Artiste : Pethrol
EP : Black Gold
Sortie : 2013
Genre : Electro Pop
Label : Autoproduction
♥♥(♥)
> Ecouter l'EP sur SoundCloud <
Cela fait maintenant presque un an que cet EP est sorti et que la presse spécialisée vante les mérites du duo Pethrol. Un succès grandissant qui a rapidement dépassé les frontières lyonnaises, terre propice au bon déroulement du projet d'Héloïse et Cédric, l'aventure ayant débuté dans les bars et petites salles de la ville. La première est multi-instrumentiste et le second batteur de profession et à eux-deux, ils arrivent à nous faire découvrir cet univers assez particulier qu'est Pethrol, un nom qui invite aux jeux de mots (régulièrement repris dans la presse spécialisée), surtout qu'avec ce premier EP baptisé "Black Gold" (vous pouvez même faire le lien avec l'album de Tintin intitulé "L'Or Noir", c'est dire !) il y a matière à.
D'un premier abord, il est évident que l'Electro Pop n'est pas ma tasse de thé. Ce n'est pas que je n'aime pas ça, c'est simplement que ça ne me fait pas vibrer autant que la plupart des autres genres musicaux plus "nerveux", si j'ose dire. Et même si je ne suis pas le public visé par cette musique, j'ai au moins eu la chance (et la fierté) d'avoir partagé le même bahut et le même internat qu'Héloïse pendant nos années lycée. Pour l'anecdote, cet établissement avait la particularité de proposer un nombre conséquent d'options artistiques dont la musique, la danse et l'art appliqué, entre autres. Il se trouve qu'Héloïse n'était pas en option musique (comme quoi !) mais avait déjà à cette époque la particularité de maîtriser divers instruments. Ayant gardé le contact depuis ces belles années, j'ai donc pu me procurer cet EP sous sa forme "solide", à savoir une clé USB camouflée dans une imitation de cassette audio (voir le visuel). Un objet atypique et original qui nous rappelle l'époque de la musique sur bandes magnétiques, aujourd'hui révolue (ou pas, si on en croit certaines rumeurs).
Plus qu'un objet de collection (car édité en version limitée et aujourd'hui écoulé), cet EP aura aussi servi d'objet de promotion au duo lyonnais, la clé USB contenant, en plus des cinq titres du recueil, un dossier de presse complet comprenant des photos, une fiche technique, les paroles et une lettre d'accompagnement. Autant dire que l'intérêt de l'objet est à double sens, tout aussi important pour l'auditeur curieux de mieux connaître Pethrol que pour le duo lui-même afin d'assurer le bouche à oreille et la mise en place de son futur. Et c'est maintenant, moins d'un an plus tard, que le futur de Pethrol prend forme avec un deuxième EP sorti et une tournée longue comme le bras pour l'été 2014.
Pethrol a donc fait mouche avec des ingrédients pourtant simples, mais maîtrisés. Une batterie couplée à des machines (que Cédric maîtrise apparemment d'une main de maître sur scène, chose que je n'ai pas encore l'occasion de constater de mes propres yeux), quelques notes et nappes de synthés ("Smell Of Rain"), et quelques autres instruments par-ci par-là pour compléter le tout. Mais Pethrol ne serait pas sans la voix d'Héloïse qui récite les textes de Guillaume Héritier avec ce timbre si particulier qui, bien que pouvant être comparé à celui de beaucoup d'autres chanteuses du moment, a cet effet à la fois intimiste et enjoué ("Called Cold"), ou au contraire plus sombre et lointain ("Our Children"). Et quand on connaît la voix "naturelle" d'Héloïse, le dépaysement est certain lorsqu'on passe cet EP, même si on peut sans doute mettre ça sur le dos de l'accent anglais.
Alors évidemment, ça ne me fait pas vibrer des masses (rien ne vaut un bon vieux Hardcore qui tache !) mais je conçois totalement que l'Electro Pop de Pethrol fonctionne, et tant mieux pour eux ! Il est facile de comprendre que la recette proposée soit accessible tant la musique est ici en adéquation avec la voix, ne la dépassant jamais, et sait rester minimaliste. Pethrol n'en fait pas des tonnes (ou des barils - excusez-moi) et c'est sans doute là son plus gros point fort.
Pour les curieux, toute l'énergie et la subtilité de Pethrol se retrouvent dans le premier clip du groupe pour "Chess", un morceau qui a d'ailleurs rempli toutes ses promesses en assurant au duo un avenir glorieux.
29/04/2014
[Vidéo] Our Last Night : "Dark Storms"
Our Last Night, le groupe des deux frangins Wentworth, balance aujourd'hui une vidéo pour "Dark Storms", titre qui fait l'ouverture de l'EP Oak Island sorti à la fin de l'année 2013 (en écoute intégrale sur Youtube).
24/04/2014
[Vidéo] The Charm The Fury : "Colorblind"
The Charm The Fury propose aujourd'hui un clip pour "Colorblind", extrait du premier album "A Shade Of My Former Self" que j'écoute depuis sa sortie en septembre 2013. Chronique à venir prochainement.
Rappelons au passage que l'EP est disponible gratuitement via le site du groupe.
Rappelons au passage que l'EP est disponible gratuitement via le site du groupe.
14/04/2014
[Audio] Deftones : "Smile"
Hier, Deftones a largué sur Youtube un morceau (apparemment) extrait de l'album Eros qui n'a pas encore été édité pour le moment. Il y a un an, Chi Cheng mourait soudainement alors qu'il se remettait très doucement de son coma. Un morceau dont les textes font directement allusion au bassiste, ami d'enfance de Chino Moreno. On écoute en silence et on laisse l'émotion couler dans nos oreilles.
10/04/2014
[Vidéo] Andréas & Nicolas : "Super Sal*pe"
Les deux malfaiteurs à l'humour débile et puéril sont de retour avec un nouvel album et un nouveau clip animé. Fidèles à leur style, les deux compères nantais promettent du "lourd" avec "Singes du Futur" qui sortira le 5 mai 2014. "Super Salope "est le fameux morceau introduit par le jeu du sac découvert lors de leurs prestations scéniques de la dernière tournée.
09/04/2014
[Vidéo] Gavlyn : "ForwardBack"
Gavlyn est de retour avec un album sorti il y a peu et intitulé "Modest Confidence" dont est extrait ce titre dont voici le clip. Le morceau vaut ce qu'il vaut mais c'est surtout Marseille comme lieu de tournage qui retiendra notre attention de petits français. Et puis un peu de Hip Hop n'a jamais tué personne ! Enjoy.
08/04/2014
[Album] Billy Talent : "Billy Talent 2"
Artiste : Billy Talent
Album : Billy Talent II
Deuxième Album
Sortie : 2006
Genres : Punk Rock Mélodique, Rock Alternatif
Labels : Atlantic / Warner Music
Morceaux à écouter : Red Flag, This Suffering, Pins and Needles
♥♥♥♥
> Ecouter l'album sur Youtube <
Billy Talent fait partie de ces (rares) groupes à imposer leurs touches en un album, proposant quelque chose qui se démarque du lot dans des genres (ici le Punk Rock) déjà foisonnants et qui ont été déjà bien explorés. Et le choix d'un album éponyme comme entrée en matière était plutôt bien pensée. Mais il faut croire que le groupe n'avait pas pensé ça comme une façon de taper du poing sur la table en disant "Voilà, on propose notre truc ! et ça donne ça" car ce deuxième effort répond sobrement au nom de "2", tel un deuxième opus éponyme. Un deuxième album où il fallait donc tenir les engagements et les promesses faites sur le premier. Des promesses que je ne connaissais même pas à l'époque...
Car c'est par le plus grand des hasards (comme pour beaucoup d'autres groupes aussi) que j'ai découvert Billy Talent avec "Red Flag" lorsque j'ai joué à SSX On Tour sur ma bonne vieille XBox (un jeu truffé de bonnes musiques). Les jeux vidéo de snowboard ou de courses de bagnoles ont toujours été accompagnés de soundtracks composées de groupes parfois méconnus (en France, du moins). Un bon moyen de faire des découvertes, comme à l'époque des premiers Tony Hawk's Pro Skater ! Autant dire que je découvrais le groupe un peu tard et que je ne me suis penché sur le premier album que plus tard. Bref. Ce retard est maintenant rattrapé et c'est sans aucune hésitation qu'on peut répondre à la question : les promesses ont largement été tenues !
Un deuxième album complet reprenant le style que le groupe avait développé trois ans auparavant. Des mélodies ("Pins and Needles") et riffs inspirés ("This Suffering") qu'on doit évidemment à l'ami Ian D'sa, guitariste de profession, qui donne ici beaucoup de voix, devenant presque chanteur/guitariste à temps plein ("Worker Bees"). John Gallant, le bassiste, se prête d'ailleurs lui aussi à ce petit jeu. Le résultat est donc fort appréciable, ce qui permet de contraster un peu avec la voix criarde de Ben Kowalewicz.
Concernant les textes, le groupe pointe du doigt divers aspects de notre société avec toujours autant d'intelligence et de finesse. Que ce soit la mode ("Where Is The Line ?"), une séparation difficile ("Perfect World") ou de la jeunesse en général ("Burn The Evidence", "Red Flag", "Fallen Leaves"), beaucoup de sujets y passent avec poésie et sans tomber dans la dénonciation facile et puérile.
Un deuxième album très sympa et bien foutu qui marque le début d'une ère pour le groupe qui laisse son empreinte dans le genre Punk Rock. On ne dit d'ailleurs pas qu'on écoute du Punk Rock avec cet album, mais qu'on écoute du Billy Talent, tout simplement.
Album : Billy Talent II
Deuxième Album
Sortie : 2006
Genres : Punk Rock Mélodique, Rock Alternatif
Labels : Atlantic / Warner Music
Morceaux à écouter : Red Flag, This Suffering, Pins and Needles
♥♥♥♥
> Ecouter l'album sur Youtube <
Billy Talent fait partie de ces (rares) groupes à imposer leurs touches en un album, proposant quelque chose qui se démarque du lot dans des genres (ici le Punk Rock) déjà foisonnants et qui ont été déjà bien explorés. Et le choix d'un album éponyme comme entrée en matière était plutôt bien pensée. Mais il faut croire que le groupe n'avait pas pensé ça comme une façon de taper du poing sur la table en disant "Voilà, on propose notre truc ! et ça donne ça" car ce deuxième effort répond sobrement au nom de "2", tel un deuxième opus éponyme. Un deuxième album où il fallait donc tenir les engagements et les promesses faites sur le premier. Des promesses que je ne connaissais même pas à l'époque...
Car c'est par le plus grand des hasards (comme pour beaucoup d'autres groupes aussi) que j'ai découvert Billy Talent avec "Red Flag" lorsque j'ai joué à SSX On Tour sur ma bonne vieille XBox (un jeu truffé de bonnes musiques). Les jeux vidéo de snowboard ou de courses de bagnoles ont toujours été accompagnés de soundtracks composées de groupes parfois méconnus (en France, du moins). Un bon moyen de faire des découvertes, comme à l'époque des premiers Tony Hawk's Pro Skater ! Autant dire que je découvrais le groupe un peu tard et que je ne me suis penché sur le premier album que plus tard. Bref. Ce retard est maintenant rattrapé et c'est sans aucune hésitation qu'on peut répondre à la question : les promesses ont largement été tenues !
Un deuxième album complet reprenant le style que le groupe avait développé trois ans auparavant. Des mélodies ("Pins and Needles") et riffs inspirés ("This Suffering") qu'on doit évidemment à l'ami Ian D'sa, guitariste de profession, qui donne ici beaucoup de voix, devenant presque chanteur/guitariste à temps plein ("Worker Bees"). John Gallant, le bassiste, se prête d'ailleurs lui aussi à ce petit jeu. Le résultat est donc fort appréciable, ce qui permet de contraster un peu avec la voix criarde de Ben Kowalewicz.
Concernant les textes, le groupe pointe du doigt divers aspects de notre société avec toujours autant d'intelligence et de finesse. Que ce soit la mode ("Where Is The Line ?"), une séparation difficile ("Perfect World") ou de la jeunesse en général ("Burn The Evidence", "Red Flag", "Fallen Leaves"), beaucoup de sujets y passent avec poésie et sans tomber dans la dénonciation facile et puérile.
Un deuxième album très sympa et bien foutu qui marque le début d'une ère pour le groupe qui laisse son empreinte dans le genre Punk Rock. On ne dit d'ailleurs pas qu'on écoute du Punk Rock avec cet album, mais qu'on écoute du Billy Talent, tout simplement.
04/04/2014
[Vidéo] Skrillex : "Ragga Bomb With Ragga Twins"
Je me disais bien qu'on n'entendait plus beaucoup parler de Skrillex ces derniers temps... Et comme ce qu'il produit n'est pas le genre de truc qui me fait sauter de joie au plafond, je ne suivais pas trop les dernières infos. Bah il n'est pas disparu, le bougre ! Il a même sorti son premier album et cette vidéo a été publiée le 1er avril dernier. Avant d'émettre une quelconque opinion, il faudra que je me passe cette galette dans les oreilles...
03/04/2014
[Vidéo] Elliphant : "Revolusion"
Le dernier clip d'Elliphant, publié il y a quelques jours à l'occasion de la sortie de son EP "Look Like You Love It". De belles images avec un peu de bizarre inside. Suis pas très calé dans le genre donc le seul truc que je puisse dire, c'est que visuellement, ça me rappelle un peu l'univers de Die Antwoord... dans un autre genre, et en plus coloré... Bref. Quoiqu'il en soit, Elliphant nous vient de Suède et risque de devenir une artiste à suivre.
[EP] Exotype : "Emerge"
Artiste : Exotype
EP : Emerge
Sortie : 2012
Genre : Métal/Métalcore Dubstep
Label : Autoproduction
♥♥♥
> Ecouter l'EP sur Youtube <
Injecter de l'Electro ou, plus spécifiquement, des ingrédients propres à la vague Dubstep de la fin de cette première décennie des années 2000 n'est pas une nouveauté. Beaucoup de groupes s'y sont essayé, certains mieux que d'autres. On évitera de citer la plupart des groupes de Post-Hardcore et Métalcore qui portent désormais cette étiquette un peu simpliste et fourre-tout de "Electronicore" à partir du moment où quelques synthés se font entendre dans leurs compos.
Exotype fait donc du Métal avec un soupçon de sonorités (apparemment) Dubstep. Korn avait tenté l'expérience avec son dixième album, sans véritable grand succès, la faute à une production Electro qui ne venait pas du groupe lui-même (et surtout parce que la bande de Jonathan Davis nous avait habitués à beaucoup mieux fut un temps). Dans d'autres cas comme Enter Shikari ou The Browning, c'est un peu différent, et le fait que ces groupes soient reconnus pour leurs styles respectifs prouve que la recette fonctionne plutôt pas mal. Exotype prend donc le parti d'injecter de la "wobble bass" sur une guitare à huit cordes accompagnée de l'incontournable batterie à double pédale.
Et le résultat passe plutôt pas mal. Bon, certes, on est loin d'une prouesse musicale valant véritablement le détour et la musique d'Exotype est très loin de rassembler les foules. On aime ou on déteste, comme bien souvent dans ce genre de cas. Il se trouve que, personnellement, j'aime bien. Notamment parce que les riffs sont gras à souhait mais aussi parce que Steven McCorry s'accorde des passages au chant clair, chose que j'apprécie malgré le fait que tout ça sonne évidemment très teenager...
Au programme de cet EP, cinq morceaux suffisamment contrastés pour ne pas trop se lasser. Car le genre a cette tendance à provoquer l'ennui sur la durée, la faute à un côté brouillon de l'ensemble, les synthés couplés à la guitare donnant parfois l'impression d'une soupe sonore qui rend l'écoute difficile. De plus, ce n'est pas vraiment du côté des textes qu'il faut chercher l'intérêt chez Exotype ("You think you know everything, You know nothing !") mais plutôt dans l'image générale que le groupe développe. Un intérêt certain pour les nouvelles technologies (d'où la touche Electro, sans doute) mais une prise de recul vis-à-vis de tous ces nouveaux moyens de communication. "Kilo" fait directement allusion à cela, malgré une certaine pauvreté dans les textes. Mais faut-il parfois dire les choses d'une façon compliquée pour que le message soit clair ? ("Did you think you could hide behind that screen forever ?").
Quoiqu'il en soit, Exotype n'est pas une révélation ni LE groupe qui s'imposera dans le genre mais la bande arrive à se démarquer un minimum par une petite prise de risque et une personnalité qui peut encore être approfondie. Ce premier EP a d'ailleurs profité d'un clip pour assurer sa promo ("Synthetics") et ça a plutôt bien marché car un album est prévu pour 2014 (extrait ici), le groupe ayant signé chez Rise Records. Affaire à suivre, donc.
EP : Emerge
Sortie : 2012
Genre : Métal/Métalcore Dubstep
Label : Autoproduction
♥♥♥
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Injecter de l'Electro ou, plus spécifiquement, des ingrédients propres à la vague Dubstep de la fin de cette première décennie des années 2000 n'est pas une nouveauté. Beaucoup de groupes s'y sont essayé, certains mieux que d'autres. On évitera de citer la plupart des groupes de Post-Hardcore et Métalcore qui portent désormais cette étiquette un peu simpliste et fourre-tout de "Electronicore" à partir du moment où quelques synthés se font entendre dans leurs compos.
Exotype fait donc du Métal avec un soupçon de sonorités (apparemment) Dubstep. Korn avait tenté l'expérience avec son dixième album, sans véritable grand succès, la faute à une production Electro qui ne venait pas du groupe lui-même (et surtout parce que la bande de Jonathan Davis nous avait habitués à beaucoup mieux fut un temps). Dans d'autres cas comme Enter Shikari ou The Browning, c'est un peu différent, et le fait que ces groupes soient reconnus pour leurs styles respectifs prouve que la recette fonctionne plutôt pas mal. Exotype prend donc le parti d'injecter de la "wobble bass" sur une guitare à huit cordes accompagnée de l'incontournable batterie à double pédale.
Et le résultat passe plutôt pas mal. Bon, certes, on est loin d'une prouesse musicale valant véritablement le détour et la musique d'Exotype est très loin de rassembler les foules. On aime ou on déteste, comme bien souvent dans ce genre de cas. Il se trouve que, personnellement, j'aime bien. Notamment parce que les riffs sont gras à souhait mais aussi parce que Steven McCorry s'accorde des passages au chant clair, chose que j'apprécie malgré le fait que tout ça sonne évidemment très teenager...
Au programme de cet EP, cinq morceaux suffisamment contrastés pour ne pas trop se lasser. Car le genre a cette tendance à provoquer l'ennui sur la durée, la faute à un côté brouillon de l'ensemble, les synthés couplés à la guitare donnant parfois l'impression d'une soupe sonore qui rend l'écoute difficile. De plus, ce n'est pas vraiment du côté des textes qu'il faut chercher l'intérêt chez Exotype ("You think you know everything, You know nothing !") mais plutôt dans l'image générale que le groupe développe. Un intérêt certain pour les nouvelles technologies (d'où la touche Electro, sans doute) mais une prise de recul vis-à-vis de tous ces nouveaux moyens de communication. "Kilo" fait directement allusion à cela, malgré une certaine pauvreté dans les textes. Mais faut-il parfois dire les choses d'une façon compliquée pour que le message soit clair ? ("Did you think you could hide behind that screen forever ?").
Quoiqu'il en soit, Exotype n'est pas une révélation ni LE groupe qui s'imposera dans le genre mais la bande arrive à se démarquer un minimum par une petite prise de risque et une personnalité qui peut encore être approfondie. Ce premier EP a d'ailleurs profité d'un clip pour assurer sa promo ("Synthetics") et ça a plutôt bien marché car un album est prévu pour 2014 (extrait ici), le groupe ayant signé chez Rise Records. Affaire à suivre, donc.
01/04/2014
[Vidéo] Chunk! No, Captain Chunk! : "All Star"
La compilation Punk Goes 90's volume 2 produite par Fearless Records sort aujourd'hui et Chunk! No, Captain Chunk! est encore de la partie avec "All Star", un titre de Smash Mouth qui est passé dans les oreilles de chacun d'entre nous au moins une fois ! Oui oui, ça date déjà de 2001...
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