Un peu de trucs cool (parce qu'il y a un peu de trop de Métalcore dans l'air ces derniers temps !) avec la dernière vidéo de Chinese Man, le dernier clip de The Skints et une vidéo qui date un peu, mais franchement sympa : le clip de RDGLDGRN pour "Doing the Most", un titre écrit par Pharrell Williams (qu'on voit décidément partout ces derniers temps !).
27/02/2014
26/02/2014
[Album] Comeback Kid : "Symptoms + Cures"
Artiste : Comeback Kid
Album : Symptoms + Cures
Quatrième Album
Sortie : 2010
Genre : Punk Hardcore
Label : Distort, Victory Records
Morceaux à écouter : Do Yourself A Favor, Get Alone, Manifest
♥♥♥
> Ecouter l'album sur Youtube <
Passé de référence à véritable monument du Hardcore moderne avec un troisième album remarquable (voir Broadcasting...), Comeback Kid est devenu un de ces groupes dont on aime attendre le prochain album avec cette double question : les canadiens sauront-ils rester à la hauteur ou au contraire vont-ils un jour nous décevoir ? Ce Symptoms + Cures, sorti en 2010, annonçait surtout le retour du groupe à un line-up de cinq personnes, l'album précédent ayant été enregistré avec quatre membres seulement après que Neufeld soit passé au micro suite au départ de Scott Wade.
Je me souviens très clairement ne pas avoir été franchement emballé à la première écoute de cet album. Difficile de dire pourquoi, mais il y avait un truc qui passait moins bien que sur les précédents, des riffs et mélodies moins intéressantes peut-être ? Le fait est qu'après plusieurs dizaines d'écoutes, quelques années plus tard, il s'avère que cette galette est loin d'être mauvaise et en devient même agréable sur plusieurs passages et morceaux.
Il faut reconnaître un certain talent chez les canadiens de Comeback Kid pour faire du Hardcore de qualité, sur la durée, sans toutefois finir pompeux. Sur onze titres, seulement deux font moins de trois minutes, fait relativement rare dans un genre musical réputé pour être nerveux et ne pas trop s'éterniser sur la durée des productions. Presque quarante minutes en boîte, c'est quasiment le double de temps que sur la majorité des albums du genre ! Et, bien que cet argument ne soit pas d'une grande valeur pour moi, on peut donc dire qu'on en a pour son argent...
On pourrait noter le retour à un visuel illustré, réalisé par Mike Bukowski qui avait déjà œuvré sur le visuel de l'édition anniversaire de Turn It Around, faisant rupture avec la photographie de Broadcasting... mais niveau son, cet album est tout à fait dans le même ton que ce dernier. En même temps, Neufeld n'en est qu'à sa deuxième participation en tant que leader, et sa voix étant très différente de celle de Scott Wade, il est normal de rapprocher les deux opus. De ce point de vue, on retrouve donc toute l'énergie et la puissance du groupe, ses lignes mélodiques, ses bridges à la batterie et basse. Bref, un réel plaisir qui, bien que connu du fan moyen du groupe, est loin d'être déplaisant.
Certes, cet album est loin d'être le meilleur du groupe qui a pondu de véritables perles. Il n'en reste pas moins que ce Symptoms + Cures est un très bon album de Hardcore qui commence par une véritable claque en pleine tronche avec un "Do Yourself A Favor" d'une puissance rare. Les gang vocals sont plutôt rares et se limitent à des cris de foule, laissant le poids du chant reposer sur les cordes vocales de Neufeld qui s'en sort très bien grâce à son étrange capacité à gueuler comme si sa voix n'en pâtissait pas. Les riffs sont gras et puissants : on n'en demande pas plus, c'est bourrin et ça passe bien. Comeback Kid fait du Comeback Kid et le fait bien et même si tous les ingrédients musicaux de Broadcasting... sont là, le groupe arrive à pondre des morceaux inspirés, aux nouveaux riffs. Il est facile d'arriver à s'ennuyer lorsqu'un groupe nous sort systématiquement la même musique mais les canadiens arrivent encore à "surprendre avec du vieux" en proposant des morceaux marqués de leur empreinte, comme si le style Comeback Kid pouvait être apposé ("G.M. Vincent & I"). Mon choix se porte sur "Pull Back The Reins", à la rythmique et aux riffs les plus "dépaysants", "Manifest" et à la seconde moitié de "Symptoms And Cures" pour un solo ma foi fort sympathique.
Sans aucun doute pas le meilleur album de Comeback Kid mais un savant mélange de puissance, d'efficacité et de savoir-faire qui laissent les canadiens dans le haut du tableau. Pas fou-fou mais cool quand même.
Album : Symptoms + Cures
Quatrième Album
Sortie : 2010
Genre : Punk Hardcore
Label : Distort, Victory Records
Morceaux à écouter : Do Yourself A Favor, Get Alone, Manifest
♥♥♥
> Ecouter l'album sur Youtube <
Passé de référence à véritable monument du Hardcore moderne avec un troisième album remarquable (voir Broadcasting...), Comeback Kid est devenu un de ces groupes dont on aime attendre le prochain album avec cette double question : les canadiens sauront-ils rester à la hauteur ou au contraire vont-ils un jour nous décevoir ? Ce Symptoms + Cures, sorti en 2010, annonçait surtout le retour du groupe à un line-up de cinq personnes, l'album précédent ayant été enregistré avec quatre membres seulement après que Neufeld soit passé au micro suite au départ de Scott Wade.
Je me souviens très clairement ne pas avoir été franchement emballé à la première écoute de cet album. Difficile de dire pourquoi, mais il y avait un truc qui passait moins bien que sur les précédents, des riffs et mélodies moins intéressantes peut-être ? Le fait est qu'après plusieurs dizaines d'écoutes, quelques années plus tard, il s'avère que cette galette est loin d'être mauvaise et en devient même agréable sur plusieurs passages et morceaux.
Il faut reconnaître un certain talent chez les canadiens de Comeback Kid pour faire du Hardcore de qualité, sur la durée, sans toutefois finir pompeux. Sur onze titres, seulement deux font moins de trois minutes, fait relativement rare dans un genre musical réputé pour être nerveux et ne pas trop s'éterniser sur la durée des productions. Presque quarante minutes en boîte, c'est quasiment le double de temps que sur la majorité des albums du genre ! Et, bien que cet argument ne soit pas d'une grande valeur pour moi, on peut donc dire qu'on en a pour son argent...
On pourrait noter le retour à un visuel illustré, réalisé par Mike Bukowski qui avait déjà œuvré sur le visuel de l'édition anniversaire de Turn It Around, faisant rupture avec la photographie de Broadcasting... mais niveau son, cet album est tout à fait dans le même ton que ce dernier. En même temps, Neufeld n'en est qu'à sa deuxième participation en tant que leader, et sa voix étant très différente de celle de Scott Wade, il est normal de rapprocher les deux opus. De ce point de vue, on retrouve donc toute l'énergie et la puissance du groupe, ses lignes mélodiques, ses bridges à la batterie et basse. Bref, un réel plaisir qui, bien que connu du fan moyen du groupe, est loin d'être déplaisant.
Certes, cet album est loin d'être le meilleur du groupe qui a pondu de véritables perles. Il n'en reste pas moins que ce Symptoms + Cures est un très bon album de Hardcore qui commence par une véritable claque en pleine tronche avec un "Do Yourself A Favor" d'une puissance rare. Les gang vocals sont plutôt rares et se limitent à des cris de foule, laissant le poids du chant reposer sur les cordes vocales de Neufeld qui s'en sort très bien grâce à son étrange capacité à gueuler comme si sa voix n'en pâtissait pas. Les riffs sont gras et puissants : on n'en demande pas plus, c'est bourrin et ça passe bien. Comeback Kid fait du Comeback Kid et le fait bien et même si tous les ingrédients musicaux de Broadcasting... sont là, le groupe arrive à pondre des morceaux inspirés, aux nouveaux riffs. Il est facile d'arriver à s'ennuyer lorsqu'un groupe nous sort systématiquement la même musique mais les canadiens arrivent encore à "surprendre avec du vieux" en proposant des morceaux marqués de leur empreinte, comme si le style Comeback Kid pouvait être apposé ("G.M. Vincent & I"). Mon choix se porte sur "Pull Back The Reins", à la rythmique et aux riffs les plus "dépaysants", "Manifest" et à la seconde moitié de "Symptoms And Cures" pour un solo ma foi fort sympathique.
Sans aucun doute pas le meilleur album de Comeback Kid mais un savant mélange de puissance, d'efficacité et de savoir-faire qui laissent les canadiens dans le haut du tableau. Pas fou-fou mais cool quand même.
24/02/2014
[Vidéo] A Skylit Drive : "Crazy"
Le nouveau clip de A Skylit Drive pour "Crazy", extrait du dernier album "Rise".
Comme on dit dans le jargon (j'invente un peu) : "ça casse pas des briques, ça se laisse écouter".
20/02/2014
[Videos] Comeback Kid / Dope D.O.D. / Crossfaith
Trois vidéos, trois clips.
Comeback Kid pour "Should Know Better"
Dope D.O.D. pour "Master Xploder"
et Crossfaith pour "The Evolution"
Bon visionnage.
19/02/2014
[Album] Pacific Rim : "Original Motion Picture Soundtrack"
Artistes : Ramin Djawadi, Tom Morello
Album : Pacific Rim Original Motion Picture Soundtrack
Sortie : 2013
Genre : Musique de Film, Orchestral
Label : WaterTower Music
Morceaux à écouter : Pacific Rim, Canceling The Apocalypse, Striker Eureka, Go Big or Go Extinct, We Need A New Weapon
♥♥♥
> Voir le trailer du film <
> Ecouter l'album sur Youtube <
Le film : Des gros robots qui tapent sur des gros lézards. Il n'en faut pas davantage pour résumer le concept de ce film. Un scénario qui tiendrait sur un post-it mais Del Toro a quand même essayé d'y mettre des personnages, un background à chacun d'entre eux, et quelques petites intrigues et problématiques (attention, ça vole pas très haut quand même) pour donner un peu plus de consistance à son histoire et mettre en relief certains enjeux, chose qu'on n'avait pas vraiment dans un blockbuster du même niveau comme Prometheus...
Pacific Rim, c'est avant tout un film de genre. Assumé jusqu'au bout, avec tous les codes que celui-ci traîne derrière lui. Il est évident que le public visé est large, même si on sent quand même une forte volonté de coller à un univers propre aux mangas et autres délires à base de monstres gigantesques et robots immenses. La liste de références est longue comme le bras, voire la jambe, et bien que je ne sois pas fan de tout ce qui ressemble de près ou de loin à Godzilla, Evangelion ou que sais-je encore, il est assez facile de les identifier. J'estime donc ne pas faire partie du public visé et, lors de la projection du film, à sa sortie, j'hésitais entre rires nerveux et "facepalms" répétitifs pendant la séance. Sans doute parce que je croisais les doigts pour que Del Toro ponde un film musclé mais pas aussi idiot que ce que j'en ai finalement pensé. Les personnages sont stéréotypés au maximum, souvent ridicules dans leurs répliques (et les acteurs, bien que jouant leurs rôles comme il se doit, ont bien du mal à rehausser le niveau, de mon point de vue...). Tout au long du film, je n'ai pratiquement pas pu m'abandonner à l'histoire qui, au final, aurait pu être un bon divertissement tant les effets spéciaux sont remarquables et la bande son relativement bonne. La faute à une montagne d'incohérences que je ne listerai pas, à l'exception de celle-ci, et qui n'est pas négligeable (avec celle de l'épée) : une intro en voix off de dix minutes posant les bases du film et son univers, ses règles et enjeux, ces éléments se faisant démonter tout le long du film pour des raisons qui ne me semblent parfois pas vraiment justifiées. Bref, ça ne m'a pas fait vibrer (alors que je l'aurais vraiment souhaité !), et c'est bien dommage car le potentiel était énorme. Afin de mieux comprendre mon point de vue, il suffit de regarder l'Honest Trailer sur Pacific Rim, que j'ai découvert il y a peu et qui résume très bien ma déception et mon incompréhension ressenties en sortant de la salle de cinéma lors de la sortie du film.
La Bande Originale : Elle remplit son rôle, dirons-nous. Loin d'être mauvaise, plutôt bien composée, celle-ci reprend tous les codes de la bande son du blockbuster, que ce soit du cinéma ou même du jeu vidéo (comme pour les Call Of Duty ou Crysis - lire chronique -). Au menu, donc, des cuivres, des percussions et des instruments à cordes pour tout ce qu'il y a de plus épique. En même temps, que pouvait-il bien y avoir d'autre pour coller à des combats entre des robots titanesques et des lézards aliens géants ? En cela, le thème principal fonctionne à la perfection : de la puissance (des cuivres vibrant comme une corne de guerre), des mélodies guerrières et entraînantes, le tout accompagné d'une guitare électrique. Mais pas n'importe laquelle : celle de Môssieur Tom Morello. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le gaillard (honte à eux, je suis désolé, et honte à ceux aussi qui auraient entendu parler du bonhomme uniquement grâce au jeu Guitar Hero !), il vous suffira d'aller jeter une oreille sur Rage Against The Machine.
Alors, certes, Tom Morello n'apparaît pas sur l'intégralité des pistes de cette bande originale de vingt-cinq titres, mais sa guitare fait rapidement mouche dans nos oreilles, sans même qu'on s'en rende compte. Sa présence est une valeur ajoutée non négligeable à l'ensemble qui donne une touche Rock à la musique orchestrale de Ramin Djawadi, grand habitué de ce genre de films (il suffit de lire son CV : Batman Begins, Iron Man, Le Choc des Titans et bien d'autres blockbusters du même niveau y figurent).
Pacific Rim, c'est un film d'action. Les compositions pour "habiller" les scènes de combats et présenter les géants de métal sont nombreuses ("Gipsy Danger", "Striker Eureka"), mais il ne faut cependant pas oublier celles qui donnent de la "profondeur" à l'histoire de Del Toro. C'est-à-dire ces morceaux censés offrir le lot d'émotion requis pour faire un film qui ne soit pas exclusivement tourné vers les fameuses scènes où tout dialogue et même prise de vue réelle sont tout bonnement inexistants. Ainsi, certaines pièces, plus posées, permettent de présenter les personnages et leur background ("Mako") ou tout simplement de coller aux scènes où ces derniers évoluent ("Call Me Newt"), ce qui contraste avec le reste du film, même si, finalement, ce qui intéresse les "vrais" spectateurs, ce sont les robots défonçant de l'alien géant à coup de point...
Une bande originale qui s'en tire pas trop mal, finalement. Le film ne m'ayant que très peu marqué, j'aurais cru que la musique de Ramin Djawadi en ferait de même. C'était sans compter sur la participation de Tom Morello et sa guitare venus apporter une touche singulière à quelques titres qui valent, de ce fait, le détour, et qui donnent une identité à cette musique de film, notamment dans le thème principal que l'on retrouve plus ou moins dans les autres compositions auxquelles le guitariste participe ("Go Big or Go Extinct"). En bref, ça s'écoute plutôt bien et la musique a ici le mérite de faire ressortir certaines images ou certains passages du film qu'on aurait pu oublier. Dans mon cas, ça a plutôt bien fonctionné.
Album : Pacific Rim Original Motion Picture Soundtrack
Sortie : 2013
Genre : Musique de Film, Orchestral
Label : WaterTower Music
Morceaux à écouter : Pacific Rim, Canceling The Apocalypse, Striker Eureka, Go Big or Go Extinct, We Need A New Weapon
♥♥♥
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Le film : Des gros robots qui tapent sur des gros lézards. Il n'en faut pas davantage pour résumer le concept de ce film. Un scénario qui tiendrait sur un post-it mais Del Toro a quand même essayé d'y mettre des personnages, un background à chacun d'entre eux, et quelques petites intrigues et problématiques (attention, ça vole pas très haut quand même) pour donner un peu plus de consistance à son histoire et mettre en relief certains enjeux, chose qu'on n'avait pas vraiment dans un blockbuster du même niveau comme Prometheus...
Pacific Rim, c'est avant tout un film de genre. Assumé jusqu'au bout, avec tous les codes que celui-ci traîne derrière lui. Il est évident que le public visé est large, même si on sent quand même une forte volonté de coller à un univers propre aux mangas et autres délires à base de monstres gigantesques et robots immenses. La liste de références est longue comme le bras, voire la jambe, et bien que je ne sois pas fan de tout ce qui ressemble de près ou de loin à Godzilla, Evangelion ou que sais-je encore, il est assez facile de les identifier. J'estime donc ne pas faire partie du public visé et, lors de la projection du film, à sa sortie, j'hésitais entre rires nerveux et "facepalms" répétitifs pendant la séance. Sans doute parce que je croisais les doigts pour que Del Toro ponde un film musclé mais pas aussi idiot que ce que j'en ai finalement pensé. Les personnages sont stéréotypés au maximum, souvent ridicules dans leurs répliques (et les acteurs, bien que jouant leurs rôles comme il se doit, ont bien du mal à rehausser le niveau, de mon point de vue...). Tout au long du film, je n'ai pratiquement pas pu m'abandonner à l'histoire qui, au final, aurait pu être un bon divertissement tant les effets spéciaux sont remarquables et la bande son relativement bonne. La faute à une montagne d'incohérences que je ne listerai pas, à l'exception de celle-ci, et qui n'est pas négligeable (avec celle de l'épée) : une intro en voix off de dix minutes posant les bases du film et son univers, ses règles et enjeux, ces éléments se faisant démonter tout le long du film pour des raisons qui ne me semblent parfois pas vraiment justifiées. Bref, ça ne m'a pas fait vibrer (alors que je l'aurais vraiment souhaité !), et c'est bien dommage car le potentiel était énorme. Afin de mieux comprendre mon point de vue, il suffit de regarder l'Honest Trailer sur Pacific Rim, que j'ai découvert il y a peu et qui résume très bien ma déception et mon incompréhension ressenties en sortant de la salle de cinéma lors de la sortie du film.
La Bande Originale : Elle remplit son rôle, dirons-nous. Loin d'être mauvaise, plutôt bien composée, celle-ci reprend tous les codes de la bande son du blockbuster, que ce soit du cinéma ou même du jeu vidéo (comme pour les Call Of Duty ou Crysis - lire chronique -). Au menu, donc, des cuivres, des percussions et des instruments à cordes pour tout ce qu'il y a de plus épique. En même temps, que pouvait-il bien y avoir d'autre pour coller à des combats entre des robots titanesques et des lézards aliens géants ? En cela, le thème principal fonctionne à la perfection : de la puissance (des cuivres vibrant comme une corne de guerre), des mélodies guerrières et entraînantes, le tout accompagné d'une guitare électrique. Mais pas n'importe laquelle : celle de Môssieur Tom Morello. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le gaillard (honte à eux, je suis désolé, et honte à ceux aussi qui auraient entendu parler du bonhomme uniquement grâce au jeu Guitar Hero !), il vous suffira d'aller jeter une oreille sur Rage Against The Machine.
Alors, certes, Tom Morello n'apparaît pas sur l'intégralité des pistes de cette bande originale de vingt-cinq titres, mais sa guitare fait rapidement mouche dans nos oreilles, sans même qu'on s'en rende compte. Sa présence est une valeur ajoutée non négligeable à l'ensemble qui donne une touche Rock à la musique orchestrale de Ramin Djawadi, grand habitué de ce genre de films (il suffit de lire son CV : Batman Begins, Iron Man, Le Choc des Titans et bien d'autres blockbusters du même niveau y figurent).
Pacific Rim, c'est un film d'action. Les compositions pour "habiller" les scènes de combats et présenter les géants de métal sont nombreuses ("Gipsy Danger", "Striker Eureka"), mais il ne faut cependant pas oublier celles qui donnent de la "profondeur" à l'histoire de Del Toro. C'est-à-dire ces morceaux censés offrir le lot d'émotion requis pour faire un film qui ne soit pas exclusivement tourné vers les fameuses scènes où tout dialogue et même prise de vue réelle sont tout bonnement inexistants. Ainsi, certaines pièces, plus posées, permettent de présenter les personnages et leur background ("Mako") ou tout simplement de coller aux scènes où ces derniers évoluent ("Call Me Newt"), ce qui contraste avec le reste du film, même si, finalement, ce qui intéresse les "vrais" spectateurs, ce sont les robots défonçant de l'alien géant à coup de point...
Une bande originale qui s'en tire pas trop mal, finalement. Le film ne m'ayant que très peu marqué, j'aurais cru que la musique de Ramin Djawadi en ferait de même. C'était sans compter sur la participation de Tom Morello et sa guitare venus apporter une touche singulière à quelques titres qui valent, de ce fait, le détour, et qui donnent une identité à cette musique de film, notamment dans le thème principal que l'on retrouve plus ou moins dans les autres compositions auxquelles le guitariste participe ("Go Big or Go Extinct"). En bref, ça s'écoute plutôt bien et la musique a ici le mérite de faire ressortir certaines images ou certains passages du film qu'on aurait pu oublier. Dans mon cas, ça a plutôt bien fonctionné.
17/02/2014
[Vidéos] Vrac de février
Bon sang, le mois de février est déjà bien entamé ! Un paquet de trucs qui ont pointé le bout de leur nez ces dernières semaines. Bon, comme je me souviens pas de tout, voilà quelques petits trucs balancés en vrac et dont l'intérêt n'est parfois que limité...
Première chose : le premier extrait du futur album de Comeback Kid est là ! Non, les canadiens ne sont pas morts et sont même de retour avec du son qui ne déçoit pas trop. Au contraire, diront certains, cela rassure presque les intentions du groupe sur son futur cinquième album (quoi, déjà ?!).
L'info de ces derniers jours, c'est la parution d'un clip du Wu Tang Clan pour "Y'all Been Warned", un morceau vieux de... treize ans ( ! ) paru sur l'album Iron Flag en 2001. Autant dire que pour les fans, c'est une sacrée nouvelle ! Et même si on n'est pas franchement adepte du Hip Hop ricain, bah "ça passe crème" quand même, comme on dit !
Ah ! Un truc qui n'aura échappé à personne : il y a quelques jours, c'était la Saint Valentin... Bon, bah on s'en fout un peu mais on notera le trailer de Cashmere Cat pour son nouvel EP, qui est en fait un clip pour le titre "Wedding Bells" (qui donne son nom à l'EP, d'ailleurs). Au programme, la vie de couple, avec ses hauts et aussi ses bas. Bref, un truc qui parle à tout le monde. Des belles images, sans doute en provenance de la Norvège, terre natale de l'artiste.
Terminons avec un petite blague musicale. C'est une fois de plus The Animal In Me qui sort une petite cover, et cette voix c'est Ellie Goulding et son "Burn" qui passent à la moulinette Métalcoreuse.
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