence à la japonaise" : impressionnant !
Zomba ! Zomba !So now you wanna come and get some
Zomba ! Zomba !Well say no more
Get on the floor get on the floor
Initiation just began for servants loyal to the purpose
Earn respect that’s well deserved and follow me to the dark side
Dance in the pit and hail to the fire
Minions / Prove yourself if you wanna get some
Minions / Dance in the pit and hail to the fire
Zomba ! Zomba ! So now you wanna come and get some
Zomba ! Zomba ! Well say no more Cleans down your soul keep anger in stored
Fools are enslaved by the self involved
Faking smiles for ill desires
They’re ignorant beings with no sense of shame
Earn respect that’s well deserved / Earn respect that’s well deserved Dance in the pit and hail to the fire Dance in the pit and hail to the fire This is initiation / Just rethink why you’re doing this
If you want some / Come get some motherfucker
Il y a comme un doux mariage de La Croisière s'Amuse et de Y a-t-il un pilote dans l'avion ? dans ce nouveau clip proposé par les parisiens qui ont sorti leur dernier album baptisé Billy Believe le 1er mars 2019 via Upton Park Publishing. Avec un humour gentillet et décalé, Stuck In The Sound se met en scène à bord d'un avion, distribuant de la bonne humeur à la pelle à tout un équipage hétéroclite pourtant perturbé par les turbulences. Comme à son habitude, le groupe balance un Rock dansant et vecteur de sourires : cocktail gagnant !
Like we used to, somebody take me out of time and feel forever young
No regrets, nothing to carry at all / Oh yeah, yeah, yeah
But somebody take me, somebody take me far away and leave no dreams unfulfilled
Navigate, the sense of places I know
Serious, please believe me / Serious, come on aboard, come on overboard
So, so, so serious, please believe me
So serious, we're not a force, we're not off to war Like we used to, we're leavin' worries at the door and joy forever more
No regrets, nothing to carry at all / Oh yeah, yeah, yeah
I got one single thing in mind reach out to me, bring back summertime
Navigate, the sense of place I know
Come on aboard, come on all board / Come on aboard, gotta move forward
Come on aboard, come on, all aboard / Come on aboard, gotta move forward
Still got a lot to scream about / Somebody pinch me, no, it's not a lie
You'll never feel so young, come on and, come on aboard, gotta move forward
Serious, we belong in this
Serious, and we were miles away
So, so, so serious, please believe me
(You got it, you got it)
C'est à chaque fois la même histoire quand il s'agit d'aborder le cas Dance Gavin Dance : il faut toujours souligner l'incroyable rythme auquel le groupe compose et enregistre ses albums, la créativité des mecs et leur aptitude naturelle à l'autodérision en ce qui concerne les clips dans lesquels ils se mettent en scène.
Le dernier album en date de Dance Gavin Dance, Artificial Selection, est sorti il y a moins d'un an, le 8 juin 2018, et la bande originaire de Sacramento propose déjà un nouveau titre sans aucun doute extrait de son prochain recueil. Pour "Head Hunter", les membres du groupe se la jouent "chasseur de prime" et "renégat" dans un décor à l'ambiance Far West que Sergio Leone lui-même n'aurait pas renié. C'est totalement loufoque, c'est fun, et musicalement ça tient la route même si les textes sont une fois encore synonyme de grand n'importe quoi : aucun doute, c'est du Dance Gavin Dance tout craché.
B. L. E. S. S. T. H. I. S. M. E. S. S.
Will you bless this Mess ? B. L. E. S. S. T. H. I. S. M. E. S. S. Will you bless this Mess ?
Simple angel, perfect devil / Can I come inside ?
I’m feeling like larva / I’m frumpy like Martha
A fifteen foot parka I grow out my clothes
Eat til I’m sleepy the muffins are beefy
A giant diamond when you’re blessed it shows
You wanted me to me act up to make you feel more backed up
Well take swig of vodka and battle underwater
You say you need a father well baby I’m a baller I won’t ever grow up oh oh... B. L. E. S. S. T. H. I. S. M. E. S. S.
Will you bless this Mess ? B. L. E. S. S. T. H. I. S. M. E. S. S. Will you bless this Mess ?
No rehash, no rehab, no empty simulation
I want it, I made it, it’s not an animation
Got no time for depression, no therapy session
Inertia it it festers and feeds my aggression
These chains on my tires they came with it, they’re stock
My sense of direction is all the up, up
Keep up keep up cause I’m not coming down
I’m jacking up shots you can fight for the rebound
Got an angel and a devil seducing my head
I’m in for a three way and sleep when I’m dead