[Vidéo] Intervals : "Siren Sound"

Les clips de Métal Progressif où on ne voit pas les musiciens tripoter leurs instruments sont tellement rares qu'il était difficile de ne pas relever la dernière vidéo du groupe Intervals pour le titre "Siren Sound" extrait de l'album A Voice Within sorti chez Basick Records en début d'année 2014. Cela n'empêche pas les membres du groupe de se mettre en scène, notamment le très reconnaissable Anup Sastry, dans le rôle de pseudo résistants à l'affût d'un parachutage de caisses semblant être une manne providentielle, le tout sous la surveillance armée de ce qui pourrait être une troupe d'élite contemporaine de la Gestapo...

[Vidéo] Ocean Districts : "Discovery"

Voilà un clip qui tombe pile poil pour la saison ! Ocean Districts est un groupe originaire d'Estonie et là bas, la neige et le froid, on connaît. Extrait du premier album Expeditions, ce "Discovery" a la particularité de mettre en relief ce qui tient à cœur au groupe, à savoir les aventures et découvertes faites par les grands explorateurs de notre époque. Le clip comporte divers passages de "Way Down East" ("À Travers L'Orage" en français), un film muet de 1920, qui a la particularité d'être considéré comme l'un des films comportant une scène des plus dangereuses de l'histoire du cinéma. Pendant le tournage, le réalisateur D.W. Griffith a vu une partie de son visage gelée par le froid. Un incident dont il gardera des séquelles toute sa vie. En plus de cela, l'actrice principale Lillian Gish subira des dommages à la main droite de façon irréversible suite à une scène tournée au bord d'une rivière gelée dans laquelle sa main devait tremper. Un investissement de la part de l'équipe de tournage que le groupe a ici voulu honorer, rappelant que certaines personnes ont payé le prix fort pour produire certaines œuvres artistiques. Un bel hommage.

[Vidéo] Skrillex feat. Diplo, CL et G-Dragon : "Dirty Vibe"

Bon sang ! J'ai failli passer à côté ! Le dernier clip de Skrillex est là ! Rien de fou, pas de quoi s'emballer me direz-vous. Certes. Mais il se trouve que de tout l'album Recess sorti en début d'année 2014, "Dirty Vibe" est le titre qui a le plus retenu mon attention, oserai-je dire. Ce n'est qu'il soit plus intéressant ou plus "catchy" que les autres. Non. C'est surtout parce que c'est le morceau que j'ai trouvé le plus "marrant" sur l'album. Décalé, débridé, des infra-basses presque inaudibles si on ne fait pas gaffe, un ton Hip-Hop affirmé et des featurings vraiment tordus à base d’auto-tune très marqué. On est loin du chef d’œuvre, en somme. Mais cette ligne de basses et ce beat m'ont tout de suite donné envie de hocher la tête. Un clip tourné sous forme de scénettes sans réel lien entre elles, à la manière d'un shooting photo, qui n'est pas sans rappeler le clip de Die Antwoord pour "Ugly Boy", la touche K-Pop en plus apportée par CL (du groupe 2NE1), G-Dragon et avec la participation de Diplo à la production. Bim Bam Boum.

[Vidéo] Mt Eden : "We Are Free"

Décidément, c'est Noël avant l'heure ! Après Enter Shikari qui offre une vidéo animée pour un nouveau morceau, c'est au tour de Mt Eden, le duo néo-zélandais, de nous offrir une vidéo magique où l'Illusionary RockaZ Crew propose une performance de danse sur une plage ensoleillée. Comme à son habitude, Mt Eden balance un Dubstep spatial et aérien appuyé par de grosses basses dans la parfaite continuité de l'EP Walking On Air. Une vidéo présentée comme le cadeau de Noël du duo, histoire de nous faire patienter avant leur prochaine sortie.

[Vidéo] Shake Shake Go : "England Skies" (lyrics video)

Découverts très récemment lors du concert de Rodrigo y Gabriela à la Halle Tony Garnier à Lyon, les british de Shake Shake Go assuraient la première partie du couple mexicain pour leur tournée qui passait par la France. La même semaine, le groupe a posté une vidéo pour leur titre "England Skies". Un morceau et des images fidèles au pays de Sa Majesté la Reine : du ciel gris, des plages et un peu de soleil malgré tout. Un soleil qui rappelle le clip de Part-Time Friends pour "Art Counter", autre groupe de Pop Folk, mais de chez nous. Ici, il y a les paroles pour ceux qui voudraient chanter après avoir chaussé leurs bottes et s'être servi un thé bien chaud. Allez, c'est parti pour les "Hooo Hooo" !

[Vidéo] Enter Shikari : "Slipshod"

Non, ce n'est pas le nouveau générique de Top Chef ni celui d'une série animée de critique culinaire mais le petit cadeau de Noël d'Enter Shikari : un clip animé pour le morceau "Slipshod" qui sera disponible dans la version iTunes du quatrième album du groupe qui sortira en janvier 2015, The Mindsweep. Un clip où les quatre compères british, caricaturés, font passer un véritable "cauchemar en cuisine" à l'équipe de service d'un restaurant ! C'est fun, bourrin et très Transcore. Et ça fait plaisir.

[Vidéo] Beyond The Dust : "Clarity"

Depuis quelques années, le Métal Progressif est en plein boum et la France n'est pas en reste. Beyond The Dust a balancé son premier clip dernièrement et même si son intérêt est discutable, il faut tout de même admettre que le projet est ambitieux car le morceau choisi, "Clarity", est une pièce de plus de six minutes et demie, sans parler du fait que cette vidéo a été réalisée par un seul homme, à savoir Igor Omodei. Et rien que pour ça, chapeau ! "Clarity" est extrait du premier album de Beyond The Dust intitulé Khepri et sorti cette année sur Dooweet Records.

[Vidéo] Casseurs Flowters : "6h16 - Des Histoires à Raconter"

Orelsan et Gringe ont proposé un nombre conséquent de clips pour leur album en tant que Casseurs Flowters. C'est au tour du morceau qui clôture l'album, "Des Histoires à Raconter", de profiter d'une vidéo à la réalisation léchée (par Greg & Lio) et aux images aussi belles que mélancoliques (comme les textes, d'ailleurs). Un morceau beaucoup moins "drôle" que le reste de l'album qui rappelle la vision plutôt pessimiste de l'existence qu'avait choisi de décrire Orelsan avec son titre "Elle Viendra Quand Même". Les Casseurs ont cette fois décidé d'apparaître sans bonnet... comme si leur ère touchait à sa fin.

[Vidéo] Teen Talk : "Sweet Death"

Vous ne connaissez pas Teen Talk ? Pas grave. Je ne connaissais pas non plus il y a quelques heures encore... Le duo composé par Jérémy Barlozzo au chant et Douglas Cavanna à la composition a pourtant déjà sorti un EP en juillet dernier (trois titres accompagnés de trois clips) et vient de balancer une nouvelle vidéo pour le prochain qui devrait sortir fin janvier 2015. "Sweet Death" parle de séparation, du manque de l'autre. Dans ce clip, réalisé par Raphaël Lopez, on découvre Jéromine Chassériaud à la fois mystérieuse et envoûtante (qui jouera dans le téléfilm SODA le 29 décembre sur M6) qui participe à une soirée piscine... Derrière ces images se cache un tournage non autorisé dans une piscine municipale. Un tournage qui a été stoppé à cause d'une ambiance un peu "chaude" pour la scène finale (tous les détails dans l'interview du groupe sur neonmag.fr). Le clip en lui même est d'ailleurs une mise en abîme que vous découvrirez lors de sa conclusion (*SPOILER* Plastiquement, la fenêtre se réduit lentement au fil du morceau...) Dans tous les cas, Teen Talk fait de l''Electro Pop et on va sans doute en entendre parler prochainement ! (Merci à Cloé pour la découverte)

[Album] Casseurs Flowters : "Orelsan et Gringe sont les Casseurs Flowters"

Artistes : Casseurs Flowters
Album : Orelsan et Gringe sont les Casseurs Flowters
Premier Album
Sortie : 2013
Genres : Rap, Electro
Labels : 7th Magnitude, Wagram
Morceaux à écouter : Stupide Stupide Stupide, Deux Connards dans un Abribus, Les Putes et Moi, Manger c'est Tricher
♥♥♥♥
> Ecouter l'album sur Deezer <

Génèse. Au départ, ça ne devait être qu'un délire entre potes (et ça l'est). L'alliance entre Orelsan et Gringe, qui a débuté il y a longtemps déjà (au début des années 2000), s'est pourtant rapidement transformée en un duo efficace et imparable. Les deux gaillards se connaissaient à peine et, sur une proposition un peu farfelue d'Orelsan à Gringe, ils décident de rapper ensemble. S'en suit des enregistrements de mixtapes et la carrière solo d'Orelsan qu'on connaît désormais bien. Pourtant, les deux compères n'ont jamais vraiment arrêté de bosser ensemble, notamment avec les participations de Gringe aux albums d'Orelsan sur les morceaux "Entre Bien et Mal" et "Ils sont Cools".

Un album entre potes. C'est loin d'être nouveau : bosser avec des potes, ça aide à être productif. Surtout quand on est sur la même longueur d'ondes. Il suffit parfois de suivre l'évolution de la discographie d'un groupe pour mettre en relief les tensions entre ses membres suite à un changement de line-up par-exemple. En découle une différence de cohésion entre certains albums et parfois des conflits entre les membres lors de tournées ou phases d'enregistrement. Le résultat est parfois moyen et la tension entre les personnes se ressent, celle-ci pouvant même s'exprimer sur scène (rappelez-vous Marilyn Manson qui se prend la tête avec son guitariste John 5 lors d'un concert). Ici, Orelsan et Gringe sont on ne peut plus proches car ayant vécu une dizaine d'années en colocation, ce qui aide à se connaître et à partager des anecdotes du quotidien (ce détail rappelle d'ailleurs le lien qui unit Jack Black et son acolyte Kyle Gass sur le premier album de Tenacious D). Concernant les producteurs exécutifs Skread et Ablaye, Orelsan et Gringe sont tout aussi proches d'eux (un détail rappelé sur la conclusion de "Stupide Stupide Stupide") : Skread a produit les deux albums d'Orelsan et Ablaye a suivi ce dernier sur ses tournées. En même temps, les deux compères sont fondateurs du label 7th Magnitude qui a jusque là produit toutes les créations d'Orelsan... Une bande de potes qui s'exprime joyeusement sur cet album lors d'interludes suffisamment bien joués pour paraître naturels, preuve que le tout sent clairement le vécu.

Des sujets simples. La politique et le social, on le sait, sont des sujets "casse-gueule". Et bien qu'Orelsan soit plutôt familier de ces thèmes là, d'une façon plutôt détournée en traitant les désillusions de la jeunesse actuelle dans ses albums solo, Gringe et lui préfèrent ici prendre tout ça avec davantage de légèreté. Certes, il reste des traces de ce mal-être adolescent, notamment parce qu'ils avaient à cœur d'écrire dessus depuis pas mal d'années. Mais les trentenaires qu'ils sont aujourd'hui ont pris le parti d'en rire, d'ironiser sur leur cas et de faire de leurs morceaux de véritables sketchs qui traitent sensiblement les mêmes sujets mais avec un détachement notable. Tout y passe (ou presque) : l'argent ("Prends Des Pièces"), l'attente du bus ("Deux Connards Dans Un Abribus"), cette désagréable impression de se faire entuber après avoir acheté un CD de mauvaise qualité ("La Mort Du Disque"), et un nombre impressionnant d'anecdotes relatives à des soirées alcoolisées que n'importe qui pourrait vivre ("Manger C'est Tricher"). Le "rap game" n'est cité qu'une seule fois, preuve que les Casseurs Flowters ne sont que trop peu intéressés par la place qu'il peuvent occuper dans la cour du Rap français. Orelsan et Gringe parlent d'eux ("Dans La Place Pour Être") et nous invitent à découvrir leur univers  décalé ("La Nouvelle Paire") grâce à une mise en abîme du travail de production d'un album (rappelé par Ablaye et Skread lors des skits, ce qui n'est pas sans rappeler ce que chantait Java dans "C'est la Vie"). Le but est clair : faire de la musique pour rire, raconter ces fameuses tranches de vie de deux ados attardés qui se lèvent dans l'après-midi pour jouer à la console et manger des pizzas en attendant le soir pour retourner prendre l'apéro (l'alcool étant un sujet récurrent, le morceau "Manger C'est Tricher" rappelant les Svinkels et leur "Cereal Killer"). Comme une journée qui se répéterait sans cesse. Comme si les deux lascars étaient restés... bloqués ("Bloqué").Un album qui semble clairement "stupide" sauf que ce recueil cache en réalité un travail de fond bien plus recherché.

Un album-concept. Raconter des histoires demande une certaine maîtrise de la narration. Et quoi de mieux que l'album-concept pour le faire en musique ? Orelsan et Gringe ne sont pas les premiers à le faire (voir Coheed & Cambria ou Tenacious D) mais en décidant de raconter 24h de leur vie dans ce qu'elle a de plus banal et à la fois ce qu'elle a de plus farfelu, les Casseurs Flowters réussissent à nous plonger dans leur quotidien sans une once d'ennui. Les titres s'enchaînent dans une logique simple au cours de 24h assez mouvementées où les deux compères échangent, se promènent, passent du temps avec leurs potes et vont même parfois jusqu'à philosopher. Un album-concept qui est complété par des clips inventifs et recherchés (dont le plan séquence de "Regarde Comme Il Fait Beau" est sans conteste le chef d'oeuvre si on oublie tout le travail de post-production sur le clip de "Fais Les Backs"). Du duo qu'ils forment, Orelsan et Gringe puisent leur force et leur inspiration, n'hésitant pas à s'exprimer sous forme de dialogues où ils sont parfois en désaccord comme sur l'excellent "Les Putes Et Moi" (qui de par le sujet qu'il traite, rappelle quelque peu "Ma Mère La Pute" de Mr Roux).

Un album de Rap qui sous ses airs de blague musicale est en réalité un objet travaillé et préparé avec soin. Un album complet et réussi qui nous fait passer un bon moment, narrant des anecdotes auxquelles il est assez facile de s'identifier tout en nous faisant sourire. Le pari d'Orelsan et Gringe est réussi : mettre en forme leurs histoires d'ados avec la maturité des adultes qu'ils sont devenus depuis : un régal.

[Vidéo] Oh Blimey : "BassFace" feat. Micah Tron

On a déjà parlé de Oh Blimey ici à l'occasion de son clip pour "#EW" avec Gavlyn. Cette fois, la rappeuse propose une vidéo pour "BassFace", un titre qui comme son nom l'indique est à base de grosses basses... Mais l'intérêt ici est plutôt visuel. Tout commence par une baston de filles qui se termine en vengeance... plutôt wtf!. Un clip où apparaissent Kelley Koski et Micah Tron, le tout produit par Ear Jerker. Le rapport entre la musique et la confrontation entre les personnages n'est pas sans rappeler le clip de "First Of The Year" de Skrillex. Boum !

[Vidéo] Yaarrohs : "Wrestle"

Yaarrohs. Ce nom ne vous dit peut-être rien. Il cache pourtant une voix que les fans de The Glitch Mob ont énormément appréciée. En effet, la jeune artiste, résidant à Los Angeles mais originaire de New-York, a participé au dernier album Love Death Immortality du groupe Electro (sorti cette année) avec le titre "Fly By Night Only". Elle a dernièrement produit son premier EP Flesh & Blood dont est extrait le titre "Wrestle". Pour le clip, on découvre l'artiste en noir et blanc posant sa voix sur une "lutte" imagée par une chorégraphie de danse contemporaine. Une vidéo où elle participe à la chorégraphie, l'artiste produisant, composant et écrivant déjà l'intégralité de ses morceaux. Tout en douceur.

[Vidéo] Such Gold : "Faced"

Après un premier album Misadventures qui m'avait franchement plu, Such Gold revient cette année avec un nouvel album : The New Sidewalk. Le départ du guitariste Skylar Sarkis en 2013 a depuis contraint le chanteur Ben Kotin à endosser le rôle de second guitariste, chose peu aisée quand on est frontman de Punk Hardcore (mais c'est loin d'être le premier à le faire, il est vrai). Ce deuxième album marque aussi le retour du batteur Matt Covey derrière les fûts, fondateur du groupe qui avait été remplacé par Devan Bentley pour le premier opus. Le groupe a publié une vidéo pour "Faced", titre plutôt pessimiste mais toujours aussi mélodique et à l'architecture relativement complexe comme sait le faire le groupe.

[Vidéo] Mr Oizo : "Ham"

C'était le Black Friday la semaine dernière. Vous savez, ce fameux vendredi de soldes monstrueuses aux États-Unis où les gens se transforment en sortes de zombies (ou animaux, mais on m'a déjà fait remarquer que même les animaux se comportaient mieux, ce qui n'est pas faux) piétinant leurs congénères pour aller se payer le dernier écran plat à des prix défiant toute concurrence... C'est pile dans ce contexte que Mr Oizo (Quentin Dupieux) a décidé de publier un clip pour son titre "Ham" extrait de son dernier album Church. Un clip glauque et violent qui dresse un portrait sombre et satirique de l'american way of life : des obèses se goinfrant de nourriture grasse à souhait et qui ressemblent davantage à des zombies justement, qui se déplacent en fauteuil électrique (comme l'avait très bien mis en relief South Park avec son épisode "Raising The Bar") et qui manient les armes à feu comme si ce n'était que de simples jouets. Un clip réalisé par Eric Wareheim (qu'on a déjà pu voir dans des films réalisés par Quentin Dupieux justement) et mettant en scène John C. Reilly.

HAM from Eric Wareheim on Vimeo.

[Vidéo] KIZ : "Est-ce que tu sang ?"

KIZ prolonge l'été avec un clip sanguin et ensoleillé. Le duo composé d'Alice Chiaverini et Marc Parodi s'emploie à traiter le sujet de la séparation avec légèreté et humour (un peu comme Cali et son "Je m'en vais"). Mais c'est surtout la bonne humeur de KIZ, sa façon d'employer des sonorités créatives et une rythmique entêtante qui fait du duo un couple des plus sympathiques. Tourné dans une carrière avec les moyens du bord, le clip est réussi et nous ramène un peu de soleil avec l'hiver qui est à nos portes. Frais !


Mise à jour octobre 2015 : KIZ a publié un clip officiel pour "Est-ce que tu sang ?" qui a remplacé cette vidéo, à l'occasion de la sortie de son premier EP. (cliquer sur le lien).

[Vidéo] Marmozets : "Move, Shake, Hide" Live

On parle beaucoup de Marmozets en ce moment (et ça a l'air bien parti pour continuer). Et pour cause ! Le groupe vient de sortir son premier album est tourne en ce moment. Les enfants terribles british sont en train de tout retourner sur leur passage et pour le prouver, ils viennent de pondre une vidéo pour le morceau "Move, Shake, Hide" (qui profite - profitait ? - pourtant déjà d'un clip) avec des prises de vues tournées lors de leurs précédents concerts. Avec une moyenne d'âge d'à peine 20 ans, les membres du groupe sont en train de s'imposer comme de véritables bêtes de scène et il y a fort à parier que leur Math Rock fasse mouche sur le reste de la planète d'ici peu. Si vous l'avez loupé, le groupe a aussi proposé un clip pour le morceau "Born Young and Free" il y a de ça quelques mois.

[Vidéo] Delta Heavy : "Reborn"

Ce n'est plus trop un secret : j'ai toujours bien aimé les clips animés et l'animation en général. Ce clip a beau avoir été posté il y a presque un mois, revenons quand même dessus. Déjà parce que c'est un prétexte à s'écouter un peu d'Electro/Drum and Bass et ensuite parce qu'il est plastiquement intéressant. Mélangeant diverses techniques dont la prise de vue réelle et le stop motion, cette vidéo pour le titre "Reborn" de Delta Heavy a été réalisée par Chris Bristow et Ian Robertson qui avait déjà bossé sur un autre clip de Delta Heavy pour le morceau "Get By" (un clip qui vaut lui aussi le détour et qui rappelle grandement les vidéos par PES). Ici, du noir et blanc et un univers surprenant à base de ficelles, mains, doigts et boutons de chemises. Bien que ce clip soit singulier, il rappelle aussi celui de State Of Mind pour "Sunking", et ça fait plaisir de voir des choses comme ça.

Et pour ceux que la technique intéresserait, le Making Of du clip est visionnable :

[Vidéo] Hacktivist : "Deceive and Defy" feat. Charlie Holmes

Le début de l'année 2015 va être synonyme de bon nombre de sorties d'albums, dont celui d'Hacktivist. Et après le clip de "False Idols" sorti au mois d'août, le groupe vient de larguer une nouvelle vidéo pour "Deceive and Defy", un morceau où Charlie Holmes (de chez Heart In Hand) vient poser sa voix. Un morceau un peu surprenant de la part d'Hacktivist, car s'éloignant un peu du style que le groupe pratique habituellement. Ben Marvin ne pose aucun couplet sur le titre et se cantonne aux refrains où il est largement mis en retrait derrière Holmes justement. Reste à savoir de quoi aura l'air l'album. Affaire à suivre.

[Vidéo] Enter Shikari : "The Last Garrison"

Le dernier clip d'Enter Shikari est arrivé. Participant à la promo du quatrième album du groupe qui sortira le 19 janvier 2015 et baptisé The Mindsweep, "The Last Garrison" est la suite logique de l'évolution de la musique du quatuor british, à savoir un mélange de Pop Rock et toujours ce Post Hardcore couplé à un Electro proche du Dubstep. Difficile à classifier donc. Un clip sans intérêt notable excepté une plastique intéressante et un jeu d'ambiances colorées alternant entre chaud et froid. Dernièrement, Rou a donné une interview où il explique son point de vue sur la nouvelle méthode marketing à la mode chez bon nombre de groupes qui consiste à faire payer des fans des tickets de place de concert ou autres avec la possibilité de rencontrer les membres de leur groupe favori. Un article très intéressant à lire qui vient une fois de plus conforter la place d'indépendant que les brisith tiennent à défendre. Notez que vous pouvez aussi écouter une version finale du morceau "Anaesthetist" qui figure lui aussi sur l'album à venir.

[Vidéo] Dilated Peoples : "Show Me The Way" feat. Aloe Blacc

Après plus de huit ans sans sortir d'album, Dilated Peoples a effectué un retour fracassant avec son dernier album Directors Of Photography sorti cet été. Pour "Show Me The Way", Aloe Blacc et sa voix Soul singulière s'invitent dans l'environnement urbain de Los Angeles pour un clip tourné dans les rues de la cité des anges, sous le soleil californien. Une vidéo où les MCs sont constamment accompagnés par des sign spinners, ces jongleurs de panneaux publicitaires qui sont devenus de vrais athlètes aux États-Unis. Ce job qui consiste à jouer avec un panneau pour attirer l'attention des passants sur une enseigne ou un évènement est presque devenu un sport, avec ses propres figures, largement mises en avant dans ce clip.

 

[EP] Plèvre : "Plèvre"

Artiste : Plèvre
EP : Plèvre
Sortie : 2014
Genres : Métal, Black Métal, Crust, Chaos, Mathcore...
Label : Indépendant (Basement Apes, Division, Grains Of Sand...)
♥♥
> Ecouter l'EP sur BandCamp <

On connaît davantage Lyon pour sa scène Electro ou Dub, la ville étant le berceau d'artistes élevés au rang de "références" dans ces genres-là, sans parler des soirées et festivals Electro ou Dub foisonnants (Nuits Sonores ou encore Riddim Collision par-exemple). Mais ce dont on entend beaucoup moins parler, c'est de la scène Métal lyonnaise (sauf si on s'intéresse d'un peu plus près à ce genre musical encore bien trop mal perçu en France). Car c'est de Lyon que des groupes comme Lodz, Belladone, Young Cardinals ou encore Hypnos sont originaires. Plèvre fait donc partie de ce bouillon peut-être pas assez accessible au grand public pour bien se faire connaître, vous l'aurez compris.

Plèvre. Rien que le nom ne laisse pas indifférent. Rappelant sans aucun détour l'anatomie humaine (le poumon, plus particulièrement) et une douleur horrible selon les personnes ayant souffert d'un problème médical impliquant cette dernière, on peut d'ores et déjà émettre une hypothèse sur la nature de l'expérience musicale que le groupe propose. Et quand ce sont les gars du groupe eux-mêmes qui annoncent la couleur en précisant que "la première fois, ça fait toujours mal", il n'y a plus de doute possible.

Ce premier EP (leur "bâtard de fiston" comme ils disent) est donc une sorte de défloration auditive pour toute oreille n'étant pas suffisamment préparée à la poésie très épicée que Plèvre tend à offrir. Huit morceaux relativement courts, et pour cause : l'énergie et la violence libérées sont telles qu'il ne faudrait pas que ça dure des heures, tant pour les musiciens que pour l'auditoire. On a pourtant droit à une introduction en bonne et due forme avec un "Incipit" mettant directement dans l'ambiance glauque et torturée de l'EP sans pour autant plonger dans la violence franche et directe comme un coup de poing en pleine gueule reçu dès le second titre "Nausées". Oui, vous lisez bien : "nausées". Les titres sont en français et même si on ne comprend pas grand chose aux textes hurlés, on sent qu'on n'est pas là pour faire la politesse ou raconter des douceurs à mémé pour le thé du dimanche après-midi. Les titres, justement, parlent d'eux-mêmes : "Déni", "Fosse Commune", "Morsure"... c'est douloureux et malsain, comme la musique. Du Hardcore Chaotique qui, bien que ma culture dans le genre soit proche du néant, me rappelle une époque lointaine où mes oreilles s'étaient posées - par curiosité - sur l'incroyable Jane Doe de Converge. C'était en 2002.

Alors que faut-il retenir de ce premier EP de Plèvre ? De la noirceur, uniquement ? Pas vraiment. Car il y a une sensibilité, infime certes, mais bien là, qui se cache au milieu de ce chaos sonore où les guitares pleurent et hurlent de douleur ("Morsure"). Comme un exutoire, ce premier recueil invite à la libération pure et simple de tout ce qui fait de nous des êtres humains, torturés et violents, avec nos faiblesses. Et en ce qui concerne la musicalité, il faut s'accrocher pour la percevoir, mais il y en a (bien tendre l'oreille sur la seconde guitare de "Déni" ou encore "Fosse Commune" par moments).

Plèvre livre donc là un EP "difficile" car l'expérience proposée est loin d'être accessible à tous. Qu'à cela ne tienne, le groupe fait son truc et n'en démord pas tout au long des huit morceaux proposés. Entre souffrance et violence, une noirceur (à l'image du visuel de l'EP) qui ne plaira qu'à peu de monde mais qui trouvera sans nul doute son public. Une curiosité à laquelle il faut préparer ses oreilles (pour ne pas trop saigner) mais le groupe a l'intelligence (ou la simple volonté) de proposer des pièces courtes qui s'enchaînent rapidement, évitant ainsi la "lourdeur" du genre et l'ennui qui nous pousseraient à passer au titre suivant sans avoir terminé d'écouter le précédent. Rude et éprouvant, donc, mais supportable et même libérateur parfois.

Un premier album devrait d'ailleurs bientôt arriver : sans doute le jumeau non désiré de cet EP qui s'obstine à rester accroché dans l'utérus de Plèvre. Qui sait ?

[Vidéo] Heart Of A Coward : "Distance"

Certes, le clip ne vaut pas grand chose sauf si on aime bien voir les musiciens d'un groupe se mettre en scène en jouant leur musique (on retrouve d'ailleurs Chris "Noddy" Mansbridge - ancien de chez Fellsilent - toujours aussi inexpressif derrière ses fûts), chose très répandue, souvent au détriment d'un clip ayant un réel intérêt scénaristique ou artistique. Bref. Heart Of A Coward a balancé il y a quelques semaines cette vidéo pour "Distance", un morceau extrait de l'album Severance sorti en 2013. Si cela paraît anodin, ce qui l'est moins, c'est le côté très aérien de ce morceau, le groupe étant plutôt du genre à faire du gros son qui tache (voir "Deadweight" ou "Psychophant"). Ici, on aurait presque l'impression d'entendre Chino Moreno (Deftones) sur l'intro et quelque chose qui s'apparente très clairement à du Monuments sur les autres passages. L'an dernier, le groupe avait effectué sa tournée en Grande Bretagne en compagnie de The Charm The Fury.

Vidéos / Clips

Retrouvez ici des vidéos/clips à découvrir et à revoir pour leur intérêt visuel ou musical.

Décembre 2015
- Jonny & The Snipers (Enter Shikari) : "There's A Price On Your Head"
- Elliphant : "North Star (Bloody Christmas)"
- Ibrahim Maalouf : "Run The World (Girls)"
- Event : "Obvious"
- Shake Shake Go : "We Are Now" (Lyrics Video)
- Happening : "Full Power"
- The Prestige : "Enfants Terribles"
- Crystal Lake : "Mercury"
- Noiser Line : "Friendzone"
Novembre 2015
- KIZ : "Des Habits Et Moi"
- Beatsofreen : "Slowly Rising" (par Hideki Inaba)
- Our Theory : "Mirror"
- Good Tiger : "Where Are The Birds"
- Andréas & Nicolas feat. Mononc'Serge : "En Abitibi"
- Twelve Foot Ninja : "One Hand Killing"
- Caravan Palace : "Lone Digger"
- Jabberwocky feat. Owlle : "Ignition"
- Wasaru feat. Slawth : "Sociophobe Within"
- École Georges Méliès : "Les Liens de Sang" (court métrage)
- Hello Bye Bye : "One Track Mind"
- Casseurs Flowters : "À l'Heure Où Je Me Couche"
- Smash Hit Combo : "Quart De Siècle"
Octobre 2015
- Steven Wilson : "Routine"
- Deluxe : "Shoes"
- Raised Fist : "Chaos"
- A State Of Mind ft. MF Doom : "Masking"
- Lindemann : "Fish On"
- Chinese Man ft. Tumi & Khuli Chana : "Pills For Your Ills"
- KIZ : "Est-ce que tu sang ?"
- Ez3kiel : "L’œil du Cyclone"
- Suffle : "Withdrawal"
Septembre 2015
- Novelists : "Voyager"
- LANDMVRKS : "Outside And In"
- Annisokay : "Wolves In The Walls"
- Grorr : "You Know You're Trapped..."
- Naïve : "Surge"
- Gavlyn : "Black Cherry Koolaid"
Août 2015
- Defeater : "Unanswered"
- Nero : "Two Minds"
- Flobots : "OpenAir Live Session 2015"
- Enter Shikari : "There's A Price On Your Head"
Juillet 2015
- Jabberwocky : "Holding Up" feat. Na Kyung Lee
- PVRIS : "Fire"
- Defeater : "Spared In Hell"
- Part-Time Friends feat. Dan Black : "Summertime Burns"
- The Prestige : "Voir Dire"
- Caravan Palace : "Comics"
Juin 2015
- Skyharbor : "Evolution" par Eric Emery
- Bullet For My Valentine : "You Want A Battle ? (Here's A War)"
- Jabberwocky feat. Na Kyung Lee : "Holding Up" Live Session
- We Came As Romans : "Regenerate"
- Hopes Die Last : "Alpha Wolves"
- Modestep feat. The Partysquad : "Rainbow"
- Hollywood Undead : "Usual Suspects"
- Mt Eden feat. Nolita Knights : "Distance Kills"
- Calyx & Teebee : "Long Gone"
Mai 2015
- Animals As Leaders : "Physical Education"
- Teen Talk feat. MMG : "Alter Echoes"
- Scratch Bandits Crew feat. Gavlyn & Oh Blimey : "Do It Do It"
- Smash Hit Combo : "Plan B"
- Jabberwocky feat. Ana Zimmer : "Fog"
- Kingcrow : "The Moth"
- Counterparts : "Burn"
- Run The Jewels : "Early"
- 20syl : "Back & Forth"
- Zebrahead / Man With A Mission : "Out Of Control"
- Enter Shikari : "Torn Apart"
- Modestep : "Machines"
- Senses Fail : "The Importance Of The Moment Of Death"
Avril 2015
- This Patch Of Sky : "Time Destroys Everything, But Our Foundation Remains"
- KIZ : Génériques d'émissions Télé
- Mohamed Fadera & Vic Chhun (+ autres) : "Megalizer" & "Megalizer II"
- Chunk! No, Captain Chunk! : "The Other Line"
- David Hasselhoff : "True Survivor"
- The Prodigy feat. Sleaford Mods : "Ibiza"
- Muzak : "How Could We Ever"
- The Prestige : "Bête Noire"
- Beartooth : "In Between"
- Plèvre : "Morsure"
- Sulphat'Ketamine : "Jackass Boogie"
Mars 2015
- Murdock : "Erk"
- Chinese Man ft. A-Plus, Pep Love & Knobody : "Sho-Bro"
- Lindsey Stirling : "Take Flight"
- Andréas & Nicolas : "Mon Costume de Singe"
- Hollywood Undead : "Day Of The Dead"
- Smash Hit Combo : "In Game"
- KIZ : "Cours"
- Novelists : "Gravity"
- Modestep : "London Road"
- Candide Thovex et Quiksilver : "Few Words"
- Incubus : "Absolution Calling"
- A Skylit Drive : "Within These Walls"
- After Snowfalls : "Fading Away"
Février 2015
- Siska : "Unconditional Rebel"
- The Prodigy : "Wild Frontier"
- Cataya : "Sombre Sommeil"
- M u t a : "Praise" (par Titouan Bordeau)
- Karimouche : "Action"
- Of Mice & Men : "Broken Generation"
- Steven Wilson : "Perfect Life"
- The Algorithm : "will_smith" (Live)
Janvier 2015
- Dead Sara : "Mona Lisa"
- Shake Shake Go : "England Skies"
- Raised Fist : "Flow"
- With Different Eyes : "Resurrection" (Guitar Playthrough)
- The Prodigy : "Nasty"
- Enter Shikari : "Anaesthetist"
- Le Peuple de l'Herbe : "Yini Bo"
- Totorro : "Tonton Alain Daniel"
- Dope D.O.D. : "Trapazoid"
Décembre 2014
- Intervals : "Siren Sounds"
- Ocean Districts : "Discovery"
- Skrillex : "Dirty Vibe" feat. Diplo, CL et G-Dragon
- Mt Eden : "We Are Free"
- Shake Shake Go : "England Skies" (Lyrics Video)
- Enter Shikari : "Slipshod"
- Beyond The Dust : "Clarity"
- Casseurs Flowters : "6h16 - Des Histoires à Raconter"
- Teen Talk : "Sweet Death"
- Oh Blimey : "BassFace" feat. Micah Tron
- Yaarrohs : "Wrestle"
- Such Gold : "Faced"
Novembre 2014
- Mr Oizo : "Ham"
- KIZ : "Est-ce que tu sang ?"
- Marmozets : "Move, Shake, Hide" Live
- Delta Heavy : "Reborn"
- Hacktivist feat. Charlie Holmes : "Deceive and Defy"
- Enter Shikari : "The Last Garrison"
- Dilated Peoples feat. Aloe Blacc : "Show Me The Way"
- Part-Time Friends : "Art Counter"
- Die Antwoord : "Ugly Boy"
- Heart Of A Coward : "Distance"
Octobre 2014
- Pethrol : "Autumn's Cry"
- Exotype feat. Chad Ruhlig : "Wide Awake"
- Twelve Foot Ninja : "Ain't That A Bitch"
- Maniacx feat. Dilemn : "Circle"
- OK Go : "I Won't Let You Down"
- SkyHarbor : "Patience"
- Deluxe : "My Game"
Septembre 2014
- Volver feat. Gladys : "What Went Wrong"
- Elliphant feat. MØ : "One More"
Août 2014
- Hybris : "Garbage Truck"
- Oh Blimey feat. Gavlyn : "#EW"
- Beartooth : "The Lines"
- Hacktivist : "False Idols"
Juillet 2014
- Marmozets : "Captivate You"
- Totorro : "Chevalier Bulltoe"
- Code Orange : "I Am King"
Juin 2014
- Festival d'Annecy 2014 - Clips en Sélection Officielle
- Casseurs Flowters : "1h47 - Change de Pote !"
- Perturbator : "She Is Young, She Is Beautiful, She Is Next"
- Asian Dub Foundation feat. Naga : "Zig Zag Nation"
Mai 2014
- Die Antwoord : "PitBull Terrier"
- Örfaz : "Home Run"
- Al'Tarba : "Dusty Signal"
- Mogwai : "Simon Ferocious"
- Of Mice & Men : "Would You Still Be There"
Avril 2014
- Chunk! No, Captain Chunk! : "All Star"
- Skrillex : "Ragga Bomb With Ragga Twins"
- Gavlyn : "ForwardBack"
- The Charm The Fury : "Colorblind"
- Our Last Night : "Dark Storms"
- Andréas & Nicolas : "Super Salope"
Mars 2014
- Memphis May Fire : "No Ordinary Love"
- Casseurs Flowters : "22h31 - Fais Les Backs"
- High Tone feat. Shanti D : "Until The Last Drop"
- Marmozets : "Why Do You Hate Me ?"
- Holypop Soda - Super Moine 2014
Février 2014
- A Skylit Drive : "Crazy"
- Comeback Kid : "Should Know Better"
- Dope D.O.D. feat. Teddy Killerz : "Master Xploder"
- Crossfaith : "The Evolution"
Janvier 2014
- Damon Albarn : "Everyday Robots"
Décembre 2013
- Dead Letter Circus : "I Am"
- Crossfaith : "Countdown To Hell (Live)"
Novembre 2013
- Defeater : "Bastards"
- The Animal In Me : "Toy Soldiers"
- Zebrahead : "Sirens"
- Crosses : "Bitches Brew"
- Orties : "Thug Tropic"
- Pethrol : "Blood Of The Unicorn"
Octobre 2013
- Enter Shikari : "Rat Race"
- The Qemists : "No More"
Septembre 2013
- Burning House : "Post Party Stress Desorder"
- Eminem : "Berzerk"
- We Came As Romans : "Fade Away"
Août 2013
- J Sigsworth - Supervention Trailer
Juillet 2013
-  Asian Dub Foundation feat. LSK : "Radio Bubblegum"
- Deftones : "Swerve City"
- Casseurs Flowters : "Bloqué"
Juin 2013
- Festival d'Annecy 2013 : Clips en Projection Officielle
Mai 2013
- Seth Gueko feat. Orelsan : "Lève Les Draps"
Janvier 2013
- Sirah : "Motel Bible"
- Enter Shikari : "Hello Tyrannosaurus, Meet Tyrannicide"
Décembre 2012
- Modestep : "Another Day (Remix)"
- Hollywood Undead : "Up In Smoke"
- Orelsan : "Si Seul"
Novembre 2012
- Maniacx : "Many Acts"
- Sirah : "Up & Down"
Juin 2012
- C2C : "Down The Road"
Mai 2012 
- Tenacious D : "Rize Of The Fenix"
- Sage Francis : "2BaD"
- P.O.D. : "Lost In Forever"
Avril 2012
- Candide Thovex - Few Words Teaser
Novembre 2011
- Shaka Ponk : "My Name Is Stain"
Octobre 2011
- Noisia feat. KRS One : "Exodus"
Septembre 2011 
- Skrillex : "First Of The Year"
- Enter Shikari : "SssnakePit"
- Orelsan : "Plus Rien Ne M'étonne"

[Vidéo] Die Antwoord : "Ugly Boy"

La vidéo du jour, c'est évidemment le dernier clip de Die Antwoord, encore et toujours réalisé par Ninja. Un clip tourné à Los Angeles avec une tripotée de célébrités dont Jack Black, Marilyn Manson, Flea (des Red Hot), Aphex Twin ou encore Cara Delevingne et bien d'autres. Des clins d’œil et symboles un peu partout, au cas où on n'aurait pas bien reconnu tout ce petit monde et le duo Ninja/Yolandi au milieu de tout ça, qui font "leur truc". Rappelons aussi que ce petit passage à Los Angeles a été marqué par une prestation scénique de Marilyn Manson en compagnie de Ninja justement, et Johnny Depp pour le morceau "The Beautiful People" à l'occasion de la soirée d'Halloween le 31 octobre 2014 au Roxy, un club de la cité des anges. Voilà voilà.

[Vidéo] Part-Time Friends : "Art Counter"

Ce qui est bien (ou pas) en automne, c'est que pas mal de clip tournés pendant l'été viennent pointer le bout de leur nez. Certains y voient un drame : du soleil, la plage et tout ce qui fait le bonheur de la plupart d'entre nous pendant cette période de l'année, nous rappelant que désormais, on se les pèle et on va bientôt choper la grippe (pour les plus veinards). Mais on peut aussi voir ça d'un bon œil et profiter de jolies images. Part-Time Friends est un duo français composé de Florent et Pauline, apparemment autodidactes. Ils choisissent l'anglais pour s'exprimer et cela n'est finalement pas un (gros) problème pour saisir le fond de leur musique. Une pop douce et intimiste qui communique assez bien pour s'y attarder. Le premier EP du duo, Art Counter, sortira le premier décembre 2014 mais on peut déjà profiter du clip pour le morceau du même nom. Un clip très photographique réalisé par Théo Gosselin et Lucas Hauchard qu'on peut apercevoir sur les images.

[Live Report] Hord + Navene-K + Tesseract + Animals As Leaders (Paloma - Nîmes)

C'était le jeudi 23 Octobre dernier. Direction le Sud de la France et Nîmes cette fois pour l'une des dates du tour mené en tandem par Tesseract et Animals As Leaders. La seule date où il était possible de voir Hord qui "jouait à domicile" en première partie.

Pourquoi aller si loin alors que les deux têtes d'affiche ont joué dans pratiquement toute la France pour cette tournée ? Pour honorer l'invitation faite par Hord lors de leur dernière date du Dark Light Tour à Saint-Etienne en mai dernier avec Lodz (voir le Live Report). Le genre de blague de soirée qui te fait acheter une place de concert cinq mois à l'avance et où il faut se farcir presque quatre heures de route pour assister au show. Une question évidente se pose une fois l'évènement passé : est-ce que ça valait le coup ? La réponse est sans appel : oui, évidemment. Le fait est que ce genre d'évènement n'est ni plus ni moins qu'un prétexte pour aller se promener dans le Sud (et le soleil n'a pas manqué d'être au rendez-vous, histoire de nous faire apprécier le voyage en voiture). Finalement, c'est avec pratiquement quatre heures d'avance que nous arrivons au Paloma, imposante salle de spectacle flambant neuve. Impossible de rentrer avant 20h, c'est donc l'occasion parfaite pour pousser jusqu'au Grau Du Roi et faire trempette (les pieds seulement) dans la Méditerranée.

Retour au Paloma pour 20h et le début des festivités. Fabrice Boy, qui assure le son pour Hord (et tant d'autres) est déjà en place et lance l'ouverture de la soirée. Hord entre en scène, dos à la fosse pendant l'intro qui enchaîne sur un "Confession" explosif. Le groupe est en terre conquise, dans son fief, et la fosse laisse exprimer sa joie, surtout que cette date est la dernière pour l'album The Book Of Eliot avant plusieurs mois d'absence pour un quatrième album. Certains reprennent avec ferveur les textes, adressant à Hadrien des regards complices tandis que dans un coin, quelques marmots sautent dans tous les sens avec leurs casques anti-bruit sur la tête. Il faut dire que le son est rudement bon, la salle offrant une très bonne acoustique avec ses murs couverts de planche de bois peintes en rouge : on a presque l'impression d'être au théâtre. N'ayant que (trop) peu de temps pour véritablement tout donner en tant que première partie, Hord doit se limiter à trente courtes minutes et une setlist tout aussi maigrelette. Le groupe donne le meilleur de lui même sur cinq morceaux pêchus dont "At The Gate" ou encore "A Heap Of Broken Images" où l'alternance des voix d'Hadrien et John offre un dialogue scénique jouissif. Une clôture sur "Kindermord" et la salle est chaude bouillante pour la suite de la soirée. Seul petit regret : impossible de caser "Landscape With The Fall Of Icarus" pour conclure le set. Pas le temps. Dommage.

Arrive ensuite l'OVNI de la soirée en la personne de Navene-K. Inconnu au bataillon au début de la soirée, on apprend bien rapidement qu'il s'agit de l'ancien batteur d'Animals As Leaders ayant officié sur l'album Weightless en 2009. Rien que ça. Et le jeu du bonhomme ne laisse aucun doute : il y a du niveau ! Navene Koperweis (de son vrai nom) est seul sur scène et alterne entre sa guitare sept cordes, ses fûts, ses pédales et ses machines pour un combo instrumental et électro assez surprenant mêlant Drum and Bass, Dubstep et Métal Progressif, tout ce qui fait son dernier EP Mind, en somme. Limité par le temps et aussi par les moyens (un seul homme en Live pour assurer le spectacle, c'est un peu un tour de force), l'américain offre un set éclectique et culotté. Se produire de la sorte lors d'une soirée placée sous le signe du Métal Progressif et du Djent, c'est pas banal comme on dit. Pourtant, le gaillard fait son truc sans broncher et arrive même à faire de l'humour. Mais surtout, il arrive à gagner le cœur des spectateurs.  Malgré son style à part, Navene-K met tout le monde d'accord : "c'est pas déplaisant et même intéressant" diront plusieurs personnes.

Arrive ensuite Tesseract avec un Daniel Tompkins qui parlera plusieurs fois de sa joie d'être de retour au sein de la formation après le départ d'Ashe O'Hara en juin dernier. Le groupe est connu pour son Métal Prog/Djent à tendance mélancolique et il est vrai que leur musique est à l'image des musiciens sur scène : un brin introvertis et absolument concentrés sur leurs instruments. On pourra dire ce qu'on veut sur le manque de communication du combo avec son public (lors des morceaux), le set est ultra calé et d'une propreté difficilement critiquable. La prestation vocale de Tompkins est du même niveau et permet d'apprécier un show à la hauteur des versions studio. C'est carré et juste. Une qualité appréciable au détriment d'un réel échange avec la fosse. Après, peut-on réellement reprocher ça à un groupe pratiquant une musique technique nécessitant un minimum de concentration ? Le débat est ouvert. Quoiqu'il en soit, Tesseract jouera un set composé d'une grande majorité de morceaux du premier album One, mais aussi le très bon "Singularity", chanté par O'Hara à l'origine. Une très bonne prestation.

Enfin, quoi de "mieux" pour clôturer cette soirée qu'un peu de "branlette de manche" ? Animals As Leaders et LE groupe de la soirée, celui que tout le monde attend avec une sorte de curiosité et de voyeurisme. Le fait est que le projet musical de Tosin Abasi est tellement remarquable de par son incroyable talent à la guitare qu'on en vient à simplement vouloir profiter de la performance en Live pour savoir si "c'est possible" et si le mec arrive quand même à se planter parfois et à faire des fausses notes. Accompagné par un second guitariste (Javier Reyes) et un batteur (Matt Garstka, qui a remplacé Navene-K) depuis le deuxième album Weightless, le groupe sort les huit cordes et balance son Djent avec un amour certain pour la musique, mais surtout pour la technique. Abasi souffrira d'un problème d'oreillette pendant toute la durée du set et, alors qu'on pourrait croire que ce handicap le rabaissera au statut de simple musicien (et être humain) pouvant commettre quelques erreurs, le bonhomme ne sourcillera pas. Les morceaux s'enchaînent sans aucune faute notable (du moins pour les néophytes que nous sommes). Il faut avouer que les notes s'enchaînent à une vitesse tellement hallucinante qu'il est difficile de capter l'intégralité du jeu des musiciens. Reyes, qui reste bien en retrait par rapport à Abasi n'est pas en reste et bien que son statut de "guitare secondaire" (oserai-je dire) ne lui donne pas autant d'importance au sein de la formation, son jeu est bel et bien le pilier de la musique d'Animals As Leaders, permettant à Abasi de s'exprimer au mieux. Enfin, pas grand chose à dire de Garstka, véritable machine de guerre et de technique qui suivra le mouvement pendant toute l'heure du set avec une efficacité redoutable. Du très haut niveau. Cependant, le Djent instrumental d'Animals As Leaders fait partie de ces curiosités qu'on doit voir au moins une fois en Live mais qui, dans un certain sens, blase. C'est tellement propre ! Et l'absence de chanteur ou même de bassiste sur scène limite clairement l'intérêt de la prestation scénique, si ce n'est pour la performance des trois musiciens. Un show impressionnant, certes, mais qui reste davantage un tour de magie sonore assez incroyable, au même titre que certains concerts de Jazz, plutôt qu'un véritable spectacle visuel. Le groupe quitte la scène pour un semblant de rappel : "CAFO" n'a pas été jouée, et la fosse sait bien que le groupe ne peut pas partir sans jouer la pièce maîtresse de sa discographie. Le trio revient conclure sur ce morceau aussi agréable qu'impressionnant.

Une soirée complète, avec des musiciens talentueux, et finalement une large palette de genres, chaque groupe (ou artiste) ayant proposé sa musique et son identité. Difficile de s'ennuyer et de partir déçu, surtout que le cadre du Paloma s'y prêtait bien. Une ambiance bon enfant qui aura permis de profiter au mieux des quatre sets. Parfait.

Un grand bravo à Send The Wood pour l'organisation de cette soirée. Remerciements à DRK Pixs Prod pour les photos : vous pouvez consulter le reste de la série de clichés de cette soirée sur Facebook. Merci aussi à Louise pour m'avoir accompagné jusque dans le Sud, à John et Fab pour leur chaleureuse présence et aux autres croisés lors de cette soirée.