29/09/2017

[Vidéo] Wood Cat (Life Project) : "Raise Up"

C'était en fin d'année 2016 : David et William nous présentaient dans une vidéo leur projet musical éphémère Wood Cat basé sur un duo batterie/guitare et s'offrant, le temps d'un morceau, les services vocaux de Pierre-Yves Bayet (Dead Kiwis, Buy Jupiter, Tusk). En était ressorti un titre, "New Raft", poussif, sorte d'exutoire et d'ode à l'échappée sauvage, les textes parlant d'un nouveau départ (dans la vie).

Aujourd'hui, David et William sont de retour avec un nouveau morceau et non pas un mais deux invités : Chloé, bassiste du groupe lyonnais The Foxy Ladies, et Jonathan, ancien chanteur d'Anna Sage. Que du beau monde ! Et le résultat est sans appel : plus riche, plus organique, avec davantage de profondeur, ce nouveau titre est une franche réussite.

Niveau textes, on retrouve sensiblement le même thème que sur "New Raft", revisité ici par Jonathan. C'est toutefois avec un petit pincement au cœur qu'on retrouve Wood Cat, David et William ayant décidé de quitter la France pour de nouveaux horizons d'ici quelques mois. Ce ne sont pourtant pas les collaborations avec d'autres artistes locaux qui auraient fait défaut. Il n'y a plus qu'à souhaiter bon vent aux deux compères et surtout de trouver du beau monde avec qui faire de la musique là où la vie les mènera.

28/09/2017

[Album] DVSR : "D.V.S.R."

Artiste : DVSR
Album : D.V.S.R.
Premier Album
Sortie : 2015
Genre : Djent Rap
Label : Autoproduction
Morceaux à écouter : Fatal Attraction, Life And Death, Unconscious
♥♥♥(♥)
Écouter l'album sur Youtube <

L'Australie : terre de musique. S'il fallait choisir trois pays se distinguant par l'identité des groupes que l'on voit s'y former, le Royaume-Uni viendrait évidemment à l'esprit tant on sait y manier le Rock et l'Electro dans tous les sens, de la façon la plus surprenante mais aussi (souvent) la plus réussie qui soit (voir, parmi tant d'autres, des formations relativement récentes comme Enter Shikari, Arcane Roots, The One Hundred, The Qemists, While She Sleeps ou encore Marmozets). En seconde position, moins évidente cette fois, il y a les Pays-Bas où certains groupes, parfois oubliés, arrivent à tirer leur épingle du jeu, même s'ils sont plutôt peu nombreux (Dope D.O.D. ou BlabberMouf dans le Hip-Hop, The Charm, The Fury ou feu Textures dans le Métal, parmi d'autres). Enfin, n'oublions pas l'Australie. Car il y a beaucoup de choses qui se passent là-bas. Niveau Hip-Hop et Rap, on entend assez peu parler de la scène riche qui s'est développée là-bas. Citons, par-exemple, Drapht ou encore Hunter. Question Rock et Métal, est-il nécessaire de citer des groupes comme Twelve Foot Ninja, Northlane, The Amity Affliction ou encore Parkway Drive qui ont su s'imposer sur la scène internationale, sans oublier Ocean Grove, fier représentant d'un nouveau souffle pour le Néo-Métal ? Oui, il y a de quoi trouver son bonheur dans la musique australienne. C'est au milieu de tout ça qu'est venu pointer le bout de son nez DVSR (initialement baptisé Devastator) avec son mélange de Rap et de Djent en 2013, enchaînant sur la sortie de ce premier album éponyme deux ans plus tard, en 2015.

Du Djent-Rap. Mélanger le Rap et le Métal, c'est pas vraiment l'idée du siècle, il faut l'avouer. Un paquet de groupes ont déjà expérimenté le truc depuis le début des années 1990s, avec plus ou moins de réussite. Par contre, pousser le concept jusqu'au Djent, avec des guitares à sept ou huit cordes, c'est un domaine où il y a déjà moins de monde au guichet. Pourtant, ça aussi, ça a déjà été fait. Hacktivist, formation britannique officiant depuis 2011 et ayant sorti un premier EP éponyme en 2012, est en effet le digne précurseur de cette expérimentation un peu étrange. DVSR vient donc directement empiéter sur les plates-bandes d'un groupe qui avait pourtant réussi à se faire remarquer grâce à un cocktail de Djent-Rap novateur à deux MCs et trois voix si on prend en compte la participation vocale de son guitariste. Quid de DVSR sur ce plan ? Rien qui puisse faire de l'ombre aux anglais, en tout cas sur le papier : un combo basse/guitare/batterie des plus élémentaires et un seul MC au micro. La base, en somme. Pourtant, DVSR arrive à ne pas rester dans l'ombre de ses aînés britanniques en créant son identité musicale pour ainsi tracer sa propre voie.

Bien exécuté. Quoi de mieux pour ouvrir un album qu'un petit morceau instrumental en intro ? Tout est là pour servir un premier titre percutant : "Six Figures Deep" déboule avec ses gros sabots, une double-pédale fortement présente, un gros riff puissant et des lignes de guitare plus aériennes en toile de fond. Les ingrédients ne sont pas extraordinaires mais toute l'essence de la musique du groupe est là pour porter un flow assassin balancé par une grosse voix qui donne la forte impression de vouloir en découdre. C'est vrai que question bagarre, il n'y a parfois qu'un pas entre le Métal et le Rap. Heureusement, DVSR ne fait pas que dans la violence verbale et le riff gonflé aux stéroïdes : on découvre dès "Fatal Attraction" une certaine sensibilité appuyée par quelques notes miroitantes de guitare sur les couplets et un refrain pratiquement chanté. Le souci, c'est qu'une fois ces deux titres écoutés, on a pratiquement tout entendu de DVSR sur le plan instrumental : on retrouve ces deux orientations musicales sur le reste de l'album avec, par-exemple, "Shutdown" et sa hargne vengeresse opposé à "Beneath The Skin", plus cérébral et planant. En cela, le disque manque cruellement de relief et trouve tout son intérêt dans les textes de Matt Youkhana dont le flow n'en est pas moins impressionnant. Dire que cet album n'est pas solide serait pourtant mentir : l'ensemble est suffisamment riche pour retenir l'attention et surtout porteur d'une énergie dévastatrice pour quelque chose qui mériterait finalement davantage une étiquette "Rap-Djent" que "Djent-Rap". On regrettera juste le manque de variations dans les compositions et le manque de prises de risques d'un morceau à l'autre. Seul un titre sort clairement du lot : "Remission", par son approche instrumentale légère et l'ajout de quelques voix féminines ainsi que ses notes lumineuses de guitare qui font tout de suite penser à certains titres de P.O.D.

Lourd de sens. Si musicalement on pourra reprocher à DVSR de ne pas suffisamment varier ses compositions, difficile de parer l'argument du Rap. Qui s'est déjà plaint d'une instru terriblement répétitive dans un bon morceau de Rap ? Pour nous, français, qui avons souvent un peu de mal avec les langues étrangères et notamment l'anglais, c'est pourtant dans les textes de DVSR qu'il faut faire l'effort de se pencher un peu. Heureusement, Internet nous donne accès à l'intégralité des pavés rédigés par Matt Youkhana afin de mieux percevoir le sens du message porté par le groupe. Sans véritable surprise, l'industrie musicale et ses travers sont pointés du doigts, DVSR préférant conserver son autonomie et sa liberté de création ("Six Figures Deep") plutôt que la célébrité et l'argent. L'amour est aussi un sujet récurrent, sous toutes ses formes : ce sentiment singulier qui nous attire vers une autre personne et nous pousse parfois à nous dépasser, parfois pour le pire ("Fatal Attraction"), mais aussi cette chose universelle qu'est l'amour qu'on peut porter pour ses semblables et qui amène au pardon et à l'indulgence ("Love is never gone" dans "Life And Death"). Malgré toute la colère et la hargne qui peut transparaître dans la musique de DVSR, le groupe semble pourtant s'opposer frontalement à la violence, considérant celle-ci comme l'ultime recours (nécessaire, ceci dit) à une oppression abusive ("Silence is the key [...] but their mouth gets shut when I hit them with a fist" dans "React"). On sent donc une véritable sincérité dans la démarche musicale entreprise par DVSR et surtout une forme d'humanisme et de conscience qu'on trouve également chez certains groupes de Métalcore ou de Hardcore. La différence ici est que les textes sont tout aussi fournis que dans le Rap et sont servis avec un flow tout aussi incroyable qu'il en reste compréhensible, la diction de Matt Youkhana s'avérant être bluffante de clarté.

Percutant. DVSR a donc signé là un premier album qui en impose par son contenu, la puissance des riffs et la richesse de ses textes. Un combo gagnant qui a permis au groupe de se faire rapidement connaître (et reconnaître) sur la scène internationale malgré son indépendance et l'absence totale d'aide pour sa communication dans les médias spécialisés. Toutefois, le gros point faible du groupe est de beaucoup miser sur ses textes et son message qui est assez difficile à assimiler pour les non-anglophones à la simple écoute de ce disque. On passe néanmoins un très bon moment et DVSR met ici tout simplement une patate folle : dans les oreilles au sens propre, et au moral au sens figuré. Balèze !

n.b. : Retrouvez l'intégralité des textes de cet album sur le site genius.com. Notez aussi que le groupe a sorti un morceau en fin d'année 2016 et répondant au nom de "Bad Company".

25/09/2017

[Vidéo] Joseph Rose : "Major Label" (Paroles / Lyrics)

Comme un peu partout dans le monde, la scène Rap canadienne est aussi riche que celle des autres genres musicaux. Du côté de Vancouver, on trouve Madchild (parmi tant d'autres), mais aussi Joseph Rose (avec qui le premier a d'ailleurs collaboré sur "Hands Dirty" et "Little Things").

Cette fois, Joseph Rose nous parle de son indépendance, de la difficulté d'arriver à signer avec une major et des contraintes que cela entraîne, tant pour lui que pour le label vis-à-vis de lui. Un morceau au propos et au flow lisibles servis par un clip dans lequel la belle Sierra Gedeon passe difficilement inaperçu...


I'm in the elevator, already on my way up
Hands in my pockets, so the tattoos, they don't show up
On the camera I'm just frontin', look classy in front of everyone
But I'm a good guy, don't fuckin' judge for the shit I've done
Anyways, I'm headed up to the hundred floor, I gotta meet an Universal executive at quarter of four
Sony Music, Warner Brothers, Epic and more, I'm still kinda undecided how much more I'm gonna settle for (Sorry, ah)
I kinda have my heart's set on death champ, maybe call me back when you'll add a few more million
I rather keep on goin' my independent route, where everyone inside of my circle doesn't open the mouth
You know what I'm into and capable to do, the things that I've been through, I grew up way different than you
You see that look in my eye, you think I'm that type of guy, I guess it look kinda obvious, man, you probably right
Yeah

I've got no excuses, yeah, move us to a Major Label
They wanna distribute it, just put all the cards on the table
I've got no excuses, yeah, move us to a Major Label
They wanna distribute it, I know your rhythm but..
Are you able ?


Now I'm a the head office, about to walk in, the secretary asked for my name, I take a sit (What yours?)
Grab a magazine to read, I hope it doesn't take too long 'cause I got another important appointment at quarter of three
Punctuality's important to me, it's doesn't matter who you are, I'm not gonna sit and stick around
I'm all over the planet, you can keep pretentical town, and fuck the mainstream and all of the underground
Anyways, the finally invite me to the office, my lawyer breaks down the contract microscopic
So I got creator control and own my own rights which means nobody can copy or mock it, I like it
I said "Let's do it" but just read to find details, just in case they trynna screw us, if it's all good sign seal and deliver
It's all gonna work out, ain't no point in bein' so bitter

I've got no excuses (No excuses)
Keep move us to the Major Label (Major Label)
They wanna distribute it (Distribute it)
Just put all the cards on the table (On the table)
I've got on excuses (No excuses)
Yeah, move us to the Major Label (Major Label)
They wanna distribute it (Distribute it)
I know your rhythm but..
Are you able? (Are you able?)


That's just who I am
Don't need to know why
Just be patient, and..
The hard time will go by (Go by, ah)

24/09/2017

[Vidéo] Prophets Of Rage : "Hail To The Chief" (Paroles / Lyrics)

On a beau savoir que c'est un peu comme enfoncer des portes ouvertes, ça fait toujours plaisir de voir et d'écouter quelques productions musicales engagées contre la bêtise et la cupidité de certains gouvernements.

Et à ce p'tit jeu, les Prophets Of Rage marchent dignement dans les pas de Rage Against The Machine. Avec "Hail To The Chief", le groupe s'en prend à l'administration Trump et à son Vice-Président Mike Pence, bras droit de Donald Trump. Même si la comparaison avec le régime nazi de Hitler apparaît comme le point Godwin du message, les riffs servis par Tom Morello et ses compères font toujours du bien aux oreilles. L'album éponyme des Prophets Of Rage est sorti le 15 septembre 2017 et en écoute un peu partout.

Hovering over / Looking over the shoulder Suspense suspect / Who got next game Hanging us by the necks / Hold onto your purses and wallets By George, he’s the new Wallace : Show no shame, no malice Wondering who’s this new Alice / Check check 1-2 1-2 Alabama Indiana / They be coming around asking Who the fuck is you ? / He be coming around that mountain How the West was won / Mother fucker didn’t even run Hero here he come All hail to the chief Who came in the name Of a thief To cease peace He’ll be comin’ around that mountain All hail to the chief Who came in the name Of a thief To cease peace And he didn’t even run They lie when they say we matter / Lies of a whole new chapter Smile when you meet your master / Lookin’ in the eye of the rapture They lie when they say we matter : Some rather believe in a liar Pride in the heart of believers / While the city ignites like a fire While ya life hangs in the balance / The innocent caught in the violence Silence everybody that ain’t like us / Devising words to divide us Fear in the heart of the millions / 1 percent with their billions Savage politicians got the whole world ripe for the pickin’ 666 666 suspense / Sick sick sick suspense 666 666 suspense / Sick sick sick sick sick sick

23/09/2017

[Vidéo] White Moth Black Butterfly : "Evelyn"

Le second album du projet White Moth Black Butterfly emmené par Daniel Tompkins et Jordan Turner est sorti le premier septembre 2017 et même si "Evelyn" conclut l'album, le clip que voici présente des événements qui se déroulent avant ceux montrés dans le clip de "Tempest".

On y découvre cette fois un village et un chef de tribu menant un combat contre une tribu ennemie et les références qui viennent tout de suite à l'esprit ne manquent pas : Skyrim, Vikings, Game Of Thrones, Le Seigneur des Anneaux, etc. Une ambiance médiévale chargée de magie servie par de belles images... et cette chorégraphie très étrange exécutée par les deux membres du projet.

22/09/2017

[Vidéo] Asking Alexandria : "Into The Fire" (Paroles / Lyrics)

Il y a comme un air de Sin City dans le nouveau clip d'Asking Alexandria tourné en noir et blanc.

Suite au départ de Danny Worsnop en 2015, le groupe britannique avait sorti The Black, un album à la qualité et à l'orientation musicale discutables, avec un certain Denis Stoff au poste de chanteur. Personnage plutôt compliqué et ayant souffert de multiples addictions, Worsnop est pourtant de retour au sein de la bande depuis fin 2016 (et continue de parler de ses problèmes dans ses textes) et un nouvel album devrait paraître le 15 décembre 2017 dont ce "Into The Fire" est extrait. Affaire à suivre, donc, même si le groupe s'est clairement éloigné de ses débuts musicalement parlant, se rapprochant d'un Métal alternatif aux arrangement Electro comme sait si bien le faire Bring Me The Horizon.

I'm not too sure what I'm supposed to do with this These hands, this mind, this instability From a cage I created, to a hell that heaven made Can't let go of the hatred, cause I love the way it tastes I wouldn't take back a moment, not one miserable moment I'll give it all, 'til there's nothing I'd walk into the fire I've come to terms with the fact I'll never change And that's just fine, I find solace in the pain I don't mind the darkness, it's easy on the eyes I'm praying for something to make me feel alive I'm a paranoid, sycophant, masochistic dilettante...
Narcissistic elephant in the room I'm the end of the world, thinning the herd,
the all around outta my my mind, fucking absurd
I am gone, I am gone

20/09/2017

[Vidéo] Orelsan : "Basique"

Serions-nous devenus trop cons ?

Ça ne serait pas la première fois qu'Orelsan tourne l'actualité musicale mais aussi la "simplicité" de certains en ridicule. Après s'être doucement plaint que tout allait trop vite dans "Plus Rien Ne M'étonne" en 2011, puis semblant avoir doucement trollé certains de ses fans avec le clip de "Si C'était Si Facile" en compagnie de Gringe, le rappeur originaire du Nord de la France et désormais âgé de 35 ans fait son retour en 2017 avec l'annonce d'un nouvel album solo prévu pour le 20 octobre, soit six ans après Le Chant Des Sirènes, son dernier opus.

Avec "Basique", on se trouve face à un titre relativement court, qui présente l'album (un peu comme "Raelsan"), où Orelsan balance des textes au vocabulaire ultra-primaire pour des punchlines "simples", sur une instru Electro dansante plutôt fade et sans fioriture (qui fait bizarrement penser à du Stromae), le tout servi par un plan séquence réussi avec une foule de figurants. Une belle mascarade pour en réalité taper sur tous ceux qui seraient devenus trop idiots pour accepter la complexité du monde dans lequel on vit, mais aussi ceux qui gobent du Rap aux textes et instrus "simples" au détriment des vraies bases du Rap, justement. Beaucoup de choses sont passées en revue par ce morceau, et ça fait autant sourire que grincer des dents, comme "Suicide Social" à l'époque. Derrière un extrait plutôt mauvais au premier abord, Orelsan montre qu'il n'a rien perdu de sa capacité à pointer du doigt tout ce qui l'énerve. Alors, retour réussi ? La réponse en octobre.

19/09/2017

[Vidéo] Marilyn Manson : "We Know Where You Fucking Live" (Paroles / Lyrics)

Des flingues, des femmes fatales, un quartier résidentiel de banlieue... On est bien aux States. Ou États-Unis d'Amérique, pour ceux qui n'aiment pas les anglicismes.

Mais si ces belles gonzesses sont en réalité des religieuses en lingerie de latex, s'adonnant à quelques pratiques sexuelles un tantinet sadiques, et que ce sont elles qui tiennent les flingues, alors on est plutôt dans le monde un peu tordu de Marilyn Manson. Le grand prêtre du Glam Métal et Rock gothique sortira un nouvel album répondant au nom de Heaven Upside Down le 6 octobre 2017. Et si le paradis était bien sens dessus dessous, ce clip en serait un bon aperçu...

Let's make something clear, We're all recording this as it happens. No diamond-bullet storefront-blood-bank, splinters and stained glass. We don't need to move a single prayer-bone, dodge/burn so high and sub-low We don't need to move a single prayer-bone, Hi-def is still life. "So what's a nice place like this, doing 'round people like us ?" "So what's a nice place like this, doing 'round people like us ?" WE KNOW WHERE YOU F***G LIVE / WE KNOW WHERE YOU F***G LIVE We'll burn it down, burn it down. They won't even recognize your corpse. The world was stripped of its superficial surfaces. We don't intend to just eat the street, the asphalt is the good meat. And We will sleep on the skin of its nightmares, We will sleep on the skin of its nightmares "It's time to just kill this crowd, and scream as fucking loud..." FIRE FIRE FIRE FIRE FIRE AWAY FIRE FIRE FIRE FIRE FIRE AWAY FIRE FIRE FIRE FIRE FIRE FIRE FIRE FIRE FIRE FIRE FIRE FIRE FIRE FIRE AWAY I love the sound of shells hitting the ground, man I love the sound of shells hitting the ground. I love it. "So what's a nice place like this, doing 'round people like us ?" "So what's a nice place like this, doing 'round people like us ?"

18/09/2017

[EP] Vesperine : "Parmi Les Autres"

Artiste : Vesperine
EP : Parmi Les Autres
Sortie : 2015
Genre : Post-Métal, Post-Rock/Post-Hardcore lourd et sombre
Label : Send The Wood Music
♥♥(♥)
Écouter l'EP sur BandCamp <

La signature. Lyon. Encore Lyon. Encore et toujours Lyon. Il se passe vraiment quelque chose en cette ancienne capitale des Gaules ! Il y a en effet une scène qui y témoigne un amour vibrant pour le Rock, cet amour étant délivré sous autant de formes qu'il y a de groupes pour l'exprimer. Lyon - on ne le dira jamais assez - ne se limite pas qu'aux Nuits Sonores et aux soirées Electro promues par une culture locale pourtant bien attachée à la musique produite sur des machines. Il y a aussi beaucoup de Rock et de Métal à Lyon, souvent sombre ou mélancolique (Lòdz, Young Cardinals), parfois violent (Buy Jupiter, parmi beaucoup d'autres) et parfois (presque) inaudible (Plèvre). Au milieu de toute cette scène bouillonnante qui a donné naissance à des groupes désormais connus sur la scène nationale et internationale, Vesperine voit le jour en 2013 puis signe chez Send The Wood Music et enregistre ce trois titres en 2015 en compagnie de Fabrice Boy, personnage désormais incontournable pour de nombreuses formations lyonnaises. Une sorte de carte de visite qui permet à la bande d'ajouter sa pierre à l'édifice de la scène Rock locale sans oublier toutefois de développer son identité et une certaine originalité.

La lourdeur. On ne va pas tourner autour du pot très longtemps : Vesperine, c'est lent, c'est lourd, servi sans précipitation et avec une volonté certaine de développer des ambiances aussi captivantes qu'elles peuvent mettre mal à l'aise (et lasser une partie de l'auditoire). C'est simple : on est tiraillé à l'écoute de cet EP, partagé entre le délice de longues pièces à la fois violentes et cathartiques et le grincement de dents face à autant d'énergie mise au service de la lenteur et d'ambiances pesantes. On rentre dans le vif du sujet dès le premier morceau de cet EP : "Fin" ouvre le recueil par une ligne de guitare légère et lancinante avant que la déferlante instrumentale balancée par le reste du groupe ne vienne marteler l'oreille. Rien que par les choix de tonalités et des accords ainsi que le travail de composition où se retrouvent des influences assez nettes de Post-Rock et de Post-Hardcore, on sent qu'on ne va pas beaucoup rigoler avec cet EP. Ce premier titre, qui s'étale sur plus de onze minutes tout de même, apparaît comme une épreuve : si on la passe, alors le reste de l'univers musical de Vesperine nous tend les bras. Cet univers - relativement limité toutefois -, Vesperine le développe peut-être sous sa forme la plus élémentaire avec ce premier morceau, à base de lignes instrumentales répétitives, d'un chant hargneux qui sait se faire clair, doux et aux faux airs de berceuse délivrant des textes sombres, aux accents engagés mais poétiques malgré tout. L'ensemble dépeint un pessimisme latent et tire le portrait d'une société à laquelle on est tous confrontés. Un portrait de vie, en somme, ce qui vient justifier le nom du recueil. "Le Métamorphe", second titre de cet EP, délivre une dose différente d'énergie, le riff principal semblant "hacher" le morceau, la voix et surtout la guitare solo opérant dans le sens inverse en se chargeant de lier le tout pour faire passer les sept minutes avec bien plus de facilité. Enfin, ce Parmi Les Autres se voit clôturé par "Les Vertiges De La Pensée Close", le morceau le plus intéressant du recueil, les guitares se libérant véritablement pour décharger un Post-Hardcore-Métal qui n'a rien à envier aux plus grandes formations du genre, la guitare solo continuant d'écouler sa complainte avec sensibilité et légèreté, noyée dans le vacarme des autres instruments. Tout cela pourrait friser l'indigestion s'il n'y avait pas un bridge incroyablement calme au milieu de ce dernier morceau de plus de neuf minutes. On l'a bien compris : Vesperine aime hypnotiser l'auditeur à base de lignes et riffs répétitifs et on se laisse véritablement happer, qu'on aime ou qu'on n'aime pas. Il y a quelque chose de captivant dans cette approche, mais aussi quelque chose d'éreintant, comme un long marathon où il faudrait poser un pied devant l'autre, pas après pas, avec des chaussures de plomb au bout de chaque jambe. Une lourdeur qui fait toute l'identité (et, dans un sens, l'originalité) de Vesperine mais qui, évidemment, ne peut pas plaire à tout le monde.

La noirceur. L'autre particularité de Vesperine, c'est de s'exprimer en français. Les textes sont exclusivement chantés dans la langue de Molière et ça, c'est plutôt couillu de la part d'un groupe pratiquant un genre musical davantage connu à travers des formations anglophones. En faisant ce choix délibéré, les lyonnais s'offrent une place confortable sur cette scène relativement petite du Post-Hardcore et Post-Rock-Métal français, mais aussi international. Concernant les textes, on peut souligner un travail conséquent sur les rimes et le vocabulaire. En effet, le choix des mots est ici bien pesé, la richesse et la diversité des termes employés arrivant, paradoxalement, à conserver une tenue dans un nombre très limité de champs lexicaux. Car l'écriture n'est ici pas anodine : le groupe ne mise pas tout sur sa musique pour développer son identité et évite de s'égarer sur des sujets qui trahiraient une ligne directrice claire et nette. Il y a véritablement un parti pris dans le principe de venir sur scène pour délivrer un message à un public et Vesperine rejoint donc les groupes français ayant pour volonté première de ne pas tomber dans la facilité et l'abstraction de l'anglais qui n'est généralement pas compris par la grande majorité du public local. Ainsi, même s'ils évoluent dans des genres musicaux différents, on peut rapprocher le travail des lyonnais de celui de groupes comme Ellipse, Gus Vendetta ou encore Johk qui eux aussi aiment la poésie bien noire pour dresser des portraits de société par toujours réjouissants, voire même carrément déprimants.

Le risque. Pour tous ces choix, tant dans la composition musicale que l'écriture, Vesperine prend un risque énorme et tire son épingle du jeu. Un risque qui met en relief une sincérité dans l'approche musicale et ne peut qu'apporter du cachet au projet. C'est évident que Vesperine ne touchera pas un large public mais à quoi bon ? Le but est ici de faire quelque chose de singulier et ces gars-là semblent vraiment y prendre du plaisir. Tant mieux pour eux car il y a fort à parier qu'une partie de ceux qui ont posé ou poseront leurs oreilles sur cet EP se perdent ou se perdront sur la longueur des titres ou leur aspect répétitif. Des petits points faibles qui, s'il advenait que le groupe veuille les corriger ou les améliorer, pourraient largement être surpassés tant ce Parmi Les Autres camoufle un fort potentiel ! Cela est évidemment très subjectif. Quoiqu'il en soit, il n'est pas conseillé de mettre cet EP dans une oreille non avertie, et ce dernier s'apprécie dans des conditions bien particulières. On attend donc de voir ce que le groupe nous réserve pour la suite !

17/09/2017

[Vidéo] Gravity : "Noir"

Un jour on naît. Un jour on meurt. Et on mourra tous un jour. La vie est ainsi faite, comme un voyage où il faut sans cesse se battre pour ne pas sombrer. Employed To Serve voyait la vie en gris. Gravity la voit plutôt en noir.

Noir, c'est le nom du nouvel album des montpelliérains qui sortira le 6 octobre chez Apathia Records. Et pour promouvoir et présenter cet opus, les sudistes ont fait appel à Igor Omodei pour réaliser le clip du morceau éponyme. Et lorsque le bonhomme ne réalise pas des vidéos à base de 3D contemplative et onirique comme il l'a beaucoup fait pour son groupe Uneven Structure notamment, ça donne tout simplement des frissons. Avec ses textes en français, sa voix féminine gutturale et son rythme assassin, "Noir" nous plonge dans tous ces moments de l'existence, anodins parfois, qui nous rapprochent de l'obscurité.

Sachez, pour l'anecdote, que le groupe semble avoir glissé quelques easter eggs dans cette vidéo. Au nombre de trois, les indices sont les suivants : "Chapitre", "Photo Jeunesse" et "Cité de la Peur". Les plus pointilleux sauront sans doute retrouver tout cela dans le clip. Enfin, les enfants en première partie de la vidéo ne sont autres que des anciens élèves du guitariste du groupe (qui est prof, vous l'aurez compris), alors scolarisés en quatrième. Depuis le tournage, ces derniers ont effectué leur rentrée en seconde en cette année 2017, preuve qu'il y a souvent du temps et surtout beaucoup de boulot pour la sortie d'un clip !

15/09/2017

[Vidéo] Nigel Stanford : "Automatica" (Robots vs. Music)

Voilà maintenant presque trois ans que Nigel Stanford avait balancé une vidéo des plus inspirées pour "Cymatics", un morceau extrait de l'album Solar Echoes paru en 2009, où l'artiste mettait en scène diverses expériences scientifiques au service de la production musicale. Nigel Stanford est de retour en 2017 avec un nouvel album : Automatica est sorti le 15 septembre 2017 et est évidemment accompagné d'une vidéo, toujours aussi folle et, bien sûr, tournée en qualité 4K pour le plaisir des yeux.

Avez-vous déjà vu des robots industriels qui jouent de la basse, du piano, de la batterie et mixent aux platines avec la précision d'un humain ? Maintenant, oui.

14/09/2017

[Vidéo] Enter Shikari : "Rabble Rouser" (Paroles / Lyrics)

La ligne directrice de The Spark s'éclaircit. Le cinquième album d'Enter Shikari sortira le 22 septembre 2017 et le groupe semble développer un univers dystopique : après le clip de "Live Outside" qui nous (re)plongeait dans un des premiers épisodes de la série Black Mirror, "Rabble Rouser" est accompagné d'une vidéo qui nous parle de clonage...

Avec une direction musicale qui s'éloigne encore plus des bases Post-Hardcore/Transe du groupe britannique, on touche presque à l'expérimentation ici. Un style qui divise évidemment le public. Reste à savoir ce que présentera le reste de l'album dans un peu plus d'une semaine...

I torture rock stars with pliers / They're so stock, it wouldn't be a shock
If I open them up to see wires / I destroy all amplifiers
People climbing over bodies like spiders
I'm on stage with a face like a sack of screwdrivers
And it's gonna be a show stop, road block
And we are the epicentre of the bedrock of a new sound
I say we're coming for you
And I say it with face like a sack of screw, screw, screw, screw
What's your criteria ? / Complete hysteria
Decibels so max you can yell out your deep secrets
Nobody's gonna hear you / What's your medium ?
Complete delirium / The lunatics took over the asylum
En garde
Warning, this escalates quickly
Are you getting nervous ?
Are you getting nervous ?
The mist rolls in thickly
Are you getting nervous ?
Have you lost your nerve ?
 
What's your technique ? / So so so so unique
Fuck ego, minimise the self / Maximise the bond, the clique
What's your business here ? / Sit back and witness sheer chaos
You can't keep track of the hell we raise

I torture rock stars with pliers / They're so stock, it wouldn't be a shock
If I opened them up to see wires / I destroy all amplifiers
People climbing over bodies like spiders
I'm on stage with a face like a sack of screwdrivers
And it's gonna be a show stop, road block
And we are the epicentre of the bedrock of a new sound
I say we're coming for you
And I say it with face like a sack of screw, screw, screw, screw

12/09/2017

[Vidéo] We Came As Romans : "Cold Like War" (Paroles / Lyrics)

On n'y croyait plus vraiment, mais We Came As Romans est peut-être en train de remonter doucement la pente après deux albums plutôt moyens (voire médiocres) avec un nouveau morceau pêchu et une signature chez Sharptone Records.

Suite au départ du batteur Eric Choi en octobre 2016 après une bonne dizaine d'années de loyaux services, le groupe américain a du trouver un remplaçant. En annonçant un nouvel album, Cold Like War, prévu pour le 20 octobre 2017, We Came As Romans a publié une vidéo pour le titre qui donne son nom à ce nouvel effort où on peut voir le nouveau batteur (temporaire ?) du groupe en la personne de David Puckett.

Divided doubt, grown to separate. Our weathered hearts search for home again. Too afraid to take those uncertain steps, but two years ago we were stronger then. When we dove head first, we were so alive, risking everything trying to change lives.
Now, my red eyes filled with shallow compromise.
Ripping tickets, split commitment, future undefined.

I never wanted to watch us fight like war and turn away from each other. We had to stop and surrender to restore and find a way to recover,
Losing all we should have been, consequences made in this failure on to feel again.
Blacked out, misguided rage, grown to separate our hardened hearts from our resentful brains.
No way to see how far down you’ll land when the fall you take wasn’t part of your plan.
Cold like war! Doomed if you do, disowned if you don’t, no way out for any one of us.

I bit my tongue, let the blood fill my mouth. I just smiled while I sat there and bled out. But, through this I found out where I stand. I will never betray me again.

11/09/2017

[Vidéo] Comeback Kid : "Hell Of A Scene" (Paroles / Lyrics)

Diantre ! Mais qu'est-ce donc ? En voilà une surprise ! Comeback Kid qui essaierait de faire du Sum 41 ?! Rappelons tout de même que les deux groupes sont originaires du même pays : le Canada.

Alors qu'Outsider est sorti le 8 septembre 2017, c'est dès le lendemain que Comeback Kid a décidé de poster une vidéo pour le titre "Hell Of A Scene", véritable curiosité de ce sixième album avec une touche Pop-Punk des plus étranges sur le refrain. Ce même refrain qui déstabilise les habitués du groupe puisque les couplets (et notamment l'ouverture du morceau) sont excessivement nerveux. Alors, certes, c'est assez rigolo, surtout que le morceau est plutôt court, mais c'est loin d'être ce pourquoi on aime Comeback Kid. Il n'y a plus qu'à espérer que Nuclear Blast ne transforme pas définitivement les canadiens en un groupe que l'on n'arrive plus à aimer... Affaire à suivre dans les années à venir.

There we go hit that out of line
Let me know, spit that bottom line. Mean that
Think you wanna play the role. "Such a staple"
Tell me how it should been. Man, I'm good though...

I guess a little naive, but you're setting an example
You caused a hell of a scene and I'd hate to see you do it all again

There we go hit that out of line
Let me know, spit that bottom line. Mean that
Think you wanna play the role. "Such a staple"
Tell me how it should be. Man, I'm good

You didn't know? Well that's a joke
The writing on the wall, you kept going about it
You didn't know? Well that's a joke
The rare event you linger somebody will leave you breathless
Can't keep up this charade
Not gonna pull us under now, we're restless
Can't keep up this charade
Not gonna pull us under now

There we go hit that out of line
We don't play, I'm good

10/09/2017

[Vidéo] Northlane : "Colourwave" (Paroles / Lyrics)

Northlane et UNFD continuent de pondre des vidéos pour mettre des images sur les morceaux de l'album Mesmer paru en début d'année 2017.

Bien que ces vidéos ne soient pas toutes d'une qualité folle (revoir les clips pour "Citizen", "Intuition" ou "Solar" qui lui, est réussi), elles permettent au groupe australien de continuer d'attirer l'attention sur lui, surtout en prévision d'une grosse tournée européenne prévue pour fin novembre-début décembre en compagnie d'Ocean Grove (eux-aussi australiens) et des groupes américains Erra et Invent Animate. En ce qui concerne ce clip de "Colourwave" et ses jeux de peintures sous lumière noire, ce n'est pas sans rappeler "Monster" de The One Hundred ou encore "Move Shake Hide" de Marmozets (exemples parmi tant d'autres).

I am what I create Lashed by tongues of electric fire • Shimmering rivers crystalline
Run through frozen glimpses in time
And I just can’t ignore this sight • Pouring down on me relentlessly
I just can’t ignore this feeling • Deafened by rolling waves of realisation
Frozen, mesmerised in the rain In my darkest days • I only saw the shades of grey In a world that drips in colour Droplets of life form In freefall • in convalescence
They hammer into the soil • Carving new streams of essence,
Through turmoil
I am just as fluid, As immortal and lucid, As the earth that morphs In the violence of a thunderstorm My life is what I make Of my trials and my mistakes
My life is what I make • I am what I create

06/09/2017

[Vidéo] Architects : "Doomsday" (Paroles / Lyrics)

Il flottait comme un parfum de doute quant à la survie du groupe Architects suite à la perte de sa tête pensante, de son guitariste et compositeur principal Tom Searle des suites d'un cancer en août 2016 à l'âge de 28 ans seulement.

Même si cela fait désormais plus d'un an que le groupe évolue sans la présence de Tom, enchaînant les tournées pour promouvoir le dernier album All Our Gods Have Abandonned Us sorti en mai 2016, on sent que la période de deuil est loin d'être terminée. "Doomsday" est donc le premier titre composé sans Tom aux manettes et, il faut bien l'admettre, les britanniques s'en sortent plutôt pas mal sans lui. Cela dit, la mort de Tom risque d'être au centre des textes des futurs morceaux du groupe tant le traumatisme semble être profond.

Avec "Doosmday", le groupe fait un hommage non dissimulé à son guitariste parti trop tôt, le tout servi avec une vidéo dont les images aux dimensions mystiques rappellent fortement le film The Fountain de Darren Aronofsky sorti en 2006. Un film dont le propos semble tout à fait convenir à ce morceau.

Remember when Hell had frozen over ? / The cold still burns underneath my skin The water is rising all around me / And there is nothing left I can give All these tears I've shed / I saw the wildfire spread You said you cheated death / But heaven was in my head They say the good die young / No use in saying what is done is done 'Cos its not enough / And when the night gives way It's like a brand new doomsday / What will be will be Every river flows into the sea / But it's never enough And when the night gives way / Its like like a brand new doomsday No matter what they say / It's like a brand new doomsday
The embers still glow when I’m sober / The gold in the flame burns brighter now I have to rebuild now it's over / Maybe now I’m lost I can live Souls don’t break they bend / But I sometimes forget I have to do this for you / And the only way out is through Death is an open door / Words the prophets said Still swimming through my head / Now theres no stars left in the sky 'Cos this well will never run dry What if I completely forget ? What if I never accept ? 'Cos when you fade away Its like a brand new doomsday

05/09/2017

[Vidéo] Casablanca Drivers : "Das Autobahn"

Le retro-vintage n'a pas fini d'amuser et de rendre nostalgique un paquet de monde. Et ce ne sont pas les Casablanca Drivers qui diraient le contraire.

Alors que le délicieux EP ¿Donde Estoy? est sorti il y a plus d'un an, les corses-désormais-parisiens du groupe français le plus frais du Rock psychédélique a décidé de pondre une vidéo pour "Das Autobahn" dans une qualité VHS des plus piquantes pour les yeux.

Ce clip un peu perché qui semble mélanger les époques fait suite aux autres vidéos pour "Red Man", "La Ola" et "The Shores Of Danger", peut-être pour nous faire patienter jusqu'aux nouvelles productions du groupe...