Artiste : Hundred Suns
Album : The Prestaliis
Premier Album
Sortie : 2017
Genre : Métal alternatif, Rock/Métal progressif
Label : New Damage Records
Morceaux à écouter : Bedburner, Fractional, Hellelujah
♥♥♥♥
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De qui on parle ? Si Hundred Suns est un trio, difficile de parler du combo comme d'un véritable groupe puisqu'il s'agit là d'un super-groupe et donc d'une collaboration entre artistes ayant chacun un solide CV dans l'industrie musicale. Composé de Cory Brandan (parolier et chanteur, évoluant aussi au sein de Norma Jean), Ryan Leger (ancien membre et batteur de Every Time I Die entre 2009 et 2015) et Chris LeMasters (guitariste et compositeur qui était membre des Dead & Divine, groupe dont la carrière s'est étalée de 2003 à 2012), le groupe tient sa création d'une simple rencontre entre Chris et Cory lors d'une tournée effectuée en Europe en 2012 (Evil Tiger Vulture European Tour) avec leurs groupes respectifs de l'époque mais aussi d'un coup du sort puisque Dead & Divine n'était pas supposé effectuer ladite tournée, le groupe ayant remplacé Stray From The Path au dernier moment. Le projet musical a mûri pour ensuite donner naissance à Hundred Suns et sortir directement un premier album sans passer par la fameuse case de la démo ou de l'EP.
Savoir-faire. Hundred Suns est une preuve de plus que lorsque des musiciens issus de différents groupes se mettent à travailler ensemble, ce n'est pas vraiment pour enfiler des perles. The Prestaliis est un objet dense, généreux et qui propose de nombreuses ambiances et textures sans pour autant s'éparpiller. Avec seulement trois têtes pensantes, Hundred Suns arrive à produire un album qui tient sur la longueur, suffisamment énergique et intéressant dans le travail de composition pour ne jamais lasser en plus de ne jamais tomber dans la violence gratuite : du vrai travail de pro, à la manière d'un storytelling de grande qualité au cinéma. Le produit fini est à la hauteur de l'intention : un bel objet, avec une identité visuelle solide et réfléchie qui invite à découvrir l'univers de l'album sous forme d'étranges symboles dans un livret au code couleur se limitant au noir, au blanc et au rouge. Chaque page se lit comme le chapitre d'un livre mystique, ésotérique, voire même religieux (référence notamment aux enfers et à la religion avec "Hellelujah"). Tout est donc fait pour captiver l'auditeur (qui se transforme aussi en lecteur) et le propulser pleinement dans le monde de ce Prestaliis pendant plus de quarante-cinq minutes, sans doute dans le but de l'initier.
Solide diversité. Ajoutons à toute cette orchestration visuelle et sonore une capacité à pondre des riffs accrocheurs servis par un groove enivrant et on obtient là un album tout simplement agréable à écouter, qu'on se repasse maintes et maintes fois même si il est possible de lui reprocher son accessibilité et donc son aspect générique en terme de Métal alternatif. On ne peut néanmoins nier le fait que la combinaison des trois artistes provenant d'univers musicaux différents apporte une véritable force à Hundred Suns et lui permet de se créer une identité et donc de s'élever au-dessus du lot. Si certains riffs et autres ambiances peuvent rappeler du Breaking Benjamin de haute volée (même si le groupe de Benjamin Burnley n'a jamais eu l'audace d'atteindre ce niveau), la production est ici bien plus musclée et la touche progressive bien plus marquée. Quant au groove et à la batterie expressive de Ryan Leger (notamment sur certains couplets ou passages de "Bedburner", "Fractional" ou encore "Amaranthine"), on peut penser à une version beaucoup plus orientée Métal d'un autre super-groupe comme Good Tiger. Enfin, c'est aussi et surtout la voix de Cory Brandan qui donne à Hundred Suns toute son identité, la bonhomme déversant des textes aussi énigmatiques qu'envoûtants, à la manière d'un Chino Moreno de chez Deftones, en ne s'accordant finalement que très peu de parties hurlées comme il a l'habitude de le faire avec Norma Jean (et en offrant même de majestueux morceaux teintés de nostalgie et de douceur avec "December" ou "Infinite Winter"). Ce premier album est donc une véritable curiosité, le groupe arrivant à s'approprier un Métal alternatif pourtant largement dézingué depuis le début des années 1990's en y apportant sa touche progressive et en se forgeant une véritable personnalité.
Chapitre après chapitre. Ce qui fait que The Prestaliis n'est pas un banal recueil de compositions préparées par le trio pour le simple plaisir de faire de la musique, c'est sa structure conceptuelle organisée autour des premier et dernier morceaux : "The Prestaliis I" ouvre l'album sur cette étrange image de l’effigie que nous serions et qui ne demanderait qu'à être brûlée... La plongée dans l'énigmatique univers du groupe est directe et le reste de l'album fait donc office d'initiation jusqu'à la conclusion finale, "The Prestaliis II", qui martèle cette même maxime pour tout simplement nous achever... et nous libérer dans le silence des limbes. Le cheminement est donc progressif et chaque morceau apparaît comme un rite de passage, une nouvelle expérience, une nouvelle interrogation aussi. La plongée dans cet étrange culte est à chaque fois plus profonde et dévoile un peu plus de cet obscur et mystérieux univers en passant par la courte mais efficace "dernière excuse" ("Last Apology") ou encore l'éternelle question de l'existence d'une force supérieure ("December", "Fractional"), tant et si bien qu'on en vient à se demander si tout cela a réellement un sens. Nous parle-t-on ici de l'Univers ? D'un hypothétique Dieu ? De la force que serait la Vie ? Quoiqu'il en soit, l'expérience est singulière et marque aussi bien par les émotions dégagées par les instruments et les arrangements que par les questions fantastiques et pseudo-philosophiques soulevées par les textes et la voix de Cory Brandan.
Expérience unique. Même si Hundred Suns ne démontre pas de réelle volonté de faire une musique éloignée des codes du Métal alternatif ou progressif, le trio a présenté avec The Prestaliis un très bon premier album, abouti et efficace qui marque par son étrangeté et son alchimie toutes particulières. Voilà un disque qui s'écoute un nombre incalculable de fois avec toujours le même plaisir enivrant de ce sentiment bizarre procuré par l'éternelle question "Ai-je bien compris ce qu'il fallait comprendre ?". Un peu comme après chaque visionnage de Donnie Darko, finalement.
31/12/2017
29/12/2017
[Vidéo] Hypnotic Drive : "Five Regrets"
Il n'y a pas qu'outre-Atlantique qu'on aime le Rock qui tache, le Stoner et tout ce qui y ressemble. La scène française compte en ses rangs pas mal de groupes s'adonnant aux plaisirs du Rock'N Roll sous ses formes les plus élémentaires. Hypnotic Drive fait partie de ceux-là : les quatre lascars qui composent le groupe francilien ont déjà sorti un premier EP intitulé The Drive en 2013 suivi d'un premier album en 2017 répondant au nom de Full Throttle.
Pour "Five Regrets", la bande a tourné un clip où se mêlent humour, auto-dérision et amour pour la belle mécanique. Et c'est bien fun ! Retrouvez le groupe et sa musique sur BandCamp.
Pour "Five Regrets", la bande a tourné un clip où se mêlent humour, auto-dérision et amour pour la belle mécanique. Et c'est bien fun ! Retrouvez le groupe et sa musique sur BandCamp.
19/12/2017
[Best Of] Sélection de l'année 2017
Fin décembre et les fêtes de fin d'année approchant, il est maintenant temps de mettre un petit coup de rétro sur 2017 pour (re)découvrir certaines choses, se les repasser une dernière fois avant de passer en 2018 et pourquoi pas avoir quelques idées cadeau pour Noël ou planifier des dates de concert pour l'année à venir. Comme vous le savez, ici, on est plutôt branché Rock et Métal (et tous leurs dérivés) : cette liste est donc totalement subjective et n'engage que la rédaction de BoatamusiK. Bonnes Fêtes à tous !
● Albums catégorie FRANCE
► Lòdz : "Time Doesn't Heal Anything"
Genre : Post-Métal / Post-Rock sombre
Le quatuor lyonnais a présenté un nouvel opus composé avec son nouveau guitariste en ce début d'année 2017. Le résultat est plus fouillé et plus varié que le premier album, notamment grâce à une approche plus aérienne et poétique, le tout servi par une production musclée qui donne beaucoup de spatialité à la musique des lyonnais. Un beau disque qui s'écoute avec beaucoup plus de plaisir que son prédécesseur. (Voir la chronique)
► Novelists : "Noir"
Genre : Métalcore progressif et atmosphérique / Djent
Les parisiens avaient prévenu que leur second effort serait différent du premier : en effet, ce nouvel album concept est plus aérien, avec davantage de chant clair, et développe des atmosphères plus positives que sur le premier disque sorti en 2015. Malgré cette évolution dans la musique du combo, "Noir" est un très bel album, puissant, et aux compositions variées et accessibles. (Écouter l'album sur Youtube)
► Orelsan : "La Fête Est Finie"
Genre : Rap
On pourra dire ce qu'on voudra d'Orelsan, le rappeur français a quand même le chic pour pondre des albums qui peuvent surprendre voire faire grincer des dents à la première écoute, notamment à cause de nombreux featurings cette fois. Cependant, le taff accompli est de qualité et transpire une forme étrange de sincérité qui fait adhérer à sa musique. Un album plus mature et qui marque une évolution dans le Rap d'Orelsan. (Écouter l'album sur Deezer ou Spotify)
► Hightower : "Club Dragon"
Genre : Punk Rock / Pop-Punk
S'il y avait un seul album de Punk Rock français à écouter cette année, c'était bien le second effort d'Hightower. Certes, la nouvelle voix du groupe a sans aucun doute surpris les fans de l'époque du premier opus datant de 2014 mais le combo propose une fois de plus des compositions accrocheuses servies par des textes de qualité : tout pour plaire sur scène en 2018 ! (Écouter l'album sur BandCamp)
► Gravity : "Noir"
Genre : Deathcore-Métal moderne / Métal progressif / Djent
Il aura fallu cinq années aux montpellierains de Gravity pour accoucher d'un bloc de pratiquement une heure alternant entre riffs massifs, voix féminine puissante et passages beaucoup plus aériens. Sorti deux petits jours seulement avant le disque portant le même nom par Novelists, "Noir" est un objet riche et imposant qui peut rivaliser avec tous les grands noms internationaux du genre. Intense ! (Écouter l'album sur BandCamp)
► Lysistrata : "The Thread"
Genre : Math-Noise-Pop-Post Rock
Ils ont la vingtaine et sont trois seulement : les jeunes gaillards de Lysistrata ont sorti leur tout premier album en 2017 et c'est tout simplement impressionnant, notamment sur scène où la moindre note ou loop est exécuté en Live. En mélangeant un nombre impressionnant d'influences Rock, qu'elles soient Post et instrumentales ou plus psychédéliques et flirtant avec la Pop, le trio met la barre très haute tant en technicité qu'en intérêt pour les oreilles. Et c'est tout simplement bluffant ! (Écouter l'album sur BandCamp)
● Albums catégorie INTERNATIONAL
► Ocean Grove : "The Rhapsody Tapes"
Genre : Néo-Métal expérimental / Pays : Australie
Sorti au début de l'année, le premier album des boyz australiens d'Ocean Grove est un véritable nouveau souffle pour le Néo-Métal avec aussi bien des titres gonflés à bloc que des expérimentations instrumentales et électroniques qui en ont surpris plus d'un ! Sur scène, c'est avec une énergie débordante et dans des tenues excentriques que le groupe balance sa musique : tous les ingrédients sont réunis pour qu'Ocean Grove devienne un groupe dont on va désormais beaucoup parler ! (Écouter l'album sur Youtube)
► David Maxim Micic : "Who Bit The Moon"
Genre : Rock et Métal progressif - Fusion - Instrumental - Ambient / Pays : Serbie
Avec une passion et des qualités en tant que multi-instrumentiste difficilement comparables, le serbe David Maxim Micic a pondu cette année un album magique, aux ambiances poétiques et aux arrangements qui caressent l'oreille. Véritable conte musical instrumental, on voyage littéralement dans un monde onirique et coloré avec ce recueil. Une vraie perle ! (Écouter l'album sur BandCamp)
► The One Hundred : "Chaos + Bliss"
Genre : Rap-Métal aux arrangements électroniques / Pays : Royaume-Uni
Il aura fallu trois ans au groupe anglais pour donner une suite à un premier EP remarqué à sa sortie en 2014. The One Hundred propose un Rap-Métal survitaminé et débordant d'influences diverses où l'Electro tient une part importante. Pêchu et entraînant, ce disque est tout aussi efficace qu'il est simple à appréhender malgré sa diversité. Une véritable pilule qui, on l'espère, donnera au groupe une visibilité largement méritée ! (Voir la chronique)
► While She Sleeps : "You Are We"
Genre : Métalcore mélodique / Pays : Royaume-Uni
Il n'y avait déjà plus besoin de présenter le groupe anglais devenu l'une des références mondiales du genre avec seulement deux albums mais lorsque le combo décide de pondre un disque en totale indépendance, la barre est littéralement mise à un niveau stratosphérique. While She Sleeps est désormais incontournable et incarne une nouvelle ère pour le genre Métalcore. Une dinguerie ! (Écouter l'album sur Youtube)
► Hundred Suns : "The Prestaliis"
Genre : Métal alternatif / Pays : Canada / USA
Voilà encore une preuve que lorsque des musiciens issus de différents groupes se lancent dans un projet de super-groupe, c'est loin d'être un hasard et le résultat est de qualité ! Hundred Suns a proposé un premier album fort, énigmatique et maîtrisé qui met en relief un univers très particulier servi par des compositions variées et efficaces portées par la voix singulière de Cory Brandan. Envoûtant ! (Écouter l'album sur BandCamp)
► Arcane Roots : "Melancholia Hymns"
Genre : Rock progressif et alternatif / Pays : Royaume-Uni
Vraiment, 2017 aura été une année de folie concernant les sorties anglo-saxones : après The One Hundred, While She Sleeps et Enter Shikari (entre autres), c'est au tour d'Arcane Roots de proposer un nouvel album aux nombreuses expérimentations et composé sur la base de nappes électroniques planantes. Un album à la sensibilité toute particulière, alliant puissance et douceur à la fois. (Écouter l'album sur Youtube)
● Trois EPs made in France à (re)découvrir
► Frog & Beef : "Facedown"
Genre : Hip-Hop
Deux ans après un premier EP fort sympa répondant au nom de "CV", le duo francilien revient en 2017 avec un généreux recueil de neuf titres qui fleure bon les années 90's, la Funk, le Jazz et le Boom Bap. Au menu, cuite, gueule de bois et junkfood pour trente minutes de chill servies par des instrus et un flow accrocheurs. Un délire entre potes qui nous rappelle nos années étudiantes et nos soirées arrosées. Frais ! (Écouter l'EP sur Youtube)
► Buy Jupiter : "Crossworlds"
Genre : Métal moderne, massif et progressif
Un an et demi après un premier opus introduisant l'épique aventure de survivants joviens, les lyonnais de Buy Jupiter ont servi cette année le deuxième épisode de leur trilogie. L'aventure continue et les compositions évoluent : le groupe propose de découvrir avec ce recueil de nouvelles facettes de sa musique. On alterne donc entre les passages musclés et violents et d'autres plus aériens et progressifs. Du solide ! (Voir la chronique)
► Resolve : "Rêverie"
Genre : Métalcore / Post-Hardcore puissant
Né de la rencontre entre les musiciens d'Above The North et le chanteur de Happening, Resolve prend racine à Lyon et offre en 2017 son tout premier EP. Six titres dont les premiers ont d'abord été balancés au compte-goutte, chacun étant accompagné d'une vidéo, tout au long de l'année, pour enfin pouvoir les retrouver aux côtés d'inédits sur ce recueil. Bien produit, massif et agréable à l'oreille, ce premier EP risque de faire parler de Resolve dans les mois à venir ! (Écouter l'EP sur BandCamp)
● La Déception
► Blood Youth : "Beyond Repair"
Genre : Hardcore mélodique / Pays : Royaume-Uni
Certes, cet album n'est pas si mauvais que ça. Mais on pouvait en attendre bien plus d'un groupe ayant pondu deux EPs vraiment très bons et qui mettaient en relief les capacités du groupe à pouvoir proposer des compositions variées dans un genre pourtant assez balisé. Ce premier album est au contraire très plat avec des morceaux efficaces mais calibrés et redondants. Et dix titres seulement pour un total de trente-cinq minutes, ça fait quand même peu à se mettre dans les oreilles... (Écouter l'album sur Youtube)
● L'improbable Come-Back
► We Came As Romans : "Cold Like War"
Genre : Métalcore mélodique / Électronicore / Pays : USA
Il faut bien le dire, ça sentait carrément le sapin pour les américains de We Came As Romans depuis déjà deux albums avec un disque médiocre suivi d'un éponyme complètement mauvais. On n'y croyait plus et pourtant : même si ce nouvel album est loin d'être le disque de l'année, le groupe a su remonter la pente, notamment grâce à une signature chez Sharptone Records et davantage de libertés dans l'écriture. Le résultat ne crève pas les plafonds mais redonne au groupe un nouveau souffle, l'électro étant bien intégré à sa musique et le poste de batteur ayant été officiellement repris. Affaire à suivre, donc.
● Cinq CLIPS à (re)voir
Difficile de faire un choix parmi toutes les vidéos publiées cette année. Entre les clips animés, ceux en prise de vue réelle, ceux dont le montage est dynamique ou au contraire les autres plus contemplatifs, en slow motion, avec ou sans effets spéciaux... Le choix est vaste. Voici donc une sélection de cinq clips qui sortent du lot, et une liste d'autres à (re)découvrir pour leur beauté ou la puissance de leurs images.
► Siames : "The Wolf"
Difficile de ne pas mettre ce clip animé par le studio Rudo dans le top : visionné presque 25 millions de fois entre sa publication et cette fin d'année, il explore le mythe du monstre qui sommeille en nous à travers le loup, le tout en noir et blanc. Une petite claque visuelle servie par une animation fraîche et dynamique.
► Every Time I Die : "Map Change"
Plutôt ambitieux de poser des images sur ce titre qui clôture l'album Low Teens sorti en 2016 : cinq minutes présentant de nombreux portraits d'anonymes américains qui se battent chaque jour pour trouver leurs places au sein d'une société parfois violente et incompréhensible. Des images fortes pour un morceau qui prend aux tripes.
► Enter Shikari : "Live Outside"
Le quatuor anglais a sorti cette année un album à la direction musicale très éloignée de ses débuts. Avec une approche davantage Pop et Electro-Rock, The Spark se voit habillé par des clips à l'ambiance dérangeante mais toujours avec ce ton décalé cher aux gaillards d'Enter Shikari. Entre dystopie et futur peu réjouissant, "Live Outside" dépeint un monde qui nous tend les bras.
► KIZ : "Désert"
Le duo inventif et créatif n'a pas failli à sa réputation avec ce clip pour "Désert" : intégralement tournée sous l'eau, cette vidéo prend le titre à contre-sens et présente différentes scénettes où l'eau et l'air sont mis à contribution pour nous faire perdre nos repères. Pari réussi.
► OK Go : "Obsession"
Difficile de ne pas faire figurer la dernière vidéo-performance de OK Go dans ce top : les américains ont encore proposé cette année un clip où technologie et créativité ne font plus qu'un. Il faut reconnaître qu'à défaut d'être révolutionnaires musicalement parlant, ces gars-là arrivent encore à créer la surprise avec leurs clips !
Et aussi :
► Touché Amoré : "Benediction" pour son road-trip familial à verser une larme.
► Arcane Roots : "Curtains" pour ses belles images et sa longue montée en puissance.
► Matmatah : "Marée Haute" pour sa plage et son analogie avec le monde de la politique.
► Uneven Structure : "Incube" pour son onirisme et ses images énigmatiques.
► Royal Blood : "Lights Out" pour sa créativité et son sol-piscine.
► Ultra Vomit : "Kammthaar" pour son gros camion et sa parodie de Rammstein.
► Chinese Man : "Shikantaza" pour son cortège farfelu et son monde tout en 3D.
► Gravity : "Noir" pour sa réalisation et son concept.
► Orelsan : "Basique" et "Tout Va Bien" pour leurs concepts et leur réalisation.
► Long Distance Calling : "Out There" pour sa randonnée dans le spectaculaire paysage des Dolomites.
● Albums catégorie FRANCE
► Lòdz : "Time Doesn't Heal Anything"
Genre : Post-Métal / Post-Rock sombre
Le quatuor lyonnais a présenté un nouvel opus composé avec son nouveau guitariste en ce début d'année 2017. Le résultat est plus fouillé et plus varié que le premier album, notamment grâce à une approche plus aérienne et poétique, le tout servi par une production musclée qui donne beaucoup de spatialité à la musique des lyonnais. Un beau disque qui s'écoute avec beaucoup plus de plaisir que son prédécesseur. (Voir la chronique)
► Novelists : "Noir"
Genre : Métalcore progressif et atmosphérique / Djent
Les parisiens avaient prévenu que leur second effort serait différent du premier : en effet, ce nouvel album concept est plus aérien, avec davantage de chant clair, et développe des atmosphères plus positives que sur le premier disque sorti en 2015. Malgré cette évolution dans la musique du combo, "Noir" est un très bel album, puissant, et aux compositions variées et accessibles. (Écouter l'album sur Youtube)
► Orelsan : "La Fête Est Finie"
Genre : Rap
On pourra dire ce qu'on voudra d'Orelsan, le rappeur français a quand même le chic pour pondre des albums qui peuvent surprendre voire faire grincer des dents à la première écoute, notamment à cause de nombreux featurings cette fois. Cependant, le taff accompli est de qualité et transpire une forme étrange de sincérité qui fait adhérer à sa musique. Un album plus mature et qui marque une évolution dans le Rap d'Orelsan. (Écouter l'album sur Deezer ou Spotify)
► Hightower : "Club Dragon"
Genre : Punk Rock / Pop-Punk
S'il y avait un seul album de Punk Rock français à écouter cette année, c'était bien le second effort d'Hightower. Certes, la nouvelle voix du groupe a sans aucun doute surpris les fans de l'époque du premier opus datant de 2014 mais le combo propose une fois de plus des compositions accrocheuses servies par des textes de qualité : tout pour plaire sur scène en 2018 ! (Écouter l'album sur BandCamp)
► Gravity : "Noir"
Genre : Deathcore-Métal moderne / Métal progressif / Djent
Il aura fallu cinq années aux montpellierains de Gravity pour accoucher d'un bloc de pratiquement une heure alternant entre riffs massifs, voix féminine puissante et passages beaucoup plus aériens. Sorti deux petits jours seulement avant le disque portant le même nom par Novelists, "Noir" est un objet riche et imposant qui peut rivaliser avec tous les grands noms internationaux du genre. Intense ! (Écouter l'album sur BandCamp)
► Lysistrata : "The Thread"
Genre : Math-Noise-Pop-Post Rock
Ils ont la vingtaine et sont trois seulement : les jeunes gaillards de Lysistrata ont sorti leur tout premier album en 2017 et c'est tout simplement impressionnant, notamment sur scène où la moindre note ou loop est exécuté en Live. En mélangeant un nombre impressionnant d'influences Rock, qu'elles soient Post et instrumentales ou plus psychédéliques et flirtant avec la Pop, le trio met la barre très haute tant en technicité qu'en intérêt pour les oreilles. Et c'est tout simplement bluffant ! (Écouter l'album sur BandCamp)
● Albums catégorie INTERNATIONAL
► Ocean Grove : "The Rhapsody Tapes"
Genre : Néo-Métal expérimental / Pays : Australie
Sorti au début de l'année, le premier album des boyz australiens d'Ocean Grove est un véritable nouveau souffle pour le Néo-Métal avec aussi bien des titres gonflés à bloc que des expérimentations instrumentales et électroniques qui en ont surpris plus d'un ! Sur scène, c'est avec une énergie débordante et dans des tenues excentriques que le groupe balance sa musique : tous les ingrédients sont réunis pour qu'Ocean Grove devienne un groupe dont on va désormais beaucoup parler ! (Écouter l'album sur Youtube)
► David Maxim Micic : "Who Bit The Moon"
Genre : Rock et Métal progressif - Fusion - Instrumental - Ambient / Pays : Serbie
Avec une passion et des qualités en tant que multi-instrumentiste difficilement comparables, le serbe David Maxim Micic a pondu cette année un album magique, aux ambiances poétiques et aux arrangements qui caressent l'oreille. Véritable conte musical instrumental, on voyage littéralement dans un monde onirique et coloré avec ce recueil. Une vraie perle ! (Écouter l'album sur BandCamp)
► The One Hundred : "Chaos + Bliss"
Genre : Rap-Métal aux arrangements électroniques / Pays : Royaume-Uni
Il aura fallu trois ans au groupe anglais pour donner une suite à un premier EP remarqué à sa sortie en 2014. The One Hundred propose un Rap-Métal survitaminé et débordant d'influences diverses où l'Electro tient une part importante. Pêchu et entraînant, ce disque est tout aussi efficace qu'il est simple à appréhender malgré sa diversité. Une véritable pilule qui, on l'espère, donnera au groupe une visibilité largement méritée ! (Voir la chronique)
► While She Sleeps : "You Are We"
Genre : Métalcore mélodique / Pays : Royaume-Uni
Il n'y avait déjà plus besoin de présenter le groupe anglais devenu l'une des références mondiales du genre avec seulement deux albums mais lorsque le combo décide de pondre un disque en totale indépendance, la barre est littéralement mise à un niveau stratosphérique. While She Sleeps est désormais incontournable et incarne une nouvelle ère pour le genre Métalcore. Une dinguerie ! (Écouter l'album sur Youtube)
► Hundred Suns : "The Prestaliis"
Genre : Métal alternatif / Pays : Canada / USA
Voilà encore une preuve que lorsque des musiciens issus de différents groupes se lancent dans un projet de super-groupe, c'est loin d'être un hasard et le résultat est de qualité ! Hundred Suns a proposé un premier album fort, énigmatique et maîtrisé qui met en relief un univers très particulier servi par des compositions variées et efficaces portées par la voix singulière de Cory Brandan. Envoûtant ! (Écouter l'album sur BandCamp)
► Arcane Roots : "Melancholia Hymns"
Genre : Rock progressif et alternatif / Pays : Royaume-Uni
Vraiment, 2017 aura été une année de folie concernant les sorties anglo-saxones : après The One Hundred, While She Sleeps et Enter Shikari (entre autres), c'est au tour d'Arcane Roots de proposer un nouvel album aux nombreuses expérimentations et composé sur la base de nappes électroniques planantes. Un album à la sensibilité toute particulière, alliant puissance et douceur à la fois. (Écouter l'album sur Youtube)
● Trois EPs made in France à (re)découvrir
► Frog & Beef : "Facedown"
Genre : Hip-Hop
Deux ans après un premier EP fort sympa répondant au nom de "CV", le duo francilien revient en 2017 avec un généreux recueil de neuf titres qui fleure bon les années 90's, la Funk, le Jazz et le Boom Bap. Au menu, cuite, gueule de bois et junkfood pour trente minutes de chill servies par des instrus et un flow accrocheurs. Un délire entre potes qui nous rappelle nos années étudiantes et nos soirées arrosées. Frais ! (Écouter l'EP sur Youtube)
► Buy Jupiter : "Crossworlds"
Genre : Métal moderne, massif et progressif
Un an et demi après un premier opus introduisant l'épique aventure de survivants joviens, les lyonnais de Buy Jupiter ont servi cette année le deuxième épisode de leur trilogie. L'aventure continue et les compositions évoluent : le groupe propose de découvrir avec ce recueil de nouvelles facettes de sa musique. On alterne donc entre les passages musclés et violents et d'autres plus aériens et progressifs. Du solide ! (Voir la chronique)
► Resolve : "Rêverie"
Genre : Métalcore / Post-Hardcore puissant
Né de la rencontre entre les musiciens d'Above The North et le chanteur de Happening, Resolve prend racine à Lyon et offre en 2017 son tout premier EP. Six titres dont les premiers ont d'abord été balancés au compte-goutte, chacun étant accompagné d'une vidéo, tout au long de l'année, pour enfin pouvoir les retrouver aux côtés d'inédits sur ce recueil. Bien produit, massif et agréable à l'oreille, ce premier EP risque de faire parler de Resolve dans les mois à venir ! (Écouter l'EP sur BandCamp)
● La Déception
► Blood Youth : "Beyond Repair"
Genre : Hardcore mélodique / Pays : Royaume-Uni
Certes, cet album n'est pas si mauvais que ça. Mais on pouvait en attendre bien plus d'un groupe ayant pondu deux EPs vraiment très bons et qui mettaient en relief les capacités du groupe à pouvoir proposer des compositions variées dans un genre pourtant assez balisé. Ce premier album est au contraire très plat avec des morceaux efficaces mais calibrés et redondants. Et dix titres seulement pour un total de trente-cinq minutes, ça fait quand même peu à se mettre dans les oreilles... (Écouter l'album sur Youtube)
● L'improbable Come-Back
► We Came As Romans : "Cold Like War"
Genre : Métalcore mélodique / Électronicore / Pays : USA
Il faut bien le dire, ça sentait carrément le sapin pour les américains de We Came As Romans depuis déjà deux albums avec un disque médiocre suivi d'un éponyme complètement mauvais. On n'y croyait plus et pourtant : même si ce nouvel album est loin d'être le disque de l'année, le groupe a su remonter la pente, notamment grâce à une signature chez Sharptone Records et davantage de libertés dans l'écriture. Le résultat ne crève pas les plafonds mais redonne au groupe un nouveau souffle, l'électro étant bien intégré à sa musique et le poste de batteur ayant été officiellement repris. Affaire à suivre, donc.
● Cinq CLIPS à (re)voir
Difficile de faire un choix parmi toutes les vidéos publiées cette année. Entre les clips animés, ceux en prise de vue réelle, ceux dont le montage est dynamique ou au contraire les autres plus contemplatifs, en slow motion, avec ou sans effets spéciaux... Le choix est vaste. Voici donc une sélection de cinq clips qui sortent du lot, et une liste d'autres à (re)découvrir pour leur beauté ou la puissance de leurs images.
► Siames : "The Wolf"
Difficile de ne pas mettre ce clip animé par le studio Rudo dans le top : visionné presque 25 millions de fois entre sa publication et cette fin d'année, il explore le mythe du monstre qui sommeille en nous à travers le loup, le tout en noir et blanc. Une petite claque visuelle servie par une animation fraîche et dynamique.
► Every Time I Die : "Map Change"
Plutôt ambitieux de poser des images sur ce titre qui clôture l'album Low Teens sorti en 2016 : cinq minutes présentant de nombreux portraits d'anonymes américains qui se battent chaque jour pour trouver leurs places au sein d'une société parfois violente et incompréhensible. Des images fortes pour un morceau qui prend aux tripes.
► Enter Shikari : "Live Outside"
Le quatuor anglais a sorti cette année un album à la direction musicale très éloignée de ses débuts. Avec une approche davantage Pop et Electro-Rock, The Spark se voit habillé par des clips à l'ambiance dérangeante mais toujours avec ce ton décalé cher aux gaillards d'Enter Shikari. Entre dystopie et futur peu réjouissant, "Live Outside" dépeint un monde qui nous tend les bras.
► KIZ : "Désert"
Le duo inventif et créatif n'a pas failli à sa réputation avec ce clip pour "Désert" : intégralement tournée sous l'eau, cette vidéo prend le titre à contre-sens et présente différentes scénettes où l'eau et l'air sont mis à contribution pour nous faire perdre nos repères. Pari réussi.
► OK Go : "Obsession"
Difficile de ne pas faire figurer la dernière vidéo-performance de OK Go dans ce top : les américains ont encore proposé cette année un clip où technologie et créativité ne font plus qu'un. Il faut reconnaître qu'à défaut d'être révolutionnaires musicalement parlant, ces gars-là arrivent encore à créer la surprise avec leurs clips !
Et aussi :
► Touché Amoré : "Benediction" pour son road-trip familial à verser une larme.
► Arcane Roots : "Curtains" pour ses belles images et sa longue montée en puissance.
► Matmatah : "Marée Haute" pour sa plage et son analogie avec le monde de la politique.
► Uneven Structure : "Incube" pour son onirisme et ses images énigmatiques.
► Royal Blood : "Lights Out" pour sa créativité et son sol-piscine.
► Ultra Vomit : "Kammthaar" pour son gros camion et sa parodie de Rammstein.
► Chinese Man : "Shikantaza" pour son cortège farfelu et son monde tout en 3D.
► Gravity : "Noir" pour sa réalisation et son concept.
► Orelsan : "Basique" et "Tout Va Bien" pour leurs concepts et leur réalisation.
► Long Distance Calling : "Out There" pour sa randonnée dans le spectaculaire paysage des Dolomites.
15/12/2017
[Vidéo] La Phaze : "Sourire Au Teint De Glace" (Paroles / Lyrics)
Ils ne sont plus très jeunes mais ils ont encore là : les deux compères Arnaud Fournier et Damny Baluteau semblent avoir remis le pied à l'étrier en 2017 afin de pondre du neuf pour 2018.
La Phaze a vu le jour à l'aube des années 2000s et après une bonne douzaine d'années de service, le groupe semblait avoir plié les gaules pour de bon. Voilà pourtant un nouveau titre aux textes certes déjà vus, revus et entendus mais qui montrent une fois de plus qu'on vit une époque où les nouvelles technologies -entre autres - n'ont pas fini d'inspirer les artistes (voir le clip de Moby pour "Are You Lost In The World Like Me ?"). En 2011, La Phaze avait sorti un sixième opus intitulé Psalms And Revolution et ce serait donc sept années plus tard que le groupe français de Punk-Rock-Drum'n Bass-Jungle présenterait un nouvel effort ? Affaire à suivre.
La Phaze a vu le jour à l'aube des années 2000s et après une bonne douzaine d'années de service, le groupe semblait avoir plié les gaules pour de bon. Voilà pourtant un nouveau titre aux textes certes déjà vus, revus et entendus mais qui montrent une fois de plus qu'on vit une époque où les nouvelles technologies -entre autres - n'ont pas fini d'inspirer les artistes (voir le clip de Moby pour "Are You Lost In The World Like Me ?"). En 2011, La Phaze avait sorti un sixième opus intitulé Psalms And Revolution et ce serait donc sept années plus tard que le groupe français de Punk-Rock-Drum'n Bass-Jungle présenterait un nouvel effort ? Affaire à suivre.
Pendant que le vieux monde s'occupe à chasser les super-héros / Humaine espèce en mal d'évolution
Danse seule face aux miroirs, s’kiffe en fait des kilos / Alimentaire est la prochaine religion
On entend plus le bruit de ceux qui se lèvent tôt / Ceux qui saignent au taf, des kleenex à peine des numéros
Pleins pouvoirs au pognon et Narcisse qui s’enjaille / 21ème a l’heure du "Me myself and I" / I, I, I
Nos cerveaux ne gambergent plus
Se refusent à créer
Incapables de vivre condamnés à exister
Au milieu du flot continu d'images qui s’enchaînent
Impossible de choisir parmi 100 vies la sienne
Mais où sont passées nos envies nos ambitions les plus folles ? / Le rêve d’absorber le monde réduit a la taille d’un smartphone
Perdu dans ce temps, perdu dans tout ce vent / Sourire au teint de glace.
Que reste-t-il de nos amours ? De la haine en pagaille / Nourrie de la frustration, dans nos cœurs bien malades
Qu’on voudrait soigner à coups de likes et d’insta / Perdu dans ce temps
Sourire au teint de glace.
Pendant que le vieux monde élève des menaces en stratégie / Qu'aux sommets des tours le casse du siècle ils négocient
Narcisse commente le moindre effet, ses photos filtrées / Dans une flaque de selfies son reflet s'est noyé
On n’entend plus l'écho de ceux qui se sont résignés : Traverser les mers dans leurs têtes la colombe ils l'avaient pas tuée
Pleins pouvoirs à la rue, mais la rue c’est pas la toile / 21ème à l’heure du "Me, myself and I"
Mais où sont passées nos envies nos ambitions les plus folles ? / Le rêve d’absorber le monde réduit à la taille d’un smartphone
Perdu dans ce temps, perdu dans tout ce vent / Sourire au teint de glace.
Que reste-t-il de nos amours ? De la haine en pagaille / Nourrie de la frustration, dans nos cœurs bien malades
Qu’on voudrait soigner à coups de likes et d’insta / Perdu dans ce temps
Sourire au teint de glace.
13/12/2017
[Vidéo] Nova Rockafeller : "Wishing Well"
Nova Rockafeller est de retour en solo dans une nouvelle vidéo... et on est bien loin de ses premières productions joyeuses et pétillantes comme "Who I Be" !
C'est avec son compagnon Tom MacDonald que la jeune rappeuse continue de produire de la musique. Le duo a d'ailleurs débuté un projet baptisé GFBF il y a peu de temps où le couple formé par les deux artistes est au centre de la vidéo pour "I'm Not Well". Avec "Wishing Well", Nova reste donc accrochée au fait de vouloir aller mieux, surtout après les problèmes de santé qu'elle a traversés. Dommage que la censure imposée aux USA gâche le morceau...
C'est avec son compagnon Tom MacDonald que la jeune rappeuse continue de produire de la musique. Le duo a d'ailleurs débuté un projet baptisé GFBF il y a peu de temps où le couple formé par les deux artistes est au centre de la vidéo pour "I'm Not Well". Avec "Wishing Well", Nova reste donc accrochée au fait de vouloir aller mieux, surtout après les problèmes de santé qu'elle a traversés. Dommage que la censure imposée aux USA gâche le morceau...
12/12/2017
[Vidéo] Marmozets : "Major System Error"
Le nouvel album de Marmozets commence à véritablement prendre forme à la veille d la nouvelle année 2018 : Knowing What You Know Now est annoncé pour le 26 janvier chez Roadrunner Records et après avoir présenté "Play" puis "Habits", le groupe anglais vient de publier une vidéo de ce qui semble être une répétition pour "Major System Error", un morceau aux nombreux arrangements et effets sur la voix de Becca.
Même si la bande semble se tourner vers un son beaucoup plus Pop, celle-ci arrive à conserver sa signature sonore. On notera toutefois qu'avec les trois titres qui ont déjà été présentés, le groupe semble délaisser ses bases Math-Rock si appréciables sur le premier album. Néanmoins, il faut admettre que ce "Major System Error" est "catchy as fuck", comme on dit !
Même si la bande semble se tourner vers un son beaucoup plus Pop, celle-ci arrive à conserver sa signature sonore. On notera toutefois qu'avec les trois titres qui ont déjà été présentés, le groupe semble délaisser ses bases Math-Rock si appréciables sur le premier album. Néanmoins, il faut admettre que ce "Major System Error" est "catchy as fuck", comme on dit !
11/12/2017
[EP] Happening : "Birth"
Artiste : Happening
EP : Birth
Sortie : 2013
Genre : Post-Hardcore, Rock Alternatif
Label : Delete Your Favorite Records
♥♥(♥)
> Écouter / Télécharger gratuitement l'EP sur BandCamp <
De qui on parle ? Qui l'eut cru ? Il y a une scène Rock (et ses dérivés) formée par plusieurs groupes dans la petite bourgade qu'est Aix-Les-Bains, en Savoie. Happening est un trio batterie/basse/guitare formé en 2013 par des membres de Pin-Up Explosion et Arteries Shaking, groupes aujourd'hui plus ou moins morts ou en stand by. Happening, c'est aussi la rencontre de trois mecs délaissant le Punk et Pop-Punk purs et durs pour développer un projet mélangeant davantage les influences et les genres autour d'un Rock flirtant avec le Post-Hardcore parfois. Mais à trois, difficile de faire autre chose que ce que propose la simple combinaison des trois instruments cités plus haut. Le parti pris est donc d'être direct et brut dans le son. Un poil plus énervé et "post dans l'approche" que les groupes d'origine, le résultat est ce premier EP accouché rapidement (prématurément, peut-être) et disponible en téléchargement gratuit comme pour simplement témoigner l'envie de faire et partager de la musique de la part des trois compères.
Premier jet. Même si chacun des gaillards a déjà un passif au sein d'autres formations musicales à l'époque, ce premier recueil est sans aucun doute une ébauche dans ce que le projet Happening tendait à vouloir devenir par la suite. Le son est servi sans grandes fioritures avec une production loin d'être musclée mais qui donne un charme tout particulier à ce Birth, comme pour mieux laisser s'exprimer les instruments et la sincérité musicale qui s'en dégage. Ainsi, la guitare est grandement mise en avant et les puristes pourront sans aucun doute reconnaître une Telecaster laissant finalement peu de place à une basse en retrait et une batterie manquant un peu de punch. Même la voix d'Anthony semble mise en retrait et ce sont finalement les riffs de la six cordes qu'on entend et retient le plus, cette fameuse guitare donnant à chaque titre (et au projet ?) toute son identité. Birth est donc une carte de visite qui montre en cinq titres ce que le groupe a à offrir de la façon la plus élémentaire qui soit avec un côté un peu rétro et une fraîcheur des premiers essais, comme pour rappeler qu'Happening sortait tout juste de son berceau à ce moment-là.
Un son Rock à l'esprit Punk. Niveau compo, on rentre rapidement dans le vif du sujet après une courte introduction au son d'une boîte à musique pour enfant - sans doute un écho au visuel choisi pour illustrer l'EP. "Brain Tissues" présente en premier lieu une batterie rapidement accompagnée par le duo basse/batterie où la Telecaster délivre ce son si caractéristique qui ne lâchera pas l'auditeur sur toute la durée du recueil. Le son est résolument Rock, comme souvent dans le cas d'un power trio. On a d'ailleurs droit à quelques gang vocals ponctuels mais bienvenus pour apporter un peu de puissance à l'ensemble et marquer certaines lignes de textes qu'Anthony délivre avec une voix mi-rauque, mi-écorchée. C'est suffisamment entraînant pour retenir l'attention et le cocktail passe plutôt pas mal. Dommage que cette basse pourtant audible (notamment sur "Lacks" et ses couplets) soit en retrait : celle-ci aurait pu être une véritable valeur ajoutée à l'ensemble. Concernant les textes, l'esprit Punk Hardcore est à peine camouflé et on remerciera les gaillards de fournir l'ensemble de ces derniers sous chaque morceau posté sur BandCamp. Du coup, pourquoi s'attarder sur un groupe comme Happening ? Parce qu'il y a quelque chose de pétillant dans l'écriture et l'identité sonore du combo. Entre les riffs bien sentis, quelques lignes plus envolées de guitare et une batterie offrant quelques breaks et remplissages sympas (on retrouve tout cela sur "Social Mask" par-exemple), on pouvait largement supposer qu'Happening avait encore davantage à offrir après cet EP. Celui-ci a beau souffrir d'une production moyenne, il propose tout de même des compositions capables de retenir l'attention et qui donnent "l'envie d'y revenir", notamment grâce à une approche parfois plus mélodique, comme sur "Empty Bottle" en clôture de ce cinq titres.
Lancement. Un groupe de plus pour Aix-Les-Bains et un nouveau projet musical qui ne demandait qu'à pouvoir se développer pour délivrer tout son potentiel. Ce sera chose faite deux ans plus tard avec une signature chez Send The Wood Music et un premier album largement au-dessus de ce premier effort !
EP : Birth
Sortie : 2013
Genre : Post-Hardcore, Rock Alternatif
Label : Delete Your Favorite Records
♥♥(♥)
> Écouter / Télécharger gratuitement l'EP sur BandCamp <
De qui on parle ? Qui l'eut cru ? Il y a une scène Rock (et ses dérivés) formée par plusieurs groupes dans la petite bourgade qu'est Aix-Les-Bains, en Savoie. Happening est un trio batterie/basse/guitare formé en 2013 par des membres de Pin-Up Explosion et Arteries Shaking, groupes aujourd'hui plus ou moins morts ou en stand by. Happening, c'est aussi la rencontre de trois mecs délaissant le Punk et Pop-Punk purs et durs pour développer un projet mélangeant davantage les influences et les genres autour d'un Rock flirtant avec le Post-Hardcore parfois. Mais à trois, difficile de faire autre chose que ce que propose la simple combinaison des trois instruments cités plus haut. Le parti pris est donc d'être direct et brut dans le son. Un poil plus énervé et "post dans l'approche" que les groupes d'origine, le résultat est ce premier EP accouché rapidement (prématurément, peut-être) et disponible en téléchargement gratuit comme pour simplement témoigner l'envie de faire et partager de la musique de la part des trois compères.
Premier jet. Même si chacun des gaillards a déjà un passif au sein d'autres formations musicales à l'époque, ce premier recueil est sans aucun doute une ébauche dans ce que le projet Happening tendait à vouloir devenir par la suite. Le son est servi sans grandes fioritures avec une production loin d'être musclée mais qui donne un charme tout particulier à ce Birth, comme pour mieux laisser s'exprimer les instruments et la sincérité musicale qui s'en dégage. Ainsi, la guitare est grandement mise en avant et les puristes pourront sans aucun doute reconnaître une Telecaster laissant finalement peu de place à une basse en retrait et une batterie manquant un peu de punch. Même la voix d'Anthony semble mise en retrait et ce sont finalement les riffs de la six cordes qu'on entend et retient le plus, cette fameuse guitare donnant à chaque titre (et au projet ?) toute son identité. Birth est donc une carte de visite qui montre en cinq titres ce que le groupe a à offrir de la façon la plus élémentaire qui soit avec un côté un peu rétro et une fraîcheur des premiers essais, comme pour rappeler qu'Happening sortait tout juste de son berceau à ce moment-là.
Un son Rock à l'esprit Punk. Niveau compo, on rentre rapidement dans le vif du sujet après une courte introduction au son d'une boîte à musique pour enfant - sans doute un écho au visuel choisi pour illustrer l'EP. "Brain Tissues" présente en premier lieu une batterie rapidement accompagnée par le duo basse/batterie où la Telecaster délivre ce son si caractéristique qui ne lâchera pas l'auditeur sur toute la durée du recueil. Le son est résolument Rock, comme souvent dans le cas d'un power trio. On a d'ailleurs droit à quelques gang vocals ponctuels mais bienvenus pour apporter un peu de puissance à l'ensemble et marquer certaines lignes de textes qu'Anthony délivre avec une voix mi-rauque, mi-écorchée. C'est suffisamment entraînant pour retenir l'attention et le cocktail passe plutôt pas mal. Dommage que cette basse pourtant audible (notamment sur "Lacks" et ses couplets) soit en retrait : celle-ci aurait pu être une véritable valeur ajoutée à l'ensemble. Concernant les textes, l'esprit Punk Hardcore est à peine camouflé et on remerciera les gaillards de fournir l'ensemble de ces derniers sous chaque morceau posté sur BandCamp. Du coup, pourquoi s'attarder sur un groupe comme Happening ? Parce qu'il y a quelque chose de pétillant dans l'écriture et l'identité sonore du combo. Entre les riffs bien sentis, quelques lignes plus envolées de guitare et une batterie offrant quelques breaks et remplissages sympas (on retrouve tout cela sur "Social Mask" par-exemple), on pouvait largement supposer qu'Happening avait encore davantage à offrir après cet EP. Celui-ci a beau souffrir d'une production moyenne, il propose tout de même des compositions capables de retenir l'attention et qui donnent "l'envie d'y revenir", notamment grâce à une approche parfois plus mélodique, comme sur "Empty Bottle" en clôture de ce cinq titres.
Lancement. Un groupe de plus pour Aix-Les-Bains et un nouveau projet musical qui ne demandait qu'à pouvoir se développer pour délivrer tout son potentiel. Ce sera chose faite deux ans plus tard avec une signature chez Send The Wood Music et un premier album largement au-dessus de ce premier effort !
09/12/2017
[Vidéo] Long Distance Calling : "Out There"
La randonnée en montagne n'a jamais semblé aussi belle et magique que dans cette vidéo pour "Out There" proposée par les allemands de Long Distance Calling.
Le groupe, qui a annoncé la sortie de son nouvel album Boundless pour le 2 février 2018, se retrouve cette fois à quatre membres seulement pour un disque intégralement instrumental qui flirte avec ses penchants et inspirations de la première heure. Avec cette vidéo, on accompagne la bande en promenade au milieu des magnifiques paysages du massif des Dolomites, en Italie, et on en prend plein les mirettes ! C'est un fait : ce groupe est véritablement au meilleur de lui-même lorsqu'il n'y a pas de voix sur ses compositions ! Vivement l'album qui semble marier la poésie d'Avoid The Light et la puissance de l'album éponyme.
Le groupe, qui a annoncé la sortie de son nouvel album Boundless pour le 2 février 2018, se retrouve cette fois à quatre membres seulement pour un disque intégralement instrumental qui flirte avec ses penchants et inspirations de la première heure. Avec cette vidéo, on accompagne la bande en promenade au milieu des magnifiques paysages du massif des Dolomites, en Italie, et on en prend plein les mirettes ! C'est un fait : ce groupe est véritablement au meilleur de lui-même lorsqu'il n'y a pas de voix sur ses compositions ! Vivement l'album qui semble marier la poésie d'Avoid The Light et la puissance de l'album éponyme.
08/12/2017
[Vidéo] Joseph Rose : "Electric Pages"
Il y a de ça quelques mois, le rappeur canadien Joseph Rose publiait une vidéo pour "Major Label". Il est de retour avec "Electric Pages", un court morceau qui dénonce l'influence négative de la technologie sur les relations entre les individus. La vidéo est montée à partir d'extrait de prestations Live qui mettent en avant l'importance de rassembler les gens aux concerts.
On retrouve Rob The Viking à la production et même si Joseph Rose n'est pas encore signé sur le label Battle Axe de MadChild, il semblerait que ce ne soit plus qu'une question de temps... Ce clip pour "Electric Pages" fait office de suite à celui pour "These Roads" paru en octobre et tourné en Corée du Sud.
On retrouve Rob The Viking à la production et même si Joseph Rose n'est pas encore signé sur le label Battle Axe de MadChild, il semblerait que ce ne soit plus qu'une question de temps... Ce clip pour "Electric Pages" fait office de suite à celui pour "These Roads" paru en octobre et tourné en Corée du Sud.
07/12/2017
[Vidéo] Resolve : "Navel-Gazing" (Paroles / Lyrics)
Plus qu'une et le compte sera bon : Resolve a publié une nouvelle vidéo pour le titre "Navel-Gazing", cinquième morceau de l'EP Rêverie paru le 13 octobre 2017, ce qui ne laisse plus qu'un seul morceau de ce premier recueil sur lequel poser des images.
Les lyonnais de Resolve, qu'on a pu voir sur scène pour la première fois lors du Longlive Rockfest, puis en première partie de While She Sleeps en août et en tournée en Grande-Bretagne durant l'automne, continuent de présenter leur musique avec des clips, le tout dans l'ordre chronologique. Il ne reste désormais plus que "Binarity" sur la liste et on espère entendre très prochainement de nouvelles compos du quatuor !
Les lyonnais de Resolve, qu'on a pu voir sur scène pour la première fois lors du Longlive Rockfest, puis en première partie de While She Sleeps en août et en tournée en Grande-Bretagne durant l'automne, continuent de présenter leur musique avec des clips, le tout dans l'ordre chronologique. Il ne reste désormais plus que "Binarity" sur la liste et on espère entendre très prochainement de nouvelles compos du quatuor !
This is where your story ends / The swindle is revealed
This is where all the lies fade, / 'cause we know everything
Here cause we want to / Doesn't matter what you think
Living through something you can't see
This song is for you / Can you imagine?
The thought of you blackens the blood running through my veins
So full of disgrace, so navel-gazing
What are those words coming out of your mouth ?
I don't get the meaning
Trapped by self-absorption / Growing your own poison.
You wear a cap, not a crown / Keep that in your narrow mind
Everything you touch turns to shit / If less is more, nothing is better
You wear a cap, not a crown / Keep that in your narrow mind
Already forgotten at the going down of the sun
Speaking about the pain you've never felt
What about something you've truly lived ?
Your journey ends before it begins
You should allow yourself time to grieve
The swindle is revealed / This is where your story ends
Navel-gazing / Fed by the praises of ignorants
Riding the wave of others' success / Buying your way to the top
Bigger wardrobe than ideas
Make no mistakes, I'll judge your book by its cover
Nothing but a senseless story
06/12/2017
[Vidéo] Pacific Shore : "Mirror"
Pacific Shore a beau compter plusieurs années de service, la formation parisienne présentée comme un projet audiovisuel depuis 2012 ne jouit pourtant pas (encore) d'une grosse popularité. Cela risque de changer.
Brassant un langoureux cocktail à base de Funk, d'Electro et de Soul, Pacific Shore a sorti son dernier EP Wild Times en début d'année 2017 (en écoute intégrale sur BandCamp), ce même EP dont "Mirror" est extrait. Pour les images, c'est Hugo Thomas qui s'y colle avec un clip en 3D aux énigmatiques images aux teints bleutés et orangés. Ambiance chaleur et chill de bar lounge.
Brassant un langoureux cocktail à base de Funk, d'Electro et de Soul, Pacific Shore a sorti son dernier EP Wild Times en début d'année 2017 (en écoute intégrale sur BandCamp), ce même EP dont "Mirror" est extrait. Pour les images, c'est Hugo Thomas qui s'y colle avec un clip en 3D aux énigmatiques images aux teints bleutés et orangés. Ambiance chaleur et chill de bar lounge.
05/12/2017
[Vidéo] Smash Hit Combo : "The Prayer" (Paroles / Lyrics)
Depuis la sortie du double-album L33T de Smash Hit Combo au mois de mai 2017, l'arrivée de textes en anglais dans la musique du groupe fait débat et beaucoup de chroniques ont relevé la qualité de l'album écrit dans la langue de Shakespeare par le MC américain None Like Joshua.
Les français ont toujours tenu à mettre des images sur leurs morceaux et après "RPG", "Spin The Wheel" puis "Blackout", c'est maintenant au tour de "The Prayer" de profiter d'un clip de qualité, sombre, bien scénarisé, et avec un twist en conclusion. "The Prayer" n'est ni plus ni moins que le "morceau miroir" de "Blackout" qui figure sur le disque en français : on peut donc faire la comparaison directe entre les textes et thèmes abordés dans chacun des titres sur une composition musicale qui est sensiblement la même. Certains préféreront s'identifier aux textes en français et d'autres approuveront le flow de NLJ et son approche plus sombre avec ce titre. Les goûts et les couleurs, comme on dit...
Les français ont toujours tenu à mettre des images sur leurs morceaux et après "RPG", "Spin The Wheel" puis "Blackout", c'est maintenant au tour de "The Prayer" de profiter d'un clip de qualité, sombre, bien scénarisé, et avec un twist en conclusion. "The Prayer" n'est ni plus ni moins que le "morceau miroir" de "Blackout" qui figure sur le disque en français : on peut donc faire la comparaison directe entre les textes et thèmes abordés dans chacun des titres sur une composition musicale qui est sensiblement la même. Certains préféreront s'identifier aux textes en français et d'autres approuveront le flow de NLJ et son approche plus sombre avec ce titre. Les goûts et les couleurs, comme on dit...
She couldn’t recognize a monster / Cause she grew up with one
Thinking every guy is her father / with vile words shooting a gun
That love’s supposed to hurt mentally physically, what he wants
how the hell would she know better / As a means to his fucking outcome
All she wanted to was to make him happy / Hoping an angel would form
That maybe kindness kills the narcissistic demon throwing her to the floor
Afraid of failure Thinking no one is able to help her / But being alone is safer than anger
So when I find him I’m making him pay for it all
She prays, and prays for
His death but no god will come save her
She waits, and waits for
His death so I answer the prayer
I would trace his name like a million times / In a Death Note, I’d kill him with knives
Inflict the pain that thrilled his mind make his face look like scribbly lines
He should’ve died like Kaneki / But I’ll torture his body, no stopping
I don’t give a fuck for hypocrisy / Cause karma ain’t doing the job for me
Sure, call me a white knight / You don’t even fucking know what it’s like
And if he died tonight I’d be the first suspect In the line-up
With these rhymes right? I’d be Dexter, no evidence
Make his neck hurt until he begged to quit
Cause when she was pregnant He meant to hit
yeah that son of a bitch didn’t give a shit
She prays, and prays for
His death but no god will come save her
He’s a poisonous lover. A lost fuck boy demanding a mother.
He grew up spoiled, took advantage of others.
I was boiling when he was handed custody of her daughter.
The fuck is he teaching her?
If he did it to mom, then it could be her turn / I won’t wait for long - she don’t need to learn
that her father’s wrong - yeah I’ll beat him first
Cut his brakes on the highway in the rain at night maybe
his brain will go sideways, I’ll scrape it right into the swamps
where the gators can bite - leaving no trace of life
tell her daughter it was God’s way of smothering a sociopath
I don’t want a thank you, be the lover or dad
I don’t want her to pray like her mother had
or else this song starts all over again
Over, over and over again
Since God never gave any answer
am I god or man ? Who's got a plan, I take Justice in my own !
I'll break his bones and leave him alive for the vultures
No god will hear him scream.
Unforgivable, now it's up to me
01/12/2017
[Vidéo] Hightower : "Numero Uno"
Cela fait maintenant quelques mois que les gaillards de Hightower ont présenté leur nouvel album Club Dragon (via Krod Records) et après avoir publié un clip pour "The Party" en mai 2017 afin d'annoncer cette sortie, c'est au tour de "Numero Uno", morceau qui ouvre l'album, de profiter d'une vidéo.
Ambiance karaoké avec cette lyrics video montée à partir d'images prises lors de prestations scéniques du groupe, histoire de réviser avant les prochaines dates prévues pour 2018. Si vous n'avez pas encore écouté Club Dragon, l'album est disponible en écoute intégrale sur BandCamp.
Ambiance karaoké avec cette lyrics video montée à partir d'images prises lors de prestations scéniques du groupe, histoire de réviser avant les prochaines dates prévues pour 2018. Si vous n'avez pas encore écouté Club Dragon, l'album est disponible en écoute intégrale sur BandCamp.
30/11/2017
[Vidéo] The Amsterdam Red Light District : "Need" (Lyrics Video)
L'obsolescence programmée, la société de consommation, le marketing, la publicité... elles ne manquent pas, les raisons de se mettre en colère en ce qui concerne les moyens mis en oeuvre par bon nombre de grandes marques pour nous faire acheter, encore et toujours plus... Et c'est ce dont nous parle TARLD (The Amsterdam Red Light District) dans cette vidéo pour "Need".
Cela faisait quelques temps qu'on savait que le groupe lyonnais avait un nouvel album dans les tuyaux : c'est désormais officiel puisque "Need" est extrait de Sapere Aude qui devrait sortir le 1er mars 2018. Grosse production, gros son : le Rock n'a pas fini de sonner !
Cela faisait quelques temps qu'on savait que le groupe lyonnais avait un nouvel album dans les tuyaux : c'est désormais officiel puisque "Need" est extrait de Sapere Aude qui devrait sortir le 1er mars 2018. Grosse production, gros son : le Rock n'a pas fini de sonner !
28/11/2017
[Vidéo] Gavlyn & DJ Hoppa : "Thankful"
Tout comme Blimes Brixton, Gavlyn continue de tracer sa route mais sans pour autant oublier d'où elle vient. La rappeuse qui a débuté au sein du collectif Broken Complex avait d'ailleurs sorti son premier véritable album From The Art en 2012 sur le label du même nom.
DJ Hoppa et Gavlyn ont maintes fois collaboré et après l'album Why Wait paru en 2016, voilà que les deux artistes se retrouvent pour un titre où Gavlyn remercie tout le monde pour l'avoir suivie et supportée depuis ses débuts : son public, ses fans, mais aussi le collectif Broken Complex. Une reconnaissance totale pour tous les gens lui ayant permis d'arriver là où elle est aujourd'hui.
DJ Hoppa et Gavlyn ont maintes fois collaboré et après l'album Why Wait paru en 2016, voilà que les deux artistes se retrouvent pour un titre où Gavlyn remercie tout le monde pour l'avoir suivie et supportée depuis ses débuts : son public, ses fans, mais aussi le collectif Broken Complex. Une reconnaissance totale pour tous les gens lui ayant permis d'arriver là où elle est aujourd'hui.
27/11/2017
[Vidéo] Tiny Moving Parts : "Caution" (Paroles / Lyrics)
Pour ceux qui se demandaient comment se passait le job de concierge et d'agent d'entretien dans nos bahuts quand on allait encore à l'école, Tiny Moving Parts vient de publier une vidéo sur le sujet pour un morceau aux accents Emo et Math Rock délicieux. Le clip est réussi et fait tout autant sourire qu'il est touchant.
Le groupe américain originaire de Benson, dans le Minnesota, a annoncé avoir terminé l'enregistrement de son prochain album en septembre 2017 et "Caution" est un nouveau morceau sans aucun doute extrait de cette galette. Le disque ne semble pas avoir encore été annoncé. Affaire à suivre, donc.
Le groupe américain originaire de Benson, dans le Minnesota, a annoncé avoir terminé l'enregistrement de son prochain album en septembre 2017 et "Caution" est un nouveau morceau sans aucun doute extrait de cette galette. Le disque ne semble pas avoir encore été annoncé. Affaire à suivre, donc.
The caution tape that you’ve wrapped around my brain
has continued to stay as I’m waiting for a break.
Constantly connecting dots. Trying my best, consuming facts.
All I’ve learned is what’s done is done, and you can not change the past.
Helping or hurting ? I am numb.
I haven’t felt anything in days.
Confusion is key as I am locked inside, or am I just really gone ?
A constant strain right behind my face.
I’m still waiting for a slight break.
I know we’re just different.
Keep drinking from the same cup, it’ll fill you up.
It’ll keep you numb.
Simplify the motions. Counteract the movements.
Don’t think twice because this is love.
You are caffeine in my bloodstream.
You are the energy hidden in between two muscles sleeping.
Please don’t wake me up.
I miss myself too much.
All I have is patience.
We all lose strength someday.
I’ve been waiting for a slight break.
23/11/2017
[Vidéo] OK Go : "Obsession" (Paroles / Lyrics)
Il a fallu beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup, mais alors beaucoup de papier pour le nouveau clip-performance de OK Go.
Comme à son habitude, le quatuor américain a mis le paquet pour son dernier clip en utilisant cette fois 567 imprimantes, des dizaines (voire centaines) de ramettes de papier et un sacré paquet de cartouches d'encre. Le tout a évidemment été recyclé avec le soutien de Greenpeace. Concernant ce qu'il se passe à l'écran, le mélange de vidéo et d'animation en stop motion réalisé à l'aide des différentes scénettes imprimées n'est pas sans rappeler le travail réalisé par Virgil Widrich en 2003 avec "Fast Film" (dont le making of est à visionner sur Youtube).
Comme à son habitude, le quatuor américain a mis le paquet pour son dernier clip en utilisant cette fois 567 imprimantes, des dizaines (voire centaines) de ramettes de papier et un sacré paquet de cartouches d'encre. Le tout a évidemment été recyclé avec le soutien de Greenpeace. Concernant ce qu'il se passe à l'écran, le mélange de vidéo et d'animation en stop motion réalisé à l'aide des différentes scénettes imprimées n'est pas sans rappeler le travail réalisé par Virgil Widrich en 2003 avec "Fast Film" (dont le making of est à visionner sur Youtube).
A look so quick, a movement so slight
You could almost imagine it didn't just happen
But everything will change, in just one look, one little glance
It's not passing fascination now, it's obsession
Uh huh, it's obsession / It's obsession
Uh huh, it's obsession / It's obsession
And it's physical
It's like standing at the edge:
Your blood starts to pump, 'cause you're worried you might jump
And your head throbbing like a heart
And your heart throbbing like a drum
And the drums throbbing like the point is just go ahead and jump
It's obsession
There's only one way out [x4]
A look so quick, a movement so slight
Oh it's not passing fascination now, it's obsession
You could almost imagine it didn't just happen
But everything will change, in just one look, one little glance
It's not passing fascination now, it's obsession
Uh huh, it's obsession / It's obsession
Uh huh, it's obsession / It's obsession
And it's physical
It's like standing at the edge:
Your blood starts to pump, 'cause you're worried you might jump
And your head throbbing like a heart
And your heart throbbing like a drum
And the drums throbbing like the point is just go ahead and jump
It's obsession
There's only one way out [x4]
A look so quick, a movement so slight
Oh it's not passing fascination now, it's obsession
22/11/2017
[Vidéo] Origins Of Nebulae : "Happy" (Paroles / Lyrics)
Il suffit de mater quelques clips tournés dans le Sud de la France pour réaliser qu'ils ont quand même de la belle lumière et de jolies couleurs là-bas !
Origins Of Nebulae est un quatuor originaire de Marseille qui se revendique comme faisant de l'Indie Rock. Et comme beaucoup de groupes émergeant du Sud de la France, c'est aux services de Florent et Homeless Records qu'ils ont évidemment fait appel pour l'enregistrement et le mix du morceau que voilà. Le premier album du groupe, Keep Breathing, devrait sorti prochainement. Affaire à suivre.
Origins Of Nebulae est un quatuor originaire de Marseille qui se revendique comme faisant de l'Indie Rock. Et comme beaucoup de groupes émergeant du Sud de la France, c'est aux services de Florent et Homeless Records qu'ils ont évidemment fait appel pour l'enregistrement et le mix du morceau que voilà. Le premier album du groupe, Keep Breathing, devrait sorti prochainement. Affaire à suivre.
Bury me with all the roses that I’ve left. Build me a tomb
I see you down there in your hole. I’ll join you soon
Because I’m so happy
I’m so comforting my friends with all of this
Happy
I’m so much breaking all of my friends with all of this
Way to go Jack
If I could have control then my brain is probably hearing you again
If I could have been with you all you’d probably think I’m mad again
I hear voices are back in my head
I feel someone is staring at me
I hear voices are back in my head
I feel someone is taking away
But I don’t know
Happy / I’m so comforting my friends with all of this
Happy / I’m so much breaking all of my friends with all of this
Way to go Jack
21/11/2017
[Vidéo] The Omnific : "Kismet"
The Omnific sortira bientôt son prochain EP intitulé Kismet et le trio originaire de Melbourne, en Australie, a décidé de publier une vidéo pour le titre éponyme de ce recueil après celle réalisée pour "Objets de Vertu".
Rien de bien fou dans cette vidéo puisqu'on n'y voit que les musiciens jouant leur musique. Reste que les deux basses et la batterie livrent une fois de plus quelques chose d'assez hypnotisant et qu'on découvre dans ces images que Matthew Fackrell n'est pas seulement bassiste, mais aussi pianiste. Le reste de l'EP est à découvrir dès le 24 novembre 2017 via la page BandCamp du groupe.
Rien de bien fou dans cette vidéo puisqu'on n'y voit que les musiciens jouant leur musique. Reste que les deux basses et la batterie livrent une fois de plus quelques chose d'assez hypnotisant et qu'on découvre dans ces images que Matthew Fackrell n'est pas seulement bassiste, mais aussi pianiste. Le reste de l'EP est à découvrir dès le 24 novembre 2017 via la page BandCamp du groupe.
20/11/2017
[EP] While She Sleeps : "The North Stands For Nothing"
Artiste : While She Sleeps
EP : The North Stands For Nothing
Sortie : 2010
Genre : Métalcore mélodique
Label : Autoproduction, Small Town, Doom Patrol, Good Fight, Shock Records
♥♥♥(♥)
> Écouter l'EP sur Youtube <
De qui on parle ? Ils sont cinq et sont britanniques : While She Sleeps se retrouve avec son line-up définitif dès 2009, trois années après ses débuts. Comme tout groupe britannique qui se respecte, les gaillards décident rapidement de vouer leurs existences à la musique et cela paiera quand on voit ce qu'est devenu la bande par la suite avec tout le mérite qui lui revient. Parlons peu mais parlons bien : si les quatre musiciens sont tous des membres fondateurs de While She Sleeps, Loz (au chant) s'avère être une pièce rapportée puisque ce dernier intègre la bande de Sheffield suite au départ du chanteur fondateur Jordan Widdowson en 2009. Ensemble, les bonshommes passent à la composition et entament leur prolifique carrière avec cet EP - ou mini-album - paru en 2010 et produit de façon totalement indépendante (pour l'anecdote, il aurait d'ailleurs été enregistré dans une grange).
Identité. L'identité d'un groupe se forge généralement dès le nom qu'il choisit pour se désigner. Concernant While She Sleeps (comprenez "pendant qu'elle dort" en français), il s'agirait d'une erreur de jeunesse ayant eu lieu suite à la lecture d'un article dans un magasine bien avant l'arrivée de Loz au sein de la formation. Les membres fondateurs ont d'ailleurs reconnu ne plus se souvenir de l'histoire en question et admettre en interview que "cela semblait être une bonne idée à l'époque, comme nom de groupe, mais qu'avec le temps, il était devenu impossible d'en changer". Ce qu'il faut retenir ? C'est que le nom du groupe ne veut finalement pas dire grand chose et qu'on a juste là une bande de potes assez drôles qui font de la musique, tout simplement.
Basique et brut. Le Métalcore n'est évidemment pas le genre le moins pratiqué du monde depuis le milieu des années 2000's, surtout de l'autre côté de l'atlantique. Difficile, donc, de tirer son épingle du jeu. Pourtant, à ce petit jeu justement, le quintet va plutôt bien s'en sortir et réussir à se faire un nom sans user d'artifice et autres arrangements électroniques surfaits très en vogue à cette période. La musique sera donc brute et les instruments mis à profit dans l'objectif de pondre quelque chose qui puise sa force dans l'essence même du Métalcore (dans les genres Métal et Hardcore, de fait), le tout appuyé par la voix écorchée de Loz. Là où While She Sleeps arrive véritablement à faire la différence, c'est en s'accordant des libertés assez surprenantes sur ce premier EP : qu'il s'agisse d'une guitare solo ciselée et ultra-présente déversant des flopées de lignes pour enrichir l'ensemble (intro de "Crows", l'intégralité de "My Conscience, Your Freedom", le solo en fin de "The North Stands For Nothing"), ou des interludes instrumentaux ("Lost Above The Arches") et même un air de piano ("Trophies"), While She Sleeps livre avec cet EP sa vision du Métalcore, sans restriction et avec une force et une sensibilité qui touchent directement l'auditeur, notamment grâce à de puissants gang vocals parfois.
Sincérité. De cette identité affirmée par la production et le mixage "faits maison" de Mat Welsh (guitariste du groupe) découle une forme de sincérité et de justesse dans l'intention qui sont appuyées par Loz dans sa façon de chanter/crier. Ce dernier pose d'ailleurs des textes parfois très personnels, notamment lorsqu'il remercie sa mère dans "The Truth" (sujet abordé dans une interview). Le reste se veut plutôt engagé et contestataire en prenant position face à la plupart des décisions politiques et gouvernementales ou en critiquant ouvertement le manque de réflexion et de prise de recul de personnes suivant des mouvements sans se poser de questions. L'esprit Hardcore est donc bien présent et le Métal s'exprime à travers les instruments : la recette est bonne, donc le produit fini aussi.
Nouvelle référence. Il n'aura fallu que ce premier recueil à While She Sleeps pour faire une entrée fracassante sur la scène internationale et emmener le groupe directement vers le succès et la carrière qu'on lui connaît désormais. Reste que la production do it yourself manque ici d'un peu de pêche pour rivaliser avec les productions suivantes du groupe. On a donc évidemment un peu de mal à se repasser ce premier effort, même si les puristes diront qu'il s'agit bien là d'une petite pépite de Métalcore britannique qui a gardé sa saveur des premières écoutes. The North Stands For Nothing est donc un véritable pilier qui ne fait pas office d'essai mais lance directement While She Sleeps dans la course en démontrant toutes les potentialités du groupe, ces dernières ayant été rapidement mises à contribution sur les recueils parus ensuite.
EP : The North Stands For Nothing
Sortie : 2010
Genre : Métalcore mélodique
Label : Autoproduction, Small Town, Doom Patrol, Good Fight, Shock Records
♥♥♥(♥)
> Écouter l'EP sur Youtube <
De qui on parle ? Ils sont cinq et sont britanniques : While She Sleeps se retrouve avec son line-up définitif dès 2009, trois années après ses débuts. Comme tout groupe britannique qui se respecte, les gaillards décident rapidement de vouer leurs existences à la musique et cela paiera quand on voit ce qu'est devenu la bande par la suite avec tout le mérite qui lui revient. Parlons peu mais parlons bien : si les quatre musiciens sont tous des membres fondateurs de While She Sleeps, Loz (au chant) s'avère être une pièce rapportée puisque ce dernier intègre la bande de Sheffield suite au départ du chanteur fondateur Jordan Widdowson en 2009. Ensemble, les bonshommes passent à la composition et entament leur prolifique carrière avec cet EP - ou mini-album - paru en 2010 et produit de façon totalement indépendante (pour l'anecdote, il aurait d'ailleurs été enregistré dans une grange).
Identité. L'identité d'un groupe se forge généralement dès le nom qu'il choisit pour se désigner. Concernant While She Sleeps (comprenez "pendant qu'elle dort" en français), il s'agirait d'une erreur de jeunesse ayant eu lieu suite à la lecture d'un article dans un magasine bien avant l'arrivée de Loz au sein de la formation. Les membres fondateurs ont d'ailleurs reconnu ne plus se souvenir de l'histoire en question et admettre en interview que "cela semblait être une bonne idée à l'époque, comme nom de groupe, mais qu'avec le temps, il était devenu impossible d'en changer". Ce qu'il faut retenir ? C'est que le nom du groupe ne veut finalement pas dire grand chose et qu'on a juste là une bande de potes assez drôles qui font de la musique, tout simplement.
Basique et brut. Le Métalcore n'est évidemment pas le genre le moins pratiqué du monde depuis le milieu des années 2000's, surtout de l'autre côté de l'atlantique. Difficile, donc, de tirer son épingle du jeu. Pourtant, à ce petit jeu justement, le quintet va plutôt bien s'en sortir et réussir à se faire un nom sans user d'artifice et autres arrangements électroniques surfaits très en vogue à cette période. La musique sera donc brute et les instruments mis à profit dans l'objectif de pondre quelque chose qui puise sa force dans l'essence même du Métalcore (dans les genres Métal et Hardcore, de fait), le tout appuyé par la voix écorchée de Loz. Là où While She Sleeps arrive véritablement à faire la différence, c'est en s'accordant des libertés assez surprenantes sur ce premier EP : qu'il s'agisse d'une guitare solo ciselée et ultra-présente déversant des flopées de lignes pour enrichir l'ensemble (intro de "Crows", l'intégralité de "My Conscience, Your Freedom", le solo en fin de "The North Stands For Nothing"), ou des interludes instrumentaux ("Lost Above The Arches") et même un air de piano ("Trophies"), While She Sleeps livre avec cet EP sa vision du Métalcore, sans restriction et avec une force et une sensibilité qui touchent directement l'auditeur, notamment grâce à de puissants gang vocals parfois.
Sincérité. De cette identité affirmée par la production et le mixage "faits maison" de Mat Welsh (guitariste du groupe) découle une forme de sincérité et de justesse dans l'intention qui sont appuyées par Loz dans sa façon de chanter/crier. Ce dernier pose d'ailleurs des textes parfois très personnels, notamment lorsqu'il remercie sa mère dans "The Truth" (sujet abordé dans une interview). Le reste se veut plutôt engagé et contestataire en prenant position face à la plupart des décisions politiques et gouvernementales ou en critiquant ouvertement le manque de réflexion et de prise de recul de personnes suivant des mouvements sans se poser de questions. L'esprit Hardcore est donc bien présent et le Métal s'exprime à travers les instruments : la recette est bonne, donc le produit fini aussi.
Nouvelle référence. Il n'aura fallu que ce premier recueil à While She Sleeps pour faire une entrée fracassante sur la scène internationale et emmener le groupe directement vers le succès et la carrière qu'on lui connaît désormais. Reste que la production do it yourself manque ici d'un peu de pêche pour rivaliser avec les productions suivantes du groupe. On a donc évidemment un peu de mal à se repasser ce premier effort, même si les puristes diront qu'il s'agit bien là d'une petite pépite de Métalcore britannique qui a gardé sa saveur des premières écoutes. The North Stands For Nothing est donc un véritable pilier qui ne fait pas office d'essai mais lance directement While She Sleeps dans la course en démontrant toutes les potentialités du groupe, ces dernières ayant été rapidement mises à contribution sur les recueils parus ensuite.
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