Pour le clip, c'est l'équipe d'Opaque qui s'y est collée et on y parle d'un sujet de plus en plus dans l'air du temps : la Réalité Virtuelle. Après l'Oculus Rift (dont le projet a été lancé dès 2012), beaucoup d'autres fabricants sont désormais dans la course aujourd'hui et des géants comme Facebook n'y vont pas avec le dos de la cuillère. Un clip qui nous montre un futur pas si lointain. Bientôt tous connectés ?
31/03/2016
[Vidéo] The Algorithm : "Userspace"
Non, Rémi Gallego ne fait pas que de l'Electro bien bourrin à base de grosses guitares et de blast dans tous les sens (voir le clip de "Pointers" sorti il y a quelques semaines seulement). Si The Algorithm est devenu ce qu'il est aujourd'hui, c'est parce que la musique du projet a su évoluer et proposer des pièces avec davantage de textures, davantage d'ambiances et de nouveaux morceaux parfois plus planants et teintés de mélancolie comme ce "Userspace" que voilà. Ce titre est extrait de l'album Brute Force qui sortira le 1er avril 2016 chez FiXT Music.
Pour le clip, c'est l'équipe d'Opaque qui s'y est collée et on y parle d'un sujet de plus en plus dans l'air du temps : la Réalité Virtuelle. Après l'Oculus Rift (dont le projet a été lancé dès 2012), beaucoup d'autres fabricants sont désormais dans la course aujourd'hui et des géants comme Facebook n'y vont pas avec le dos de la cuillère. Un clip qui nous montre un futur pas si lointain. Bientôt tous connectés ?
Pour le clip, c'est l'équipe d'Opaque qui s'y est collée et on y parle d'un sujet de plus en plus dans l'air du temps : la Réalité Virtuelle. Après l'Oculus Rift (dont le projet a été lancé dès 2012), beaucoup d'autres fabricants sont désormais dans la course aujourd'hui et des géants comme Facebook n'y vont pas avec le dos de la cuillère. Un clip qui nous montre un futur pas si lointain. Bientôt tous connectés ?
30/03/2016
[EP] San Francisco Red Corner : "SFRC-EP#1"
Artiste : San Francisco Red Corner
EP : SFRC-EP#1
Sortie : 2013
Genre : Post-Hardcore, Electronicore
Label : Autoproduction
♥(♥)
> Ecouter et Télécharger l'EP sur BandCamp <
De qui on parle ? Ils sont trois, viennent de Grenoble et ont débuté en 2012, même si les deux frangins Garbit (guitare et batterie) ont apparemment commencé l'aventure en 2011. Un trio : choix plutôt évident pour ne pas se perdre avec les goûts et les intentions de chacun comme on peut le voir dans certaines formations composées de davantage de membres. Trois personnes pour tout simplement faire une musique sans concession, personnelle, et surtout sans avoir à se demander si elle plaira à tout le monde. San Francisco Red Corner (ou SFRC pour aller plus vite) a décidé d'évoluer entre Punk, Post-Hardcore et Electro Dubstep. Un pari risqué quand on sait que certains groupes en ont déjà fait leur marque de fabrique et s'en sortent plutôt pas mal (on pense évidemment à Enter Shikari) mais aussi parce que ce mélange des genres n'est pas souvent gage de qualité pour les puristes. Qu'à cela ne tienne, les trois compères grenoblois livrent ce premier EP en 2013, six titres à l'identité forte pour une musique bien perchée.
Le contenu. Les trois compères ayant décidé de diffuser leur musique gratuitement, on peut retrouver leur discographie via leur page BandCamp et comme ils ne font pas les choses à moitié, on a aussi droit aux textes, ce qui n'est pas pour nous déplaire afin de mieux piper leur propos. Parce que si SFRC fait de la musique à seulement trois personnes, en mélangeant des genres plutôt éloignés, c'est aussi (et surtout ?) la voix de Flo qui donne son identité au groupe. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle est plutôt... surprenante. En lieu et place d'un morceau portant le banal titre "Intro", on a droit à une ouverture répondant au nom de "The Opening". Facile, peut-être, mais au moins on sent qu'on veut nous plonger dans le sujet. On a d'ailleurs droit à un extrait du film Dirty Harry avec Clint Eastwood datant de 1971 en guise d'amuse-bouche et cette référence cinématographique n'est en rien anodine, l'action se déroulant à San Francisco, cette même ville américaine qui a inspiré le nom du groupe. Et cette référence, cet ajout de samples, n'est ni plus ni moins qu'une amorce au reste de cet EP qui, au vu de la longueur de certains morceaux (plutôt longs pour du Post-Hardcore), s'avère avoir un côté cinématographique. Ou des allures de bande-dessinée musicale si on se plonge dans le visuel de cet EP.
Musicalement, donc, ça donne quoi ? Une guitare, des machines, des samples, une batterie et une voix. Une voix qui braille, qui crie, qui hurle, comme si on était en train de l'égorger. Et ces quelques ingrédients mettent la puce à l'oreille : ça rappelle (un peu) ce que faisait Moshpit il y a de ça plusieurs années, la touche Speecore et Hardtek en moins. Bref. On a donc un triangle instrumental guitare/machines/batterie simple mais efficace qui a le mérite de ne pas prendre de détour, de ne pas subir trop d'arrangements, ce qui offre la possibilité de jouer la même chose en Live que sur les versions studio (pas ou très peu de seconde guitare par-exemple, même si on remarque une basse à l'enregistrement). On va droit au but, avec franchise, avec du riff de guitare clairement emprunté au Punk et Post-Hardcore, une batterie qui suit le mouvement sans trop de fioritures et qui frappe donc fort, et des machines qui harmonisent le tout avec des ambiances travaillées, il faut le reconnaître. Car si le duo guitare/batterie ne révèle pas un niveau technique monstrueux, il y a véritablement du travail aux machines, auquel s'ajoute un jeu de samples offrant des passages hors du temps et contrastant presque avec la musique du groupe (cette pause au milieu de "Homeless Town" par-exemple). On a même droit à un morceau instrumental où le travail électronique est largement mis en avant avec "Cable Car Ascension", morceau qui rappelle un peu ce qu'étaient les "Cure For The Itch" et "Session" sur les deux premiers albums de Linkin Park où Mr. Hahn était seul derrière ses platines, les autres instruments étant réduits au silence, ce qui marquait véritablement une pause dans les albums. Enfin, on notera toutefois l'ajout d'une basse pour davantage appuyer les accords de guitare, sur "Chinatown" notamment, un morceau qui profite d'ailleurs d'un solo de guitare lumineux. Bref, des ingrédients qui, sur le papier, ne se marient pas toujours très bien. À l'oreille aussi, ça peut choquer parfois, mais SFRC mélange le tout à sa sauce et arrive à pondre une musique qui ne ressemble à nulle autre. Les puristes vomiront sans doute, les autres s'accrocheront et sauront profiter de cette curiosité qui prend tout son sens sur le dernier morceau de l'EP, "Coit Tower", où les machines s'entichent de sonorités Dubstep très marquées pour engager un dialogue avec la guitare.
Qu'est-ce qu'on nous raconte ? C'est bien là toute la question. Car Flo n'a pas la voix la plus facile à interpréter. C'est même sans aucun doute le point qui fera fuir le plus de monde à l'écoute de ce premier EP. Cette voix nasillarde, égosillée, entre l'aboiement de roquet et la noyade dans les glaires et le vomi, un peu comme si le mec de chez Cradle Of Filth s'était soudainement mis en tête de chanter du Punk Hardcore. Mais, comme il l'a été dit plus haut, les gars de SFRC ont au moins eu la bonne idée de fournir les textes sous chaque morceau sur BandCamp. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne transpire pas l'optimisme. Comme une tragédie des temps modernes, de la chute de l'Homme face à son environnement de béton, à l'argent, où l'espoir est bien trop souvent absent ou semble lointain, hors de portée, SFRC tisse les chroniques d'une réalité latente et invisible (onirique ?) qui nous tend les bras ("Homeless Town"). Le drame n'est pas loin et SFRC serait comme un prophète un peu cinglé tentant de nous ouvrir les yeux. Et cette guitare hurlante, matraquant nos tympans, aidée par ces sonorités électroniques et synthétiques prennent alors un nouveau sens...
Verdict. SFRC fait une musique difficile à digérer, d'un prime abord. Un mélange des genres qui aurait pu être fait avec délicatesse, finesse, mais il n'en est rien. La violence du propos et des ingrédients sonores prennent tout leur sens une fois qu'on a pu découvrir et appréhender le message. Comme un cadavre exquis où la vie côtoie la mort, proche. Où les zombies seraient parmi nous dans un monde aux allures post-apocalyptiques... sauf que ce monde serait déjà le nôtre, bien présent. C'est donc beaucoup moins festif qu'il n'y paraît et on se retrouve face à un choix à faire : on adhère ou non. Reste que SFRC a le mérite de sortir des sentiers battus, de proposer une musique très personnelles et donc de prendre un risque conséquent. Une démarche casse-gueule, certes, mais honorable.
EP : SFRC-EP#1
Sortie : 2013
Genre : Post-Hardcore, Electronicore
Label : Autoproduction
♥(♥)
> Ecouter et Télécharger l'EP sur BandCamp <
De qui on parle ? Ils sont trois, viennent de Grenoble et ont débuté en 2012, même si les deux frangins Garbit (guitare et batterie) ont apparemment commencé l'aventure en 2011. Un trio : choix plutôt évident pour ne pas se perdre avec les goûts et les intentions de chacun comme on peut le voir dans certaines formations composées de davantage de membres. Trois personnes pour tout simplement faire une musique sans concession, personnelle, et surtout sans avoir à se demander si elle plaira à tout le monde. San Francisco Red Corner (ou SFRC pour aller plus vite) a décidé d'évoluer entre Punk, Post-Hardcore et Electro Dubstep. Un pari risqué quand on sait que certains groupes en ont déjà fait leur marque de fabrique et s'en sortent plutôt pas mal (on pense évidemment à Enter Shikari) mais aussi parce que ce mélange des genres n'est pas souvent gage de qualité pour les puristes. Qu'à cela ne tienne, les trois compères grenoblois livrent ce premier EP en 2013, six titres à l'identité forte pour une musique bien perchée.
Le contenu. Les trois compères ayant décidé de diffuser leur musique gratuitement, on peut retrouver leur discographie via leur page BandCamp et comme ils ne font pas les choses à moitié, on a aussi droit aux textes, ce qui n'est pas pour nous déplaire afin de mieux piper leur propos. Parce que si SFRC fait de la musique à seulement trois personnes, en mélangeant des genres plutôt éloignés, c'est aussi (et surtout ?) la voix de Flo qui donne son identité au groupe. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle est plutôt... surprenante. En lieu et place d'un morceau portant le banal titre "Intro", on a droit à une ouverture répondant au nom de "The Opening". Facile, peut-être, mais au moins on sent qu'on veut nous plonger dans le sujet. On a d'ailleurs droit à un extrait du film Dirty Harry avec Clint Eastwood datant de 1971 en guise d'amuse-bouche et cette référence cinématographique n'est en rien anodine, l'action se déroulant à San Francisco, cette même ville américaine qui a inspiré le nom du groupe. Et cette référence, cet ajout de samples, n'est ni plus ni moins qu'une amorce au reste de cet EP qui, au vu de la longueur de certains morceaux (plutôt longs pour du Post-Hardcore), s'avère avoir un côté cinématographique. Ou des allures de bande-dessinée musicale si on se plonge dans le visuel de cet EP.
Musicalement, donc, ça donne quoi ? Une guitare, des machines, des samples, une batterie et une voix. Une voix qui braille, qui crie, qui hurle, comme si on était en train de l'égorger. Et ces quelques ingrédients mettent la puce à l'oreille : ça rappelle (un peu) ce que faisait Moshpit il y a de ça plusieurs années, la touche Speecore et Hardtek en moins. Bref. On a donc un triangle instrumental guitare/machines/batterie simple mais efficace qui a le mérite de ne pas prendre de détour, de ne pas subir trop d'arrangements, ce qui offre la possibilité de jouer la même chose en Live que sur les versions studio (pas ou très peu de seconde guitare par-exemple, même si on remarque une basse à l'enregistrement). On va droit au but, avec franchise, avec du riff de guitare clairement emprunté au Punk et Post-Hardcore, une batterie qui suit le mouvement sans trop de fioritures et qui frappe donc fort, et des machines qui harmonisent le tout avec des ambiances travaillées, il faut le reconnaître. Car si le duo guitare/batterie ne révèle pas un niveau technique monstrueux, il y a véritablement du travail aux machines, auquel s'ajoute un jeu de samples offrant des passages hors du temps et contrastant presque avec la musique du groupe (cette pause au milieu de "Homeless Town" par-exemple). On a même droit à un morceau instrumental où le travail électronique est largement mis en avant avec "Cable Car Ascension", morceau qui rappelle un peu ce qu'étaient les "Cure For The Itch" et "Session" sur les deux premiers albums de Linkin Park où Mr. Hahn était seul derrière ses platines, les autres instruments étant réduits au silence, ce qui marquait véritablement une pause dans les albums. Enfin, on notera toutefois l'ajout d'une basse pour davantage appuyer les accords de guitare, sur "Chinatown" notamment, un morceau qui profite d'ailleurs d'un solo de guitare lumineux. Bref, des ingrédients qui, sur le papier, ne se marient pas toujours très bien. À l'oreille aussi, ça peut choquer parfois, mais SFRC mélange le tout à sa sauce et arrive à pondre une musique qui ne ressemble à nulle autre. Les puristes vomiront sans doute, les autres s'accrocheront et sauront profiter de cette curiosité qui prend tout son sens sur le dernier morceau de l'EP, "Coit Tower", où les machines s'entichent de sonorités Dubstep très marquées pour engager un dialogue avec la guitare.
Qu'est-ce qu'on nous raconte ? C'est bien là toute la question. Car Flo n'a pas la voix la plus facile à interpréter. C'est même sans aucun doute le point qui fera fuir le plus de monde à l'écoute de ce premier EP. Cette voix nasillarde, égosillée, entre l'aboiement de roquet et la noyade dans les glaires et le vomi, un peu comme si le mec de chez Cradle Of Filth s'était soudainement mis en tête de chanter du Punk Hardcore. Mais, comme il l'a été dit plus haut, les gars de SFRC ont au moins eu la bonne idée de fournir les textes sous chaque morceau sur BandCamp. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne transpire pas l'optimisme. Comme une tragédie des temps modernes, de la chute de l'Homme face à son environnement de béton, à l'argent, où l'espoir est bien trop souvent absent ou semble lointain, hors de portée, SFRC tisse les chroniques d'une réalité latente et invisible (onirique ?) qui nous tend les bras ("Homeless Town"). Le drame n'est pas loin et SFRC serait comme un prophète un peu cinglé tentant de nous ouvrir les yeux. Et cette guitare hurlante, matraquant nos tympans, aidée par ces sonorités électroniques et synthétiques prennent alors un nouveau sens...
Verdict. SFRC fait une musique difficile à digérer, d'un prime abord. Un mélange des genres qui aurait pu être fait avec délicatesse, finesse, mais il n'en est rien. La violence du propos et des ingrédients sonores prennent tout leur sens une fois qu'on a pu découvrir et appréhender le message. Comme un cadavre exquis où la vie côtoie la mort, proche. Où les zombies seraient parmi nous dans un monde aux allures post-apocalyptiques... sauf que ce monde serait déjà le nôtre, bien présent. C'est donc beaucoup moins festif qu'il n'y paraît et on se retrouve face à un choix à faire : on adhère ou non. Reste que SFRC a le mérite de sortir des sentiers battus, de proposer une musique très personnelles et donc de prendre un risque conséquent. Une démarche casse-gueule, certes, mais honorable.
29/03/2016
[Vidéo] Ariel Ariel : "Comme Toi"
Derrière le nom Ariel Ariel se cache Ariel Tintar, ancien membre du groupe Pendentif, qui a décidé de se lancer dans une carrière solo pour interpréter et jouer ses propres compositions. Originaire de la Martinique, le gaillard s'emploie à mélanger chant en français et en créole avec une musique à la fois Indie et Pop qui a cette texture doucereuse et chaude à la fois. Le premier EP paraîtra en mai 2016.
En ce qui concerne le clip, c'est à Nathaniel H'limi qu'on le doit et l'animation enchaînée et virevoltante à laquelle on a droit ici n'est pas sans rappeler le travail d'Andres Hykade. Pour info, le titre "Comme Toi" d'Ariel Ariel est en téléchargement libre via SoundCloud.
En ce qui concerne le clip, c'est à Nathaniel H'limi qu'on le doit et l'animation enchaînée et virevoltante à laquelle on a droit ici n'est pas sans rappeler le travail d'Andres Hykade. Pour info, le titre "Comme Toi" d'Ariel Ariel est en téléchargement libre via SoundCloud.
25/03/2016
[Album] Arcane Roots : "Blood & Chemistry"
Artiste : Arcane Roots
Album : Blood & Chemistry
Premier Album
Sortie : 2013
Genre : Rock Alternatif, Math Rock
Label : Play It Again Sam (PIAS)
Morceaux à écouter : Resolve, Sacred Shapes, Triptych
♥♥♥♥
> Ecouter l'album sur Youtube <
De qui on parle, déjà ? De trois anglais qui avaient servi en 2011 un EP aux allures d'album, riche, à la fois puissant et sensible, et qui mettait en relief les multiples facettes musicales de ce trio britanniques au frontman charismatique à la fois chanteur et guitariste. C'est donc un peu plus de deux ans après Left Fire qu'Arcane Roots livrait son premier album. Un visuel poétique, onirique et lumineux pour illustrer un titre organique : des signes qui ne trompent pas lorsqu'il s'agit d'une bonne galette.
Musicalement, ça donne quoi ? Même si Arcane Roots a su développer son univers dès le mini-album Left Fire et qu'on s'attendait à retrouver la même chose sur cet album, à savoir un Math Rock alternant entre passages hargneux et d'autres beaucoup plus posés, sensibles et mélancoliques, il était difficile d'imaginer le niveau de densité que ce Blood & Chemistry allait atteindre. Le Rock est évidemment mis à l'honneur, mais décliné sous diverses formes au fil de ces dix morceaux dont la durée tombe rarement en dessous de cinq minutes pour atteindre presque neuf minutes sur "You Keep Me Here" qui clôt magnifiquement l'album. Autant dire qu'il y a de la matière et que l'expérience qu'offre ce recueil n'est pas anodine. Pas de morceau d'introduction mais une première pièce à l'ouverture doucereuse jusqu'à l'explosion musicale : "Energy Is Never Lost, Just Redirected" fait directement écho aux allusions scientifiques du titre de l'album (blood & chemistry = sang et chimie, au cas où). Le morceau suivant ("Resolve") nous plonge ensuite dans toute la magnificence de la musique d'Arcane Roots, débordante d'énergie positive, tant musicalement que vocalement. Andrew Groves laisse aller sa voix aussi claire que du cristal sans renier des capacités insoupçonnées, comme ces cris surprenants en fin de bridge sur "Triptych" ou en ouverture et clôture de "Second Breath". On a du mal à y croire, mais ce mec-là arrive à tout chanter (ou presque) en plus de se taper des lignes de guitare où la simplicité est bien souvent mise de côté au profit d'une maîtrise technique propre au Math-Rock, sans parler des multiples effets apportant cette touche organique à l'ensemble. C'est balèze et il y a peu de choses à redire à ça. Mais cette guitare ne serait rien sans la base rythmique assurée par le couple basse-batterie qui anime le tout, ce dernier rendant la musique d'Arcane Roots accrocheuse et vectrice d'énergie. Concernant la basse, cell-ci apporte la rondeur et l'épaisseur nécessaire pour étoffer l'ensemble, cette dernière s'exprimant avec encore plus de force dans les morceaux relativement calmes et mélancoliques de l'album ("Belief" - qui profite d'un clip - ou encore "Hell & High Water"). On notera enfin la magnifique balade "Held Like Kites" qui, en plus de diversifier le disque, ajoute une forme d'accessibilité à ce dernier qui aurait pu paraître un peu trop difficile à digérer pour certains. Que dire, donc, des impressions que laisse l'écoute de cette galette ? Tout simplement qu'ils sont rares, les groupes à nous faire autant voyager entre réalité et onirisme avec si peu d'ingrédients musicaux et si peu de musiciens. Arcane Roots est un trio qui déborde de talent et qui propose avec Blood & Chemistry un recueil riche et complet, plein d'énergie et d'émotions pour toucher l'auditeur en pleine oreille, mais aussi au cœur.
Qu'est-ce qu'on nous raconte ? Un rapide coup d’œil sur les titres de ces dix morceaux et leurs textes permet d'appréhender le sujet : on nous parle de sentiments, de relations, de sensations. Il est donc question de liens qui nous unissent aux autres avec une sorte d'alchimie dont l'Amour serait le premier vecteur. "Sucré", vous dites ? Y a de ça, ouais. Andrew s'exprime souvent à la première personne en s'adressant à un énigmatique "you" de façon récurrente. S'agit-il de nous ou d'une personne désignée dont on ne connaîtrait pas l'identité ? Difficile de dire s'il est question ici d'expériences personnelles ou de faits auxquels chacun d'entre nous pourrait être confronté. Il n'en reste pas moins que la voix du bonhomme arrive à faire passer ça avec une sincérité déconcertante et qu'on se prend au jeu, chantant parfois en chœur avec lui ou pour lui répondre. Et quand on en est là, c'est bien qu'il se passe quelque chose. C'est fort et ça prend parfois aux tripes, à la seule condition qu'on y soit réceptif.
Verdict. Voilà donc un album qui peut s'apprécier pour tout un tas de raisons : les qualités vocales de son chanteur, ses structures musicales, tantôt poussives et énergiques ou, au contraire, plus calmes et posées, les ambiances qui y sont présentées ou encore l'aspect technique. Voilà un disque qui aurait tout pour plaire, le trio d'Arcane Roots arrivant à jongler entre Rock hargneux et Rock doucereux pour offrir une musique qui lui correspond. Néanmoins, cet aspect protéiforme déstabilisera plus d'un auditeur. On peut tout de même reconnaître aux britanniques cette capacité à toujours proposer quelque chose de singulier, preuve que le Rock, c'est bien "un truc à eux". Blood & Chemistry est finalement - et tout simplement - un très bon exemple de ce que seul le peuple outre-Manche est capable de produire.
Album : Blood & Chemistry
Premier Album
Sortie : 2013
Genre : Rock Alternatif, Math Rock
Label : Play It Again Sam (PIAS)
Morceaux à écouter : Resolve, Sacred Shapes, Triptych
♥♥♥♥
> Ecouter l'album sur Youtube <
De qui on parle, déjà ? De trois anglais qui avaient servi en 2011 un EP aux allures d'album, riche, à la fois puissant et sensible, et qui mettait en relief les multiples facettes musicales de ce trio britanniques au frontman charismatique à la fois chanteur et guitariste. C'est donc un peu plus de deux ans après Left Fire qu'Arcane Roots livrait son premier album. Un visuel poétique, onirique et lumineux pour illustrer un titre organique : des signes qui ne trompent pas lorsqu'il s'agit d'une bonne galette.
Musicalement, ça donne quoi ? Même si Arcane Roots a su développer son univers dès le mini-album Left Fire et qu'on s'attendait à retrouver la même chose sur cet album, à savoir un Math Rock alternant entre passages hargneux et d'autres beaucoup plus posés, sensibles et mélancoliques, il était difficile d'imaginer le niveau de densité que ce Blood & Chemistry allait atteindre. Le Rock est évidemment mis à l'honneur, mais décliné sous diverses formes au fil de ces dix morceaux dont la durée tombe rarement en dessous de cinq minutes pour atteindre presque neuf minutes sur "You Keep Me Here" qui clôt magnifiquement l'album. Autant dire qu'il y a de la matière et que l'expérience qu'offre ce recueil n'est pas anodine. Pas de morceau d'introduction mais une première pièce à l'ouverture doucereuse jusqu'à l'explosion musicale : "Energy Is Never Lost, Just Redirected" fait directement écho aux allusions scientifiques du titre de l'album (blood & chemistry = sang et chimie, au cas où). Le morceau suivant ("Resolve") nous plonge ensuite dans toute la magnificence de la musique d'Arcane Roots, débordante d'énergie positive, tant musicalement que vocalement. Andrew Groves laisse aller sa voix aussi claire que du cristal sans renier des capacités insoupçonnées, comme ces cris surprenants en fin de bridge sur "Triptych" ou en ouverture et clôture de "Second Breath". On a du mal à y croire, mais ce mec-là arrive à tout chanter (ou presque) en plus de se taper des lignes de guitare où la simplicité est bien souvent mise de côté au profit d'une maîtrise technique propre au Math-Rock, sans parler des multiples effets apportant cette touche organique à l'ensemble. C'est balèze et il y a peu de choses à redire à ça. Mais cette guitare ne serait rien sans la base rythmique assurée par le couple basse-batterie qui anime le tout, ce dernier rendant la musique d'Arcane Roots accrocheuse et vectrice d'énergie. Concernant la basse, cell-ci apporte la rondeur et l'épaisseur nécessaire pour étoffer l'ensemble, cette dernière s'exprimant avec encore plus de force dans les morceaux relativement calmes et mélancoliques de l'album ("Belief" - qui profite d'un clip - ou encore "Hell & High Water"). On notera enfin la magnifique balade "Held Like Kites" qui, en plus de diversifier le disque, ajoute une forme d'accessibilité à ce dernier qui aurait pu paraître un peu trop difficile à digérer pour certains. Que dire, donc, des impressions que laisse l'écoute de cette galette ? Tout simplement qu'ils sont rares, les groupes à nous faire autant voyager entre réalité et onirisme avec si peu d'ingrédients musicaux et si peu de musiciens. Arcane Roots est un trio qui déborde de talent et qui propose avec Blood & Chemistry un recueil riche et complet, plein d'énergie et d'émotions pour toucher l'auditeur en pleine oreille, mais aussi au cœur.
Qu'est-ce qu'on nous raconte ? Un rapide coup d’œil sur les titres de ces dix morceaux et leurs textes permet d'appréhender le sujet : on nous parle de sentiments, de relations, de sensations. Il est donc question de liens qui nous unissent aux autres avec une sorte d'alchimie dont l'Amour serait le premier vecteur. "Sucré", vous dites ? Y a de ça, ouais. Andrew s'exprime souvent à la première personne en s'adressant à un énigmatique "you" de façon récurrente. S'agit-il de nous ou d'une personne désignée dont on ne connaîtrait pas l'identité ? Difficile de dire s'il est question ici d'expériences personnelles ou de faits auxquels chacun d'entre nous pourrait être confronté. Il n'en reste pas moins que la voix du bonhomme arrive à faire passer ça avec une sincérité déconcertante et qu'on se prend au jeu, chantant parfois en chœur avec lui ou pour lui répondre. Et quand on en est là, c'est bien qu'il se passe quelque chose. C'est fort et ça prend parfois aux tripes, à la seule condition qu'on y soit réceptif.
Verdict. Voilà donc un album qui peut s'apprécier pour tout un tas de raisons : les qualités vocales de son chanteur, ses structures musicales, tantôt poussives et énergiques ou, au contraire, plus calmes et posées, les ambiances qui y sont présentées ou encore l'aspect technique. Voilà un disque qui aurait tout pour plaire, le trio d'Arcane Roots arrivant à jongler entre Rock hargneux et Rock doucereux pour offrir une musique qui lui correspond. Néanmoins, cet aspect protéiforme déstabilisera plus d'un auditeur. On peut tout de même reconnaître aux britanniques cette capacité à toujours proposer quelque chose de singulier, preuve que le Rock, c'est bien "un truc à eux". Blood & Chemistry est finalement - et tout simplement - un très bon exemple de ce que seul le peuple outre-Manche est capable de produire.
23/03/2016
[Vidéo] Casablanca Drivers : "Red Man"
Mais à quoi peut bien ressembler la vie du Père Noël en dehors des fêtes de fin d'année ? C'est ce qu'imagine Casablanca Drivers dans son dernier clip "Red Man" extrait de son dernier EP ¿Done Estoy? sorti le 15 mars 2016 chez Sons Of Beaches Records. Un titre qui, contrairement aux images, fait davantage penser aux plages de sable et à l'été qu'à notre hiver européen.
Rappelons que le premier extrait de ce nouvel EP, "La Ola", est à (re)découvrir sur Youtube avec son clip et que le premier EP de Casablanca Drivers, 2002 PIZZA, est en écoute sur Bandcamp.
Rappelons que le premier extrait de ce nouvel EP, "La Ola", est à (re)découvrir sur Youtube avec son clip et que le premier EP de Casablanca Drivers, 2002 PIZZA, est en écoute sur Bandcamp.
20/03/2016
[Vidéo] Guns Love Stories : "Wear Out Your Heart" (Paroles / Lyrics)
La Suisse, c'est tout petit. Pourtant, on y fait de la musique comme un peu partout ailleurs, et pas moins bien que dans le reste du monde. Guns Love Stories est un quatuor originaire de Lucerne qui sortira le 8 avril 2016 son nouvel opus The Beauty Of Irony dont "Wear Out Your Heart" est extrait. Le premier effort du groupe est d'ailleurs en écoute via leur page BandCamp.
Et si il vous prend l'envie d'écouter un autre groupe suisse dans la même veine, allez jeter une oreille du côté de chez Defender (Page Facebook / BandCamp), les brothers-in-arms de GLS.
Et si il vous prend l'envie d'écouter un autre groupe suisse dans la même veine, allez jeter une oreille du côté de chez Defender (Page Facebook / BandCamp), les brothers-in-arms de GLS.
Wear your heart
Wear your heart
Wear out your heart
We're not afraid of losing our face when we lose control
This is the sound you hear when you let go - let go
It feels good not to ask questions
And better not to mind
It's ok to know the way you think is welcome in the hive
When all we want is happyness then how do we escape?
Give us bread and reality shows so we won't question fate
We've wasted too much time
so much waiting in line
Just to realise that there's nothing worth to buy
Wear your heart
Wear out your heart
We're not afraid of losing our face when we lose control
This is the sound you hear when you let go - let go
It feels good not to ask questions
And better not to mind
It's ok to know the way you think is welcome in the hive
When all we want is happyness then how do we escape?
Give us bread and reality shows so we won't question fate
We've wasted too much time
so much waiting in line
Just to realise that there's nothing worth to buy
19/03/2016
[Vidéo] Moderat : "Reminder"
Moderat sortira un nouvel album le premier avril 2016 et portera le sobre nom de III chez Monkeytown Records.
Ceci étant dit, revenons sur la dernière vidéo des allemands pour le titre "Reminder", sortie il y a un mois. Du noir et du blanc, de l'action, une animation en 3D qui n'est pas sans rappeler l'univers du jeu vidéo, tout ça mis en place par PFADFINDEREI et le studio berlinois SEHSUCHT. Chacun y verra ses propres références, de Journey à Limbo, en passant par ICO ou d'autres un peu plus éloignées comme Dark Souls ou Shadow of the Colossus, mais le résultat est singulier et nous plonge dans un univers onirique à l'ambiance très particulière. Propre !
Ceci étant dit, revenons sur la dernière vidéo des allemands pour le titre "Reminder", sortie il y a un mois. Du noir et du blanc, de l'action, une animation en 3D qui n'est pas sans rappeler l'univers du jeu vidéo, tout ça mis en place par PFADFINDEREI et le studio berlinois SEHSUCHT. Chacun y verra ses propres références, de Journey à Limbo, en passant par ICO ou d'autres un peu plus éloignées comme Dark Souls ou Shadow of the Colossus, mais le résultat est singulier et nous plonge dans un univers onirique à l'ambiance très particulière. Propre !
16/03/2016
[Vidéo] Bring Me The Horizon : "Follow You" (Paroles / Lyrics)
Violent, gore, choquant, apocalyptique, dystopique... Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier le dernier clip de Bring Me The Horizon pour le titre "Follow You" extrait de l'album That's The Spirit sorti en 2015, un morceau qui nous parle pourtant... d'amour.
Des images choc et une ambiance de fin du monde à la Walking Dead, ce clip est une métaphore très violente de la force que possède l'amour pour nous rendre aveugle et totalement insensible à ce qui nous entoure parfois. Et comme le personnage du clip porte un casque et semble écouter de la musique, on peut aussi supposer que cette dernière a quelques fois suffisamment de force pour nous faire oublier la violence du monde dans lequel on se promène...
Des images choc et une ambiance de fin du monde à la Walking Dead, ce clip est une métaphore très violente de la force que possède l'amour pour nous rendre aveugle et totalement insensible à ce qui nous entoure parfois. Et comme le personnage du clip porte un casque et semble écouter de la musique, on peut aussi supposer que cette dernière a quelques fois suffisamment de force pour nous faire oublier la violence du monde dans lequel on se promène...
My head is haunting me and my heart feels like a ghost.
I need to feel something cos' I'm still so far from home.
Cross your heart and hope to die, promise me you'll never leave my side.
Show me what I can't see when the spark in my eyes is gone.
You got me on my knees, I'm your one man cult.
Cross my heart and hope to die, promise you I'll never leave your side.
Cos' I'm telling you, you're all I need.
I promise you, you're all I see. I'll never leave.
So you can drag me through hell, if it meant I could hold your hand.
I will follow you, cos' I'm under your spell and you can throw me to the flames, I will follow you.
Come sink into me and let me breathe you in.
I'll be your gravity, you be my oxygen.
So dig two graves cos' when you die, I swear I'll be leaving by your side.
I need to feel something cos' I'm still so far from home.
Cross your heart and hope to die, promise me you'll never leave my side.
Show me what I can't see when the spark in my eyes is gone.
You got me on my knees, I'm your one man cult.
Cross my heart and hope to die, promise you I'll never leave your side.
Cos' I'm telling you, you're all I need.
I promise you, you're all I see. I'll never leave.
So you can drag me through hell, if it meant I could hold your hand.
I will follow you, cos' I'm under your spell and you can throw me to the flames, I will follow you.
Come sink into me and let me breathe you in.
I'll be your gravity, you be my oxygen.
So dig two graves cos' when you die, I swear I'll be leaving by your side.
15/03/2016
[Vidéo] Part-Time Friends : "Here We Are"
Part-Time Friends sortira son premier album Fingers Crossed le 18 mars 2016 chez Un Plan Simple et le duo français formé par Pauline Lopez de Ayora et Florent Biolchini a toujours le goût du voyage.
C'est suite à son road trip de l'été 2014 que le groupe avait proposé un clip à base d'images tournées par Théo Gosselin pour le morceau "Art Counter". Pour "Here We Are", on retrouve un van et beaucoup de paysages différents mais cette fois peints et animés par Murielle Andrès. Des mélodies avec toujours cette petite touche de naïveté et cette fraîcheur communicative qui nous invitent à voyager, insouciants. Il ne reste plus qu'à découvrir le reste de l'album.
C'est suite à son road trip de l'été 2014 que le groupe avait proposé un clip à base d'images tournées par Théo Gosselin pour le morceau "Art Counter". Pour "Here We Are", on retrouve un van et beaucoup de paysages différents mais cette fois peints et animés par Murielle Andrès. Des mélodies avec toujours cette petite touche de naïveté et cette fraîcheur communicative qui nous invitent à voyager, insouciants. Il ne reste plus qu'à découvrir le reste de l'album.
[EP] The One Hundred : "Subculture"
Artiste : The One Hundred
EP : Subculture
Sortie : 2014
Genre : Néo-Métal-Rapcore-Electro
Label : UNFD
♥♥♥(♥)
> Ecouter l'EP sur Youtube <
De qui on parle ? De quatre anglais ayant formé The One Hundred en 2012 et dont trois d'entre eux étaient membre d'un groupe répondant au nom de Collapse The Control, une formation qui évoluait dans un genre différent tout en exploitant les mêmes ingrédients musicaux. Avec The One Hundred, le quatuor s'est mis en tête de mélanger Screamo, Néo-Métal, Electro et Rapcore pour un résultat qui pourrait paraître carrément brouillon sauf que voilà, les britanniques sont bien connus pour tout faire un peu mieux que les autres ou, au pire, ne pas faire comme les autres et innover, justement. En signant ce premier EP chez UNFD en 2014, The One Hundred proposait donc six titres pour présenter son travail et sa musique tout en s'assurant une production qui tenait la route.
Musicalement, ça donne quoi ? Mettre cette galette dans un lecteur et l'écouter d'une traite peut porter à confusion tant le morceau d'intro laisse à penser qu'on va avoir droit à quelque chose s'imprégnant du Hip-Hop/Rock des années 1990. Pourtant, la deuxième partie de ce "No FKX" va vite annoncer la couleur du reste de ce recueil : un riff assassin faisant son apparition sur fond de scratchs qui rappellent sans conteste du Limp Bizkit ou du Linkin Park de la première heure. Sauf que voilà, The One Hundred va plus loin, fait les choses avec davantage de pêche - voire même de burnes - tout en s'imprégnant d'Electro déjà bien cher à des groupes comme Enter Shikari et en ne lésinant pas non plus sur des chœurs qu'on retrouve plutôt dans le Post-Hardcore. Le cocktail est explosif et communique une énergie bien réelle. Concernant le chant, Jacob possède cette remarquable capacité à hurler (on frôle le Deathcore parfois), chanter et rapper avec une vitesse et une précision folles. On a même droit à des passages doucereux, notamment sur la fin de "Breed", second titre de cet EP et qui regroupe toutes ces déclinaisons de chant. Dit comme ça, on est en droit de se demander si tout ça ne manque pas d'homogénéité et ne sonne pas trop brouillon. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, pas vraiment. Le quatuor arrive à harmoniser l'ensemble et sortir des morceaux qui sont parfois de petites bombes, comme par-exemple l'impressionnant "Kingsmen" ou le très fédérateur "Downfall" et ses gang vocals qu'on a tout de suite envie de reprendre. Finalement, The One Hundred est, peut-être, ce que Reveille aurait pu devenir il y a plus de dix ans si le groupe avait continué sa route après Bleed The Sky.
Et concernant les textes ? Est-ce générationnel ou tout simplement propre au Royaume-Uni mais il faut bien admettre que l'île de Sa Majesté a vu naître ces dix dernières années un nombre impressionnant de groupes au discours contestataire, politiquement engagés, qui ne se privent pas pour critiquer un système mondial mettant à mal les relations entre les individus. Enter Shikari, While She Sleeps, Hacktivist, Architects (parmi tant d'autres) et maintenant des groupes comme The One Hundred. Cela semble devenir de plus en plus courant et (peut-être) de plus en plus urgent de faire passer un message dans la musique, en mettant un peu de côté l'aspect divertissant et amusant de la chose. Il faut reconnaître à la musique son efficacité pour faire passer une pilule qui aurait du mal à être ingurgitée s'il ne s'agissait que de simples textes scandés sur la place publique. The One Hundred s'ajoute donc à cette liste, même si son côté "Club-Métal" lui assure une touche divertissante relativement plus accessible qu'un groupe de Punk-Hardcore. Ainsi, "Breed" présente la (jeune) population née dans les années 1990 comme la nouvelle génération prête à se battre et surpasser les différences, notamment raciales. Le reste de l'EP s'avère être une sorte d'exutoire où la jeunesse est mise en valeur malgré tout ce que le monde dans lequel elle évolue ne lui a pas offert. Dans "Unleashed", Jacob appelle à reprendre le "contrôle" ("We've got to find ourselves, we gotta take control") pour faire disparaître ce sentiment de culpabilité vis-à-vis de nos vies respectives ("I've got a guilty conscience of nothing left to lose, and nothing left to prove"). C'est peut-être un peu naïf dans la démarche mais même des groupes comme Enter Shikari où Hacktivist ne prennent parfois pas la peine d'enrober leurs propos dans la poésie, préférant simplement employer les mots justes et nécessaires. Ce Subculture est donc un cri de rage et d'espoir pour cette génération bien malmenée par un monde aux valeurs qui lui échappent bien trop souvent.
Et sur scène ? Le côté hybride de la musique de The One Hundred ne plaira évidemment pas au puristes, qu'ils écoutent du Rap ou, au contraire, du Métal. Le fait est que le mélange des genres qu'effectue le groupe est une sorte de pot pourri qui, malgré un nombre important d'ingrédients, arrive tout de même à produire un parfum respirable (et appréciable). Malgré tout, c'est sur scène que The One Hundred se défend le mieux, proposant des prestations Live d'une rare intensité, le groupe ayant cette indéniable capacité à faire bouger les foules et rallier le spectateur à sa musique. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas la version studio de cet EP, on prend véritablement une claque à un concert de The One Hundred et pour un groupe aussi jeune, c'est un atout difficilement critiquable.
La suite ? Après ce Subculture plutôt réussi ou, au moins, efficace pour nous faire bouger, on espère que The One Hundred transformera l'essai avec un premier album tout aussi décapant, peut-être plus mature (notamment sur la touche Electro), mais qui ne perdra pas en puissance. En attendant, ce six titres passe plutôt bien et le côté fédérateur de certains passages ("This is your downfall !" sur "Downfall" par-exemple) pousse même à renouveler plusieurs fois son écoute.
EP : Subculture
Sortie : 2014
Genre : Néo-Métal-Rapcore-Electro
Label : UNFD
♥♥♥(♥)
> Ecouter l'EP sur Youtube <
De qui on parle ? De quatre anglais ayant formé The One Hundred en 2012 et dont trois d'entre eux étaient membre d'un groupe répondant au nom de Collapse The Control, une formation qui évoluait dans un genre différent tout en exploitant les mêmes ingrédients musicaux. Avec The One Hundred, le quatuor s'est mis en tête de mélanger Screamo, Néo-Métal, Electro et Rapcore pour un résultat qui pourrait paraître carrément brouillon sauf que voilà, les britanniques sont bien connus pour tout faire un peu mieux que les autres ou, au pire, ne pas faire comme les autres et innover, justement. En signant ce premier EP chez UNFD en 2014, The One Hundred proposait donc six titres pour présenter son travail et sa musique tout en s'assurant une production qui tenait la route.
Musicalement, ça donne quoi ? Mettre cette galette dans un lecteur et l'écouter d'une traite peut porter à confusion tant le morceau d'intro laisse à penser qu'on va avoir droit à quelque chose s'imprégnant du Hip-Hop/Rock des années 1990. Pourtant, la deuxième partie de ce "No FKX" va vite annoncer la couleur du reste de ce recueil : un riff assassin faisant son apparition sur fond de scratchs qui rappellent sans conteste du Limp Bizkit ou du Linkin Park de la première heure. Sauf que voilà, The One Hundred va plus loin, fait les choses avec davantage de pêche - voire même de burnes - tout en s'imprégnant d'Electro déjà bien cher à des groupes comme Enter Shikari et en ne lésinant pas non plus sur des chœurs qu'on retrouve plutôt dans le Post-Hardcore. Le cocktail est explosif et communique une énergie bien réelle. Concernant le chant, Jacob possède cette remarquable capacité à hurler (on frôle le Deathcore parfois), chanter et rapper avec une vitesse et une précision folles. On a même droit à des passages doucereux, notamment sur la fin de "Breed", second titre de cet EP et qui regroupe toutes ces déclinaisons de chant. Dit comme ça, on est en droit de se demander si tout ça ne manque pas d'homogénéité et ne sonne pas trop brouillon. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, pas vraiment. Le quatuor arrive à harmoniser l'ensemble et sortir des morceaux qui sont parfois de petites bombes, comme par-exemple l'impressionnant "Kingsmen" ou le très fédérateur "Downfall" et ses gang vocals qu'on a tout de suite envie de reprendre. Finalement, The One Hundred est, peut-être, ce que Reveille aurait pu devenir il y a plus de dix ans si le groupe avait continué sa route après Bleed The Sky.
Et concernant les textes ? Est-ce générationnel ou tout simplement propre au Royaume-Uni mais il faut bien admettre que l'île de Sa Majesté a vu naître ces dix dernières années un nombre impressionnant de groupes au discours contestataire, politiquement engagés, qui ne se privent pas pour critiquer un système mondial mettant à mal les relations entre les individus. Enter Shikari, While She Sleeps, Hacktivist, Architects (parmi tant d'autres) et maintenant des groupes comme The One Hundred. Cela semble devenir de plus en plus courant et (peut-être) de plus en plus urgent de faire passer un message dans la musique, en mettant un peu de côté l'aspect divertissant et amusant de la chose. Il faut reconnaître à la musique son efficacité pour faire passer une pilule qui aurait du mal à être ingurgitée s'il ne s'agissait que de simples textes scandés sur la place publique. The One Hundred s'ajoute donc à cette liste, même si son côté "Club-Métal" lui assure une touche divertissante relativement plus accessible qu'un groupe de Punk-Hardcore. Ainsi, "Breed" présente la (jeune) population née dans les années 1990 comme la nouvelle génération prête à se battre et surpasser les différences, notamment raciales. Le reste de l'EP s'avère être une sorte d'exutoire où la jeunesse est mise en valeur malgré tout ce que le monde dans lequel elle évolue ne lui a pas offert. Dans "Unleashed", Jacob appelle à reprendre le "contrôle" ("We've got to find ourselves, we gotta take control") pour faire disparaître ce sentiment de culpabilité vis-à-vis de nos vies respectives ("I've got a guilty conscience of nothing left to lose, and nothing left to prove"). C'est peut-être un peu naïf dans la démarche mais même des groupes comme Enter Shikari où Hacktivist ne prennent parfois pas la peine d'enrober leurs propos dans la poésie, préférant simplement employer les mots justes et nécessaires. Ce Subculture est donc un cri de rage et d'espoir pour cette génération bien malmenée par un monde aux valeurs qui lui échappent bien trop souvent.
Et sur scène ? Le côté hybride de la musique de The One Hundred ne plaira évidemment pas au puristes, qu'ils écoutent du Rap ou, au contraire, du Métal. Le fait est que le mélange des genres qu'effectue le groupe est une sorte de pot pourri qui, malgré un nombre important d'ingrédients, arrive tout de même à produire un parfum respirable (et appréciable). Malgré tout, c'est sur scène que The One Hundred se défend le mieux, proposant des prestations Live d'une rare intensité, le groupe ayant cette indéniable capacité à faire bouger les foules et rallier le spectateur à sa musique. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas la version studio de cet EP, on prend véritablement une claque à un concert de The One Hundred et pour un groupe aussi jeune, c'est un atout difficilement critiquable.
La suite ? Après ce Subculture plutôt réussi ou, au moins, efficace pour nous faire bouger, on espère que The One Hundred transformera l'essai avec un premier album tout aussi décapant, peut-être plus mature (notamment sur la touche Electro), mais qui ne perdra pas en puissance. En attendant, ce six titres passe plutôt bien et le côté fédérateur de certains passages ("This is your downfall !" sur "Downfall" par-exemple) pousse même à renouveler plusieurs fois son écoute.
14/03/2016
[Vidéo] Wasaru : "All Across The Sun" feat. Kaejo
Wasaru nous avait prévenus : son nouvel album Sadtimes qui sortira le 28 mars 2016 proposera un certain nombre de collaborations avec des artistes relativement peu connus pour un projet musical qui lui tenait à cœur. Et avec un nom d'album pareil, on peut largement supposer que les thèmes abordés ne transpireront pas la joie.
Après la célèbre console portable Game Boy de Nintendo qui était mise en avant pour le clip de "Sociophobe Within" en featuring avec Slawth, c'est au tour de la télévision cathodique de s'approprier l'espace visuel de cette nouvelle vidéo pour un morceau mélancolique en featuring avec Kaejo, un rappeur et producteur indépendant basé à Louisville, aux Etats-Unis. Et une fois de plus, le résultat est propre ! (les textes sont disponibles sur Youtube, sous la vidéo)
Après la célèbre console portable Game Boy de Nintendo qui était mise en avant pour le clip de "Sociophobe Within" en featuring avec Slawth, c'est au tour de la télévision cathodique de s'approprier l'espace visuel de cette nouvelle vidéo pour un morceau mélancolique en featuring avec Kaejo, un rappeur et producteur indépendant basé à Louisville, aux Etats-Unis. Et une fois de plus, le résultat est propre ! (les textes sont disponibles sur Youtube, sous la vidéo)
[Vidéo] Kinky Yukky Yuppy : "Move On"
Il est sorti il y a presque un mois mais revenons quand même sur ce clip livré par Kinky Yukky Yuppy qui sort cette année un nouvel album chez Send The Wood Music.
Pour "Move On", le groupe français originaire d'Evreux propose un clip à base d'images magnifiques sur fond de road trip salvateur suite à une rupture amoureuse qui semble (ultra) difficile pour le personnage interprété par Jérémy Tomczyk, chanteur et guitariste du groupe. Un voyage où les images ont d'autant plus de force que la musique prend aux tripes et ça fait du bien de voir ce genre de groupe dans le paysage musical français. Joli !
Pour "Move On", le groupe français originaire d'Evreux propose un clip à base d'images magnifiques sur fond de road trip salvateur suite à une rupture amoureuse qui semble (ultra) difficile pour le personnage interprété par Jérémy Tomczyk, chanteur et guitariste du groupe. Un voyage où les images ont d'autant plus de force que la musique prend aux tripes et ça fait du bien de voir ce genre de groupe dans le paysage musical français. Joli !
12/03/2016
[Vidéo] LANDMVRKS : "Winter" feat. Mattéo Gelsomino (Paroles / Lyrics)
Après s'être pavanée sur les plages du Sud sous le soleil d'été pour le clip de "Outside And In" en 2015, la bande de LANDMVRKS est de retour pour célébrer l'hiver, cette fois dans une très belle vidéo où la montagne et la neige ont la part belle.
"Winter" est extrait de l'album Hollow qui devrait paraître bientôt et on peut reconnaître à LANDMVRKS une évolution musicale qui va plutôt dans le bon sens, la voix claire ayant été travaillée, les ambiances aussi, le groupe apportant à sa musique un côté "classieux" qui n'est pas sans rappeler ce que fait Novelists dans le genre Métalcore/Djent. Et quand on parle du loup ! Les deux formations étant proches, LANDMVRKS en a profité pour inviter Mattéo (frontman de Novelists) pour poser un couplet et ça envoie sec ! Une vidéo aussi agréable à regarder qu'un morceau de Hardcore/Métalcore à écouter. Propre. Rappelons que la musique de LANDMVRKS est aussi disponible via BandCamp.
"Winter" est extrait de l'album Hollow qui devrait paraître bientôt et on peut reconnaître à LANDMVRKS une évolution musicale qui va plutôt dans le bon sens, la voix claire ayant été travaillée, les ambiances aussi, le groupe apportant à sa musique un côté "classieux" qui n'est pas sans rappeler ce que fait Novelists dans le genre Métalcore/Djent. Et quand on parle du loup ! Les deux formations étant proches, LANDMVRKS en a profité pour inviter Mattéo (frontman de Novelists) pour poser un couplet et ça envoie sec ! Une vidéo aussi agréable à regarder qu'un morceau de Hardcore/Métalcore à écouter. Propre. Rappelons que la musique de LANDMVRKS est aussi disponible via BandCamp.
It's so cold and frozen and every bricks of the walls are so close to falling appart.
I’ve never loved you back. Am I insane oh, this world is too cold to be able to feel anything.
Tonight I’ll love you the next I will not. The fuck is wrong, what are we looking for ?
You can't pull me out of my mistakes. At the back of my mind, I can't see anything.
My reminiscence of this life was fake, the more things change, the more they stay the same.
It's so cold and frozen and every bricks of the walls are so close to falling appart.
You never knew me, I’m on the edge of the world, swimming on the undertow.
You can't pull me out. I’m swimming on the undertow.
What the fuck is wrong with me, am I insane oh, this world is too cold to be able to feel...
Am I finally finding my way ?
It's so cold and frozen and every bricks of the walls are so close to falling appart.
You never knew me, I’m on the edge of the world, swimming on the undertow.
I feel this ice inside my narrow veins. My heart is so fucking cold, It freezes, but you will never know.
Take this frozen hell out of my chest 'cause I can't live with it.
Hear me calling, I feel myself going down, words unspoken... are the only thing I've found.
My heart's an iceberg and I'm hurting everyone who's coming closer, so you should just leave me on my own.
[Vidéo] Polar : "Tidal Waves And Hurricanes"
Une fois de plus, force est de constater que les britanniques ont l'art et la manière pour pondre des trucs d'une incroyable puissance.
Avec cette vidéo pour "Tidal Waves And Hurricanes", extrait de l'album No Cure No Savior qui sortira le 6 mai 2016, Polar se hisse à la hauteur des plus grands et rivalise avec des formations comme While She Sleeps et Architects. Un album qui promet d'envoyer la purée, ce morceau s'étalant sur presque quatre minutes, avec des riffs efficaces et des gang vocals percutants. Une énorme claque !
Avec cette vidéo pour "Tidal Waves And Hurricanes", extrait de l'album No Cure No Savior qui sortira le 6 mai 2016, Polar se hisse à la hauteur des plus grands et rivalise avec des formations comme While She Sleeps et Architects. Un album qui promet d'envoyer la purée, ce morceau s'étalant sur presque quatre minutes, avec des riffs efficaces et des gang vocals percutants. Une énorme claque !
11/03/2016
[Vidéo] David Gilmour : "In Any Tongue" (par Danny Madden)
David Jon Gilmour est connu pour sa carrière en tant que guitariste, chanteur et compositeur du groupe Pink Floyd mais le bonhomme suit aussi une carrière solo depuis 1978 et la sortie de son premier album éponyme. En 2015, le britannique a sorti un album répondant au nom de Rattle That Lock dont "In Any Tongue" est extrait.
Avec un goût prononcé pour les clips animés (voir la vidéo pour le titre "Rattle That Lock" extrait du même album), il a décidé d'utiliser un extrait du court métrage "Confusion Through Sand" de Danny Madden réalisé il y a plusieurs mois pour Ornana Films. Un court métrage entièrement animé à la main et sur papier dont le Making Of est disponible sur Vimeo. Puissant.
Avec un goût prononcé pour les clips animés (voir la vidéo pour le titre "Rattle That Lock" extrait du même album), il a décidé d'utiliser un extrait du court métrage "Confusion Through Sand" de Danny Madden réalisé il y a plusieurs mois pour Ornana Films. Un court métrage entièrement animé à la main et sur papier dont le Making Of est disponible sur Vimeo. Puissant.
10/03/2016
[Vidéo] The Algorithm : "Pointers"
Il est loin le temps où Rémi Gallego ne faisait qu'appuyer sur des boutons pour donner vie à son projet The Algorithm. Après deux EPs où il était seul maître à bord (en téléchargement libre via BandCamp) et déjà deux albums au compteur en collaboration avec Mike Malyan (ex-Monuments) puis Jean Ferry (ex-Uneven Structure) par la suite, c'est avec ce dernier que le français poursuit son expérimentation musicale avec un nouvel album répondant au nom de Brute Force prévu pour le 1er avril 2016 chez Fixt Music. Dans cette nouvelle vidéo pour le titre "Pointers", on voit Rémi tâter de la guitare à sept cordes, poser du solo et jouer du clavier : une évolution musicale qui promet des prestations Live d'un tout autre enjeu ! Pendant ce temps, Jean Ferry tient toujours la cadence derrière les fûts. Bim !
09/03/2016
[Vidéo] Deluxe : "My World" (Paroles / Lyrics)
Deluxe a plutôt l'habitude de se produire dans la rue, sans fioriture et en toute sincérité. Les sudistes ont, de plus, déjà pris plaisir à faire participer des anonymes à leurs vidéos, comme on avait pu le voir avec le clip de "My Game" en fin d'année 2014.
Cette fois, pour "My World", extrait de l'album Stachelight sorti en début d'année 2016, c'est tout un orchestre qui a été mis à contribution et pas n'importe lequel : il est composé des élèves du conservatoire d'Aix-en-Provence, la ville d'origine du groupe. Et le résultat est carrément chouette, l'ensemble donnant à la musique de Deluxe une profondeur caractéristique d'une production musicale avec un tel nombre de musiciens. Classe !
Cette fois, pour "My World", extrait de l'album Stachelight sorti en début d'année 2016, c'est tout un orchestre qui a été mis à contribution et pas n'importe lequel : il est composé des élèves du conservatoire d'Aix-en-Provence, la ville d'origine du groupe. Et le résultat est carrément chouette, l'ensemble donnant à la musique de Deluxe une profondeur caractéristique d'une production musicale avec un tel nombre de musiciens. Classe !
Getting through winter
Is taking forever
I'm trying to figure
Which one your breath or toes smell yeast
Maybe it's jibber
Maybe the Eels left dreams on ma tongue
Sick little bird
I think I heard
You soiling a number with dark pointy turds
We're drawing old patterns in chain
It's slicing the butter real thin
You can't keep it longer within no talk to me walk with me
After all we’ve been through
This crap isn’t new
Monsters and cycles
Constantly glued
Hold on to my words, no doubts occure, its needless to say but
You're all my world
All my world , all of my world
Battling a thick blur
D’you see land ? No sir
It never occurred
To us we'd stay at sea so long
Maybe its idle
Maybe its meant to blow apart
I blow my nose
And check from real close
Ma quality buggors are telling me no
Is taking forever
I'm trying to figure
Which one your breath or toes smell yeast
Maybe it's jibber
Maybe the Eels left dreams on ma tongue
Sick little bird
I think I heard
You soiling a number with dark pointy turds
We're drawing old patterns in chain
It's slicing the butter real thin
You can't keep it longer within no talk to me walk with me
After all we’ve been through
This crap isn’t new
Monsters and cycles
Constantly glued
Hold on to my words, no doubts occure, its needless to say but
You're all my world
All my world , all of my world
Battling a thick blur
D’you see land ? No sir
It never occurred
To us we'd stay at sea so long
Maybe its idle
Maybe its meant to blow apart
I blow my nose
And check from real close
Ma quality buggors are telling me no
[Vidéo] GTA : "Red Lips" feat. Sam Bruno (Skrillex Remix)
On commence à y être habitué : chaque nouvelle vidéo estampillée "Skrillex" est une curiosité à la photographie léchée, aux costumes travaillés et à l'ambiance particulière. Parfois, on a aussi et surtout droit à des bizarreries. Et ce clip pour le remix de "Red Lips" (morceau original), un titre du duo GTA en featuring avec Sam Bruno, en est le parfait exemple : un personnage principal, féminin, au regard puissant, errant dans un monde onirique et assaillie par des créatures étranges qui ne sont autres que des danseurs effectuant une chorégraphie complètement folle de flexing. Appuyé par un montage et une post-production de rigueur, le résultat est tout simplement... dérangeant. Mais on reste tout de même captivé par le spectacle.
08/03/2016
[Vidéo] Eighters : "Insanity"
Il n'y a pas que de l'autre côté de l'Atlantique qu'on fait du Hardcore qui tache. L'Europe possède une scène bien vivante et la France n'est pas en reste. Actuellement, on entend pas mal parler de groupes comme Rise Of The Northstar qui sévit sur la capitale mais la province compte aussi quelques petites formations ça et là (rappelez-vous d'un groupe comme FTX). Eighters fait partie de cette scène dont les racines puisent leur énergie à la campagne. Originaire de Montbrison (dans la Loire), la formation vient de sortir un nouveau morceau accompagné d'un clip que voilà. Une vidéo qui sent la crasse, la pisse et le mollard et ce sont sans doute les images qui font dire ça... Le groupe a déjà livré un EP répondant au nom de Just A Kid en 2015 et qui est en téléchargement libre via BandCamp.
[Vidéo] Afterglow : "Life Sickness" (Paroles / Lyrics)
Afterglow fait partie de ces nombreux groupes de la scène Rock française qu'on n'a pas beaucoup l'occasion d'entendre et qui se bat pourtant pour faire connaître sa musique. Après un EP sorti en 2013 et répondant au nom de Shades Of Life,
Afterglow a récemment proposé un clip pour le morceau "Life Sickness" extrait de cet EP. Un personnage errant dans Lyon comme dans son travail, son quotidien, sa vie et emprunt à la solitude et au mal-être. Un clip de plus de cinq minutes, soigné et à la jolie photographie. L'occasion de déambuler en musique dans la capitale des gaules.
Afterglow a récemment proposé un clip pour le morceau "Life Sickness" extrait de cet EP. Un personnage errant dans Lyon comme dans son travail, son quotidien, sa vie et emprunt à la solitude et au mal-être. Un clip de plus de cinq minutes, soigné et à la jolie photographie. L'occasion de déambuler en musique dans la capitale des gaules.
You could be my unconscious disarray
In my mind everything about you is sadness
You could be my unconscious desire
I wanna tear to shreds the pieces of
A life of shattering tunes
'cause I seem low in my mind
I know I'm not the only one
I tried hard to stay
But I'm so low
I beg you, please give me one reason not to sink in sorrow
You could be my unconscious reason
Maybe I'm just expecting to much from you
You could be my unconscious disarray
In my heart everything about you is sadness
Where could I find a cure
In my mind everything about you is sadness
You could be my unconscious desire
I wanna tear to shreds the pieces of
A life of shattering tunes
'cause I seem low in my mind
I know I'm not the only one
I tried hard to stay
But I'm so low
I beg you, please give me one reason not to sink in sorrow
You could be my unconscious reason
Maybe I'm just expecting to much from you
You could be my unconscious disarray
In my heart everything about you is sadness
Where could I find a cure
07/03/2016
[Vidéo] Architects : "A Match Made In Heaven" (Paroles / Lyrics)
Dans le Métal/Métalcore mondial, la sortie d'un clip par des groupes comme Parkway Drive ou Architects est toujours un évènement. Et comme les britanniques de la bande de Sam Carter sortiront un nouvel album le 27 mai 2016 -répondant au nom de All Our Gods Have Abandoned Us chez Epitaph Records - c'est évidemment avec un clip que la promo débute.
Et quel clip ! Quel morceau ! Du lourd, comme toujours. Et comme le titre de l'album en dit long sur son contenu, ce "Match Made In Heaven" n'y va pas avec le dos de la cuillère, le clip débutant d'ailleurs par une citation de George Santayana : "Those who cannot remember the past are condemned to repeat it" ("Ceux qui ne peuvent se remémorer le passé sont condamnés à le répéter" en français). Les grandes puissances mondiales et leur amour pour la guerre en dépit des événements et grands conflits du Passé sont ici pointés du doigt avec une certaine justesse.
Et quel clip ! Quel morceau ! Du lourd, comme toujours. Et comme le titre de l'album en dit long sur son contenu, ce "Match Made In Heaven" n'y va pas avec le dos de la cuillère, le clip débutant d'ailleurs par une citation de George Santayana : "Those who cannot remember the past are condemned to repeat it" ("Ceux qui ne peuvent se remémorer le passé sont condamnés à le répéter" en français). Les grandes puissances mondiales et leur amour pour la guerre en dépit des événements et grands conflits du Passé sont ici pointés du doigt avec une certaine justesse.
Tell me was it all worth it, to watch your kingdom grow ?
All the anchors in the ocean haven’t sunk this low.
So who’s left to count the cost? Beneath the ruin lies a story of the lives lost.
Now we’re gone, left without a trace, but we took something they cannot replace.
A match made in heaven, paved the road to hell.
We’ve been down this path before.
Cold blooded retribution. So fuck your revolution.
You chew up peace and spit it out as war.
You’ve been feeding the wolf that’s waiting at the door. You are rotten to the core.
We found your fingerprints all over the trigger.
If you’re looking for tyrants, take a look in the mirror.
You knew all along, that the cancer would spread,
so don’t be surprised to find a price on your head.
Sorry son, but we destroyed your home,
we murdered your family, now you’re on your own.
Collateral damage, face down in the sand.
Watch the dominoes fall, it’s all just part of the plan.
A match made in heaven. Paved the road to hell.
We’ve been down this path before.
Cold blooded retribution. So fuck your revolution.
And every execution, the price of your collusion.
[Vidéo] Lunar Løvesøn : "Iris (Løve Kills)"
Comme on a pu le constater avec la compilation Beats and Sounds #1, la France possède une scène Electro indépendante florissante et surtout bien active. Lunar Løvesøn peut sans conteste être considéré comme membre de cette scène. Originaire de Paris et mélangeant une base Electro à du Trip-Hop, du Hip-Hop et une touche instrumentale plus organique couplée à du sampling pour un résultat qui peut s'apparenter parfois à du C2C.
Lunar Løvesøn a proposé récemment un EP via sa page BandCamp (en téléchargement gratuit) et baptisé Flowers Pt. 1 dont le titre "Iris (Løve Kills)" est extrait. Il y aura évidemment d'autres EPs pour compléter cette série dont les cinq titres présentés ici sont une introduction. Pour le clip que voici, la Femme, si souvent aimée, est mise à l'honneur en tant que personnage fort et qui fait souffrir (dans tous les sens du termes) les hommes à l'aide de nombreux extraits cinématographiques parfois violents. Parce que l'Amour, ça fait souffrir, et ça peut même "tuer". Et comme disait Freud : "Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons". Tout est dit.
Lunar Løvesøn a proposé récemment un EP via sa page BandCamp (en téléchargement gratuit) et baptisé Flowers Pt. 1 dont le titre "Iris (Løve Kills)" est extrait. Il y aura évidemment d'autres EPs pour compléter cette série dont les cinq titres présentés ici sont une introduction. Pour le clip que voici, la Femme, si souvent aimée, est mise à l'honneur en tant que personnage fort et qui fait souffrir (dans tous les sens du termes) les hommes à l'aide de nombreux extraits cinématographiques parfois violents. Parce que l'Amour, ça fait souffrir, et ça peut même "tuer". Et comme disait Freud : "Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons". Tout est dit.
06/03/2016
[Vidéo] Lionheart : "Love Don't Live Here" (Paroles / Lyrics)
Lionheart fait partie de ces groupes américains représentant fièrement et d'une belle manière tout ce que la scène Hardcore peut offrir de plus stéréotypé (un terme à ne pas prendre au sens péjoratif) : des riffs assassins, un flow rapide et un frontman à la carrure impressionnante et qu'on n'a pas envie d'emmerder. Avec son nouvel album Love Don't Live Here (en écoute ici) sorti le 22 janvier 2016 chez Beatdown Hardware, Lionheart livre une fois de plus quelque chose de percutant comme une claque en pleine gueule et rappelle que le Hardcore nous vient du Punk mais que la frontière avec le Hip-Hop/Rap n'est jamais très loin tant le chant s'en rapproche ici. Un clip qui passe vite, qui passe bien, et qui en impose.
Rule 1: Watch your enemies cause they're watching you
Rule 2: Stay relentless in all that you do
Rule 3: Never ever bite the hand that feeds
Love don't live here anymore, it's just me
I thought I made it through all the rain
Through all the pain
Tried to keep myself sane
Remain the same and unscathed
I'm so lost
Lost in myself
Can't believe everything I've seen
And the words I've heard come outta my mouth
Like damn...
Is this really who I am?
Is this what I've become?
Battered broken and undone?
I got this pain in my side
And my gut's not feeling right
I don't wanna admit it but I got thoughts of suicide
Love don't live here anymore
Now with my thoughts
blown out the back of my head
I'd paint this fucking bathroom red
Just to kill what's in my head, but instead...
I just bury my grief
Bury my pain wrapped up in a white sheet
Dig a hole for this bullshit
And just put it to sleep
Covered with some dirt
And a grave stone that reads:
'You will break just like me
And you will not rest in peace
Mother fucker you will suffer
For as long as I breathe'
Rule 2: Stay relentless in all that you do
Rule 3: Never ever bite the hand that feeds
Love don't live here anymore, it's just me
I thought I made it through all the rain
Through all the pain
Tried to keep myself sane
Remain the same and unscathed
I'm so lost
Lost in myself
Can't believe everything I've seen
And the words I've heard come outta my mouth
Like damn...
Is this really who I am?
Is this what I've become?
Battered broken and undone?
I got this pain in my side
And my gut's not feeling right
I don't wanna admit it but I got thoughts of suicide
Love don't live here anymore
Now with my thoughts
blown out the back of my head
I'd paint this fucking bathroom red
Just to kill what's in my head, but instead...
I just bury my grief
Bury my pain wrapped up in a white sheet
Dig a hole for this bullshit
And just put it to sleep
Covered with some dirt
And a grave stone that reads:
'You will break just like me
And you will not rest in peace
Mother fucker you will suffer
For as long as I breathe'
Inscription à :
Articles (Atom)