Avec les deux premières vidéos proposées pour les titres "Bow Down" et "Breaking Down", on avait déjà bien compris que les deux années qui venaient de s'écouler n'avaient pas été très faciles pour Brian Burkheiser et il semblerait que ces deux premiers clips ne suffisaient pas pour l'exprimer. Avec "Paranoid", on s'enfonce encore un peu plus dans l'univers de Trauma, l'album étant paru le 29 mars 2019, et le mal-être de l'un des chanteurs de I Prevail.
Dans un style musical bien différent de ce qui avait été présenté sur les deux premiers extraits cités plus haut, I Prevail continue de parler de la dépression, cette fois en se concentrant sur la paranoïa. Avec des arrangements électroniques et une touche très Néo-Métal, notamment appuyée par du chant presque rappé et des breakdowns surprenants car ne s'accompagnant pas de riffs lourds et violents, le groupe livre un morceau certes un peu court mais qui s'aventure sur d'autres terres musicales, ce qui permet au groupe d'élargir son catalogue. Une sympathique petite prise de risque servie par une vidéo pas trop mal foutue : ça fait l'taff, comme on dit.
Something isn't right / I feel it in my bones
Every time I look around it follows me homeI think I'm paranoid
Something isn't right / I feel it in my bones
Every time I look around it follows me home
And I get so stressed out with nobody here to listen
When my head gets loud from the weight of this vision
All this emptiness inside / I can't fill the void in my mind
Sometimes I just wanna die / Wish that I could tell you why
Is it all inside my head ? I just can't escape the noise
Is it all inside my head ? I think I'm paranoid, I think I'm paranoid
(I think I'm paranoid)Is it all in my head ? I can't escape the noise
Is it all in my head ? I think I'm paranoid
Take me to the edge like hands around my neck
Hangin' by a thread again / I think I'm paranoid
Something isn't right / Think they start to notice
Hear it in the night / In and out of focus
And I get so stressed out with nobody here to listen
Got a head full of doubt from the weight of this vision
Cela faisait dix ans que Rammstein, sans doute le groupe allemand le plus connu au monde, n'avait pas sorti d'album (Liebe Ist Für Alle Da est sorti le 16 octobre 2009). Un nouveau disque éponyme (le dernier ?) a toutefois été annoncé pour le 17 mai 2019 et c'est avec un clip époustouflant que le groupe a marqué son retour.
Ce premier extrait baptisé "Deutschland" a été teasé avec une (très) courte vidéo où on découvrait les membres du groupe vêtus d'uniformes de prisonniers des camps de concentrations : rien de mieux pour faire monter le suspense et attiser la curiosité, mais aussi créer la polémique. Et bon nombre de journalistes ou autres auditeurs rebutés par la musique Métal ou tout simplement par celle du groupe allemand sont tombés dans le panneau : les articles de presse et commentaires de gens choqués ou outrés ont déferlé sur la toile avant même que le clip ne soit présenté dans son intégralité. Si beaucoup de néophytes se sont limités à la simple vision des images, d'autres n'ont pas manqué de rappeler que le reste de la discographie du groupe et ses clips avaient déjà soulevé des interrogations quant à la supposée orientation xénophobe - voire raciste - ou même homophobe du groupe. Il suffit pourtant de passer un peu de temps à décortiquer les textes et chercher le sens qu'a voulu donner le groupe à toute son imagerie pour comprendre qu'il est bien souvent question de critiques virulentes et décalées qui ne laissent personne indifférent.
Ainsi, pour "Deutschland", le groupe a choisi de retracer l'Histoire de son pays. Une Histoire qui, comme pour la grande majorité des nations du Vieux Continent, est à la fois riche, sanglante et compliquée. Comme à leur habitude, les six membres du combo formé en 1994 se mettent en scène et se costument pour donner vie à différentes scénettes représentant différentes époques qui forment une magnifique allégorie. On retrouve donc en introduction la période où l'Empire Romain s'étendait jusque sur les terres germaniques, puis sont présentées des époques plus récentes dont l'épidémie médiévale de Peste Noire, la République de Weimar, les années de Plomb avec la bande à Baader ou encore les fameux camps de concentration de la Seconde Guerre Mondiale, ce passage ayant concentré toutes les attentions. Avec une mise en scène dantesque, une réalisation aux petits oignons et les membres du groupe toujours aussi charismatiques, ce clip de neuf minutes et un véritable monument visuel notamment marqué par la présence d'un personnage féminin représentant l'Allemagne et incarné par l'actrice Ruby Commey qui, histoire d'enfoncer encore un peu plus le clou, est de couleur noire. Tous les ingrédients présentés dans ce film sont donc un véritable appel à la polémique et ce serait nier l'intelligence du groupe que de croire qu'ils ne sont employés que pour faire parler d'eux ou faire de la provocation crasse. Car Rammstein a toujours fonctionné ainsi et s'est toujours investi à 200% dans ses clips (en plus de ses prestations scéniques) pour élever son Métal Indus au rang d'oeuvre d'art à part entière (Till Lindemann est même allé jusqu'à se faire un trou dans la joue pour les effets lumineux du clip de "Ich Tu Dir Weh").
Pour bien comprendre le sens qu'a voulu donner le groupe à "Deutschland", il suffit donc de lire "entre les lignes" en décryptant les images et de traduire tout bêtement les textes. Rammstein se livre ici à une véritable déclaration d'amour pour son pays d'origine, cet amour étant tout bonnement impossible justement à cause de l'Histoire passée de ce pays qu'est l'Allemagne, le fameux passage sur les camps de concentration prenant alors un sens qui ne laisse pas de place au doute : le groupe qui se met en scène sous la potence en tenue de prisonniers ne fait rien d'autre que souligner sa honte et pointer du doigt cette période sombre de l'Histoire de son pays. Entre "faute de goût" et "réussite visuelle et musicale", il n'est donc pas très difficile de faire un choix et de savoir comment appréhender le travail de Rammstein, qu'on aime ou qu'on n'aime pas le groupe et sa musique.
Du (Du hast, du hast, du hast, du hast) Hast viel geweint (Geweint, geweint, geweint, geweint) Im Geist getrennt (Getrennt, getrennt, getrennt, getrennt) Im Herzen vereint (Vereint, vereint, vereint, vereint) Wir (Wir sind, wir sind, wir sind, wir sind) Sind schon sehr lang zusammen (Ihr seid, ihr seid, ihr seid, ihr seid) Dein Atem kalt (So kalt, so kalt, so kalt, so kalt) Das Herz in Flammen (So heiß, so heiß, so heiß, so heiß)
Du (Du kannst, du kannst, du kannst, du kannst) Ich (Ich weiß, ich weiß, ich weiß, ich weiß) Wir (Wir sind, wir sind, wir sind, wir sind) Ihr (Ihr bleibt, ihr bleibt, ihr bleibt, ihr bleibt)
(Deutschland) Mein Herz in Flammen will dich lieben und verdammen (Deutschland) Dein Atem kalt / So jung und doch so alt (Deutschland)
Ich (Du hast, du hast, du hast, du hast) Ich will dich nie verlassen (Du weinst, du weinst, du weinst, du weinst) Man kann dich lieben (Du liebst, du liebst, du liebst, du liebst) Und will dich hassen (Du hasst, du hasst, du hasst, du hasst)
Überheblich, überlegen, übernehmen, übergeben Überraschen, überfallen, Deutschland, Deutschland über allen
(Deutschland) Mein Herz in Flammen will dich lieben und verdammen (Deutschland) Dein Atem kalt, so jung und doch so alt (Deutschland) Deine Liebe ist Fluch und Segen (Deutschland) Meine Liebe kann ich dir nicht geben (Deutschland)
(Du) Übermächtig, überflüssig (Ich) Übermenschen, überdrüssig (Wir) Wer hoch steigt, der wird tief fallen (Ihr) Deutschland, Deutschland über allen
Et si le chaînon manquant entre Néo-Métal, Métalcore Progressif et Deathcore s'appelait Jinjer ? Dans tous les cas, il est très difficile de mettre dans une case le groupe ukrainien emmené par sa charismatique frontwomanTatiana Shmaylyuk, ou encore de lui coller une étiquette. Voilà sans doute pourquoi ce groupe arrive à tirer son épingle du jeu depuis quelques années déjà.
Au tout début de l'année 2019 - le 11 janvier plus exactement -, Jinjer a proposé un nouvel EP baptisé Micro dont deux morceaux ont déjà reçu des clips vidéo : "Perennial" et "Ape". "Teacher, Teacher" est donc le troisième single extrait de ce recueil à recevoir des images. Cette fois, le groupe a profité de sa tournée de promotion de Micro pour tourner des images en Live et ainsi monter ce clip. Et ça en impose, ce morceau démontrant toute la versatilité dont peut faire preuve le quatuor sur le plan musical, que ce soit en terme de chant ou de technique et genres pratiqués. En bref, du solide. L'EP Micro est en écoute intégrale sur Youtube.
Good evening, kids, take your seats, open up your Bibles I'm gonna chastise some rivals so keep your eyes wide open The young soul lost control, made her first foul This is my duty to set the bounds
She grabbed my hand, took me in, placed me in front of the
class She gave a hint I was the clou of her mass / I’m in the middle of the Holy of Holies I have no worries / I saw dusty icons on the wall / I saw needles and stones So she put a paper bag on my head / She pointed finger at me, and then she said "Dear Lord, forgive me as I'm slapping, slapping,
slapping this sinful child By your hand I'm led so I will, show, show what is wrong and what is right Choose your label ’cause I'm mercy, mercy, merciful Put your knuckles on the table, meet my friend ferule who'll punish you"
When their prejudice let us down / We stand firmly on our ground Don't let their school make a fool of you because the teachers may be fools too When their prejudice let us down / We stand firmly on our ground Don't let their school make a fool of you because the teachers may be fools too Laws chalked on the blackboard can't be erased until it gets boring The lady spoke and then she choked on the convictions oh so alluring She made a pause in her verbal overdose, my paper bag slipped down on the floor I took a look around, there was no sanctuary, desks empty, the school was all imaginary Teacher, teacher! Self-proclaimed preacher under the flag of welfare your lectures start to blare We need no soap shoved down our throats, so keep your monologues unrated and remote I am a bad example of order / This life is not a prison and you are not a warden Please teacher, teacher! Leave us alone as we accept life lessons from no one
Your idols scream to me throwing shame on my face As I turn away from infamy and disgrace
I smile to you, ’cause I want you to see how I break the rules in front of your trinity Your idols scream to me throwing shame on my face As I turn away from infamy and disgrace Oh, I smile to you / I smile to you / I smile to you
Y a-t-il encore besoin de présenter Daniel Tompkins et sa voix angélique qui enchantent le Métal progressif anglais, notamment avec le groupe de Djent atmosphérique Tesseract depuis 2009 ? Pour ceux qui seraient encore réticents du genre musical pratiqué par la formation fondée au début des années 2000, le gaillard participe aussi à de multiples side-projects plus "accessibles" comme White Moth Black Butterfly ou Zeta (une bonne partie de la musique de Daniel Tompkins est en écoute sur SoundCloud ou Spotify via son site officiel).
En cette année 2019, Daniel Tompkins présente un nouvel album, cette fois en solo, répondant au nom de Castles. "Saved" en est le premier morceau extrait et est servi avec cette vidéo aussi sombre qu'elle est envoûtante et mystérieuse. On retrouve aussi sur ce morceau Acle Kahney et sa guitare aux notes lumineuses, le musicien étant lui aussi membre de Tesseract.
L'album Castles sera disponible le 31 mai 2019 via Kscope.
After all the fighting ended, we never knew if this is all that ever was coming to
The steps between us trace a circle: it never ends / We slip inside, it's so familiar: we fall again
Desperate and tired, believing every lie / We stumbled through the days but loving anyway
If we survive through suffering our lives
I'll never walk away and I'll shelter you today
Separated, now we wait on promises, but empty is our vow to make it to the end
Desperate and tired, believing every lie / We stumbled through the days but loving anyway
Everybody needs to be glorified, to be beloved and sanctified
And consecrated by a King but what's the use without a Queen ?
The pauper leaves a trail of tears, a petty thief, he prays on fear
And after all is said and done / Immaculate a fool is none
Après avoir posé des vidéos sur "Drive" et "Midnight", c'est au tour de "Adore" de recevoir son clip vidéo. Et il faut bien avouer que le label Arising Empire et le groupe ont été plutôt culottés de proposer une vidéo de danse contemporaine pour un morceau de Métalcore ! Cela n'a d'ailleurs pas manqué de faire réagir, les images et le montage marquant une césure nette avec le genre musical pratiqué par la bande originaire de Guildford. Bien que la relation entre les deux danseurs et leurs chorégraphies soient en accord avec les textes de ce morceau, il n'est pas sûr que ce coup d'essai reste dans les mémoires. On soulignera toutefois la tentative de proposer quelques chose de peu habituel dans le genre et de tout simplement différent.
D'autres clips de danse dans le genre Rock / Métal :
- "I Don't Danse" par Birds In Row
- "The Mill" par Karmanjakah
- "None Of The Above" par Papa Roach
All that is lost that’s in love that’s in war / Living my life with nothing to adore
Out of love and despair I’m still here I still care / The lesson I’ve learnt is to let go.
Save me or let me be, Save me or let me beWe’re worlds apart, I’ve seen the white flag I surrender
This love for you is a still a war, It goes on and on
We’re Worlds apart / This love for you is still a war
We’re worlds apart, It goes on and on
You’re holding me back / I feel lost and I’m weak / Focused on my obsession
The candle i hold / Hides the dark and the cold / I bow down for your affection.
Like the rivers flow into the sea, you’re a part of me
Constantly drifting apart , you can have my heart, you can have my heart...
Ce n'est pas cette nouvelle vidéo qui contredira l'idée que l'album Enfant Lune (sorti par Gringe en solo le 2 novembre 2018) est sombre et introspectif. Avec ce recueil, le rappeur français prend quelque peu ses distances avec son compère Orelsan (même si on le retrouve sur plusieurs morceaux), mais aussi avec les sujets d'écriture qu'il partageait avec ce dernier. Dans Enfant Lune, Gringe parle de lui, de son enfance, de sa famille, de ses démons, de ses problèmes d'homme désormais proche de la quarantaine, le tout sans filtre véritable et avec un recul que seul son âge pouvait lui permettre : difficile d'imaginer le bonhomme sortir le même disque pendant la période Casseurs Flowters de ces dix dernières années partagée avec Orelsan.
Dans "Pièces Détachées", Gringe aborde son enfance et sa relation difficile avec son père. Si ce morceau aurait pu lui permettre de retisser des liens avec ce dernier, il en a été tout autre à la sortie de l'album, son père ayant reçu le message plutôt dans le sens négatif. Gringe en parle d'ailleurs dans une interview donnée à la radio RFI en mars 2019. Concernant cette vidéo, le gros travail de réalisation est au service de ce texte poignant et intime, le morceau se retrouvant magnifié par des décors hivernaux grandioses et un couple d'acteurs bluffant. L'ensemble est tout simplement très beau.
Artiste :Night Verses EP : Out Of The Sky Sortie : 2012 Genre : Post-Hardcore, Métal Alternatif, Progressif et Expérimental Label : Autoproduction (avec la participation de Kris Crummett)
♥♥♥♥
> Écouter l'EP sur Youtube <
Une rencontre. L'histoire de Night Verses est assez atypique puisque le groupe s'est formé début 2012 à la suite d'une rencontre entre Douglas Robinson, au chant et originaire de New-York, et un trio de musiciens californiens alors regroupés sous la bannière de The Sound Archives. Le vocaliste, originaire de l'autre côte des U.S.A., donc, et alors membre du groupe The Sleeping, avait pris la décision de collaborer avec le trio malgré la distance qui sépare la Grande Pomme de la Californie. C'est lors d'un concert du trio instrumental que Douglas est impressionné par le talent des musiciens et décide de les approcher pour leur proposer l'ajout de chant à leur musique. Après quelques sessions d'essai, la décision est prise d'accepter Douglas Robinson dans les rangs du groupe, ce qui entraîne la formation de Night Verses.
Alchimie. La rencontre entre les trois gaillards de The Sound Archives et Douglas Robinson fait instantanément des étincelles, tant et si bien que ce premier recueil est enregistré dans la foulée de leur association, avec l'aide de Kris Crummett. Le résultat est évidemment de qualité puisque les trois musiciens ont déjà passé de nombreuses années à jouer ensemble. L'ajout de la voix de Douglas s'effectue presque naturellement et il s'avère que celle-ci matche très bien avec la musique du trio : parfois planante, capable de communiquer des émotions tant par le chant clair que par un scream bien maîtrisé, elle permet de nuancer la musique de Night Verses et d'accompagner des morceaux où Rock et Métal progressifs côtoient un Post-Hardcore beaucoup plus virulent. Il se dégage de ces quatre titres des ambiances variées et marquées par une énergie libérée par chacun des quatre membres : personne n'est ici mis sur le carreau et le quatuor fonctionne comme une seule et même entité, à l'image de l'excellent "From The Shadows Where I'm Low".
Quatre gros titres. En plus d'une bonne alchimie entre les quatre membres du groupe, ces derniers mettent à profit un véritable savoir-faire pour composer des morceaux loin des standards radio-friendly. Pour seulement quatre titres, ce premier EP propose pas moins de dix-neuf minutes de musique, ce qui apparaît comme conséquent, notamment lorsque des morceaux de cinq minutes présentent des textes qui pourraient tenir sur un post-it ("From The Shadows Where I'm Low"). L'expérience se veut "purement musicale" ici puisque même la voix de Douglas se voit agrémentée d'effets et que ce dernier enregistre plusieurs lignes pour une même section, ce qui permet de superposer celles-ci et de donner l'impression d'avoir plusieurs chanteurs simultanément. Ce travail de mixage donne une profondeur et une richesse indéniables à la musique de Night Verses qui présente avec seulement quatre morceaux un remarquable travail auquel s'ajoutent des expérimentations qui font toute son identité. Qu'il s'agisse des sonorités électroniques proposées par Aric Improta (sur "Be Happy With Yourself, I'm Staying Here In Hell" notamment) ou des hurlements de la guitare de Nick DePirro ("I've Lost My Way Back Down"), le groupe nous offre une musique avec une personnalité affirmée. Au final, on se surprend à suivre la voix de Douglas qui accompagne le tout à la manière d'un instrument à part entière et à ne pas tenir compte de ses textes dont le sens apparaît secondaire et parfois relativement abstrait, un peu à la sauce Deftones. En bref, Night Verses s'écoute à la manière d'un groupe instrumental accompagné d'une voix qui a bel et bien toute sa place. Et ces quatre titres suffisent pour affirmer que le groupe présentait un énorme potentiel et pouvait proposer beaucoup d'autres choses par la suite.
Une carte de visite remarquée. Pour beaucoup de groupes, la sortie d'un premier EP est synonyme de premier essai pour tenter de se faire remarquer et attirer l'attention d'un label pour obtenir une signature en vue d'un enregistrement pour un premier album. En ce qui concerne Night Verses, la qualité du travail présenté sur Out Of The Sky lui a valu d'être élu "EP de l'année" par les lecteurs de Punkstatic au moment de sa sortie et le groupe a directement enchaîné sur une tournée en Grande-Bretagne en plus d'obtenir une place sur la scène principale lors du Hevy Music Festival 2012. Autant dire que la question de savoir si un label approcherait les gaillards ne s'est même pas posée : le groupe a directement récolté les fruits de son travail et a (très) rapidement enchaîné sur l'enregistrement de son premier album, Lift Your Existence, paru l'année suivante, en 2013.
Si vous ne vous souveniez pas à quel point on se faisait du mal en regardant la télévision à travers un tube cathodique, cette vidéo du groupe parisien Flèche pour "Long Before" va vous le rappeler !
Le quatuor qui a signé chez Krod Records a sorti son nouvel album Do Not Return Fire le 3 mai 2019 et cet extrait fait suite à "New Sun" qui avait aussi été présenté avec un clip. Dans "Long Before", le groupe parle de "la vie avec une vision à long terme", cette fâcheuse manie que nous avons à continuer d'aller droit dans le mur même si l'on sait qu'on n'est pas sur la bonne voie. Et ce n'est certainement pas en continuant de mater la télévision que ça va s'arranger ! L'album Do Not Return Fire est en écoute intégrale sur BandCamp.
S'il y a comme un air de "déjà vu" suite au visionnage des premières secondes de ce clip d'Underoath pour "Bloodlust", c'est tout à fait normal : ces images sont en fait les mêmes que celles qui clôturaient le clip réalisé pour "ihateit" présenté en octobre 2018.
"Bloodlust" est le dernier morceau extrait de l'album Erase Me paru il y a un an - en avril 2018 - à avoir reçu des images (pour le moment). Un titre relativement calme, dans la même tonalité que "ihateit", même si les deux morceaux ne se succèdent pas dans la tracklist du disque. L'album Erase Me est toujours en écoute intégrale sur Youtube.
I’m running around in here, spinnin’ in circles inside my head
But I retrace steps to retrace steps I just retrace steps to retrace steps
I’ve learned to embrace the fear
And nothing I believe will take me past the edge I’m past the edge
And you left me no choice, my hands are tied and I won’t listen
Bloodlust is real / I never thought I’d be right here
But the bloodlust is real / You can’t make me feel alive
I will be your animal / You can be my cannibal
Everything is closing in, surrounded by the darkness and I dive right in
I cannot swim but I dive right in
Vision is blurred and I start to spin
The walls come crashing down and I’m alone again
I’m alone again
And you left me no choice, the urge is real and you can’t help me
I wrote a letter that you’ll never read / I shed a tear that you’ll never see
I’m buried with these words that I never speak / I have a darkness that you’ll never see
C'était le 15 janvier 2018 : on apprenait la mort de Dolores O'Riordan, chanteuse emblématique du groupe The Cranberries, retrouvée inanimée à Londres et sans doute noyée dans sa baignoire après une consommation excessive d'alcool... Une "vraie mort de Rockstar", diront certains.
Le groupe était alors en plein travail d'enregistrement de son nouvel album, ce dernier baptisé In The End ayant été présenté au public le 26 avril 2019. Sur cet album, on retrouve la voix de Dolores sur certains morceaux, celle-ci ayant été tirée d'enregistrements effectués pour les versions démo. Pour les autres parties vocales, les membres du groupe ont fait appel à la chanteuse Johanna Cranitch.
Concernant ce clip pour "All Over Now" réalisé par l'animateur et réalisateur Daniel Britt, on retrouve le ciel gris et pluvieux anglais dans des décors produits par l'illustrateur Tom Clohosy Cole qui dit s'être librement inspiré des paysages du peintre Eric Ravilious. L'album In The End est en écoute intégrale sur Youtube. Soulignons que cet album sera le dernier des Cranberries, ses trois membres restant ayant pris la décision de ne plus faire de musique ensemble suite au décès de Dolores.
Do you remember, remember the night At a hotel in London they started to fight She told the man that she fell on the ground She was afraid that the truth would be found
Do you remember / Do you recall Do you remember / I remember it all It's all over now / It's all over now / It's all over now / It's all over now Do you remember, remember the place In a hotel in London a scar on her face She told the man that she fell on the ground She was afraid that the truth would be found
Do you remember / Do you recall Do you remember / 'Cause I remember it all It's all over now
Demander à quelqu'un de citer un groupe de Métal allemand, c'est naturellement s'attendre à recevoir "Rammstein" en guise de réponse. Pourtant, l'Allemagne possède une scène Rock/Métal riche et variée. On pourrait citer Scorpions, Long Distance Calling, Annisokay ou même Beatsteaks, et bien évidemment... Tokyo Hotel.
Cette fois, c'est Any Given Day dont il est question, groupe de Métalcore originaire de Gelsenkirchen et formé en 2012,qui a signé chez Arising Empire pour sortir son troisième album Overpower le 15 mars 2019. Et pour le clip de "Lonewolf", c'est peu dire que de gros moyens ont été mis à disposition du groupe : les décors (en Islande) et les costumes sont magnifiques, la photographie est de qualité et l'ensemble pose des images en accord avec les textes. C'est ce qu'on appelle un clip musical réussi. L'album Overpower est en écoute intégrale sur Youtube via la page de Sharptone Records.
All alone on open field, far away from home
Last one of a dying breed, a king without a crown
I have lost way more than I could give and still I pay the price
Follow my way through darkest days
I earned my scars in many fights
It´s all against my nature, It´s me against the worldI am the last one standing, I fight til' the bitter end
My heart is still beating / I can't stay here anymore
I am a lonewolf
Calling out in the dead of night, silence in the snow
In hope I wait to see the light, the light that I never known
My voice will guide all who are lost, the wind will howl my song
Melodies of the broken ones / I'm on my own for everlong
I am a lonewolf / Living my life by my own rules
Accountable to none I payed my dues
I am a lonewolf
There is nothing more to give and there is nothing more to loose
With bared bloody fangs I bite my way through
I am the last one standing / I fight til' the bitter end
I am a lonewolf
Parler de la dépression ou de l'anxiété dans la musique, c'est un truc qui ne date pas d'hier. Il semblerait d'ailleurs que pas mal de paroliers/chanteurs en soient atteints et que l'écriture ait un effet cathartique évident pour évacuer le mal qui les ronge. On ne listera pas le nombre d'artistes ayant souffert de ces maux et qui ont décidé de mettre fin à leurs jours.
I Prevail a sorti son nouvel album Trauma le 29 mars 2019 et "Breaking Down" est le second extrait de cet effort a recevoir une vidéo qui a été publiée le même jour que celle pour "Bow Down". Dans ce morceau, Brian Burkheiser y parle de sa dépression, ce qui fait directement écho au nom de l'album. Un morceau qui fait davantage office de témoignage que de véritable exercice de composition, les membres de I Prevail ayant pris le parti de se "livrer" à leur public avec ce nouveau recueil. Trauma est en écoute intégrale sur Youtube.
I think I think too much / I'm a little bit paranoid
I think I'm breaking, maybe it's in my blood
Got a pain that I can't avoid, I think I'm breaking down
Hate, every single second, minute, hour every day
Person in the mirror, they won't let me feel a thing
Keep me focused on my problems, I'm addicted to the pain
(Everybody’s out to get you)
I guess I never noticed, how it came creepin' in
My enemy emotion, but I can't sink or swim
I say I'm feeling hopeless, they give me medicine
I think I think too much / I'm a little bit paranoid
I think I'm breaking maybe it's in my blood
Got a pain that I can't avoid, I think I'm breaking
Down (I think I'm breaking) / Down (I think I'm breaking)
I think I think too much / I'm a little bit paranoid
I think I'm breaking down
Lies, every time they ask me, I just tell 'em that I'm fine
Try to hide my demons but they only multiply
Keep me runnin' from the voices on repeat inside my mind
(Everybody fucking hates you)
I guess I never noticed, how it came creepin' in
My enemy emotion, but I can't sink or swim
I say I'm feeling hopeless but no one's listenin'
I don't really like myself...
I think I'm breaking down
C'est l'un des albums indépendants marquants de ce début d'année : Lost In The Noise, proposé par le groupe britannique Modern Error, est sorti le 1er mars 2019.
Après avoir balancé depuis 2017 et au compte-goutte des morceaux accompagnés de clips où le groupe a pu développer son identité sonore mais aussi visuelle, la (très) jeune formation a proposé une vidéo pour le titre "Self Synthetic". Ce n'est peut-être pas le morceau le plus représentatif de la musique du groupe mais on y retrouve cette même intensité, ce même Post-Hardcore vaporeux et sensible qui font l'identité du combo, le tout évidemment servi par une vidéo où les fleurs et la couleur bleue ont une place de choix.
A new way of life is running into my veins,
Rejecting the same way, I'll find out why some day,
The wound swells and stings, weʼre all slaves to a feeling,
Tonight it canʼt get much worse, so turn this ache to purpose.
This is who we were, Imbalanced now,
Self unassured, The change of now.
Fight to survive, Iʼve become a victim of this life,
Find whats inside, To keep me alive.
A new way of life, a way out of the dark,
My wall of life scars, is being cut and torn apart,
Cus this is self war I can only fight within,
This is permanent just like the scars on my skin.
Fight to survive, Iʼve become a victim of this life,
Confined to what you believe in, So keep me alive for tonight.
I feel truth starting to sink in, and changing,
Did life lose hope in someone else, but you canʼt change this now,
We are all fused and lost in the noise, our paths have become the same,
I know itʼll happen some day, cus our souls will never change.
What if life is, What its forced to be,
Separate me, From what it seems,
Learn to be free, A new way of life,
Seek to avoid, fill the void, Weʼre all lost in the noise
Fight to survive, Keep me alive,
Liberate a life, Separate in order to survive.
Caravan Palace et les clips animés, c'est une longue histoire d'amour. Et il en est de même entre le groupe formé en 2008 et le duo de réalisateurs français Double Ninja. En effet, on leur doit déjà les clips de "Lone Digger" et "Wonderland" pour lequel il étaient producteurs exécutifs. Bref, l'aventure continue en 2019 avec cette nouvelle vidéo en animation 2D, colorée... et sulfureuse.
Caravan Palace présente ce nouveau single qui risque d'être en réalité le premier extrait de son prochain album (le quatrième) prévu pour cette année. Avec une inspiration historique mêlée au mythe de l'Eldorado, ce nouveau clip multiplie les symboles relatifs au sexe et s'accorde même une scène de coït dont le dénouement n'est sans doute pas celui auquel vous vous attendiez. Une vraie réussite qui a valu à ce clip d'être sélectionné au Berlin Music Video Awards dès le début du mois d'avril 2019, soit un tout petit peu plus d'un mois après sa publication. Retrouvez (en anglais) les commentaires des réalisateurs du clip via ce lien.
Can you, feel the pain / See the mess and trouble in your brain
Anger you retain / Pressure rocks you like a hurricane
Is it time for you to jump into the next train
Change of hand, make a stand, I can see your heart change
Wake up ! No more nap your turn is coming up
You feel lazy but stop the fantasies and bubble butts
If you need to hear : Go for it !
I will teach you how to feel the things so close to you, connect it all
Act like a brother / EVERYDAY IS A MIRACLE
Help one another / CONNECT BACK WITH THE PEOPLE
Give it to your lover / AND ALL THE PEOPLE YOU MISS
Let's come around
Act like a brother / DON'T THINK YOU'RE INVISIBLE
Help one another / CONNECT BACK WITH THE PEOPLE
Give it to your lover / AND ALL THE PEOPLE YOU MISS
Let's come around
Would you show your head / Would you text me from your rest bed
Running from the dead in the battle of cyber-heads
You should think twice cuz' they will make your brain melt
New device, better price keep you feeling impressed
Stop it all ! Every day we live a miracle / Unpredictable
You don't need an upgrade anymore
Can’t you see the link ? Don’t worry !
I will teach you how to take the pill to feel the thrill and touch it all
C'est avec seulement un EP et une rapide signature sur le label Fearless Records que I Prevail est instantanément devenu l'une des nouvelles figures du Métalcore et du Post-Hardcore électronique made in USA.
Presque deux ans et demi après un premier album à l'aspect générique mais qui était néanmoins pas trop mal foutu (Lifelinesen écoute intégrale sur Youtube), le groupe est de retour avec un second effort prévu pour le 29 mars 2019. Ce nouvel opus, baptisé Trauma, risque d'être dans la continuité de ce que le groupe fait depuis ses débuts : parler de différentes formes de mal-êtres, notamment suite à divers traumatismes. Avec "Bow Down", le groupe montre cependant qu'il a su tirer partie de ses atouts : un scream solide de la part d'un de ses deux chanteurs, des riffs beaucoup plus lourds et un Electro mieux dosé et donc moins présent. En gros, même si ça ne s'annonce pas comme l'album de l'année, ce premier morceau donne tout simplement envie d'en entendre davantage pour voir de quoi le groupe est maintenant capable.
Get on your knees and bow down
Yeah, I come alive, I'll survive, take on anything
So paint a target on my back let 'em come for me
I don't fall, don't quit, don't ever sleep 'cuz I'm on another level that you'll never reach
If you seek forgiveness / You'll get nothing, you'll get nothing from me
You will never know, it's the price I pay / Look into my eyes, we are not the same
Yea this is where you fall apart / This is where you break
'Cuz I'm in control and you'll know my name / 'Cuz I gave my life, gave it everything
Yeah this is where you fall apart, this is where you break
To everybody who doubted :get on your knees and bow down
You better recognize you wanna talk that shit, time to back it up
'Cuz the best of your best ain't good enough
Playing with my name, now I know you really fucked up
Keep runnin' your mouth and I'ma call your bluff
(You're never gonna be enough)
So I had this dream, it meant everything and I watched it come alive
Then I let you in, underneath my skin and I learned to love the lies
Now I lay awake and I contemplate, have I become what I hate
Can I take it back, cuz it's all I have? Will it get the best of me ? Have you ever had a dream? Would you fight for it ? Would you go to war? Would you die for it ?
So now I'll take my stand, now I'll make you see that if you seek forgiveness
You'll get nothing from me